Date de publication: 19/07/2020 | Auteur(s): Administrator | Tags: Divers | Visites: 9

ALGERIE

Santé/nomination/installation
  • Le Pr Mesbah installé dans ses nouvelles fonctions de ministre délégué chargé de la Réforme hospitalière
ALGER, 18 juil 2020 (APS) - Le Professeur Ismail Mesbah a été installésamedi à Alger dans ses nouvelles fonctions de ministre délégué chargé dela Réforme hospitalière auprès du ministère de la Santé, de la Populationet de la Réforme hospitalière.La cérémonie s'est déroulée en présence notamment du Premier ministre,Abdelaziz Djerad, du ministre de la Santé, de la Population et de laRéforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid, du ministre de l’Intérieur,des Collectivités locales et de l’Aménagement des territoires, KamelBeldjoud, et de membres de la Commission scientifique de veille et de suivide l'évolution de la pandémie du coronavirus.M. Djerad a indiqué, dans une brève allocution, que cette installationservirait notamment à provoquer une "cadence rapide" dans la prise encharge des problèmes du secteur de la santé en général ainsi que de"l'évolution dangereuse", depuis deux à trois semaines, de la pandémie du COVID-19."Nous sommes tous avec vous et avec l'ensemble des médecins pourtravailler en tant qu'instance en coordination solide notamment avec leswalis et le ministère de la Santé pour un travail collectif afin d'amorcerun nouveau plan qui doit être expliqué aux citoyens", a-t-il dit, ajoutantque "l'Etat ne se dérobe jamais de ses devoirs envers les citoyens".M. Djerad a appelé, dans ce sillage, les citoyens à être "vigilants"devant les proportions prises par la pandémie, assurant que l'Etat £uvre à"alléger les souffrances des citoyens" et à "bien gérer" le flux importantdes patients vers les hôpitaux.Pour sa part, le Pr Mesbah a indiqué que cette installation reflétaitl'importance accordée par les hautes autorités du pays au secteur de lasanté et sa réforme en faveur du citoyen, ajoutant que la reformehospitalière visait la "réforme profonde" de ce secteur.Il a soutenu que cette réforme était "importante, urgente et obligatoire"pour le secteur, relevant que "notre but c'est d'assurer la service publicet la protection de tous les Algériens, en leur offrant des soins de qualité".Le Pr Mesbah a remercié, à cet effet, le président de la République,Abdelmadjid Tebboune, pour la confiance qu'il a placée en lui, affirmantqu'il fournirait tous les efforts nécessaires pour être à la hauteur decette confiance en étant au service du citoyen.Spécialiste en infectiologie, le Pr Mesbah a été nommé jeudi dernier dansses nouvelles fonctions par le président Tebboune. Il exerçait àl'Etablissement hospitalier des maladie infectieuses "El Hadi F'lici" ex ElKettar, à Alger. (APS)Gouvernement/économie/épidémie/réunion
  • Installation de la Commission de sauvegarde chargée d’évaluer les incidences de la COVID-19 sur l’économie nationale (Synthèse)
ALGER, 18 juil 2020 (APS)- La Commission de sauvegarde, présidée par lePremier ministre, Abdelaziz Djerad, chargée d’évaluer les incidencescausées par la pandémie du nouveau Coronavirus (COVID-19) sur l’économienationale a été installée samedi.Outre des représentants du Gouvernement, cette Commission est composée dereprésentants d’organisations patronales, d'associations professionnelles,de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), du Syndicat nationalautonome des personnels de l’administration publique (SNAPAP), de thinktanks et du Conseil national économique et social (CNES).L'association des représentants des partenaires sociaux et des opérateurséconomiques dans cette Commission consacre l'engagement du Gouvernement àadopter une nouvelle approche reposant sur la concertation pour rétablirprogressivement la confiance, a affirmé le Premier ministre lors de lacérémonie d'installation de cette Commission.Cette commission élaborera un rapport qui sera examiné comme premier pointà l’ordre du jour de la prochaine réunion du Conseil des ministres du 26 juillet 2020.La Commission se penchera sur l'élaboration d'un rapport détaillé etexhaustif des répercussions de la pandémie Covid-19 sur l'économienationale, qui sera présenté d’abord au Conseil du Gouvernement le 22juillet et ensuite lors de la prochaine réunion du conseil des ministresprévue le 26 juillet en cours.A cet effet, un groupe de travail chargé d’élaborer le rapport a été forméet composé du président du Conseil national économique et social (CNES),Reda Tir, en qualité de président ,et du ministre délégué auprès du premierministre chargé de la prospective, Mohamed Cherif Benmihoub en qualité de rapporteur.Le groupe du travail qui s'est réuni pour la première fois cet après-midi,compte des représentants des ministères des Finances, de l’Industrie, del’Agriculture et du Développement rural, de l’Habitat et de l’Urbanisme etde la Ville, du Commerce, des Travaux publics, des Transports, du Tourisme,de l’Artisanat et du travail familial et du Travail, de l’Emploi et de la sécurité sociale.Six (6) représentants des syndicats des travailleurs et six (6)représentants des syndicats du patronat sont également membres de ce groupe de travail.Le Premier ministre a