Date de publication: 09/07/2020 | Auteur(s): Administrator | Tags: Divers | Visites: 16

SPECIAL

Algérie/ONU/HCR/réfugiés

  • L’Algérie s’inquiète de la persistance des déplacements forcés dans le monde

GENEVE, 8 juil 2020 (APS)- L’Algérie par la voix de sa délégation à Genève,

a exprimé mardi son "inquiétude" face à la persistance de la tendance

haussière des déplacements forcés dans le monde, évoquant un phénomène avec

des dimensions "inédites".

"Cette situation nous renseigne sur la pertinence que revêt la protection

internationale", a souligné la délégation algérienne dans sa déclaration à

la 78ème réunion du Comité Permanent du HCR.

Actuellement, près de 1% de la population mondiale, soit 79,5 millions de

personnes se trouvent exposée à ce phénomène, relève Mehdi Litim chargé

d’affaires à la mission d’Algérie auprès de l’Office des Nations Unies à

Genève.

Saluant les efforts déployés par le HCR en la matière, la délégation

algérienne a estimé que "beaucoup restait à faire afin de traiter l’ampleur

inquiétante des situations d’urgence et de remédier aux crises prolongées

qui continuent de peser lourdement sur les pays d’accueil".

Elle soutient que le renforcement de la protection internationale passe

nécessairement par la promotion de solutions durables et la résolution des

causes profondes des déplacements forcés, sans lesquelles les capacités de

protection, aussi performantes soient-elles, risquent de se réduire à un

simple moyen d’entretenir un statut quo tout aussi insoutenable.

Et considère à ce propos que "le retour volontaire, sûr et digne, demeure

la solution privilégiée aussi bien pour les pays d’accueil que pour les

réfugiés eux-mêmes ".

Dans le contexte de la nouvelle crise sanitaire, l’action humanitaire,

indispensable à l’amélioration du sort de millions de réfugiés dans le

monde, sinon de leur survie, se trouve, depuis quelques mois, confrontée à

une "situation inédite", souligne le représentant de l’Algérie, qui s’est

félicité, par ailleurs, des efforts du HCR pour mobiliser des ressources

supplémentaires en faveur des pays d'accueil.

A ce titre, il relève que "l’Algérie ne ménage aucun effort pour assurer

aux réfugiés se trouvant sur son territoire l’accès aux services essentiels

dans l’actuel contexte sanitaire" .

"S’agissant des réfugiés sahraouis qui vivent depuis plus de quatre

décennies l’une des situations les plus prolongées au monde, l’Algérie

continue de leur garantir protection et assistance, en leur fournissant

tous les services vitaux, en attendant leur retour librement consenti

conformément au Plan de paix des Nations Unis pour le Sahara occidental", a

indiqué M. Litim.

Dans le but d’atténuer l’impact négatif de la pandémie, l’Algérie,

poursuit-il, a mis à la disposition des réfugiés sahraouis dans les camps

près de Tindouf un hôpital de campagne et facilité l’acquisition par le

Programme Alimentaire Mondial de 700 tonnes d’orge afin de subvenir aux

besoins des réfugiés sahraouis.

Ces mesures concrètes ont été renforcées par une campagne de solidarité

nationale avec le peuple du Sahara occidental, qui s’est matérialisée par

le don de plusieurs centaines de tonnes d’aide humanitaire, comprenant des

produits alimentaires ainsi que du matériel médical et pharmaceutique.

L’Algérie a salué la contribution du HCR pour la coordination des efforts

inter-agences visant à soutenir l’opération destinée aux réfugiés sahraouis

et remercié l’ensemble des donateurs pour leur générosité et leur appui

constant aux réfugiés sahraouis.

Mais se dit "préoccupée" par la persistance des écarts de financements de

cette opération qui impacte les réfugiés les plus vulnérables, à l’instar

des femmes, des enfants et des personnes handicapées.

C’est dans cet esprit que la délégation algérienne a exhorté vivement le

HCR à tenir compte officiellement du chiffre de 173.600 réfugiés sahraouis,

tel qu’arrêté par l’étude commune inter-agences qui a été sanctionnée par

le rapport intitulé" Sahrawi Refugees in Tindouf, Algeria: Total In-Camp

Population", et officiellement transmis au secrétaire général de l’ONU en

2018.

"Adapter son programme d’assistance aux conclusions de cette étude

permettra au HCR, ainsi qu’à la communauté des donateurs, d’assurer une

assistance humanitaire correspondant aux besoins réels de ces réfugiés", a

soutenu l’Algérie qui a salué le HCR pour l’organisation des visites

régulières des donateurs dans les camps de réfugiés près de Tindouf.

