Date de publication: 09/07/2020 | Auteur(s): Administrator | Tags: Divers | Visites: 12

ALGERIE

Parlement/session/clôture

  • Conseil de la Nation: clôture de la session parlementaire 2019-2020

ALGER, 9 juil 2020 (APS)- Le Conseil de la Nation a clôturé jeudi sa

session parlementaire ordinaire 2019-2020 lors d'une séance plénière

présidée par le président du Conseil par intérim, Salah Goudjil.

La cérémonie de clôture de cette session qui s'était ouverte en septembre

2019, s'est déroulée en présence du président de l'Assemblée populaire

nationale (APN), Slimane Chenine, du Premier ministre, Abdelaziz Djerad,

ainsi que de membres du gouvernement.

La clôture de cette session intervient conformément aux dispositions de

l`article 5 de la loi organique 12-16 portant organisation de l`APN et du

Conseil de la Nation et leur relation fonctionnelle avec le

Gouvernement.(APS)

Parlement/session/clôture

  • APN: Clôture de la session ordinaire 2019-2020

ALGER, 9 juil 2020 (APS)- La session ordinaire de l'Assemblée populaire

nationale (APN) pour l'année 2019-2020 a été clôturée, jeudi à Alger, lors

d'une séance plénière, présidée par le président de l'Assemblée, Slimane

Chenine.

La cérémonie de clôture de cette session s'est déroulée en présence du

président du Conseil de la Nation par intérim, Salah Goudjil, du Premier

ministre, Abdelaziz Djerad, et de membres du gouvernement.

La clôture de la session de la chambre basse du Parlement intervient

conformément aux dispositions de l`article 5 de la loi organique 12-16

portant organisation de l`APN et du Conseil de la Nation et leur relation

fonctionnelle avec le Gouvernement.(APS)

AFRIQUE

Egypte-Ethiopie-Soudan-diplomatie-médias-politique-eau-conflit

  • Barrage sur le Nil: Egyptiens, Soudanais et Ethiopiens s'écharpent sur la toile (PAPIER D'ANGLE)

LE CAIRE, 9 juil 2020 (AFP) - Vidéos caustiques, échanges belliqueux et

caricatures: depuis un mois, des internautes éthiopiens, égyptiens et soudanais

ferraillent sur les réseaux sociaux au sujet du grand barrage controversé du

Nil.

Appelé à devenir la plus grande installation hydroélectrique d'Afrique, le

Grand barrage de la Renaissance (Gerd), construit par l'Ethiopie, constitue

depuis une décennie une source de tensions avec Le Caire et Khartoum.

A plusieurs reprises, Le Caire et Addis Abeba ont adopté une rhétorique

offensive, évoquant la possibilité d'une guerre de l'eau dans le bassin du Nil.

L'Ethiopie considère le barrage comme indispensable à son développement.

Mais le Soudan et l'Egypte craignent qu'il ne restreigne leur accès à l'eau. Le

Caire tire du Nil 97% de ses besoins en eau.

Le fleuve, qui coule sur quelque 6.000 km, est une source

d'approvisionnement en eau et en électricité pour une dizaine de pays d'Afrique

de l'Est.

- "C'est mon eau" -

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Les internautes éthiopiens et égyptiens multiplient sur les réseaux sociaux

les vidéos au ton va-t-en-guerre, alimentant la rivalité entre Le Caire et

Addis Abeba, alors que depuis juin, la tension a monté d'un cran dans les

négociations.

Dans l'une des vidéos publiée sur Facebook, Twitter et Tik Tok, une

Ethiopienne munie d'une cruche verse de l'eau dans une coupe en verre

représentant le Soudan, puis dans un gobelet en plastique censé symboliser

l'Egypte.

"Tenez, avec tout mon amour (...) Ah, les Egyptiens, oui, pas de problème",

dit-elle en arabe en remplissant la coupe puis le gobelet avant de soudain

vider le dernier et de lâcher: "C'est mon eau, je fais ce que je veux!".