invité, dans ce cadre, le groupe de travail aélaborer un rapport "pratique et proposant des solutions concrètes loin detoute théorie et idéologie".Le rapport doit être "intégré" et prenant en ligne de compte l'ensembledes aspects liés à la problématique, tout en veillant à soumettre despropositions "réalistes et pragmatiques".Lors de son allocution d’ouverture des travaux de la réunion, le Premierministre a mis l’accent sur la nécessité de procéder à une évaluation desincidences socio-économiques induites par la pandémie de la Covid-19, en"toute objectivité et loin des surenchères", le but étant de préparerl’après-crise sanitaire et de préserver aussi bien chez les entreprises quechez les travailleurs, un engagement solide dans la nouvelle bataille pourle redressement économique national.Il a rappelé, à cet égard, la déclaration du Président de la République,M. Abdelmadjid Tebboune dans laquelle il a souligné qu' "il n’y a plusdésormais aucune différence entre l’entreprise publique et l’entrepriseprivée, mais il y'a bel et bien des entreprises productives et compétitivesqui £uvrent au développement du pays et à la création de la richesse etd’emplois, et d'autres entreprises qui n’ont qu’un seul souci, amasser lesrichesses au dépens de l’investissement et de l’intérêt général".Devant la multitude des défis à relever, le Premier ministre a estimé que"le dialogue avec les partenaires sociaux et les opérateurs économiquesdemeure une condition sine qua non pour la réussite du processus deredressement du pays face à cette crise, sachant qu'en réalité, cetobjectif légitime ne saurait être réalisé sans la conjugaison des effortscommuns des autorités publiques et des partenaires sociaux dans un climatempreint de confiance, d'entraide et de complémentarité dans le travail"."Le Gouvernement veille à s’acquitter pleinement de son rôle dans la luttecontre cette pandémie et réaffirme son engagement à protéger les postesd’emploi et les capacités de production nationale, à travers la protectiondes travailleurs et entreprises publiques et privées, en cette conjoncturedifficile", a soutenu M. Djerad.Il a fait savoir, tout de même, que les mesures préventives pour endiguerla propagation de la COVID-19 avaient occasionné un grand préjudice àl’économie nationale, tout en se disant profondément convaincu descapacités du pays de surmonter cette crise.Pour tenir informé de la pré-évaluation des dégâts, le ministre desFinances, Aymen Benabderahmane a présenté le rapport de la commissioninterministérielle, supervisée par le ministère des Finances, consacré à cet effet.Les plus importants chiffres relatifs aux pertes subies du fait de laCovid-19 reviennent aux secteurs du transport, du tourisme, de larestauration, de l'hôtellerie et de l'énergie.La compagnie aérienne Air Algérie a enregistré, à titre d'exemple, despertes de l'ordre de 16,31 milliards de DA durant les deux mois mars etavril, tandis que les hôtels privés et les agences de tourisme et desvoyages ont relevé quelque 27,3 milliards de DA, contre 12,07 milliards deDA pour les activités artisanales, 20 milliards de Da pour la Sociéténationale de commercialisation et de distribution de produits pétroliers(Naftal) ou encore 6,5 milliards de Da pour le groupe Sonelgaz.Face à cette situation, plusieurs propositions formulées lors des séancesde travail ont été soulevées par les opérateurs économiques et inclues dans le rapport.Il s'agit de mesures d’allégement fiscal et parafiscal, dont la suspensiondes charges sur les entrepreneurs durant la période de contamination, defacilitations bancaires en faveur des entreprises, dont l’octroi de créditsavec des taux soutenus, l'exonération d'intérêts pendant 6 mois et lafacilitation d'obtenir des crédits d'exploitation au profit desentreprises, au cas par cas, avec 0 intérêt.Les propositions incluent également des mesures liées aux marchés publicsdont la libération des dettes des entreprises de réalisation, la suspensiondes pénalités de retard, en sus des mesures ayant trait au versement dessalaires des travailleurs confinés, à l'instar de la prorogation del'éligibilité de l'assurance chômage au profit des professionnels libérauxet salariés des sociétés à l'arrêt.Ont été adoptées également des mesures de soutien et de relanceéconomique, y compris la création du Fonds d'aide aux micro et moyennesentreprises en difficulté.Le rapport a fait ressortir, par ailleurs, les multiples décisionsjusque-là prises visant à alléger les retombées de la pandémie surl’économie nationale, précisant qu'une enveloppe de 65,53 milliards de Da aété allouée à la lutte contre la Covid-19.Ce montant englobait 12,85 mds de Da affectés à l’acquisition des moyensde protection, 24,39 mds de Da aux indemnités exceptionnelles au profit desagents de l’Etat, outre les dotations affectées à l'allocation des famillesdémunies et impactées, y compris l'opération de solidarité "Ramadhan 2020",estimées à 24,7 mds de Da, ou encore le montant consacré à l’aide et aurapatriement des citoyens de l'ordre de 3,32 mds de Da.Les partenaires sociaux et les opérateurs économiques ont salué, lors decette rencontre, la mise en place d'une commission de sauvegarde, prônantl'entraide entre les différentes parties au service de l’intérêt général.De même qu'ils ont mis l'accent sur l'impératif de tirer profit de cetteoccasion pour revisiter, voire relancer le système économique à partir denouveaux départs. (APS)Gouvernement/économie/pandémie/réunion
