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- 58e anniversaire de la fête de l’indépendance : le Président Tebboune reçoit des messages de v£ux de ses homologues tunisien et mauritanien
ALGER, 19 juil 2020 (APS) - Le Président de la République, M. AbdelmadjidTebboune a reçu de nouveaux messages de v£ux de chefs d’Etat frères à l’occasion de la célébration par l’Algérie du 58e anniversaire de la fête de l’indépendance et de la jeunesse, indique dimanche un communiqué de la Présidence de la République."A l'occasion du 58e anniversaire de la fête de l'indépendance et de la jeunesse, le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a reçu de nouveaux messages de v£ux émanant des Présidents tunisien Kaïs Saïed et de la République islamique de Mauritanie, Mohamed Ould Cheikh El Ghazaouani", précise le communiqué. (APS)Libye/crise/résolution/voisin
- Crise libyenne : Le président Tebboune évoque une initiative algéro-tunisienne
ALGER, 20 juil 2020 (APS)- Le Président de la République, M. AbdelmadjidTebboune a fait état, dimanche soir, d’une possible initiative algéro-tunisienne pour la résolution de la crise libyenne, se disant optimiste quant au règlement de cette crise.Lors de son entrevue périodique avec les médias nationaux, le président Tebboune a évoqué "une possible solution algéro-tunisienne", à la crise en Libye réaffirmant que le règlement du conflit entre libyens "passe impérativement par la table du dialogue et que l'usage des armes n’a et ne sera jamais la solution".Rappelant la position équidistante de l’Algérie, le Président Tebboune a réitéré concernant "les décisions individuelles" que l'Algérie "ne soutient ni les unes ni s’oppose aux autres" mais, a-t-il ajoutant "nous refusons d’être mis devant le fait accompli".Après avoir assuré que "l'Algérie qui n’a aucune volonté de faire cavalier seul ne peut imposer une quelconque initiative ou solution sans parrainage des Nations unies et du Conseil de sécurité", le Président Tebboune a soutenu que "si l’on veut le bien du peuple libyen, il faut le laisser décider de son propre destin sur la base de la légitimité populaire, sous l’égide des Nations unies"."Etant proches du peuple libyen, nous avions mis en garde contre certains agissements", a poursuivi le président de la République, déplorant "la dégradation de la situation" où les Libyens sont isolés à l'exception de deux pôles à l'Est et à l'Ouest du pays.Regrettant "les tentatives d’implication de certaines tribus libyennes dans le conflit armé ces dernières 24 heures", le président de la République s’est dit inquiet de voir ce pays transformé en champs de bataille entre grandes puissances, estimant que "c’est là une situation très dangereuse qui pourrait faire basculer la Libye dans le même sort quela Somalie ".Néanmoins, le Président Tebboune s’est dit optimiste quant à la résolution de la crise libyenne "partant des aspirations du peuple libyen quant à l’avenir de son pays".Il a fait état, à ce propos, des "concertations permanentes avec toutes les parties internationales en vue de parvenir, dans les meilleurs délais, à une solution à la crise dans ce pays frère" soulignant des contacts avec les Présidents russe Vladimir Poutine, tunisien Kaïs Saïed et français Emmanuel Macron.Evoquant en outre des canaux de communication et de concertation avec de nombreux pays, à l’instar de la Mauritanie, la Turquie, l’Egypte et bien d’autres au niveau des ministres des Affaires étrangères, M. Tebboune a déploré le non-respect par plusieurs parties des conclusions de la Conférence de Berlin. (APS)Présidence/médias
- Président Tebboune: changements radicaux dans l’économie nationale pour encourager la compétitive et l’innovation
ALGER, 19 juil 2020 (APS)- Le Président de la République, M. AbdelmadjidTebboune a annoncé, dimanche, qu’il procèdera, prochainement, à des changements radicaux dans l’économie nationale, en vue de la libérer de "la mentalité rentière" et aller vers la création de la richesse et l'encouragement de la compétitive et de l’innovation, une économie où la ressource humaine sera la base du développement.Les efforts de l’Etat seront principalement focalisés sur la création d’un tissu fort de petites et moyennes entreprises (PME) sous-tendu par un tissu de startups innovantes et de micro-entreprises, a indiqué le Président Tebboune lors d’une entrevue accordé à des responsables de médias nationaux, soulignant que ce tissu sera la locomotive de l’économie nationale à l’avenir."L’économie ne peut demeurer dépendante des hydrocarbures (...). Il est impératif de la libérer, de rechercher et d'explorer des ressources alternatives où la ressource humaine sera la base du véritable décollage de l’économie nationale", a-t-il soutenu."L'Etat est déterminé à réduire l'incidence des hydrocarbures sur l'économie nationale à 20 % d'ici fin 2021. Cette démarche ne saurait se concrétiser sans la conjugaison des efforts de l'ensemble des acteurs de l'économique nationale", a-t-il dit. Et d'ajouter "l'économie de laconnaissance et de l'intelligence est la base, d'autant que l'Algérie est, jusqu'à présent, vierge et recèle de grandes richesses non encore exploitées. Malheureusement, la mentalité rentière a gangrené l'économie nationale de longues décennies durant, à un point où nous sommes arrivés à importer des vis, ce qui est inacceptable"."La richesse des hydrocarbures est une bénédiction mais l'absence de