Dans une autre vidéo, publiée sur les mêmes réseaux sociaux, une Egyptienne

démolit avec un plaisir apparent une forteresse de jouets de construction

surmontée d'un drapeau éthiopien, qui cache un verre d'eau. Elle finit par

siroter le verre avec une paille.

Fin juin, l'Ethiopie a réaffirmé sa volonté de commencer à remplir le

réservoir du barrage en juillet, tout en s'engageant à essayer de conclure un

accord avec l'Egypte et le Soudan, sous l'égide de l'Union africaine (UA).

La semaine précédente, Le Caire avait appelé le Conseil de sécurité de

l'ONU à intervenir sur ce dossier, qui représente une menace "existentielle" à

ses yeux.

Sur Facebook, le caricaturiste soudanais Omar Dafallah a croqué son Premier

ministre, Abdallah Hamdok, en train de remplir une carafe au côté du président

égyptien Abdel Fattah Al-Sissi qui s'affaire autour d'un bidon.

Mais le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, obstrue le robinet, avec un

bouchon étiqueté "Barrage de la Renaissance".

Pour Ahmed Diab, caricaturiste pour le journal d'Etat égyptien Rose

el-Youssef, l'art "fait partie intégrante de la guerre psychologique" menée par

les trois pays autour de la question du barrage.

A ses yeux, Addis Abeba fait preuve de "condescendance" et "met (les pays

riverains) devant le fait accompli".

Un de ses dessins suggère qu'en cas de conflit armé, l'Egypte pourrait

infliger à l'Ethiopie des pertes similaires à celles qu'elle a fait subir à

Israël durant la guerre du Kippour, en 1973.

- "Construire des ponts" -

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Parmi les internautes, des personnalités influentes se sont jointes au

débat sur les réseaux sociaux, comme Jawar Mohamed, figure de l'opposition

éthiopienne vivant aux Etats-Unis.

"L'Egypte et ses soutiens doivent savoir que l'Ethiopie procédera au

remplissage du barrage de la Renaissance en juillet, avec ou sans accord",

a-t-il tweeté.

"Si l'Ethiopie ne revient pas à la raison, nous, peuple égyptien, serons

les premiers à appeler à la guerre", a affirmé de son côté le milliardaire

égyptien Naguib Sawiris, sur Twitter.

Pour Wubalem Fekade, responsable de la communication du bureau technique du

Nil oriental (ENTRO), branche exécutive de l'ONG de pays riverains "Initiative

du bassin du Nil", ces échanges sur internet peuvent être bénéfiques.

"Si les réseaux sociaux sont utilisés de manière constructive", dit-il,

"ils peuvent permettre de construire des ponts, par-delà les divergences"AFP

MONDE

Chine- Hong Kong-Australie-France-UE-diplomatie-politique

  • Hong Kong: Pékin s'en prend à la France et à l'Australie (PAPIER GENERAL)

SYDNEY, 9 juil 2020 (AFP) - La Chine a réagi avec colère jeudi contre

la France et l'Australie, après les annonces de ces deux pays en réaction à la

nouvelle loi sur la sécurité nationale imposée par Pékin dans l'ex-colonie

britannique.

Le Premier ministre australien Scott Morrison a annoncé jeudi que les visas

d'environ 10.000 Hongkongais vivant dans le pays seraient prolongés de cinq ans

"avec une possibilité de résidence permanente à l'issue de cette période".

En 1989, après la répression de la place Tiananmen, Canberra avait pris une

mesure similaire en offrant sa protection à des milliers d'étudiants chinois et

à leurs familles.

Le gouvernement australien a par ailleurs décidé de suspendre son traité

d'extradition avec Hong Kong en raison d'un "changement fondamental de la

situation" dans le territoire semi-autonome, selon le Premier ministre.

"L'Australie est en train d'adapter ses lois, son programme d'immigration

(...) pour traduire les changements que nous voyons s'opérer", a-t-il souligné

lors d'une conférence de presse.