"Ces visites permettent d’apporter davantage de visibilité à la

vulnérabilité des réfugiés sahraouis, et aux efforts consentis par mon pays

en leur faveur. Elles permettent également aux donateurs d’être témoins des

conclusions du rapport précité et de l’intégrité de l’opération Algérie",

met en exergue le diplomate.(APS)

Algérie/Maroc/Sahara Occidental/HCR/occupation/règlement

  • Algérie: le Maroc tente d’éluder la possibilité d’une résolution du conflit au Sahara Occidental

GENEVE, 8 juil 2020 (APS)- Le Maroc utilise la question de l’enregistrement

des réfugiés sahraouis pour esquiver le débat sur la possibilité d’un

règlement du conflit au Sahara Occidental, a indiqué la délégation

algérienne auprès de l’Office des Nations Unies à Genève.

"Pour le cas précis des réfugiés sahraouis, ma délégation regrette que la

question de l’enregistrement soit utilisée pour détourner l’attention du

Comité Permanent du HCR et de la communauté internationale de la

possibilité d’une résolution au conflit du Sahara occidental, qui constitue

la cause profonde de ce déplacement forcé", a déclaré le Chargé d’affaires,

Mehdi Litim, au cours d’une réunion du Comité permanent du HCR à Genève.

Répliquant à la délégation marocaine, Mehdi Litim a rappelé que les

Nations Unies avaient défini depuis 1991 "un plan de paix qui contient un

ensemble global et cohérent de mesures à entreprendre pour mettre fin à ce

conflit, y compris la question de l’enregistrement, laquelle constitue une

simple opération technique faisant partie intégrante de ce plan et qui ne

saurait être envisagée en dehors de ce cadre légal des Nations Unies".

Répondant aux allégations relatives au soi-disant détournement de l’aide

humanitaire, le diplomate algérien a rafraîchi la mémoire de la délégation

marocaine, lui rappelant une fois encore qu’elles "étaient bien évidemment

démenties par la réalité sur le terrain".

"De l’aveu même des représentants du Bureau humanitaire de la Commission

européenne et du Programme alimentaire mondial, toutes les étapes

d'acheminement des aides humanitaires vers les camps de réfugiés sahraouis

obéissent à un dispositif de contrôle extrêmement rigoureux, objet de

rapports d’audit réguliers", a ajouté M. Litim.

Ces allégations, a-t-il enchaîné, "ne peuvent être justifiées étant donné

que l’Algérie assure déjà l’essentiel du fardeau de l’accueil de ces

réfugiés", soulignant qu’elle n’avait jamais cesser de les protéger, et ce,

conformément à son engagement pris au titre de la Convention de 1951.

Sur le terrain, les visites organisées régulièrement par le HCR dans les

camps de réfugiés près de Tindouf permettent aux donateurs d’être les

témoins oculaires de l’intégrité de cette opération, a précisé Litim.

S’agissant des références au séparatisme, la délégation algérienne a

expliqué que ce concept "n’est valable que dans le cadre des frontières

internationalement reconnues d’un Etats membre".

"Ma délégation tient à souligner que le besoin fondamental des réfugiés

sahraouis ne réside pas dans une opération d’enregistrement qui leur

donnerait un faux espoir de la fin de leur exil forcé, mais, plutôt, dans

la réalisation de leurs aspirations légitime, que leur reconnaissent les

Nations Unies, à choisir librement leur destin", a conclu M. Litim. (APS)

ALGERIE

Présidence/Coronavirus/Algérie/OIT/Sommet

  • Allocution du président Tebboune au Sommet mondial de l'OIT sur la Covid-19 et le monde du travail

ALGER, 8 juil 2020 (APS) - Le président de la République, Abdelmadjid

Tebboune, a prononcé mercredi une allocution par visio-conférence au Sommet

mondial de l'Organisation internationale du travail (OIT) consacré à "la

Covid-19 et le monde du travail", dont voici la traduction APS:

"Au nom d’Allah, Clément et Miséricordieux,

Altesses,

Excellences,

Monsieur le Directeur général de l’OIT,

Mesdames, messieurs,

Je tiens, tout d'abord, à vous remercier infiniment pour votre invitation

à prendre part à ce Sommet mondial virtuel sur la Covid-19 et son impact

socioprofessionnel, lequel offre aux acteurs du monde du travail

l’opportunité de discuter des défis que pose cette pandémie et des moyens

de faire face à ses retombées.

Je veux, ici, saluer l’engagement fort de l'Organisation internationale du

travail (OIT) à soutenir ses Membres, en particulier dans cette conjoncture

exceptionnelle, et mettre l'accent sur l'importance de son rôle en faveur

d'une approche globale et efficiente quant aux moyens de faire face à

l'impact négatif de cette pandémie et de préparer l'étape de la relance

économique post-Covid-19 sur des bases solides.

Je ne manquerai pas, à cette occasion, de présenter mes sincères

condoléances aux familles des victimes du nouveau coronavirus, paix à leurs

âmes.

Mesdames, messieurs,

L'Algérie a, dès l’enregistrement de son premier cas confirmé de Covid-19,

pris une série de mesures préventives. En effet, elle a été l'un des

premiers pays à placer en quarantaine les citoyens revenant de l'étranger.