justice et la persistance de l'esprit de dépendance ont transformé cette bénédiction en malédiction (...). Il est temps de convertir cette richesse en outil de développement", a estimé le Président Tebboune."L'appui de secteurs tels que l'agriculture et les startups, parallèlement à la limitation de l'importation anarchique contribuent à la réalisation de la diversification économique escomptée", a soutenu le Président de la République.Le succès de cette démarche dépend de l'existence d'une "réelle volonté et d'une bonne foi pour opérer le changement du modèle économique", a expliqué le Président Tebboune, plaidant, en outre, pour la moralisation de la vie économique.La pandémie que traverse l'Algérie à l'instar des autres pays du monde est une véritable épreuve et une opportunité en vue de modifier le mode d'action pour la période post Covid-19, a-t-il affirmé, soulignant que la rencontre prévue les 16 et 17 août prochain consacrée au plan de relance socioéconomique constituera la plateforme de base pour aller vers uneéconomie axée sur l'innovation et la diversification". (APS)Présidence/médias
- Le changement structurel du nouvel Etat requiert une Constitution consensuelle et pérenne (Président Tebboune)
ALGER, 20 juil 2020 (APS)- Le Président de la République, M. AbdelmadjidTebboune, a affirmé dimanche soir que le changement structurel du nouvel Etat passait par "une nouvelle Constitution qui tire les enseignements de toutes les précédentes pour être consensuelle et pérenne", soulignant l’impératif de "rétablir la cohésion entre les Algériens".Lors d’une entrevue avec des responsables de médias nationaux, M. Tebboune a indiqué que "c’est sur la nouvelle Constitution que reposeront les instances élues et non élues et les institutions nationales et que c’est à sa faveur que nous parviendrons à des lois garantissant la moralisation de la vie politique et économique".Relevant que "l'Algérie s’est retrouvée après les crises et la situation qu'elle a eue à traverser dans un vide non seulement en termes de responsabilité mais également et de gestion, ce qui a conduit le peuple dans des labyrinthes qui lui ont fait perdre au peuple sa cohésion", le Président Tebboune a mis en avant sa volonté de "rétablir la cohésion entrele peuple algérien".A ce propos, il a plaidé pour "une rupture définitive entre le passé et le présent en vue de construire un avenir qui soit le prolongement du présent"."L'objectif de l'Algérie Nouvelle est le salut de la patrie, qui est un devoir national et un droit pour tous les Algériens", a-t-il affirmé ajoutant que "tout un chacun est le bienvenu pour contribuer à sortir de la situation que vit le pays et mettre fin à la mentalité de l'exclusion pourla simple raison d’un changement dans les postes de responsabilité".Soulignant que l'Algérie "possède des compétences à tous les niveaux", le Président de la République a réaffirmé l'impératif de "renforcer la cohésion des Algériens pour construire notre pays dont nous n'avons un autre"."Le véritable message du 22 février est un changement dans le mode de gestion du pays", a dit le président de la République soutenant que "les accumulations de plus de 20 années impliquent des changements radicaux qui ne peuvent être opérés du jour au lendemain"."La bonne foi et la volonté sincère existent pour concrétiser cet objectif en dépit des répercussions de la crise du coronavirus", a-t-il conclu.(APS)Présidence/médias
- Dossiers de la Mémoire nationale: le Président Tebboune désigne M. Chikhi représentant de l'Algérie pour mener le travail de mémoire avec la France
ALGER, 20 juil 2020 (APS)- Le Président de la République, M. AbdelmadjidTebboune, a annoncé, dimanche, la désignation du conseiller auprès de la Présidence de la République, chargé des Archives nationales et de la mémoire nationale, Abdelmadjid Chikhi, en tant que représentant de l'Algérie pour mener le travail en cours avec l'Etat français sur les dossiers inhérents à la mémoire nationale et à la récupération des archives nationales.Lors de son entrevue périodique accordée à des responsables de médias nationaux, le Président Tebboune a fait savoir qu'il avait chargé M. Chikhi de représenter l'Algérie pour mener le travail en cours sur les dossiers de la mémoire nationale avec l'Etat français, représenté par l'historien Benjamin Stora.Le président de la République a loué la grande compétence de M. Chikhi dans ce domaine, étant "le plus informé" des dossiers devant être traités par les deux parties, particulièrement au vu de son expérience accumulée en occupant le poste de Directeur général des Archives nationales.A ce propos, le Président Tebboune a rappelé avoir convenu avec son homologue français que les deux parties travailleront dans ce sens "de façon normale", relevant que "les choses sont devenues presque claires et sans crispation aucune".Pour M. Tebboune, la désignation par le Président Macron de l’historien Benjamin Stora s’inscrit dans le cadre "de la facilitation des choses en vue de sortir de la crispation politique et de l'exploitation politicienne».Evoquant les relations économiques liant l’Algérie à ses différents partenaires parmi les pays frères et amis, le Président de la République a dit: "On n'a pas exclu la France. Nous £uvrons à récupérer notre mémoire nationale, tout en travaillant d’égal à égal avec la France (dans les autres domaines), comme dicté par les intérêts de chaque pays". (APS)Algérie-France-histoire-diplomatie LEAD