  • Les partenaires socio-économiques saluent la création de la commission de sauvegarde de l’économie nationale
ALGER, 18 juil 2020 (APS)- Les partenaires sociaux et les opérateurséconomiques ont salué, samedi à Alger, la décision du Président de laRépublique, Abdelmadjid Tebboune, de mettre en place une commission desauvegarde chargée d’évaluer les incidences causées par la pandémie dunouveau coronavirus sur l’économie nationale.Lors de la réunion du Gouvernement avec les partenaires sociaux et lesopérateurs économiques, présidée par le Premier ministre, Abdelaziz Djeradà l’Hôtel El Aurassi (Alger), le représentant de l’UGTA, Adjabi Salah s’estfélicité de "l’attachement constant du Président de la République à prendreen charge les catégories impactées par la pandémie de la Covid-19, soustendu par de multiples mesures et décisions prises pour faire face auxincidences de cette pandémie sur l’économie nationale et sauvegarder lespostes d’emploi et les entreprises nationales, notamment la mise en placed’une commission chargée d’évaluer les pertes et dommages subis par le paysdepuis l’apparition de la pandémie, au double plan économique et social".M. Adjabi a fait part de la disposition de la centrale syndicale à"apporter son soutien et à contribuer aux efforts visant la sauvegarde del’économie nationale", appelant à "la conjugaison des efforts de toutes lesparties en cette matière".Le secrétaire général du Syndicat national autonome des personnels del’administration publique (SNAPAP), Belkacem Felfoul a, quant à lui, mis enavant les efforts de l’Etat pour contenir la situation et maintenir leséquilibres, mettant l’accent sur l’impératif de mettre en place "desmécanismes à long terme pour lutter contre les incidences de l’épidémie".Il a réaffirmé que le syndicat est prêt à "contribuer à la mise en placedes mécanismes limitant les risques de l’épidémie et ses répercussions surl’économie nationale et à participer avec des propositions précises etexactes sur la situation socio-économique".Le président du Forum des chefs d’entreprise (FCE), Sami Agli a estimé quecette rencontre "témoigne de l’attachement de l’Etat à consacrer ledialogue entre les différents acteurs"."Nous avons beaucoup appris de la crise qu’a traversé le pays en raison dela pandémie, dans la mesure où elle a consacré l'esprit de solidarité et ainsufflé le potentiel des jeunes".Il a mis en avant le soutien du patronat à la démarche "du changement dumodèle économique national, à l’investissement dans les énergiesrenouvelables, à l’encouragement des jeunes et à la valorisation del'esprit de l’initiative", appelant à "éclaircir l’image future del’économie nationale et à définir une vision à long terme pour surmonter cette crise".Pour sa part, la présidente de la Confédération générale des entreprisesalgériennes (CGEA),Saida Neghza a valorisé les mesures annoncées par lePrésident de la République dans le cadre du Plan national de relancesocio-économique et salué la décision de "partenariat avec le Gouvernementitalien pour le développement des startups en Algérie".Mme Neghza a appelé les patrons des grandes entreprises "à l'entraide et àfaire preuve de solidarité avec les travailleurs et le Gouvernement, auservice de l’intérêt général".A cet égard, elle propose ½de conférer davantage de transparence auxrapports avec tous les partenaires, de poursuivre la lutte contre lacorruption et la bureaucratie et de tenir des réunions périodiques avec lepatronat, tout en se mettant à l’écoute de leurs avis sur les orientationséconomiques de l’Etat, à commencer par l’élaboration de la loi de Finances".Pour sa part, le président de la Confédération algérienne du patronatalgérien (CNPA), Mohamed-Saïd Nait Abdelaziz a appelé à "passer aux actes,à accélérer la mise en £uvre des mesures d’appui aux entreprises impactéeset à engager les réformes indispensables à la concrétisation de la relanceéconomique, à travers une feuille de route consensuelle, portant sur laréforme du système bancaire et des mesures d’accompagnement des petites etmoyennes entreprises (PME)".Pour le président de l’Union nationale des entrepreneurs publics (UNEP),Lakhdar Rekhroukh, cette rencontre se veut "une étape charnière dans lecadre d'une relance économique continue, une démarche visant lapréservation des acquis de l’économie nationale et une tentative pour labooster à travers plusieurs propositions visant à accorder desfacilitations et des aides aux entreprises impactées, jusqu’à fin de l’année en cours".M. Rekhroukh a appelé à "élaborer un plan de relance économique, à mêmed'optimiser les performances de l’entreprise algérienne, publique et privée".Le secrétaire général de l’Union générale des commerçants et artisansalgériens (UGCAA), Hazab Ben Chahra, a abordé les propositions del’organisation qui prônent "l’allégement des impôts sur les commerçants etl’octroi de crédits sans intérêts au profit des personnes impactées",soulignant