Parmi les autres mesures prises, on peut citer l'équipement des aéroports

en moyens de détection et de protection, la fermeture des universités, des

aéroports, des écoles, des crèches, des mosquées et des stades, la

suspension des dessertes aériennes et maritimes en accord avec les pays

voisins, et l'intensification des campagnes de sensibilisation en direction

des citoyens pour leur faire prendre pleinement conscience de la nécessité

impérieuse de la prévention sanitaire.

D'importants moyens humains et matériels ont également été mobilisés pour

faire face à cette pandémie et endiguer sa propagation et des mesures

fermes ont été prises, dont:

-la suspension temporaire de certaines activités économiques, commerciales

et de transport dans ses différents types,

-le confinement total ou partiel à domicile de certaines wilayas,

-la mise en place de règles de distanciation physique, la mise en £uvre de

mesures barrières sur les lieux de travail et l'exhortation des

institutions et des administrations publiques à prendre toute mesure

encourageant le travail à distance, tout en veillant au strict respect des

mesures sanitaires,

-L'octroi, par les employeurs, de congés exceptionnels payés pour pas

moins de 50% des effectifs en donnant la priorité aux femmes enceintes et

celles élevant des enfants en bas âge ainsi qu'aux personnes souffrant de

maladies chroniques ou de santé précaire.

Par ailleurs, il a été décidé d'intensifier le dépistage à la faveur de la

création de centres spécialisés dans plusieurs wilayas et dont le nombre

avoisine 30 structures, en sus de l'Institut Pasteur d'Alger.

Aussi et dans le but de s'adapter à cette crise sanitaire et ses retombées

sur le plan socioéconomique, le Gouvernement a mis en place un mécanisme de

suivi et d'évaluation de l'évolution de la situation des entreprises

impactées par la pandémie du coronavirus, un mécanisme chargé de déterminer

les mesures appropriées pour l’accompagnement des partenaires sociaux.

A ce propos, une batterie de mesures susceptibles d'accompagner les

établissements impactés a été prise, à l’instar de la prorogation des

délais des déclarations fiscales et parafiscales, mais également, des

délais de versement des cotisations et de remboursement des crédits

bancaires, ou encore la suspension des sanctions et des pénalités de

retard.

De surcroît, les partenaires sociaux ont eu un rôle efficace dans le

traitement de cette crise à travers la participation des représentants

d’organisations syndicales des travailleurs salariés et des organisations

patronales aux réunions nationales et sectorielles. Une démarche qui a

abouti à la formulation d'une série de propositions, intégrées dans le plan

de travail du Gouvernement en vue d’assister les secteurs précaires, le but

étant de faire face à l’impact de cette situation en préservant les postes

d’emploi et l’outil de production, mais aussi d’être au fait des

préoccupations des partenaires sociaux dans le cadre d’un dialogue social

constructif et inclusif. Il a été décidé, également, de consacrer une

allocation mensuelle pour soutenir une partie des travailleurs souffrant de

l’absence de revenus en raison du confinement imposé à l'instar des

coiffeurs, des chauffeurs de taxi et des artisans.(SUIVRA)

En outre, nombre de mesures ont été appliquées afin de lever,

partiellement ou totalement, le confinement qui vise essentiellement à

préserver la santé du citoyen, et qui demeurera tributaire de l'évolution

de la situation épidémiologique au niveau de chaque wilaya et à l’échelle

nationale.

Mesdames, Messieurs,

Cette pandémie a fortement impacté le monde du travail, qui souffre de

répercussions socioéconomiques dangereuses suite à la disparition de

millions d’emplois à travers le monde et aux pertes sans précédent dans le

revenu des travailleurs et des entreprises, qui font face à de grandes

difficultés dues aux mesures de confinement et de fermeture.

Cette crise a eu un impact à des degrés différents sur les pays en

développement, notamment, ceux qui font face désormais à de grands défis

pour préserver les acquis du développement dont la réalisation a exigé de

longs et inlassables efforts.

Le continent africain vient en tête des pays impactés matériellement par

le coronavirus qui menace d’approfondir sa vulnérabilité et d'affaiblir son

développement.

Dans cette optique, le système des Nations-Unies ainsi que les

institutions économiques et financières internationales sont appelés à

mobiliser les ressources nécessaires pour appuyer les pays en

développement, particulièrement en Afrique, dans leur politique visant à

gérer la période post-Covid19, à travers l’allégement du fardeau des dettes

et l'augmentation du financement des investissements dans ces pays.

De plus, les défis, auxquels nous ferons face dans les années à venir,

nous obligent à consentir des efforts soutenus pour parvenir à une

concordance, aussi large que possible, des vues concernant l’avenir du

travail, et je demeure convaincu de notre capacité à réaliser cette

concordance, en vue de déterminer les voies à même de concrétiser les

objectifs de la Déclaration du centenaire de notre Organisation, qui visent

à assurer la protection sociale à tous les travailleurs, dont la garantie

des droits fondamentaux au travail, et ce, dans la perspective de consacrer

le travail décent.