- Alger désigne son expert pour travailler sur les questions mémorielles avec Paris
ALGER, 19 juil 2020 (AFP) - L'Algérie a communiqué à la France le nomdu spécialiste algérien chargé de travailler, conjointement avec l'historien français Benjamin Stora, sur les questions mémorielles entre les deux pays, a annoncé dimanche soir le président algérien Abdelmadjid Tebboune.La personnalité désignée est le docteur Abdelmadjid Chikhi, directeur général du centre national des archives algériennes, a précisé M. Tebboune, lors d'une rencontre avec des médias locaux.M. Chikhi avait été nommé le 29 avril dernier conseiller auprès du président Tebboune, chargé des archives nationales et de la mémoire nationale."On s'est entendu avec le président français Emmanuel Macron en matière mémorielle pour travailler normalement", a expliqué le président algérien."Pour faciliter les choses (...), ils (ndlr: Paris) ont nommé un historien connu et son vis-à-vis est le Dr Abdelmadjid Chikhi qui est connu et est responsable des archives nationales et un spécialiste. Nous leur avons communiqué son nom", a-t-il précisé.M. Chikhi est un ancien combattant de la guerre d'indépendance (1954-1962).Les deux historiens devront mener conjointement un travail mémoriel de "vérité", directement sous la tutelle des présidents des deux pays, a affirmé récemment M. Tebboune dans un entretien au quotidien français L'Opinion."Nous souhaitons qu'ils accomplissent leur travail dans la vérité, la sérénité et l'apaisement pour régler ces problèmes qui enveniment nos relations politiques, le climat des affaires et la bonne entente", avait-il plaidé. "Il faut affronter ces évènements douloureux pour repartir sur des relations profitables aux deux pays, notamment au niveau économique", avait estimé M.Tebboune.Début juillet, M. Tebboune avait déclaré à la chaîne de télévision France 24 attendre des excuses de la France pour la colonisation de l'Algérie afin "d'apaiser le climat et le rendre plus serein".- Rapprochement -=================Cette initiative mémorielle survient au moment où se dessine un rapprochement entre les deux pays aux relations intimes et compliquées, fruit de l'Histoire, de la colonisation et des flux migratoires.Signe fort d'un dégel dans les relations entre l'Algérie et l'ancienne puissance coloniale, Paris a remis au début du mois les restes de 24 combattants algériens tués au début de la colonisation française au XIXe siècle. Un geste considéré comme "un grand pas" par Alger.Mais les autorités algériennes veulent aussi récupérer des archives coloniales et souhaitent remettre sur la table le dossier des "disparus" pendant la guerre d'indépendance -- plus de 2.200 selon Alger -- et celui des essais nucléaires français dans le Sahara algérien qui "ont fait et continuent à faire des victimes" selon elles."La génération actuelle et celles qui lui succèderont demeureront attachées à la demande de restitution de toutes les archives nationales détenues par la France et se rapportant à plusieurs périodes de notre histoire", avait confié M. Chikhi début juillet à l'agence officielle APS, estimant qu'"il n'y a pas chez la partie française de réelle volonté de clore ce dossier définitivement". AFPPrésidence/médias
- L'édification d'une économie nationale passe par l’éradication de l'argent sale et la mise en place d'institutions fortes et propres (Président Tebboune)
ALGER, 20 juil 2020 (APS)- Le président de la République, M. AbdelmadjidTebboune, a affirmé, dimanche soir, que l'économie nationale avait besoin de changements radicaux et structurels et que son édification passait par l’éradication de l'argent sale et la mise en place d'institutions fortes et propres.Lors de son entrevue périodique avec les médias nationaux, le Président Tebboune a expliqué que "la véritable relance de l'économie nationale requiert l’établissement d’un contrôle à travers des institutions fortes", ajoutant que la relance économique impliquait "l’assainissement, la lutte contre la corruption et la récupération des fonds détournés".Estimant que le traitement nécessitait d’abord un bon diagnostic, il a mis en avant l’impératif de l’assainissement du climat qui prévalait précédemment, de la lutte contre la corruption, de la récupération des fonds détournés pour éviter que ne se reproduisent les anciennes pratiques et leurs conséquences immorales en termes de transactions économiques.Il a préconisé, dans ce sens, de pallier les lacunes existantes dans les lois notamment celles ayant trait à l'investissement et à l'économie afin de renforcer le contrôle", précisant que "la Constitution et les lois à venir permettront de consacrer la bonne foi au sein de la société etd’éviter la répétition des erreurs du passé".Abordant la question de la séparation de l'argent du pouvoir, le Président Tebboune a souligné que "l'argent sale qui intervient parfois dans la nomination, voire la révocation, à des postes de responsabilité était nuisible à la démocratie", a-t-il dit."Nous devons écarter l'argent sale pour ériger des institutions fortes et propres qui soient la voix de la volonté du peuple", a-t-il soutenu, ajoutant que "la concurrence doit être par les idées et l’intégrité pour l'édification d'institutions fortes".Exhortant les citoyens à dénoncer la corruption et les dépassements, le Président de la République a mis en avant l’impératif d’avoir une justice forte pour la dissuasion des contrevenants et la protection du simple citoyen, "la plus grande victime de ces pratiques, comme la corruption".S’agissant de la récupération de l’argent détourné, M. Tebboune a réitéré son engagement "quant à la récupération de ces fonds une fois toutes les données disponibles".