Source(s): Liberté
Date de publication: 07/07/2020 | Auteur(s): Administrator | Tags: Divers | Visites: 38

ALGERIE

Algérie/Tanzanie
  • Le Président Tebboune reçoit l'ambassadeur de Tanzanie au terme de sa mission en Algérie
ALGER, 6 juil 2020 (APS)- Le président de la République, AbdelmadjidTebboune a reçu, lundi, son excellence l'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République Unie de Tanzanie, M. Omar Yuzuph Mzee qui lui a rendu une visite d'adieu au terme de sa mission en Algérie, indique un communiqué de la présidence de la République. (APS)Algérie/indépendance/fête/célébration/messages
  • Fête de l’indépendance: M. Tebboune reçoit des messages de v£ux de présidents et de souverains de pays frères et amis (SYNTHESE)
ALGER, 6 juil 2020 (APS) - Le Président de la République, M. AbdelmadjidTebboune a reçu des messages de v£ux de présidents et de souverains de pays frères et amis, à l’occasion du 58e anniversaire de la fête de l’indépendance et de la jeunesse, dans lesquels ils ont exprimé leurs voeux de progrès et de prospérité au peuple algérien, indique lundi un communiqué de la Présidence de la République.Ces messages émanent des Etats-Unis d’Amérique, du Royaume d’Arabie saoudite, du Brésil, du Royaume du Maroc, de la Namibie, de la Sierra Leone et du Prince héritier du Royaume d'Arabie saoudite, précise le communiqué.A cette occasion, le président des Etats-Unis d’Amérique, Donald Trump, a adressé ses félicitations au Président Tebboune ainsi qu'au peuple algérien."Nos deux pays entretiennent un partenariat solide qui n’a cessé de se développer sous votre direction en tant que Président de la République", a notamment écrit le président américain.Il a également affirmé que les Etats-Unis d'Amérique sont "déterminés à continuer d’£uvrer de concert, y compris dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, au rétablissement de la stabilité en Afrique du Nord et dans la région du Sahel, et en faveur de la promotion des relations commerciales, culturelles et économiques entre nos deux pays".De son côté, le président de la République de Namibie, Hage G. Geingob, a affirmé vouloir saisir cette opportunité pour "remercier l'Algérie pour la main de fraternité tendue au peuple namibien, à la fois durant les périodes pré et post indépendance". "Cela revêt une importance particulière pour nous, que l'Algérie continue à nous apporter son soutien politique, son assistance en matière de renforcement et capacités et sa réponse rapide àl'appel de l'état d'urgence pour sécheresse, que j'ai déclaré durant l'an 2019", a-t-il ajouté."A cet égard, nous souhaitons vivement continuer à consolider nos excellentes relations et notre coopération, plus particulièrement dans les domaines du commerce, des affaires et de l'investissement", a poursuivi le président namibien.Le Président Tebboune avait reçu à la même occasion des appels téléphoniques de la part de l’Emir de l’Etat du Qatar, Cheikh Tamim Ben Hamed Al-Thani, et du président du Conseil présidentiel du Gouvernement d'entente nationale libyen, Fayez El-Serraj, durant lesquels ils ont présenté leurs meilleurs voeux de progrès et de prospérité pourl'Algérie.(APS)Commerce/pandémie/mesures
  • Le secteur du commerce se dote d'un comité de suivi des répercussions du Covid-19 (communiqué)
ALGER, 6 juil 2020 (APS) - Le ministre du Commerce, Kamel Rezig, a pris unesérie de mesures urgentes contre la propagation du Covid-19, dont la mise en place d’un comité ad hoc chargée du suivi des répercussions de cette pandémie, indique un communiqué du ministère.Ces mesures ont été prises lors d’une réunion urgente, en visioconférence, présidée par M. Rezig, en compagnie du ministre délégué au commerce extérieur, Aissa Bekkai, avec les directeurs de wilayas et régionaux du Commerce, consacrée aux 13 wilayas ayant enregistré, durant les trois derniers jours, une hausse record de contamination au Covid-19, précise le communiqué.Le ministre du Commerce a rappelé l’obligation de l’application stricte des instructions du Premier ministre, M. Abdelaziz Djerad, relatives à la lutte contre ce qui favorise ou contribue à la propagation du Coronavirus, et ce, sous l’autorité des