la nécessité d'une cohabitation avec l’épidémie pour surmonterla crise sanitaire et économique.De son côté, le président de la Confédération des industriels etproducteurs algériens (CIPA), Abdelwahab Ziani, a salué les décisionsprises par le Président de la République pour sauvegarder l’économienationale, soulignant la nécessité "de la mise en £uvre sur le terrain despropositions qui seront issues de cette rencontre", et l’impératif de"réhabiliter la production nationale".Par ailleurs, le président du Cercle d’action et de réflexion autour del’entreprise (CARE), Salim Othmani a estimé que les mesures annoncées pourprotéger les entreprises ½sont insuffisantes», suggérant de ½ne pas fairede distinction entre les secteurs public et privé, de mettre fin auxdécisions bureaucratiques entravant le travail des entreprises, de résoudrele problème du manque d’informations économiques et de gagner la batailledu rétablissement de la confiance entre le gouvernement et les entreprises économiques.Dans son intervention, le président de l’Association nationale descommerçants et artisans (ANCA), Hadj Tahar Boulenouar a évoqué ½le côtépositif» de la pandémie du coronavirus qui a dévoilé "la vulnérabilité decertains systèmes vitaux, qui se sont dégradés en raison de cumuls deplusieurs années, et du retard accusé dans l’adoption d’une économie numérique".Il a appelé, par ailleurs, à prendre en considération la situation descommerçants et des artisans impactés par la suspension de leurs activitéset à définir avec précision leurs pertes, réaffirmant le soutien de l’ANCAà la reprise de toutes les activités et au retour à la vie normale, àcondition de respecter les mesures préventives. (APS)Economie/finances/banques
  • Deux banques publiques proposeront des produits de finance islamique le mois prochain (ministre)
ALGER, 18 juil 2020 (APS) - Deux banques publiques comptent proposer desproduits de finance islamique durant le mois d'août prochain, a fait savoirsamedi à Alger le ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane.Dans une déclaration à la presse en marge de la réunion du Premierministre avec les partenaires sociaux et les opérateurs économiques visantla mise en place d’une Commission de sauvegarde chargée d’évaluer lesincidences causées par la pandémie du nouveau Coronavirus sur l’économienationale, M. Benabderrahmane a affirmé que la finance islamique estdevenue une réalité depuis la promulgation par la Banque d’Algérie (BA) durèglement définissant les opérations y afférant et les règles de sonexercice", précisant que "deux banques publiques vont offrir, d’ici le moisprochain, des produits de finance islamique conformes aux conditions stipulées".Selon le ministre des Finances, la finance islamique devra attirer laliquidité financière thésaurisée ou celle circulant sur le marchéparallèle, en sus de contribuer à l’allégement des incidences économiquescausées par la pandémie du nouveau Coronavirus en l’Algérie.Dans le même contexte le ministre a encouragé la création de banquesprivées avec un capital algérien afin de contribuer à la captation desfonds de l’économie parallèle et rétablir la confiance entre les citoyenset leur entourage administratif et financier."On n’a pas vu de banques nationales privées depuis plus de 15 ans.Nous encourageons la création de banques privées avec un capital algérien,qui bénéficieront de toutes les facilités du Gouvernement", a ajouté le ministre.Abordant la création de la Commission de sauvegarde chargée d'évaluer lesincidences causées par la pandémie du nouveau Coronavirus sur l’économienationale, le ministre a indiqué que cette commission procédera à ladéfinition des besoins des opérateurs économiques impactées par l’épidémieavant d’affecter les ressources financières qui seront orientées à la miseen £uvre des propositions devant être adoptées par toutes les parties.Dans ce cadre, le ministre a affirmé qu'aucune mesure ne saurait désormaisêtre prise sans l'association des partenaires socio-économiques, lanouvelle orientation étant que l'Etat ne prendra plus de décisions unilatérales.M. Benabderrahmane s’est, par ailleurs, dit optimiste quant au rebond desindicateurs économiques et financiers du pays au cours du 2e semestre del’année en cours 2020, faisant observer que la majeure partie des étudesprévoit un retour de la croissance dans les grandes économies, en cettepériode, comme la Chine, ce qui aura, a-t-il ajouté, un impact positif surl’économie nationale.Néanmoins, cette crise constitue, selon le ministre, une opportunité demettre en valeur le produit national et d’en améliorer la compétitivité,d’autant plus que la plupart des pays s’oriente vers la relocalisation deleurs activités industrielles, après avoir procéder à leur délocalisation,des décennies durant ,motivée par la recherche de la main d’£uvre bonmarché. (APS)Terrorisme/Lutte
  • Destruction de sept bombes de confection artisanale à Tébessa (MDN)