== La prochaine Constitution contribuera à la relance de l’économie nationale==Par ailleurs, le chef de l’Etat a assuré que la prochaine Constitution contribuera à la relance de l’économie nationale, ajoutant que cette dernière "nécessite des changements radicaux et structurels qui ont été engagés".Soulignant l’importance d’une concordance entre la politique et l’économie, le Président Tebboune a déclaré que "le changement et le traitement de 20 années d’accumulations ne sauraient être opérés du jour au lendemain"."La bonne foi et la volonté sincère pour le changement existent et les décisions ont été prises mais leurs fruits ne peuvent être cueillis en quelques mois d’autant qu’il y’a eu la crise sanitaire", a-t-il dit.Il a affirmé en outre que "la nouvelle Constitution permettra de renforcer le contrôle à travers les institutions et la moralisation de la vie politique et économique", estimant que "la décision économique doit être institutionnelle transparente et non individuelle".Partant, a-t-il ajouté, ces institutions fortes permettront également aux citoyens de contrôler la gestion et les deniers publics, ce qui permettra de concrétiser le véritable progrès tant au plan social, que politique et économique. (APS)Présidence/médias/économie/finance
- Le Président Tebboune réaffirme la disponibilité des capacités financières pour concrétiser le plan de relance économique
ALGER, 20 juil 2020 (APS)- Le Président de la République, M. AbdelmadjidTebboune a réaffirmé, dimanche soir, la disponibilité des capacités financières permettant la mise en £uvre du plan de relance de l'économie nationale."Les 60 milliards de dollars de réserves de change sont suffisants pour une relance, sachant que d’autres pays sont contraints d’emprunter quelques milliards auprès des institutions internationales", a déclaré le Président Tebboune lors de son entrevue avec des médias nationaux, diffusée sur la Télévision et la Radio publiques.Assurant que l’essentiel est dans la gestion, le chef de l’Etat a cité, en outre, quelques 25 milliards de dollars de recettes d’hydrocarbures auxquels s'ajoutent 25 milliards de dollars de revenus du secteur de l'agriculture.Il a annoncé, dans ce sens, des changements au plan économique visant à mettre fin à la dépendance aux hydrocarbures et à construire une nouvelle économie basée sur la création de richesses, la compétitivité et l'innovation."Les changements économiques seront officiellement annoncés durant la réunion d'août et nous entamerons leur mise en £uvre directement", a-t-il ajouté.Concernant la durée que prendrait la concrétisation de ces réformes, le président de la République a indiqué qu’elles pourraient être finies durant le présent mandat comme elles pourraient être parachevées par le prochain président "sauf si le citoyen exprime autre volonté". Ces questions "fondamentales et décisives pour la nation ne devraient pas être liées à une personne", a-t-il ajouté.Le Président Tebboune a exprimé le v£u de voir le Plan de relance de l'économie nationale, qui sera annoncé lors de la réunion prévue les 16 et 17 août prochain, "faire l’objet d’une unanimité ou du moins une quasi-unanimité".==Réduire à 20% la contribution des hydrocarbures à l’économie nationaled’ici 2021==Ce plan consacrera une nouvelle vision de l'économie nationale, longtemps basée sur la rente pétrolière et le commerce, reposant sur l'industrie et la création de nouvelles richesses alternatives, a expliqué M. Tebboune relevant, dans ce cadre, que l'objectif escompté était la réduction à 20% de la contribution du secteur des hydrocarbures à l'économie nationaleentre la fin de l'année en cours et 2021.La nouvelle vision est axée également sur l’émergence d'une nouvelle génération d’entrepreneurs et sur un rôle central des petites et moyennes entreprises, ainsi que des micro-entreprises et des startups, qui sont génératrices d'emplois d'une part et à la portée des porteurs de projets d'autre part.Dans cette nouvelle approche, le secteur des hydrocarbures constituera "un support supplémentaire" pour l'économie nationale, en créant de la valeur ajoutée, a détaillé le Président de la République rappelant l’arrêt de l’importation des carburants définitivement à partir de 2021.Parallèlement, le produit national sera développé et l'activité agricole et l’exploitation des ressources minières seront élargies.Ces changements économiques concrétiseront, par ailleurs, la volonté des Algériens à changer le mode de gestion du pays, exprimée le 22 février 2019, a poursuivi le Président Tebboune.Ces réformes économiques interviendront parallèlement à des changements structurels sur le plan politique visant la moralisation de la vie publique et le renforcement du contrôle des citoyens de la gestion et des deniers publics afin d’aboutir à des décisions institutionnelles transparentes et non individuelles, et par conséquent pérennes, a soutenu le président de laRépublique.