La réponse de Pékin ne s'est pas fait attendre. Elle est venue, quelques

heures plus tard, de l'ambassade de Chine à Canberra.

"La Chine déplore profondément et s'oppose aux accusations et aux mesures

sans fondement" annoncées par l'Australie, a regretté dans un communiqué un

porte-parole de l'ambassade.

"Nous demandons instamment à la partie australienne de cesser immédiatement

de s'ingérer dans les affaires hongkongaises", a-t-il ajouté.

- Mise en garde de l'Australie -

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La ministre australienne des Affaires étrangères Marise Payne a expliqué

que la situation à Hong Kong avait été évoquée lors d'une réunion jeudi de la

puissante alliance de renseignement dite des "Five Eyes" avec les Etats-Unis,

le Royaume-Uni, le Canada et la Nouvelle-Zélande.

Quelques minutes avant les annonces du Premier ministre, le ministère des

Affaires étrangères avait mis en garde ses ressortissants vivant à Hong Kong

contre un risque de détention depuis l'entrée en vigueur de cette loi.

Dans une mise à jour de ses conseils aux voyageurs, il a exhorté ses

ressortissants à "reconsidérer leur besoin de rester à Hong Kong" s'ils

s'inquiètent de cette nouvelle loi qui peut être "interprétée de manière large".

Les annonces de Canberra devraient entraîner un regain de tensions entre

l'Australie et la Chine, dont les relations n'ont cessé de se détériorer aux

cours des derniers mois.

La Chine, qui est le premier partenaire commercial de l'Australie, a ainsi

imposé des droits de douane ou suspendu l'importation de certains produits

australiens.

Ces annonces sont intervenues après que l'Australie a réclamé l'ouverture

d'une enquête sur la façon dont Pékin avait géré la crise du nouveau

coronavirus.

Elles surviennent aussi au lendemain de l'ouverture à Hong Kong du Bureau

de défense de la sécurité nationale, au sein duquel les agents du renseignement

chinois seront chargés de faire appliquer la loi imposée par Pékin.

- Paris réfléchit à des mesures -

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Ce texte, destiné à rétablir le calme après des mois de manifestations

pro-démocratie l'an passé, vise à réprimer la subversion, la sécession, le

terrorisme et la collusion avec les forces étrangères.

Il constitue le changement le plus radical pour Hong Kong depuis sa

rétrocession par le Royaume-Uni à la Chine en 1997.

Plusieurs pays ont fermement condamné cette loi, redoutant qu'elle ne porte

un coup fatal aux libertés et à l'autonomie dont jouissaient jusqu'à présent

les habitants du centre financier.

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a assuré

mercredi que la France ne resterait pas inactive.

"Nous envisageons des mesures que je serai amené à diffuser le moment

venu", a expliqué le ministre devant la Commission des Affaires étrangères du

Sénat.

M. Le Drian a assuré vouloir le faire en "coordination" avec d'autres pays

européens.

"Les affaires de Hong Kong relèvent des affaires intérieures de la Chine et

aucun pays n'a le droit de s'en mêler", lui a répondu jeudi Pékin.

L'Union européenne est restée pour l'heure très mesurée sur ce dossier,

appelant la Chine "à éviter toute action qui saperait l'autonomie de Hong Kong"

mais n'a fait état d'aucune mesure de riposte.AFP

Japon-inondations-virus-pandémie

  • Pluies diluviennes au Japon: des milliers de personnes encore coupées du monde (PAPIER GENERAL)

KUMA (Japan), 9 juil 2020 (AFP) - Services de secours et soldats au

Japon s'efforçaient jeudi d'accéder à des milliers d'habitants bloqués par des

inondations dévastatrices et des glissements de terrain qui ont tué des

dizaines de personnes et provoqué d'importants dégâts depuis samedi.

Dans la région touristique de Gifu dans le centre du Japon, des

responsables ont précisé que des glissements de terrain et des inondations

avaient isolé près de 1.000 foyers, soit environ 2.300 personnes.