Mesdames, Messieurs,

L’Algérie, qui ne se préoccupe pas uniquement de riposter aux défis de

l'heure, mais aussi, de faire face aux défis inhérents à l’avenir du

travail, demeurera attachée aux principes socio-démocratiques prônés par

l'OIT et joint ses efforts à ceux de la Communauté internationale en vue de

sortir de cette crise et d’£uvrer, collectivement, pour un monde de travail

meilleur.

En conclusion, je voudrais réaffirmer l’attachement à toutes les questions

relatives aux monde de l’emploi. Notre priorité à présent, est d’£uvrer,

ensemble, à la prévention de la propagation de cette pandémie et à la

préservation de la vie de nos concitoyens, ainsi qu’à l’édification

d’économies génératrices d’emplois, fondées sur les principes de stabilité

et de justice sociale.

Je vous remercie de votre attention.(APS)

Présidence/santé/coronavirus/réunion

  • Covid-19: le Président Tebboune préside jeudi une séance de travail consacrée à l'examen de l'évolution de la situation sanitaire

ALGER, 8 juil 2020 (APS)- Le Président de la République, Abdelmadjid

Tebboune, préside, jeudi, une séance de travail consacrée à l'examen de

l'évolution de la situation sanitaire dans le pays "à la lumière de

l'augmentation du nombre de cas confirmés de la Covid-19", indique un

communiqué de la Présidence de la République.

"Le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, présidera, demain

jeudi 9 juillet 2020, une séance de travail consacrée à l'examen de

l'évolution de la situation sanitaire dans le pays, à la lumière de

l'augmentation du nombre de cas confirmés de la Covid-19 dans certaines

wilayas, en raison du non respect des gestes barrières et des pratiques

bureaucratiques quant à la gestion de cette pandémie, d'où l'impératif de

prendre des mesures pratiques et urgentes face à cette situation", note le

communiqué.

Prendront part à cette rencontre, le Premier ministre, les chefs des

organes de sécurité, les membres du Comité scientifique de suivi de

l'évolution de la pandémie du Coronavirus (Covid-19) et les Walis d'Alger,

d'Oran, de Biskra, de Sétif et de Ouargla, conclut la même source. (APS)

Economie/mines/fer/zinc/exploitation

  • Mines: le président Tebboune instruit le Gouvernement d'entamer l'exploitation de deux grands gisements de fer et de zinc

ALGER, 8 juil 2020 (APS)- L'exploitation de la mine de fer de

Ghar-Djebilet, située dans la wilaya de Tindouf et celle de Zinc de Oued

Amizour, dans la wilaya de Béjaia, sera enfin entamée, après une longue

attente, grâce à la volonté des pouvoirs publics de valoriser toutes les

richesses naturelles inexploitées.

Mardi, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a instruit les

membres du gouvernement à l'effet d'entamer l'exploitation de ces deux

importants gisements, en mettant l'accent sur "l'impératif de générer de la

valeur ajoutée dans chaque projet" et en appelant à "explorer toutes les

terres, y compris les terres qui renferment des minéraux rares, aux fins

d'amortir le recul des recettes de l'Etat".

Ces instructions ont été données lors d'une séance de travail qu'il a

présidée, en présence de plusieurs ministres, et qui a été consacrée à

l'examen du projet de Plan national de relance socio-économique.

Début 2019, une étude a été entamée aux fins de l'exploitation de la mine

de Ghar-Djebilet afin de créer "une usine-type dans la région", outre

l'exploitation du gisement de manganèse.

Dès la fin de l'année écoulée, l’étude concernant l’exploitation du

gisement de fer de Ghar-Djebilet, était à sa phase finale, selon les

services miniers de la wilaya de Tindouf.

La déphosphoration du minerai constituait jusque là une contrainte ayant

retardé l’exploitation de ce gisement.

Après que les examens en laboratoire aient donné de "bons" résultats et

les ont confirmé aptes à l’exploitation. Dès finalisation des études, les

cahiers de charge pour l’exploitation de cet important gisements seront

octroyés sur la base d’appels d’offres qui détermineront les parties

appelées à exploiter cette ressource minière dans cette wilaya, avait-on

précisé.

Il est attendu de ce mégaprojet de nombreuses retombées positives sur la

région et sa population et sur l’économie nationale, notamment la

génération de plus de 5.000 emplois, directs et quelques 25.000 emplois

indirects, d’après son étude technique.

Le gisement de Ghar-Djebilet (170 km Sud-ouest de Tindouf), l’un des plus

importants au monde, s’étend sur une superficie de 131 km2 et offre une

réserve estimée à 2 milliards de tonnes. Son minerai présente une teneur de

58,57% de fer, selon sa présentation technique.

Récemment, en février dernier, le ministre de l'Industrie, Ferhat Ait Ali,

a indiqué à propos du gisement de Ghar-Djebilet, "qu’il s’agit d’un

investissement très lourd, notamment du fait de la situation géographique

du gisement".

== La mine de zinc de Oued Amizour pratiquement à sa phase

terminale ==

Il avait fait, en outre, avancé que "certains gisements seront relancés

incessamment", notamment la mine de zinc de Oued Amizour qui est

pratiquement à la phase terminale avant le lancement de recherche d’un

partenaire fiable.