walis de la République et en coordination avec les différentes commissions sécuritaires au niveau local, souligne la mêmesource.Entre autres mesures à caractère urgent, le report des congés annuels et du week-end pour tous les agents et fonctionnaires durant tout le mois de juillet et la mise en place d’un comité ad hoc de suivi des répercussionsde la propagation du Coronavirus en ce qui concerne le secteur du Commerce, tant au niveau central que local, et travaillant 24h/24, ajoute la même source."Aujourd’hui les cadres et fonctionnaires du secteur ne sont pas seulement face à une responsabilité professionnelle mais plutôt à un devoir national sacré au vu de la dégradation de la situation sanitaire", a déclaré M. Rezig ajoutant qu’"il ne s’agit pas uniquement d’intensifier les opérations de contrôle mais de se concentrer sur les actions de proximité et de sensibilisation".A ce propos, il a appelé à "prendre toutes les mesures coercitives prévues par la loi à l’encontre de tout contrevenant ou quiconque met en danger la sécurité et la santé des consommateurs et des citoyens à travers la mobilisation de tous les personnels du secteur pour la sensibilisation et le contrôle, conclut le communiqué. (APS)Algérie/Opep/pétrole/coopération
  • Marché pétrolier : M. Attar évoque avec le SG de l’Opep les perspectives d’évolution à court terme
ALGER, 6 juil 2020 (APS) - Le ministre de l'Energie et président de laConférence de l'Opep , Abdelmadjid Attar a évoqué lundi avec le secrétaire général de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, Mohammad Barkindo, les perspectives d’évolution du marché pétrolier à court terme, a indiqué lundi un communiqué du ministère."Le ministre de l’Energie et président de la Conférence de l’OPEP, M. Abdelmajid Attar, a tenu ce lundi 6 juillet 2020, une réunion de travail par vidéo-conférence avec le Sg de l’OPEP, M. Mohammad Sanuci Barkindo, portant sur les développements récents du marché pétrolier international ainsi que sur ses perspectives d’évolution à court terme", a précisé la même source.A cette occasion, M. Attar s’est félicité de la mise en £uvre de l’Accord adopté par les pays de la Déclaration de Coopération les 9 et 12 avril 2020 et de l’adoption du mécanisme de compensation le 06 juin par la réunion ministérielle OPEP et non-OPEP."Le respect des engagements de baisse de la production par l’ensemble des pays signataires de l’Accord permettra de restaurer progressivement la stabilité et l’équilibre du marché pétrolier international", a ajouté le communiqué. Le ministre de l’Energie s’est dit également "confiant dans la volonté des pays signataires de la Déclaration de Coopération à respecter pleinement leurs engagements de baisse de la production".En outre, M. Attar s’est dit fier des réalisations de l'Opep qui s’apprête à célébrer son 60e anniversaire dans quelques semaines, soulignant à ce propos, que l'Organisation avait toujours oeuvré dans l’intérêt des pays producteurs, de l’industrie pétrolière et de l’économie mondiale dans son ensemble.Pour rappel, plusieurs décisions ont été adoptées à l'unanimité lors de la 179ème réunion de la Conférence ministérielle de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de la 11ème réunion ministérielle des pays de l'Opep + tenues en juin dernier, visant à assurer la stabilité des cours de l'or noir et permettre d'absorber les surplus disponibles encore sur le marché. Il s'agit notamment de la réduction de la production pétrolière de l'ordre de 9.7 millions de barils par jour (mb/j) durant le mois de juin 2020, d'une baisse de 9,6 mb/j durant juillet 2020 ainsi que d'une coupe de 7,7 mb/j du devant intervenir du 1er août à fin décembre 2020. Il avait été aussi convenu de réduire la production de 5,8 mb/j du1er janvier 2021 à avril 2022.Les pays participants avaient également décidé d'adopter le mécanisme de la compensation pour les pays qui n’ont pas pu atteindre pleinement la conformité en mai et juin de l'accord du 12 avril dernier. Les pays concernés ont été invités à rattraper les écarts en juillet, août etseptembre 2020. (APS)Algérie/Tunisie/Portugal/commerce/coopération