Mais dans la région de Kumamoto (sud-ouest), la plus affectée, l'on se

mettait déjà au travail pour nettoyer les dégâts provoqués par des pluies

figurant parmi les plus violentes de ces dernières années.

"Le nombre de personnes bloquées chez elles est tombé à zéro. Nous pouvons

atteindre tous les endroits auparavant isolés", a déclaré à l'AFP un

responsable de la région.

Le village de Kuma, au sud de Kumamoto, était le théâtre de scènes de

dévastation, avec des pans de route effondrés dans le fleuve, a constaté un

journaliste de l'AFP.

Un homme âgé tentait de sortir les gravats et morceaux de meubles qui

jonchaient sa maison, dont les tatamis au sol étaient recouverts de boue

solidifiée.

Des pluies diluviennes se sont abattues sur le Japon en commençant samedi

par le sud-ouest puis le centre de l'archipel, déversant des quantités record

d'eau qui ont fait sortir rivières et fleuves de leur lit.

- Tatamis pleins de boue -

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"Les précipitations abondantes devraient se poursuivre" jusqu'à dimanche

dans de larges zones du pays, a annoncé l'Agence de météorologie japonaise

(JMA), en appelant à "une extrême vigilance" face aux risques d'inondations et

de glissements de terrain.

Elle a émis son deuxième niveau le plus élevé d'ordre d'évacuation pour

plus de 350.000 personnes. De tels "ordres" sont toutefois sans caractère

obligatoire au Japon.

Le porte-parole du gouvernement Yoshihide Suga a confirmé jeudi la mort de

58 personnes, essentiellement le sud-ouest de l'archipel.

Les autorités vérifiaient par ailleurs si quatre autres décès constatés

étaient liés ou non aux intempéries, et 17 personnes étaient toujours portées

disparues, a-t-il précisé.

Des soldats sont finalement parvenus à porter secours à 40 habitants du

village d'Ashikita dans la région de Kumamoto, bloqués depuis cinq jours par

les inondations.

Kinuyo Nakamura, 68 ans, a fondu en larmes en arrivant dans un centre

d'évacuation.

"Qu'est-ce que j'ai eu peur. Ma maison est dévastée, je ne peux plus y

vivre", a-t-elle dit en croisant une de ses connaissance dans le refuge.

"Des inondations, nous en avons connu un grand nombre dans le passé. Mais

celles-ci n'ont rien à voir", a-t-elle déclaré à la chaîne de télévision

publique NHK.

- Peur de venir en aide -

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Sa voix s'est étranglée lorsqu'elle a raconté qu'une personne de son

voisinage avait péri dans les inondations. "C'était quelqu'un de vraiment

fantastique", a-t-elle dit. "C'est ça qui a été le plus dur".

Quelque 130.000 sauveteurs et membres des Forces japonaises d'autodéfense

étaient mobilisés jeudi pour sauver des vies, a indiqué le Premier ministre

Shinzo Abe.

La pandémie de coronavirus complique la tâche des secouristes, même si le

Japon a été jusqu'à présent relativement épargné par le Covid-19, avec moins de

1.000 décès pour 20.000 cas recensés depuis le début de la crise sanitaire.

La nécessité de maintenir une distance entre personnes réduit les capacités

des refuges prévus en cas de catastrophe naturelle, et beaucoup d'habitants ont

préféré s'abriter dans leur véhicule par peur d'être infectés.

Selon un responsable des secours cité par la chaîne de télévision publique

NHK, le coronavirus pourrait aussi avoir dissuadé les gens de se porter

volontaires pour venir en aide aux sinistrés.

Le Japon est en pleine saison des pluies, souvent marquée pendant plusieurs

semaines par des inondations et des glissements de terrain dévastateurs.

Avec le réchauffement de la planète, les risques d'épisodes de fortes

précipitations vont augmenter, selon les scientifiques. Ces pluies, associées à

d'autres facteurs liés notamment à l'aménagement du territoire, favorisent les

inondations.AFP