== Révision de la législation régissant l'économie ==Evoquant l'impérative révision des lois régissant l'économie nationale en vue d’assainir le climat économique et opérer une rupture avec les pratiques, le président de la République a rappelé que certains avaient tiré profit des lacunes juridiques, notamment en matière de marchés publics et de transfert de fonds vers l'étranger.Réitérant l’importance de la lutte contre toutes les formes de corruption, il a estimé que "la petite corruption n'était pas moins dangereuse que la grande corruption, voire même plus préjudiciable au citoyen".Par ailleurs, le président Tebboune a insisté sur l'importance de préserver le caractère social de l'Etat en veillant à "la répartition équitable du revenu national entre tous les citoyens" estimant que les disparités sociales pouvaient être "une bombe à retardement".Il a mis en avant, dans ce contexte, l'impératif d'accorder aux zones d'ombre leur part en matière d’opportunités de développement et d'égalité de chances, assurant que "La majorité des citoyens ne demande pas la fortune mais simplement la préservation de leur dignité".Dans le même contexte, le président de la République a mis en avant le rôle majeur du secteur du Bâtiment dans la concrétisation de cette vision, au plan social à travers l’amélioration des conditions de vie du citoyen et au plan économique à travers la relance de la roue du développement, en ce sens que la réalisation d’un projet de logements nécessite plus de 45 matières.A une question sur les parties étrangères pouvant contribuer à la mise en £uvre du nouveau plan économique, le Chef de l’Etat a affirmé qu’il existait plusieurs pays amis économiquement solides qui pourraient accompagner les Algériens dans l’exécution de la nouvelle stratégie économique.Cependant, M. Tebboune a tenu à réitérer son refus catégorique de recourir à l’endettement extérieur ou au financement non conventionnel, ceci, a-t-il dit, n’empêche pas la participation de pays amis à des projets économiques en Algérie.Concernant les mégas projets auxquels aspire l’Algérie, le Président de la République a cité l’extension du réseau ferroviaire en direction de pays africains, mettant en avant le rôle de ce projet dans le développement socio-économique des zones limitrophes et l’accélération de la complémentarité économique interafricaine.Le président Tebboune qui s’est dit ouvert à toute possibilité de partenariat avec d’autres pays, dont la France, a néanmoins insisté sur deux principes à savoir l’équilibre des intérêts et la réciprocité. (APS)Présidence/médias
- Président Tebboune : Le salut de la patrie, notre objectif (Synthèse)
ALGER, 20 juil 2020 (APS)- Le Président de la République, M. AbdelmadjidTebboune a affirmé, dimanche soir lors de son entrevue avec la presse, que l’objectif auquel il £uvrait était "le salut de la patrie", assurant que "les choses progressaient bien" en dépit des tentatives de certains "de semer la zizanie et d’affaiblir le pays"."L'objectif de l'Algérie Nouvelle est le salut de la patrie, qui est un devoir national et un droit pour tous les Algériens, et tout un chacun est le bienvenu pour contribuer à sortir de la situation que vit le pays et mettre fin à la mentalité de l'exclusion pour la simple raison d’unchangement dans le poste de responsabilité", a déclaré le Président Tebboune soutenant que la voie est ouverte à toutes les compétences nationales.Soulignant sa volonté de "rétablir la cohésion entre le peuple algérien", le président Tebboune a plaidé pour "une rupture définitive entre le passé et le présent en vue de construire un avenir qui soit le prolongement du présent".A ce propos, il a assuré que "les choses progressaient bien" en dépit de "certaines personnes, qui en raison de leur manque de foi et de nationalisme, tentent de semer la zizanie et d’affaiblir le pays".De tels agissements ne sauraient entamer notre volonté surtout face à l’optimisme affiché par les citoyens, notamment des quartiers populaires de tout le pays", a-t-il ajouté.Par ailleurs, le chef de l’Etat a indiqué que le changement structurel du nouvel Etat passait par "une nouvelle Constitution qui tire les enseignements de toutes les précédentes pour être consensuelle et pérenne", mettant en avant l’impératif de parvenir à des lois garantissant lamoralisation de la vie politique et économique" et à des décisions économiques institutionnelles transparentes et pérennes permettant aux citoyens de contrôler les deniers publics.Réitérant l’existence d’une forte volonté politique pour le changement, le Président de la République a fait remarquer que celle-ci nécessitait pour sa réussite "le soutien des citoyens". Il a rappelé, dans ce sens, avoir été le candidat de la société civile et des jeunes en refusant de postuler sous l’étiquette d’un quelconque parti politique parce qu’il voulait être "le président de tous les Algériens".Pour le chef de l’Etat, la société civile a un rôle axial dans la prise en charge des problèmes quotidiens du citoyen et le mouvement associatif "est le c£ur battant" de la société, d’où la désignation d’un Conseiller spécial, a-t-il fait savoir.Le Président Tebboune a expliqué que l'Etat qu'il £uvre à édifier, "partant de son appartenance Novembriste", était "un Etat fort qui consacre la justice et préserve les droits des faibles. Un Etat social garantissant l'égalité des chances, combattant la pauvreté et veillant à la répartition équitable du revenu national".Estimant que les disparités sociales sont +une bombe à retardement+ menaçant l'unité nationale, le Président