  • Rezig examine avec les ambassadeurs de Tunisie et du Portugal le développement de la coopération commerciale
ALGER, 6 juil 2020 (APS)- Le ministre du Commerce, Kamel Rezig, a reçulundi à Alger, les ambassadeurs de la République de Tunisie et du Portugal en Algérie, respectivement M. Chafik Hadjji et M. Luis de Albuquerque Veloso, avec lesquels il a examiné les voies et les moyens de développer la coopération, a indiqué un communiqué du ministère.Les deux entretiens distincts se sont déroulés au siège du ministère du Commerce en présence du ministre délégué chargé du commerce extérieur, Aïssa Bekkaï, ajoute la même source.Lors de sa rencontre avec l’ambassadeur de Tunisie, M. Rezig a indiqué que les relations commerciales entre l’Algérie et la Tunisie "ont connu un développement notable qui se reflète dans le volume des échanges entre les deux pays", plaidant pour "leur développement davantage, après la pandémie de Coronavirus, au service des économies des deux pays, notamment en matière de commerce extérieur".Lors de son entretien avec l’ambassadeur du Portugal en Algérie, le ministre du Commerce s’est félicité du "niveau des relations bilatérales, appelant à leur élargissement notamment dans leur volet commercial", conclut le communiqué. (APS)Industrie/sidérurgie/relance
  • Farhat Aït Ali Brahim insiste sur la relance du complexe Sider El Hadjar selon la logique de l’industrie industrialisante
ANNABA, 6 juil 2020 (APS) - Le ministre de l’Industrie Farhat Aït AliBrahim a insisté lundi à partir de Annaba sur la nécessité de relancer le complexe Sider El Hadjar sur "une base économique solide qui repose sur la logique de l’industrie industrialisante".Dans une conférence de presse, animée en marge de son inspection du complexe, le ministre a indiqué que Sider El Hadjar qui demeure un symbole de l’industrie lourde algérienne est un pas stratégique de l’Algérie sur la voie de l’édification de l’indépendance économique du pays qui a besoin aujourd’hui de "retrouver sa place et se transformer en industrie industrialisante qui soit la locomotive d’activités et d'investissements économiques à valeur ajoutée"."Cette orientation n’est possible que par le recours aux matières premières, matériaux et équipements industrialisés localement", a précisé le ministre, estimant que les gigantesques ressources financières injectées comme investissements pour la croissance et la réhabilitation sont "aptes à permettre l’édification des bases industrielles industrialisantesgarantissant la pérennité de l’activité et de l’efficience économique".Il a également relevé que la sidérurgie en Algérie possède les potentialités minières, les installations industrielles et les ressources humaines, lui permettant d’atteindre l’indépendance industrielle et de bâtir une base industrielle performante en sidérurgie.Farhat Aït Ali Brahim a visité dans la matinée la zone chaude du complexe El Hadjar (haut fourneau n. 2) et le site de stockage du fer brut apporté des mines d’El Ouenza et Boukhadra de la wilaya de Tébessa, ainsi que plusieurs autres unités de production.A rappeler que Sider El Hadjar a bénéficié d’un plan de croissance et de réhabilitation, dont la première phase, a porté sur la rénovation du haut fourneau n. 2.La seconde phase a démarré en 2018 avec le but de porter la capacité de production à 1,1 million tonnes d’acier par la création d’une cokerie afin d’assurer l’autonomie du complexe en consommation de coke et réduire la facture d’importation.Le complexe s’oriente également vers la réhabilitation de ces laminoirs à chaud et à froid afin de fabriquer des produits intégrables aux industries stratégiques, à l’instar des lames et de tubes non soudés utilisés par les industries hydrocarbures, mécaniques et électroménagers.(APS)Economie/finances/situation/CNES
  • L'Algérie dispose d'une marge de man£uvre lui permettant de ne pas recourir à l'endettement extérieur (président du CNES)