ALGER, 18 juil 2020 (APS) - Des détachements de l'Armée Nationale Populaireont découvert et détruit vendredi, lors d’une opération de fouille et deratissage menée à Tébessa, sept bombes de confection artisanale, indiquesamedi un communiqué du ministère de la Défense Nationale (MDN)."Dans le cadre de la lutte antiterroriste, des détachements de l'ArméeNationale Populaire ont découvert et détruit, le 17 juillet 2020, sept (07)bombes de confection artisanale, et ce, lors d’une opération de fouille etde ratissage menée à Tébessa en 5ème Région Militaire", précise le communiqué.Par ailleurs, dans le cadre de la lutte contre la contrebande et lacriminalité organisée, un détachement de l'Armée Nationale Populaire asaisi, en coordination avec les Gardes Frontières, à Béchar en 3ème RégionMilitaire, une quantité importante de kif traité s'élevant à (02) quintauxet (52) kilogrammes, tandis qu’un autre détachement de l'ANP a saisi, encoordination avec les services de la Sûreté Nationale, (1798) compriméspsychotropes à Oum El Bouaghi en 5 ème Région Militaire.Des détachements de l'ANP ont, en outre, arrêté, à Djanet en 4ème RM etBordj Badji Mokhtar en 6ème RM, six (06) individus et saisi deux (02)véhicules tout-terrain, deux (02) motocyclettes, neuf (09) groupesélectrogènes, dix (10) marteaux piqueurs et trois (03) sacs de mélange depierres et d'or brut, tandis que des éléments de la Gendarmerie Nationaleont saisi, à Tiaret en 2ème Région Militaire, un (01) pistolet et un (01)fusil de chasse sans autorisation", ajoute la source.Des tentatives de contrebande de (2804) litres de carburants ont étéégalement déjouées à Tébessa, El Tarf et Souk-Ahras en 5ème RM. De même,cinq (05) immigrants clandestins de différentes nationalités ont étéinterceptés à Tlemcen en 2ème RM", souligne le communiqué du MDN.(APS)

MAGHREB ARABE

G-conflit-Libye-Italie-France-Allemagne
  • Berlin, Paris et Rome menacent de sanctions les puissances étrangères soutenant les belligérants
BERLIN, 18 juil 2020 (AFP) - La France, l'Allemagne et l'Italie sedéclarent samedi prêtes à envisager des sanctions contre les puissancesétrangères violant l'embargo sur les armes en Libye, et appelé "tous lesacteurs étrangers à cesser leurs interférences" dans ce pays en guerre civile depuis 2011."Nous appelons tous les acteurs étrangers à cesser leurs interférences etrespecter l'embargo sur les armes établi par le Conseil de sécurité des Nationsunies", écrivent, dans une déclaration commune, Angela Merkel, Emmanuel Macronet Giuseppe Conte. Les trois responsables européens se disent "prêts àconsidérer la possible utilisation de sanctions si les violations de l'embargo se poursuivent".Tunisie/politique/gouvernement
  • "Qalb Tounes" appelle à la formation d'un gouvernement d'union nationale
TUNIS, 18 juil 2020 (APS)- Le parti "Qalb Tounes" a appelé à la formationd'un gouvernement d'union nationale en Tunisie, estimant que lapersonnalité la plus apte à former un gouvernement doit faire l'objet d'unconsensus entre toutes les parties."A la lumière des circonstances difficiles et sans précédent auxquelles lepays est confronté aux niveaux économique, social et sanitaire, le prochainchef du gouvernement désigné doit bénéficier d'un large soutien politique",souligne le parti dans un communiqué publié, samedi, à l'issue de laréunion de son bureau politique.Dans ce contexte, Qalb Tounes a dit espérer que "le président de laRépublique, Kaïs Saïed, prenne en considération les résultats desconcertations menées par le passé, en vue d'assurer la réussite duprocessus de désignation de la personnalité la plus apte à former un gouvernement".Le parti a, en outre, appelé "tous les acteurs politiques à apaiser lestensions, à faire prévaloir l'intérêt national et à amorcer un dialogue quin'exclut aucune partie politique, dans le but de faire sortir le pays de la crise actuelle".S'agissant de l'affaire de suspicion de conflit d'intérêt qui pèse sur lechef du gouvernement chargé d'expédier les affaires courantes, ElyesFakhfakh, le bureau politique du parti a salué les travaux du Comitégénéral des services de contrôle administratif et son impartialité pour dévoiler toute la vérité.Elyes Fakhfakh a présenté sa démission mercredi à la demande du présidentKais Saied. Sa décision a été prise à l’issue de la réunion qui s’est tenuedans la journée au palais de Carthage, et qui a réuni Kais Saied, leprésident du parlement Rached Ghannouchi, et le secrétaire général del’UGTT, Noureddine Taboubi.Avant sa démission, Ennahda qui était en froid avec lui se préparait àmobiliser ue coalition pour le destituer, mettant en avant des soupçons deconflit d'intérêts. Elyes Fakfakh, ancien cadre de Total, se voyaitreprocher la possession d'actions dans des entreprises ayant décroché desmarchés publics.(APS)Tunisie/Libye/sécurité
  • Déploiement d'unités militaires à la frontière avec la Libye