Tebboune a mis l'accent sur l'impérative lutte contre toutes les formes de corruption portant atteinte au pays et au citoyen à la fois, à leur tête la corruption qui "affecte directement le citoyen, victime de chantage pour un droit", faisant état de plusieurs cas de corruption dont les auteurs ont été sanctionnés.A ce propos, il a exhorté les citoyens à dénoncer tout dérapage et à défendre leurs droits dans le cadre de la loi.Evoquant l'importance de séparer l'argent du pouvoir, il a estimé que l'argent sale donne lieu à des "institutions faibles"."La concurrence doit être sur la base des idées, de la crédibilité et de l'intégrité en laissant le choix au citoyen", dit M. Tebboune.Pour le président de la République l'édification de la nouvelle Algérie, "par les bras" de tous ses enfants passe par la volonté politique, le nationalisme et sans exclusion aucune", soulignant les compétences de la nouvelle génération, fruit de 110 universités et Ecoles supérieures.Il a plaidé, dans ce sens, pour que la voie soit ouverte aux 200.000 diplômés annuellement "de s’engager dans la vie politique et de constituer une nouvelle génération d'entrepreneurs afin de donner un nouveau souffle aux instances élues et à l'économie".== Une loi rigoureuse pour protéger les corps médical et paramédical et les fonctionnaires des hôpitaux ==Evoquant la situation sanitaire du pays, le Président Tebboune a annoncé le durcissement des sanctions contre les auteurs d’agressions sur les staffs médicaux à travers "une loi rigoureuse" qui sera promulguée la semaine prochaine visant la protection des corps médical et paramédical ainsi que les fonctionnaires des hôpitaux."En tant que personne, que citoyen et président, ça me peine que des médecins et des infirmiers, qui n'ont pas vu leurs enfants depuis quatre mois, soient victimes d’agressions", a déclaré le Président de la République en qualifiant ces personnels de "véritables moudjahidine".Le chef de l’Etat a assuré que "les médecins sont sous l'entière protection de l'Etat algérien et du peuple algérien".A cet effet, il a mis en garde que toute agression contre le personnel médical, qu’elle soit physique ou verbale, exposera son ou ses auteurs à des peines sévères "oscillant entre 5 et 10 ans de prison ferme".Par ailleurs, le chef de l’Etat a fustigé le retard accusé dans le versement de la prime exceptionnelle décidée par l’Etat au profit desprofessionnels de la santé en indemnité contre les dangers du Coronavirus (covid-19).D’autre part, le Président de la République a réitéré que "l'Etat prendra en charge, à travers des indemnisations, les petits commerçants et artisans touchés par la pandémie Covid-19".Evoquant l'Aid El Adha, le Président de la République a expliqué que "le sacrifice est une sunna, mais le risque sanitaire n’est pas à écarter (...) nous ne pouvons être permissif face à la mise en danger de la santé du citoyen", appelant l’ensemble des citoyens à faire preuve de patience, de sagesse et de vigilance pour sortir de cette situation.En réponse à une question sur la personnalité qu’il a choisi pour discuter des questions de la mémoire avec la partie française, représentée sur décision du président français par l'historien Benjamin Stora, le chef de l’Etat a annoncé la désignation du Conseiller auprès de la Présidence de la République, chargé des Archives nationales et de la mémoire nationale,Abdelmadjid Chikhi, précisant que cette décision a été signifiée à la partie française.Le Président Tebboune a indiqué, dans ce sens, avoir évoqué avec le Président français la question de la mémoire "le plus normalement qu’il soit" et que "les choses sont claires et sans crispation aucune".== Des changements radicaux pour libérer l'économie nationale de +la mentalité rentière+==Au volet économique, le Président de la République a annoncé des changements radicaux à initier prochainement en vue de libérer l’économie nationale, de "la mentalité rentière" et lui permettre d’être créatrice de richesse et de favoriser la compétitivité et l’innovation. Une économie où la ressource humaine est le fondement du développement, a-t-il assuré.Les efforts de l’Etat seront principalement focalisés sur la création d’un solide tissu de petites et moyennes entreprises (PME) sous-tendu par un réseau de startups innovantes et de micro-entreprises, a-t-il indiqué, ajoutant que ce tissu sera la locomotive de l’économie nationale à l’avenir.Il a souligné, en outre, la détermination de l'Etat à réduire à 20% la dominance des hydrocarbures sur l'économie nationale d'ici fin 2021, estimant que "l'appui de secteurs tels que l'agriculture et les startups, parallèlement au contrôle de l'importation anarchique sont à même de contribuer à la diversification économique escomptée.Le Président de la République a rappelé que la rencontre prévue les 16 et 17 août prochain consacrée au Plan de relance socioéconomique constituera la plateforme pour aller vers une économie basée sur l'innovation et la diversification.A une question sur le dossier libyen, le président Tebboune a évoqué "une possible solution algéro-tunisienne" à la crise en Libye réaffirmant que le règlement du conflit "passe impérativement par la table du dialogue et que l'usage des armes n’a et ne sera jamais la solution".Le Président Tebboune a réitéré concernant "les décisions individuelles" que l'Algérie "ne soutient ni les unes ni s’oppose aux autres" mais, a-t-il ajouté, "nous refusons d’être mis devant le fait accompli".Il a assuré que "l'Algérie qui n’a aucune volonté de faire cavalier seul, ne peut imposer une quelconque initiative ou solution sans parrainage des Nations unies et du Conseil de sécurité".Regrettant "les tentatives d’implication de certaines tribus libyennes dans le conflit armé ces dernières 24 heures", le président de la République a estimé que "c’est là une situation très dangereuse qui pourrait faire basculer la Libye dans le même sort que la Somalie ". (APS)Algérie/Libye/ONU