ALGER, 6 juil 2020 (APS)- Le président du Conseil national économique etsocial (CNES), Rédha Tir a affirmé, lundi, que l'Algérie "disposait encore d'une marge de man£uvre" lui permettant de ne pas recourir à l'endettement extérieur, relevant que l'économie nationale fait face à des difficultés, mais elle est "loin de l'effondrement"."L'Algérie dispose encore d'une marge de man£uvre lui permettant de ne pas recourir à l'endettement extérieur. La situation n'est pas aussi grave comme le pensent certains", a déclaré M. Tir, lors de son passage dans l'émission "Dif Essabah" (invité du matin) sur les ondes de la radio I."Le gouvernement s'attelle à réaliser le décollage économique, à travers la politique de diversification de l'économie et à s'orienter inéluctablement vers la transition énergétique, outre la réforme du budget de l'Etat et le parachèvement du processus de numérisation", a-t-il précisé."On peut ne pas augmenter les ressources mais il y'a possibilité d'économiser les dépenses spéciales, appelées aussi coûts irrécupérables, et couvrir les coûts des grands projets à l'avenir, en trouvant des solutions de termes de maintenance des structures réalisées à l'instar des routes", a-t-il soutenu.Pour le président du CNES, "l'économie fait face à des difficultés et nécessite une réforme structurelle. Toutefois, elle est loin de l'effondrement", assurant que ces difficultés sont gérées quotidiennement avec sagesse.A ce propos, il a rappelé les différentes mesures prises au profit des opérateurs économiques pour faire face aux répercussions de la pandémie du nouveau coronavirus sur les entreprises économiques.Concernant la contribution du CNES au décollage économique, il a expliqué que la mission du CNES "consiste à participer à l'édification de l'économie de demain, une économie nationale solide", ajoutant que la vision du CNES repose sur quatre principaux axes, à savoir: la création d'entreprises à dimension sociale et de service, la réalisation de la stabilitéfonctionnelle, le repositionnement de certaines industries stratégiques et l'investissement social comme vecteur de développement.Dans ce sens, M. Tir a fait état d’une coordination continue entre le CNES, le gouvernement et le ministère de l’industrie, ayant permis la mise en oeuvre des réformes structurelles de l’économie nationale, en dépit de la période du confinement pour lutter contre la propagation de la pandémie de la Covid-19, dont la réunion des conditions d’amélioration du climat d’investissement.Durant la période du confinement, le CNES a élaboré une étude sur la promotion du système des statistiques et une autre sur la transition énergétique, basée sur le comportement du citoyen et comment le convaincre à la nécessité d’économiser l’énergie et d'éviter son gaspillage, outre l’examen du devenir du secteur public non productif, a-t-il expliqué.Par ailleurs, M.Tir a affirmé que le CNES accordait un intérêt particulier au Conseil de la concurrence et à son rôle ainsi qu’à la question de la concurrence en général, sachant que l’Algérie £uvre, dans le cadre de sa vision économique, à asseoir une nouvelle politique d’industrialisation, selon des normes internationales, à réguler la concurrence et à mettre fin au monopole, outre ½l’examen sérieux de la situation du secteur public économique".Après avoir souligné l’importance de la numérisation, le président du CNES a fait savoir que l’Algérie accusait un retard de vingt ans en matière de numérisation de l’administration.Dans ce contexte, le même responsable a précisé que le CNES avait entamé, depuis un moment, la numérisation de son administration et avait mis à la disposition des parties concernées, des données et des études sur son portail électronique en trois langues (arabe, français et anglais), ce qui contribuera, selon lui, à redorer l’image de l’Algérie, comme destination d’investissement prometteuse.L’Algérie est tenue d'exploiter toutes ses ressources autorisées, au titre des conventions internationales, a rappelé M.Tir, soulignant l’importance du domaine de l’environnement du point de vue économique. (APS)Justice/procès
  • Procès Tahkout : Ouyahia et Sellal rejettent en bloc les charges retenues contre eux