NABEUL (TUNISIE), 18 juil 2020 (APS)- Le ministre de la Défense tunisien,Imed Hazgui, a déclaré samedi que son département à déployé des unitésmilitaires à la frontière avec la Libye, s'inquiétant de l'afflux massifd'armes et de mercenaires en Libye."S'agissant de la situation sur les frontières tunisiennes et les craintesquant à l'infiltration dÆindividus porteurs du Covid-19, Hazgui a estiméque les craintes concernent, plutôt, la situation grave et exceptionnellede guerre en Libye et l'afflux massif d'armes et de mercenaires", rapportesamedi l'agence TAP."Face à cette situation, la Tunisie a redoublé de vigilance en prenant desmesures de précaution par le déploiement des unités de l'armée nationale,le long de la frontière", a ajouté le ministre, cité par la TAP.Imed Hazgui, a par ailleurs, indiqué que les unités militaires ont faitpreuve "d'une extrême retenue concernant le mouvement de protestation à El Kamour"."L'institution militaire n'affronte pas les mouvements de protestation.Son rôle consiste à assurer la protection des installations pétrolières etles stations de pompage. Elle ne tolérera, de la part de quiconque, desactes de saccage", a-t-il affirmé.Le ministre a déclaré à l'agence TAP, que les unités militaires "ont agiavec une retenue particulière face à cette situation exceptionnelle pouréviter toute dérive dangereuse ou perte humaine". (APS)Maroc/médias/diffamation
  • 110 journalistes publient un manifeste contre "les journaux de diffamation"
RABAT, 18 juil 2020 (APS) - Au total, 110 journalistes marocains ont appeléles autorités à mettre un terme à la prolifération "de journaux dediffamation", exigeant "des mesures disciplinaires et d’exclusion àl’encontre des journalistes et des supports médiatiques qui ont eu despratiques diffamatoires".Dans un manifeste, relayé jeudi par plusieurs titres de la pressemarocaine, ces journalistes pointent notamment "ceux qui mènent descompagnes calomnieuses contre les journalistes critiques et les activistespolitiques et des droits de l’Homme, dès que ces derniers sont poursuivisen justice par les autorités, allant même jusqu’à manipuler l’opinion publique"." A chaque fois que les autorités ont poursuivi une voix critique,certains sites et journaux se sont empressés d’écrire des articlesdiffamatoires, sans aucune éthique professionnelle, voire enfreignant leslois organisant la presse au Maroc", déplore le manifeste.Les journalistes demandent au ministre de la Culture, de la Jeunesse etdes Sports, Othman El Ferdaous, dont dépend la presse, de prendre desmesures disciplinaires à l’égard "des journaux de diffamation" dont lesdépassements ont atteint "des proportions gravissimes".Et l'appellent à "conditionner l’octroi de la subvention étatique aurespect de l’éthique professionnelle et d’en exclure les sites et journauximpliqués dans des affaires de diffamation, en concertation avec le Conseilnational de la presse".Par ailleurs, ils suggèrent au Conseil national de la presse de prendre"des mesures disciplinaires et d’exclusion à l’encontre des journalistes etdes supports médiatiques qui ont eu des pratiques diffamatoires ouinjurieuses à l’encontre de personnes".Adressant également leur manifeste aux organisations syndicales de lapresse et au Groupement des Annonceurs du Maroc (GAM), les 110 journalistesappellent ces derniers à se démarquer "des médias diffamatoires"."Soutenir une presse indigente, qui ne respecte pas l’éthiqueprofessionnelle, uniquement parce qu’elle draine un plus grand lectoratcontribue à enterrer la presse sérieuse et participe indirectement auxopérations de diffamation, de calomnie et d’injure", s'indignent-ils.Les journaux de diffamation au Maroc ont publié des articles d’une rareviolence à l’égard d’Omar Radi, journaliste militant soumis à une enquêtejudiciaire pour "atteinte à la sécurité de l'Etat".Avant son inculpation, le journaliste a été la cible de plusieurs attaquesau moyen du logiciel Pegasus développé par la firme israélienne NSO Group,a révélé Amnesty Internationale dans une enquête rendue publique le 22 juin dernier.Après les révélations d'Amnesty, le militant a subi une avalanched'accusations portées par des médias proches du palais visant à lediscréditer. Un de ces relais médiatiques a évoqué une collusion présuméede Radi avec un officier de renseignement britannique. (APS)

AFRIQUE

Mali/crise/médiation
  • La Cédéao propose des pistes de solution, l'opposition "peu satisfaite"
BAMAKO, 18 juil 2020 (APS) - La délégation de la CEDEAO dépêchée au Malipour assurer la médiation entre le gouvernement et l’opposition n’est pasparvenue à amener les deux parties à conclure un accord de sortie de crise,mais a pu identifier des pistes de solutions à la crise socio-politique quetraverse le pays depuis juin, ont rapporté samedi des médias locaux.La délégation de haut niveau de la Communauté Economique des Etats del’Afrique de l’ouest (CEDEAO) a proposé au Mouvement du 5juin-rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP- qui mène lacontestation au Mali) de faire partie d’un gouvernement d’union nationalequi engagera notamment des réformes politiques et des poursuites contre lesresponsables des meurtres lors des manifestations du week-end du 11 juillet.Il est également question de procéder à la recomposition de la Courconstitutionnelle à raison de 3 membres désignés par le Conseil supérieurde la magistrature, 3 choisis par le président parmi 5 à 7 personnesproposées par les forces vives.La délégation de la CEDEAO suggère également que la Cour constitutionnellenouvellement constituée de 6 membres statuera sur le règlement ducontentieux né du deuxième tour des élections législatives.Aussi, l’Assemblée nationale nouvellement reconstituée sera présidée parl’actuel président s’il est confirmé par la