- Crise en Libye : la représentante spéciale du SG de l'ONU salue les efforts de l'Algérie
ALGER, 19 juil 2020 (APS) - La représentante spéciale par intérim duSecrétaire général des Nations unies en Libye, Stéphanie Williams, a salué, dimanche à Alger, les efforts de l'Algérie visant à trouver une solution politique à la crise en Libye."Nous sommes en train de travailler, sous les auspices de l'accord de Berlin, dont l'Algérie fait partie, pour essayer de trouver une solution politique à la crise en Libye et agir aussi sur le volet économique. Nous sommes reconnaissants des efforts fournis par l'Algérie pour une solution politique à cette crise", a affirmé Mme Williams à l'issue de l'audience que lui a accordée le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune."J'ai eu aujourd'hui des garanties de la part de l'Algérie pour nous soutenir dans cette initiative qui permet d'arriver à un cessez-le-feu et mettre fin à ce conflit qui a tant duré", a indiqué la représentante du Secrétaire général onusien.Elle a fait part, à ce propos, de la "préoccupation" du SG de l'ONU, Antonio Guterres, concernant la situation qui prévaut en Libye et sa demande aux forces étrangères de cesser leurs ingérences dans ce pays.Mettant en avant les souffrances endurées par le peuple libyen en raison de cette crise qui dure depuis 9 ans, Mme Williams a estimé qu'il était "grand temps" de trouver une solution à ce conflit et permettre ainsi aux Libyens de se lancer dans un processus politique par la voix du dialogue.Elle a également insisté sur la nécessité de mettre fin à "l'impunité internationale" qui fait que certains pays "ne respectant pas l'embargo imposé par l'ONU sur les armes qui rentrent en Libye de manière illégale", de même que "l'impunité interne en Libye, suite aux violations des droits de l'Homme".(APS)Algérie/Turquie/Bahrein/coopération
- Zitouni évoque avec les ambassadeurs de Turquie et de Bahreïn les relations privilégiées avec leurs pays
ALGER, 19 juil 2020 (APS) - Le ministre des Moudjahidine et desAyants-droit, Tayeb Zitouni a passé en revue, dimanche, avec la nouvelle ambassadrice de la Turquie, Mahinur Ozdemir et l'ambassadeur du Royaume du Bahreïn, Fouad Sadek Mohamed El-Baharna, "les relations historiques privilégiées" liant l'Algérie à ces deux pays et peuples "frères", indique un communiqué du ministère.Lors de l'audience tenue dimanche matin au siège du ministère des Moudjahidine et des Ayants-droit et accordée à l'ambassadrice turque, les deux parties ont évoqué "les relations historiques privilégiées liant les deux pays et peuples frères", mettant l'accent sur la nécessité "d'approfondir et de développer les relations de coopération, en mettant àprofit le niveau des relations historiques bilatérales et en les élargissant aux domaines inhérents à la préservation de la mémoire historique, au vu de l'intérêt accordé par l'Etat algérien à notre legs historique, à travers un programme d'action intensif et prometteur,notamment en ce qui concerne la période de la résistance populaire, le mouvement national et la révolution nationale, outre la commémoration et la préservation des symboles et des événements historiques".Par ailleurs, et lors de l'audience accordée à l'ambassadeur du Bahreïn, M. Zitouni a passé en revue "les relations historiques entre les deux pays frères, le Royaume du Bahreïn et l'Algérie, ainsi que le soutien du peuple bahreïni et de ses dirigeants à la révolution algérienne depuis son déclenchement".L'ambassadeur bahreïni a rappelé, dans ce sens, "la place de l'histoire de l'Algérie dans les programmes scolaires du Royaume du Bahreïn, où un thème entier a été consacré à l'histoire de la révolution algérienne comme modèle des mouvements de libération dans le monde arabe".De son côté, le ministre a mis en avant cette initiative, affirmant "le souci de l'Algérie de renforcer les relations de coopération et de coordination dans les domaines d'intérêt commun, notamment en ce qui concerne l'action du ministère des Moudjahidine relative au patrimoine historique et culturel de la glorieuse révolution nationale". (APS)Moudjahidine/décès
- Décès du moudjahid Berrezoug Abdelkader dit "Mustapha" (ministère)