ALGER, 7 juil 2020 (APS)- Le juge près le tribunal de Sidi M’hamed (Alger)a auditionné, lundi dans le cadre du procès de l’homme d’affaires Mahieddine Tahkout, poursuivi pour plusieurs chefs d’accusation en lien avec la corruption, les deux anciens Premiers ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, les anciens ministres de l’Industrie et des Transports Youcef Yousfi et Ammar Ghoul ainsi que des cadres du ministère de l’Industrie et le responsable du port de Skikda.Lors de l’audience, Ahmed Ouyahia a rejeté en bloc l’ensemble des accusations retenues contre lui d’octroi d’indus avantages et facilitations à Tahkout pour ses projets de montage automobile.Ces accusations, a-t-il dit, sont les mêmes charges retenues contre lui lors de l’instruction par le Conseiller instructeur près la Cour suprême, affirmant que les projets de montage automobile de Tahkout avaient commencé en 2016 et qu’à cette époque-là il était directeur de cabinet à la présidence de la République et non Premier ministre.Soulignant que le seul critère qui était adopté pour l’approbation des dossiers des investisseurs était l’expérience, même minime, dans le domaine concerné, il a ajouté que l’Etat avait recouru au montage automobile après la chute des prix du pétrole.A une question du procureur de la République sur la provenance des fonds figurant sur son compte ouvert à la Banque du développement rural (BDL), Ahmed Ouyahia a répondu que ces avoirs n’avaient aucun rapport avec son activité gouvernementale.Après avoir réitéré qu’il a toujours servi son pays avec abnégation et qu’il n’a jamais abusé de ses fonctions, Ouyahia a expliqué la non déclaration de ces fonds par la dégradation de son état de santé et des circonstances difficiles qu’il a eu à traverser.Appelé à la barre, l’ancien Premier ministre Abdelmalek Sellal a également rejeté les charges retenues contre lui, imputant l’entière responsabilité des cahiers de charges au ministère de l’Industrie. Ni le Premier ministère ni le Conseil national de l’investissement (CNI) n’étaient concernés par leur élaboration, a-t-il soutenu.Sellal a également nié avoir eu connaissance de la non-conformité de la convention signée entre Tahkout et l’ANDI après la suppression de la condition d’association d’un partenaire étranger.De son côté, l’ancien ministre de l’Industrie, Youcef Yousfi, a déclaré en réponse au juge que la décision de l’Etat de recourir au montage automobile était en prélude à la mise en place d’une véritable industrie nationale et non de gonflage de pneus, comme il est prétendu.Pour lui, ces mesures avaient permis, en dépit de tout ce qui est dit sur le dossier de montage automobile, de dynamiser certaines industries en lien, notamment la fabrication des batteries et des pneus.Interrogé par le juge et le Procureur de la République en tant qu’ancien ministre des Transports sur l’octroi à Tahkout d’un lot de terrain, en violation de la législation, dans la wilaya de Skikda, Amar Ghoul a rejeté cette accusation, affirmant que toutes les instructions et correspondances qu’il a signées étaient conformes à la législation en vigueur.Soulignant que le terrain en question n’était pas au niveau de la zone industrielle mais dans la zone de marchandises au port de Skikda, il a expliqué que la réalisation d’un projet d’investissement dans l’enceinte du port ne présentait aucun danger pour l’environnement, comme prétendu.A la question de savoir pourquoi le contrat relatif à ce projet avait été résilié s’il n’était pas contraire à la loi, le responsable du port de Skikda, Laidi Merabet a fait savoir que le contrat avait été résilié en application de l’instruction du ministère des Transports portant abrogation de toutes les autorisations délivrées qui n’avaient pas été concrétiséespour leur octroi à d’autres projets plus rentables.Le procès de l’homme d’affaires Mahieddine Tahkout se poursuivra mardi par l’audition des autres accusés sachant que le collectif de défense avait demandé le transfert des audiences de ce procès au tribunal de Dar El Beida en raison de l’exiguïté des salles du tribunal de Sidi M’hamed où il est impossible de respecter la distanciation sociale afin d’éviter la propagation du nouveau coronavirus. (APS)Algérie-politique-manifestation-prisonniers
  • Algérie: Karim Tabbou, figure de la contestation, plaide pour un "vrai processus politique"