"Ce gisement va nous faire économiser beaucoup en matière d’importation de

zinc. Nous importons près de 100 millions de dollars annuellement alors que

nos mines de zinc sont à l’arrêt", avait-il détaillé.

Pour sa part, en mars dernier, le ministre des Travaux publics, Farouk

Chiali, a souligné à Tindouf la nécessité d’unifier les visions et des

idées des divers secteurs pour enclencher un véritable investissement

concernant l’exploitation du gisement de Ghar-Djebilet, susceptible

d’assurer une forte impulsion économique de la région et de l’Algérie de

façon générale.

"Les résultats positifs des analyses liées à l’éventuelle déphosphoration

du minerai de fer de ce gisement, établi à 0,08%, sont encourageants pour

l’exploitation du gisement de Ghar Djebilet, amenant ainsi à réfléchir à la

réalisation d’un projet de voie ferrée dans la région", avait précisé M.

Chiali.

Il a rappelé, en outre, que la wilaya de Tindouf allait bénéficier d’une

nouvelle connexion routière avec la wilaya d’Adrar, via Ghar Djebilet et la

région de Chenachène, un projet dont les travaux sont à un stade avancé et

dont il ne reste qu’un linéaire de 85 km en cours de réalisation. (APS)

Finances/banque/monnaie

  • M. Djerad effectue une visite d'inspection à l'Hôtel des Monnaies de la Banque d'Algérie (communiqué)

ALGER, 8 juil 2020 (APS)- Le Premier ministre, M. Abdelaziz Djerad, a

effectué mercredi une visite d’inspection à l’Hôtel des Monnaies de la

Banque d'Algérie où il s'est enquis des différents compartiments de

fabrication des billets de banques et pièces de monnaie ainsi que des

conditions de travail du personnel, indique un communiqué des services du

Premier ministre.

Au cours de sa visite des différents compartiments de fabrication des

billets de banque et de pièces de monnaie ainsi que des documents

sécurisés, le Premier ministre, accompagné du ministre des Finances et du

Gouverneur de la Banque d’Algérie (BA) par intérim, "s’est longuement

entretenu avec le personnel et a pris connaissance de leurs conditions de

travail", selon le communiqué.

A ce titre, il a insisté sur la nécessité de moderniser l’outil de

production, en soulignant l’importance de "l’impression des billets de

banques et de la frappe des pièces de monnaie, selon les standards

internationaux, mais en intégrant les symboles de notre histoire

nationale".

A la fin de sa visite, M. Djerad, lors d’une séance de travail qu’il a

tenue avec les cadres de la Banque d’Algérie, en présence du ministre des

Finances, a confirmé l’attribution d’une assiette de terrain pour la

réalisation d’un nouveau complexe industriel et technologique, devant

abriter une imprimerie de haute technologie, le siège de la Caisse Générale

de la Banque d’Algérie, un centre national de tri de billets de banque, une

fonderie et un centre de formation aux métiers de fabrication fiduciaire.

Enfin, le Premier ministre a tenu à féliciter et encourager l’ensemble des

travailleurs de l’Hôtel des Monnaies, pour "les efforts louables consentis,

notamment, durant cette période difficile de pandémie", ajoute la même

source. (APS)

Algérie/Libye/ONU/paix

  • Libye : Boukadoum plaide pour une solution "opérationnelle et pratique"

ALGER, 9 juil 2020 (APS)- Le chef de la diplomatie algérienne, Sabri

Boukadoum, a plaidé mercredi devant le Conseil de sécurité pour une

solution " opérationnelle et pratique " basée sur un cessez-le-feu, la

libre volonté des libyens et la légalité internationale.

S’exprimant au cours d’une visioconférence ministérielle du Conseil du

sécurité, le ministre a déclaré que l’heure est venue pour "extirper les

causes" de cette " situation interminable et inacceptable ".

Mais au lieu de revenir sur les causes de ce conflit " Nous devons plutôt

travailler, de préférence, ensemble sur une solution opérationnelle et

pratique, basée sur un cessez-le-feu, la libre volonté des Libyens et la

légalité internationale ", a soutenu Sabri Boukadoum.

Il a expliqué que l'approche algérienne "massivement acceptée par tous les

Libyens", est basée sur trois éléments à savoir un cessez-le-feu immédiat,

désescalade dans tous les domaines, y compris sur les questions relatives à

l’énergie et à la répartition des sources de richesse. L'autre élément

consiste à aider les représentants libyens à retourner à la table des

négociations.

Le ministre a aussi indiqué que l’Algérie soutenait les conclusions de la

conférence de Berlin et qu’elle "participera résolument à toutes les pistes

du suivi" sur

lesquelles devraient s’engager toutes les parties, pas seulement libyennes.

Il a ajouté que l’Algérie " appuyait tous les efforts sincères

""favorisant la paix, la cohésion et la reconstruction , en s'engageant à

aider les libyens à sortir de la situation de crise dans laquelle ils se

sont enfoncées parfois " pas par choix ".