ALGER, 19 juil 2020 (APS)- Le moudjahid Berrezoug Abdelkader dit "Mustapha"est décédé à l’âge de 94 ans, a-t-on appris dimanche auprès du ministère des Moudjahidines et des ayants-droit.Né en 1926, le défunt, qui était un des notables de la région d’El Abiodh Sidi Cheikh, a rejoint en 1955 l'Armée de libération nationale (ALN) dans le sud au niveau de la wilaya V historique.En 1956, il a été nommé chef du Aarch des "Djeramna", et a été chargé de la collecte des armes et de la mobilisation des jeunes au sein des rangs de la révolution nationale.Feu Berrezoug a été également chargé de la collecte d’informations, en sus de la coordination et des liaisons avant d’être désigné, en 1958, responsable de liaison entre la troisième région des wilayas V et VI historiques.Le regretté a été nommé aussi chef de la 5e division dans la 3e région de Timimoune jusqu’en 1962.Après l’indépendance, le défunt s’est établi à Timimoune où il a été désigné, de 1962 à 1963, coordonnateur de la fédération du FLN dans cette ville, avant d’être nommé coordonnateur de la fédération du FLN dans la région d’El Abiodh Sidi Cheikh (1964-1968), ensuite membre du bureau de la Mouhafadha du parti à Saida (1969-1976), puis membre de la mouhafadha du FLN en qualité de délégué de la Daira de Bougtob (1985-1986).En cette douloureuse circonstance, le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit a présenté ses condoléances les plus attristées à la famille du défunt priant le Tout Puissant de l'accueillir en son vaste Paradis. (APS)
MONDE
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- Coronavirus: le point sur la pandémie (REPERES-ACTUALISATION)
PARIS, 20 juil 2020 (AFP) - Nouveaux bilans, nouvelles mesures, faitsmarquants: un point sur les dernières évolutions de la pandémie de Covid-19 dans le monde.- Plus de 600.000 morts dans le monde=====================================La pandémie a fait plus de 600.000 morts depuis fin décembre, selon un bilan établi par l'AFP dimanche à 11H00 GMT.Les Etats-Unis sont le pays le plus lourdement touché avec 140.474 décès.Viennent ensuite le Brésil (79.488 morts), le Royaume-Uni (45.273), le Mexique (39.184) et l'Italie (35.042).- Près de 40.000 morts au Mexique=================================La pandémie de coronavirus a fait 39.184 décès au Mexique, selon les chiffres publiés dimanche par les autorités sanitaires mexicaines.- Plus de 13.000 morts au Pérou===============================Le Pérou a franchi dimanche avec 13.187 morts le cap des 13.000 décès liés au coronavirus, a annoncé le ministère péruvien de la Santé à la veille de la réouverture programmée des restaurants dans le cadre du déconfinement progressif du pays.- Plus de 5.000 morts en Afrique du Sud=======================================L'Afrique du Sud, pays le plus touché par la pandémie sur le continent africain, a passé la barre des 5.000 morts. Les décès étaient au nombre de 5.033 selon des chiffres officiels publiés dimanche.- Zimbabwe: plus de 100.000 arrestations========================================Plus de 100.000 personnes ont été arrêtées au Zimbabwe pour infraction aux mesures de confinement en place depuis fin mars pour lutter contre la propagation du Covid-19, a annoncé la police.- Inquiétude à Hong Kong========================Hong Kong est dans une situation "critique" face à l'épidémie de coronavirus, selon la cheffe de son exécutif Carrie Lam, l'ex-colonie britannique ayant enregistré en 24 heures plus de 100 nouvelles contaminations, un record.Alors qu'elle avait initialement enregistré de très bons résultats dans la lutte contre l'épidémie, la région semi-autonome de 7,5 millions d'habitants a vu le nombre de cas repartir à la hausse ces deux dernières semaines et les médecins ont du mal à identifier les chaînes de transmission.- UE: prolongation du sommet============================La bataille sur le plan de relance de l'UE au sommet européen de Bruxelles s'est poursuivie pendant la plus grande partie de la nuit de dimanche à lundi.Le sommet a été suspendu et reprendra lundi à 16H00 (14H00 GMT), a annoncé le porte-parole du Conseil européen.Le président du Conseil européen, Charles Michel, a exhorté dimanche soir les dirigeants de l'UE à s'entendre sur le plan de relance, les appelant à ne pas présenter "le visage d'une Europe faible, minée par la défiance".- Soutien à Bolsonaro=====================Des centaines de personnes se sont rassemblées dimanche à Brasilia pour manifester leur soutien au président brésilien Jair Bolsonaro, en quarantaine après avoir contracté le nouveau coronavirus.- Non-port du masque puni=========================En France, omettre de porter un masque à partir de lundi dans tous les lieux publics clos pourra valoir une amende de 135 euros.Alors que les autorités considéraient il y a quatre mois comme "inutile" le port du masque pour les personnes n'étant pas malades, il est désormais imposé à tout le monde dans les magasins de vente, centres commerciaux, administrations, banques et marchés couverts.- Trump persiste et signe=========================Alors que le nombre d'infections au coronavirus flambe aux Etats-Unis, Donald Trump a défendu ses propos selon lesquels la maladie finirait par "disparaître", en se disant opposé à l'idée d'imposer le port du masque au niveau national."J'aurai raison au final. Vous savez, j'ai dit: +ça va disparaître+. Je le dirai encore", a déclaré le président américain.- Turquie: vols suspendus avec l'Iran=====================================La Turquie a annoncé avoir à nouveau suspendu ses vols avec l'Iran et l'Afghanistan, deux pays durement touchés par la pandémie de nouveau coronavirus.- Maroc: nouveaux allègements=============================Rabat a annoncé un nouvel allègement des mesures pour endiguer la pandémie de coronavirus au Maroc, permettant aux établissements touristiques d'utiliser leur capacité totale d'accueil à partir de lundi.Mais le royaume garde les frontières closes "jusqu'à nouvel ordre", sauf pour les Marocains bloqués à l'étranger et pour les résidents étrangers au Maroc qui peuvent revenir depuis mercredi. AFP