ALGER, 7 juil 2020 (AFP) - L'opposant algérien Karim Tabbou, figureemblématique du mouvement populaire ("Hirak") antirégime, a plaidé lundi soir en faveur de la libération des détenus en Algérie et d'un "vrai processus politique"."La meilleure façon de faire le printemps, c'est de sortir tous les oiseaux des cages", a-t-il affirmé, en faisant allusion aux prisonniers du "Hirak", dans un long entretien à la station Berbère Télévision, sa première interview depuis qu'il a recouvré la liberté jeudi dernier."Le pouvoir veut nous mettre dans des cages, c'est le piège. Tant que les gens chantent dans les cages, ça ne le dérange pas", a expliqué l'opposant, en exhortant à "casser les cages" pour faire "le vrai printemps".Après neuf mois de détention, Karim Tabbou a bénéficié d'une libération conditionnelle le 2 juillet, ainsi que trois autres militants connus, une mesure considérée comme un geste d'apaisement de la part du pouvoir."La prison est une usine à transformer la colère en énergie politique", a-t-il témoigné, entouré de sa famille, en évoquant son incarcération, la machine judiciaire, le "Hirak", la solidarité et le pacifisme du peuple algérien, "sa "famille"."Quand tu te sens humilié, enfermé dans une cage de 2m² .... Tu as le temps de réfléchir", a ajouté Karim Tabbou.Pour lui, "c'est une nécessité historique que (...) d'aller vers un vrai processus politique qui permette d'aller de l'avant".Pour ce faire, il a invité les Algériens à rester "unis, pacifiques, déterminés, civilisés et organisés", en assurant que "rien ne nous fait renoncer à nos principes".Emprisonné depuis le 26 septembre 2019, Karim Tabbou, avait été condamné en appel le 24 mars dernier à un an de prison ferme pour "atteinte à l'intégrité du territoire national".Il est par ailleurs poursuivi pour "atteinte au moral de l'armée" dans le cadre d'une autre affaire, dont le procès a été reporté au 14 septembre.Karim Tabbou est l'un des visages et l'une des voix les plus populaires du "Hirak".Chef d'un petit parti d'opposition non enregistré, l'Union démocratique et sociale (UDS), son portrait était régulièrement brandi lors des manifestations hebdomadaires qui sont désormais suspendues en raison de la pandémie de Covid-19.Né d'un immense ras-le-bol des Algériens en février 2019, le "Hirak" réclame depuis un changement du "système" en place depuis l'indépendance du pays en 1962. En vain jusqu'à présent, même s'il a obtenu en avril 2019 le départ du président Abdelaziz Bouteflika après vingt ans de règne. AFP
CONJONCTURE
Pétole/Prix
  • Le pétrole commence la semaine sans grand changement
NEW YORK, 6 juil 2020 (APS) - Les prix du pétrole ont terminé près del'équilibre lundi, entre la maîtrise de l'offre des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs partenaires (Opep+) et une flambée de nouveaux cas de Covid-19 aux Etats-Unis.A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre s'est apprécié de 30 cents, ou 0,7%, pour finir à 43,10 dollars.A New York, le baril américain de WTI pour le mois d'août a lâché 2 cents pour finir à 40,63 dollars.Les deux cours de référence avaient gagné autour de 5% la semaine précédente."Les prix du pétrole semblent avoir trouvé un certain équilibre aux alentours de 40 dollars le baril", a estimé Eugen Weinberg, analyste de Commerzbank.Ils sont tiraillés par deux forces antagonistes: "d'un côté les risques sur la demande pèsent sur les prix, de l'autre la bonne discipline des membres de l'Opep+ apporte du soutien", a-t-il ajouté.Le prix du Brent surtout "est soutenu par une offre qui se restreint", a détaillé Al Stanton, de RBC.(APS)Marchés/changes
  • L'euro accélère face au dollar, tiré par l'appétit pour le risque
NEW YORK, 7 juil 2020 (APS) - L'euro continuait de progresser lundi face audollar, tiré par l'optimisme des investisseurs malgré la hausse du nombre de cas de Covid-19 dans le monde.Vers 18H30 GMT (20H30 à Paris), l'euro prenait 0,60% face au billet vert, à 1,1315 dollar."Le dollar et les autres monnaies considérées comme refuges reculent à la faveur d'un fort appétit pour le risque", a constaté Edward Moya, analyste de Oanda.C'était également le cas du yen, qui cédait lui aussi du terrain face à la monnaie unique européenne, à 121,47 yens pour un euro (-0,43%).Signe de ce regain de confiance, les Bourses mondiales ont démarré la semaine en fanfare: celles de Hong Kong et Shanghai ont clôturé à respectivement +3,81% et +5,71%.En Europe, les places de Paris (+1,5%), Londres (+2,1%) et Francfort (+1,6%) ont entamé la semaine dans le vert.La Bourse de New York grimpait elle aussi lundi, au retour d'un week-end de trois jours aux Etats-Unis: le Dow Jones montait de 1,4% et le Nasdaq de 1,9% à un peu plus d'une heure de la clôture.(APS)