Cour constitutionnelle, oudésignera son nouveau président le cas échéant, qui alors choisira les 3membres restants de la Cour.Aux exigences faites par le M5-RFP notamment la démission du présidentmalien Ibrahim Boubacar Keita, la CEDEAO a opposé un refus en indiquant qu’elle n’avait pas mandant de demander la démission du président"." La délégation CEDEAO a aussi affirmé qu’aucune organisationinternationale ne soutiendra le mouvement M5-RFP dans sa démarche visant ladémission du chef de l’Etat". Selon des médias maliens, " les argumentairesde la CEDEAO reposent sur les besoins de stabilité, de la légalité, et surles risques à courir après le départ d’un président élu".Même si l’opposition malienne affirme qu’elle donnera sa réponseofficielle à ses propositions après une réunion extraordinaire, des voixreprésentant le mouvement contestataire, considèrent que les propositionsformulées " ne correspondent pas aux aspirations et attentes exprimées par le M5-RFP".Toutefois, l’imam Mahmoud Dicko, leader religieux du Mouvement du 5 juin,qui a été reçu séparément par la délégation de l’institutionsous-régionale, est plutôt optimiste pour la suite. "Ce sont desdiscussions, je pense, fructueuses, salue-t-il. On s'est vraiment parlé.J'ai l'espoir que quelque chose sortira de cela, qui va redonner encore auMali sa grandeur", s’est-il exprimé à des médias, estimant que "le dialogueest encore possible".A la demande de la mission CEDEAO, une délégation du M5-RFP a été reçueles 16 et 17 juillet 2020, en plusieurs séances d’échanges, en vue detrouver des pistes de solutions de sortie de crise au Mali.Le M5-RFP qui exige aussi la libération du leader de l’opposition SoumailaCissé, campe sur sa position et appelle le peuple malien à demeurermobilisé sur l’ensemble du territoire national. (APS)

MOYEN ORIENT

Koweït/politique/santé
  • L'émir du Koweït hospitalisé, le prince héritier assure l'intérim (Kuna)
KOWEIT, 18 juil 2020 (APS) - Le Koweït a annoncé samedi le transfert decertains pouvoirs de l'émir, cheikh Sabah al-Ahmad al-Sabah à son princehéritier après son hospitalisation, a rapporté l'agence de presse officielle Kuna.L'émir du Koweït, âgé de 91 ans et au pouvoir depuis 2006, a été admis àl'hôpital pour "subir des examens médicaux", selon Kuna."Le prince héritier (cheikh Nawaf Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah) va exercertemporairement certaines prérogatives de l'émir", a annoncé le cabinet del'émir cité par l'agence officielle.En septembre 2019, cheikh Sabah avait subi des examens médicaux auxEtats-Unis. Il avait subi l'ablation de l'appendice en 2002 et s'était faitposer un stimulateur cardiaque en février 2000. En 2007, il avait subi uneopération des voies urinaires aux Etats-Unis.Homme politique de l'ombre, cheikh Nawaf, 83 ans, a été nommé princehéritier en 2006, après avoir occupé plusieurs postes importants, dontcelui de ministre de la Défense en 1990.Après l'annonce de son hospitalisation samedi, cheikh Sabah a reçu desappels téléphoniques du roi Salmane d'Arabie saoudite et de l'émir duQatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, selon Kuna.(APS)Syrie/politique/élections/législative
  • Les Syriens appelés aux urnes dimanche pour des élections législatives
DAMAS, 18 juil 2020 (APS)- Les Syriens sont attendus aux urnes dimanchepour des élections législatives qui coïncident avec les 20 ans au pouvoirdu président Bachar al-Assad, à la tête d'un pays ravagé par la guerre,frappé de plein fouet par des sanctions occidentales et une forte crise économique.Quelque 2100 candidats sont en lice pour le scrutin, le troisième depuisle début, en 2011, d'un conflit ayant fait plus de 380.000 morts et jetésur la route de l'exil des millions de réfugiés et de déplacés.Les électeurs sont appelés à se présenter dans 7313 bureaux de vote.Le parti Baas, au pouvoir depuis un demi-siècle, remporte généralement ceslégislatives, organisées tous les quatre ans pour élire 250 députés.Initialement prévu en avril, le scrutin a été retardé à deux reprises enraison de la pandémie de coronavirus qui a touché 458 personnes, selon lesdonnées officielles.Selon des médias locaux, les programmes des candidats sont dominés par lesquestions économiques et sociales, promettant notamment des solutions à laflambée des prix, la reconstruction du pays et la réhabilitation des infrastructures.Cette année pour la première fois, le scrutin va se tenir dans d'anciensbastions de la rébellion armée. Car après avoir enchaîné les victoiresgrâce au soutien militaire de la Russie, à la demande de Damas, les forcesgouvernementales contrôlent désormais plus de 70% du pays.Les forces gouvernementales étaient reparties en 2019 à l'offensive contreIdleb, ultime grand bastion des terroristes et des différents groupes armésdans le Nord-Ouest, reprenant de vastes pans de cette province.Les millions de Syriens vivant à l'étranger, dont une majorité de réfugiésayant fui le conflit, "ne pourront pas participer aux élections à moins derentrer pour voter", selon un membre de la commission électorale, cité parle quotidien syrien Al-Watan.Parmi les candidats figurent des hommes d'affaires ciblés par la loiCésar, adoptée par Washington à