"Permettez-moi de le dire le plus clairement possible : l'Algérie n'est

pas en position de laisser la Libye se diriger vers un avenir inconnu (...

) La sécurité de tous les Etats voisins, parmi eux l'Algérie, dépend de la

paix, de la sécurité et de l'intégrité territoriale de la Libye ", a -t-il

expliqué devant le Conseil.

Et d'enchaîner: " Nul ne doit ignorer que nos liens familiaux profondément

enracinés, notre histoire et avenir communs imposent naturellement notre

position ".

Mais pour mettre fin aux hostilités il faut une solution politique et non

militaire, a insisté le chef de la diplomatie algérienne. Pour autant il a

relevé qu’il n’y aura de solution politique si des forces externes

continuent de s’affronter en raison du non-respect de l’embargo sur les

armes imposé par le Conseil de sécurité.

Il a précisé que la communauté internationale disposait de l’instrument

lui permettant de venir à bout de cette crise, citant en cela les

nombreuses résolutions du Conseil de sécurité, les conclusions de la

conférence de Berlin, l’engagement des pays voisins, et la volonté déclarée

des deux parties libyennes et celle des parties prenantes internationales.

---Désignation de l’émissaire : le chef de l’ONU devrait avoir voix au

chapitre---

Au moment où la désignation d’un nouvel émissaire en Libye se fait

attendre en raison d’une obstruction au niveau du Conseil de sécurité, le

ministre a soutenu que cette nomination constituera un signal très positif

à la reprise prévue.

"Nous espérons que le SG de l’ONU aura enfin son mot à dire sur la

désignation d'un représentant spécial, et avec notre soutien et le soutien

de la communauté internationale, et celle des Etats voisins, ce sera une

étape très facile, un bon signal pour la reprise tant attendu ", a déclaré

M. Boukadoum.

Le ministre a mis en exergue l’importance de la contribution de l’Union

africaine au règlement du conflit ainsi que celle de la prochaine

conférence interlibyenne qui devrait aider de manière inclusive tous les

Libyens, tribus et régions, à décider de l’avenir de leur pays.

C’est les libyens et " seuls les libyens" qui vont définir le contour,

"sans plus d'interférences, de débordement d'armes et de mercenaires", a

encore insisté le ministre, regrettant que " ce n’est pas encore le cas

aujourd’hui ".

"La solution que nous voulons promouvoir et qui semble être acceptée par

tous les Libyens dans leurs divergences, préservera certainement à l'avenir

l'intérêt légitime de toutes les parties prenantes" concernées en Libye.

"C'est à nous d'envoyer un message d'espoir au peuple libyen ", a conclu M.

Boukadoum.

Les appels à la fin de l’ingérence en Libye se sont multipliés durant

cette visioconférence. Au moment où le monde entier fermait ses frontières

cause de la pandémie du Covid-19, "bateaux, avions, camions chargés de

mercenaires et d’armes se déversaient dans les villes libyennes", a dénoncé

le chef de la diplomatie allemande, Heiko Maas, dont le pays assure la

présidence tournante du Conseil de sécurité. Heiko Maas a jugé qu’il était

temps de mettre fin à " cette absurdité cynique ".

Pour le SG de l'ONU, le conflit libyen, est entré dans "une nouvelle phase

avec un niveau d’ingérence étrangère sans précédent".

Le chef de l'ONU a espéré que cette réunion, qui intervient six mois après

la Conférence internationale de Berlin, offre l’occasion de se réengager en

faveur des principes convenus dans la ville allemande et inscrits dans la

résolution 2510 du Conseil de sécurité. Dans ses conversations

téléphoniques avec le Premier ministre Fayez al Sarraj et le maréchal

Khalifa Haftar, il a dit avoir lancer un appel pressant à un cessez-le-feu

efficace et à un processus politique qui avance rapidement.

Le secrétaire général a reconnu que la nomination d’un nouveau

représentant spécial faciliterait grandement les efforts de la Mission

d’appui des Nations Unies en Libye. (APS)

Médias/journaux/imprimeries/covid/19

  • Les éditeurs de l’ouest du pays demandent de poursuivre l’impression suivant les exigences de la situation sanitaire actuelle

ORAN, 8 juil 2020 (APS) - Des éditeurs des journaux nationaux et régionaux

paraissant à Oran ont demandé, mercredi, à poursuivre l’impression de leurs

titres suivant les exigences de la situation sanitaire actuelle.

La direction de la société publique d’impression de l’ouest (SIO) avait

permis, exceptionnellement, à une douzaine de quotidiens paraissant dans

l’ouest du pays, sur leur demande, de réduire le nombre de pagination à 16

seulement au lieu de 24 pages, en raison du recul de la matière

d’information et de la publicité, dans la conjoncture marquée par la

pandémie du coronavirus, avant qu'elle ne revienne sur sa décision en

invitant les journaux à reprendre le système d'impression contracté, ont-il

affirmé à l’APS.