MONDE

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  • Coronavirus: le point sur la pandémie dans le monde (REPERES-ACTUALISATION)
PARIS, 6 juil 2020 (AFP) - Nouveaux bilans, nouvelles mesures, faitsmarquants: un point sur les dernières évolutions de la pandémie de Covid-19 dans le monde.- Plus de 535.000 morts=======================Le nouveau coronavirus a fait au moins 535.025 morts dans le monde depuis fin décembre, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles lundi à 19H00 GMT.Les Etats-Unis sont le pays le plus touché tant en nombre de morts que de cas, avec 130.080 décès pour 2.910.023 cas.Après les Etats-Unis, les pays les plus touchés en terme de décès sont le Brésil (64.867 morts), le Royaume-Uni (44.236 morts), l'Italie (34.869 morts) et le Mexique qui dépasse la France avec 30.639 morts.- Hôpitaux pleins en Arizona============================Aux Etats-Unis, qui enregistrent depuis plus d'une semaine des infections record, près de 40.000 nouveaux cas ont été recensés ces dernières 24 heures.En Arizona, près de 90% des lits en service de réanimation sont occupés.Les plages de Los Angeles ont de nouveau été fermées et Miami mis sous couvre-feu.- Nouvelles restrictions locales================================L'Australie va isoler l'Etat de Victoria du reste du pays après une flambée d'infections dans la ville de Melbourne.Deux mois après son déconfinement, Antananarivo, capitale de Madagascar, est de nouveau placée en confinement.Le gouvernement du Kosovo a réintroduit un couvre-feu à Pristina et trois autres villes.Après la Catalogne, 70.000 personnes sont soumises depuis dimanche à des mesures d'isolement en Galice.- Essais cliniques décevants -==============================La liste des médicaments potentiels contre le Covid-19 continue de se réduire: après l'hydroxychloroquine, les essais cliniques européens Solidarity et Discovery ont également abandonné le traitement lopinavir/ritonavir.Ces deux essais ne portent désormais plus que sur un seul médicament, le remdesivir, qui vient d'obtenir une mise sur le marché conditionnelle au sein de l'Union européenne.- Réouverture du Louvre=======================Le musée le plus grand et le plus visité au monde a rouvert lundi sous les applaudissements. Un système de réservation avec des créneaux de visites de cinq cents personnes toutes les demi-heures a été mis en place.Fermé depuis trois mois et demi, le musée a perdu plus de 40 millions d'euros de recettes.- La mode en virtuel====================La semaine de la mode à Paris s'est ouverte lundi pour la première fois de son histoire sans défilé.Chaque maison dévoilera sa collection avec une vidéo diffusée pendant son créneau.- Un universitaire chinois arrêté=================================Xu Zhangrun, un éminent professeur chinois auteur de plusieurs textes critiques contre le président Xi Jinping et son rôle supposé dans l'épidémie a été arrêté lundi.- Inquiétudes sur le sida -===========================Le nombre de morts liées au sida a continué de baisser l'an dernier et l'accès aux traitements s'améliore, mais l'épidémie de Covid-19 risque de mettre ces progrès à mal dans les mois à venir, a avertit lundi l'Onusida.- Des dizaines de milliers de visons abattus============================================Des dizaines de milliers de visons, élevés pour leur fourrure, ont été abattus aux Pays-Bas depuis juin après la découverte de cas de Covid-19 chez ces petits mammifères.Deux employés d'élevage avaient "très probablement" contracté le virus des visons, avaient affirmé en mai les autorités néerlandaises. Ces deux cas pourraient être les "premiers cas connus de transmission du nouveau coronavirus de l'animal à l'homme, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). AFP