la mi-juin et qui vient se greffer à unesérie de sanctions occidentales.C'est le cas du député Mohamed Hamcho, candidat à sa propre successiondans la capitale, selon la même source. Et de Khaled al-Zubaidi, ayantinvesti selon le Trésor américain dans un projet de tourisme de luxe prèsde l'aéroport de Damas et qui entretiendrait "des liens avec le régime Assad".Le pays traverse la pire crise économique de son histoire, quis'accompagne depuis plusieurs mois d'une dépréciation inédite de samonnaie. Plus de 80% de la population vit sous le seuil de pauvreté, selon l'ONU.Selon des observateurs, la Syrie d'aujourd'hui est loin de celle du 17juillet 2000, qui avait vu Bachar al-Assad, alors âgé de 34 ans, accéder àla magistrature suprême après la mort de son père, Hafez al-Assad.Ophtalmologue de formation, après des études au Royaume-Uni, le nouveauprésident incarnait alors un espoir de changement pour les Syriens.Après neuf ans d'une guerre meurtrière, la situation s'est compliquée avecnotamment l'implication des puissances régionales et internationales dans le conflit.La prochaine présidentielle est attendue en 2021.(APS)

CONJONCTURE

UE/Santé/Virus
  • L'UE négocie avec Sanofi et d'autres groupes un vaccin contre le coronavirus
  • BRUXELLES, 19 juil 2020 (APS)- L’Union européenne (UE) est en pourparlers
avec les groupes pharmaceutiques Sanofi, Johnson & Johnson, Moderna,BioNtech et CureVac pour conclure des accords d’achats anticipées devaccins potentiels contre le Covid-19, la maladie causée par le nouveaucoronavirus, ont rapporté des médias, citant des sources européennes.Les informations sur les pourparlers en cours ont été partagées par laCommission européenne avec les ministres européens de la Santé lors d’uneréunion à Berlin jeudi, ont indiqué les sources. "Nous sommes en discussionavec plusieurs sociétés sur d’éventuels vaccins contre le Covid-19", adéclaré vendredi un porte-parole de la Commission européenne, refusant d’endire plus sur leur identité pour des raisons de confidentialité.Les échanges seraient à un stade plus avancé avec Sanofi et Johnson &Johnson, selon les sources. Le bloc prévoit de sécuriser au cours du secondsemestre de l’année prochaine 300 millions de doses du vaccin potentieldéveloppé par le français Sanofi en coopération avec le britanniqueGlaxoSmithKline, ont fait savoir les mêmes sources. Interrogé sur cesnégociations, Sanofi a déclaré être en "pourparlers avancés avec l’UE pourla livraison de 300 millions de doses". L’Union européenne négocieégalement un approvisionnement de 200 millions de doses du vaccin potentieldu géant américain Johnson & Johnson, ont indiqué les sources, ajoutant quedes livraisons supplémentaires pourraient être envisagées.(APS)

MONDE

France/société/manifestation/enquête/police/gendarmerie
  • Grande manifestation contre les violences policières
BEAUMONT-SUR-OISE (France), 18 juil 2020 (APS) - Des milliers demanifestants, dont des militants écologistes, ont défilé samedi àBeaumont-sur-Oise (nord-ouest de Paris) pour marquer le quatrièmeanniversaire du décès d'Adama Traoré mort après son arrestation, dans uncontexte nouveau de mobilisation contre les violences policières.Cette marche, qui a réuni environ 2.700 personnes selon les gendarmes, estorganisée par le comité Adama, qui veut que la mort de ce jeune noir de 24ans, le 19 juillet 2016, peu après son arrestation au terme d'unecourse-poursuite avec les gendarmes, soit qualifiée d'"homicide volontaire".Fait inédit, elle a aussi été organisée, pour la première fois, parAlternatiba, une des principales organisations du mouvement pour le climat,au nom d'une lutte commune contre les inégalités.L'affaire Traoré est récemment revenue sur le devant de la scène en Franceaprès la mort aux Etats-Unis de George Floyd, un Afro-américain tué par unpolicier aux Etats-Unis."Aucun homme, aucune personne ne doit mourir de cette façon-là, à cetâge-là", a déclaré Assa Traoré, soeur du jeune homme et figure du combatmené depuis des années pour voir "la requalification des faits en homicide volontaire".Parmi les manifestants, des proches, des soutiens, des "gilets jaunes",quelques syndicalistes et des militants écologistes."La lutte climatique dénonce aussi le système d'oppression et dedomination. L'écologie doit être sociale, populaire, solidaire", a expliquéElodie Nace, porte-parole d'Alternatiba, citée par l'AFP.Sur le plan judiciaire, les juges d'instruction ont ordonné récemment denouvelles investigations et une nouvelle expertise à des médecins belges,attendue pour janvier 2021.Ce dossier a depuis longtemps viré à une bataille de médecins, après unepremière clôture du dossier fin 2018.Les deux autopsies et les quatre expertises missionnées par la justice ontjusqu'ici mis en avant des antécédents médicaux - notamment cardiaques etgénétiques - pour expliquer ce décès, dédouanant ainsi les gendarmes, quin'ont pas été mis en examen.Les deux rapports successifs de quatre médecins choisis par la famille ontau contraire balayé ces conclusions et mis en cause les forces de l'ordre àqui ils reprochent un "plaquage ventral" aux conséquences mortelles, alorsque les gendarmes contestent avoir utilisé cette technique.(APS)