Le Président directeur général du groupe de presse "Ouest Tribune",

Abdelkader Bensahnoune, a indiqué que "cette mesure exceptionnelle est

appliquée en adéquation avec la situation sanitaire actuelle, et partant de

ses répercussions sur le volet économique des entreprises médiatiques, à

l'instar des entreprises de différents domaines".

"Nous résistons face à cette conjoncture pour continuer d'exister sur la

scène médiatique, de paraître au grand bien des lecteurs et préserver les

postes d’emploi des journalistes et des travailleurs", a-t-il ajouté.

De son côté, la directrice générale du quotidien "Cap Ouest " Hafida

Benarmas, a déploré la situation dans laquelle les journaux se débattent, à

l’instar de son journal, en raison de la situation économique "critique",

estimant que "la poursuite du tirage à 16 pages, dans les conditions

actuelles, est nécessaire, pour ne pas disparaître des étales et préserver

les salaires des journalistes et des travailleurs".

"Nous avons veiller à accompagner les efforts de l’Etat, notamment en

focalisant dans nos pages sur la sensibilisation et la prévention contre la

propagation de la pandémie du coronavirus", a-t-elle poursuivi,

s'interrogeant à ce propos, "pourquoi ne pas permettre à nos journaux de

bénéficier des mesures exceptionnelles alors que l’Etat continue à les

appliquer dans les différents autres domaines ?".

Pour le directeur général du quotidien "Echabbab Al-Djazairi" (la jeunesse

algérienne), Ali Guettaf, la crise sanitaire a eu "un grand impact

économique" sur son journal, surtout que les mesures de prévention,

décidées par les pouvoirs publics, ont eu pour conséquence la réduction des

effectifs, ce qui a conduit à la baisse du contenu informationnel,

nonobstant le grand recul de la publicité.

Au sujet de la notification portant sur le retour au système de 24 pages,

le P-DG de la SIO, Abdelkader Mohamed, a expliqué à ,l'APS que suspension

de la mesure exceptionnelle, est dictée par les situation financière de la

SIO, qui a vu son chiffre d’affaires réduit de 40%, durant ces derniers

mois", soutenant que " le recours à cette nouvelle décision est liée à une

contrainte techniques concernant la programmation des rotatives, faisant

savoir à ce titre, que la société imprime une quarantaine de quotidiens et

la pagination à 16 exige pour un nombre de titres des mesures techniques

"coûteuses".

Le même responsable a souligné que "la réduction du nombre de pages

implique la réduction de la facture du tirage, alors que son prix dans les

kiosques reste le même".

Dans une déclaration à l’APS sur cette question, le ministre de la

Communication, porte parole du gouvernement, Amar Belhimer, a indiqué qu’

"il appartient aux éditeurs seules de définir leur proppres pagination et

c'est aux lecteurs décider de qualité de la ligne éditoriale du titre",

ajoutant qu’il est attendu de tous les opérateurs publics d’être

compréhensifs à l'égard de la situation financière des éditeurs induite par

la pandémie du covid-19, et à reporter les délais de paiement, après la

levée de toutes les mesures de prévention.(APS)

ARAV/publicité

  • L'ARAV prescrit l'"arrêt immédiat" des campagnes publicitaires pour produits pharmaceutiques et compléments alimentaires

ALGER, 8 juil 2020 (APS)- L'Autorité de régulation de l'audiovisuel (ARAV)

a enjoint, mercredi, aux médias audiovisuels d'"interrompre immédiatement"

les campagnes publicitaires destinées à promouvoir les produits

pharmaceutiques et les compléments alimentaires, lesquelles "requièrent des

autorisations de la part d'autorités scientifiques compétentes", indique un

communiqué de l'ARAV.

L'ARAV condamne ces campagnes publicitaires et adresse un avertissement à

tous les médias audiovisuels qui diffusent de tels spots publicitaires

"mensongers", auxquels elle enjoint d'"interrompre immédiatement" la

diffusion de ces campagnes publicitaires, se réservant le droit de recourir

à des "mesures coercitives" en cas de non respect de ces consignes.

L’ARAV affirme que pour "faire la promotion ou la publicité de ces

produits, il faut disposer d'autorisations émises par les autorités

scientifiques compétentes, conformément au protocole de soins, ainsi qu’au

protocole d’exploitation défini par des conseils scientifiques agréés",

soulignant que ce genre de publicité "représente un danger pour la santé

publique et une violation de la loi et de l’éthique professionnelle

médiatique et médicale".

L’ARAV "suit, depuis un moment, les campagnes publicitaires destinées à

faire la promotion de produits pharmaceutiques et de compléments

alimentaires à travers les différentes chaînes de télévision, et s'inquiète

des informations et données erronées véhiculées par ces campagnes qui

vantent des vertus illusoires et invitent les citoyens à acquérir ces

produits en impliquant des médecins et des spécialistes et en exploitant

des enfants dans ces publicités mensongères qui ne respectent point les

standards scientifiques, ni les règles juridiques et éthiques de la

publicité, mettant ainsi la santé des consommateurs en danger".

L’ARAV appellent les citoyens à "faire preuve de vigilance et à ne pas se

laisser duper par les mirages de vertus illusoires", et les médecins ayant

participé à cette campagne publicitaire à "respecter les exigences

juridiques et éthiques liées à la profession de médecin", soulignant

qu’elle poursuivra la coordination "avec les instances administratives et

scientifiques compétentes pour prendre les mesures nécessaires au contrôle

et à l'organisation de ce type de publicité, en vue de préserver les

intérêts matériels et moraux du consommateur algérien". (APS)

Santé/virus/décès

  • Décès par le coronavirus du chef de service radiologie des urgences du CHU de Sétif

CORRECTION : VOICI CORRECTION DE NOTRE APS 138

SETIF, 8 juil 2020 (APS)- Le chef de service radiologie des urgences

médicochirurgicales du CHU "Mohamed Abdennour Saâdna" de la ville de Sétif

est décédé mercredi matin suite à son infection par le nouveau coronavirus,

a appris l’APS auprès des responsables de cette structure sanitaire.

Agé de 56 ans, le défunt a été admis lundi dernier au service de

réanimation du CHU après la complication de son état, selon la même source

qui a relevé que le défunt se trouvait au premier rang de la lutte contre

l’épidémie de la Covid-19 depuis son apparition dans la wilaya.

Les collègues du défunt se sont regroupés dans la cour du CHU pour lui

rendre un ultime hommage avant l’accomplissement de la prière funéraire et

son enterrement au cimetière Sidi Hider (Est de Sétif).

Le directeur de la santé et de la population de la wilaya, Salim Rekam, a

indiqué dimanche que 155 cas d’infection au coronavirus ont été enregistrés

parmi les staffs médicaux et paramédicaux et personnels du secteur de la

santé. deux décès ont été déplorés.

Le ministre de la Santé et de la Population et de la Réforme hospitalière

a dernièrement annoncé la mort de 26 fonctionnaires du secteur de la santé

et l’infection de 1.515 autres par le nouveau coronavirus à l’échelle

nationale.(APS)

MAGHREB ARABE

diplomatie-conflit-France-Libye-Turquie-Russie

  • Libye : Paris parle à tout le monde et dément tout parti pris

PARIS, 8 juil 2020 (AFP) - Le ministre français des Affaires étrangères

Jean-Yves Le Drian a démenti mercredi à Paris tout parti pris de la France dans

le conflit libyen, assurant parler avec "l'ensemble des acteurs" et déplorant

les "parties de poker menteur" de certains.

"J'entends beaucoup de choses sur le fait que la France aurait choisi le

camp du maréchal (Khalifa) Haftar. Il importe de bien recadrer tout cela",

a-t-il lancé devant la Commission des Affaires étrangères du Sénat.

L'Armée nationale libyenne (ANL) du maréchal Haftar a combattu le groupe

jihadiste Etat islamique (EI), qui prenait pied en Libye, avant de se lancer en

avril 2019 dans la conquête de Tripoli, a-t-il expliqué.

"Nous appuyions l'Armée nationale libyenne reconnue internationalement pour

son combat contre Daech (acronyme de l'EI), non pas par des soutiens militaires

très actifs mais par des conseils et par un soutien politique", a-t-il dit,

évoquant ensuite un "changement de posture" avec l'offensive - ratée - sur

Tripoli.

Le président français Emmanuel Macron et M. Le Drian se voient

régulièrement reprocher d'avoir donné une légitimité internationale au maréchal

Haftar, aujourd'hui très contesté, en le recevant notamment en 2017 et 2018 à

Paris au côté du Premier ministre libyen Fayez-al Sarraj, dont le Gouvernement

d'union nationale (GNA) à Tripoli, auquel s'oppose le maréchal, est reconnu par

l'Onu.

"Je m'entretiens très régulièrement avec l'ensemble des acteurs", a insisté

Jean-Yves Le Drian. "On se parle, on essaie de faire avancer les choses mais

c'est parfois, si je peux me permettre l'expression, des parties de poker

menteur".

Paris, Rome et Berlin sont sur la même longueur d'onde, a-t-il affirmé,

concédant des tensions dans le passé entre la France et l'Italie, ex-puissance

coloniale, sur ce dossier.

"Nous parlons le même langage tous les trois aux uns et aux autres pour

leur dire qu'il est urgent de se mettre d'accord pour stabiliser le front

Syrte-Joufra, de valider la trêve et de commencer à travailler sur les éléments

d'un cessez-le-feu", a-t-il dit.

"Les hostilités sont à peu près stabilisées dans la zone de Syrte et

Joufra", s'est-il félicité, alors que les forces du GNA menaçaient encore

récemment de pousser vers l'est jusqu'à cette ligne, au risque de provoquer une

intervention militaire de l'Egypte.

"Il faudrait pouvoir utiliser cette situation de statu quo de fait pour le

tranformer en processus de trêve puis de cessez-le-feu", a esquissé le ministre.AFP