Date de publication: 11/07/2020 | Auteur(s): Administrator | Tags: Divers | Visites: 16

ALGERIE

Commerce/économie/investisseurs/site
  • Le ministère du Commerce ouvre un espace de communication dédié aux investisseurs nationaux
ALGER, 11 juil 2020 (APS) - Un espace de communication destiné à lacommunauté des investisseurs, des opérateurs économiques et des hommesd'affaires a été ouvert par le ministère du Commerce par le biais de son site web.Cet espace de communication est également destiné aux consommateurs, auxuniversitaires, aux chercheurs et à tous les utilisateurs des informationsà caractère commercial, lit-on sur le site web du ministère du Commerce.Il est à rappeler que le Président de la République, Abdelmadjid Tebbouneavait réitéré lors de ses rencontres périodiques avec les représentants desmedias nationaux, sa décision portant soutien aux investisseurs souhaitantréaliser des projets basés sur des matières premières locales par des prêtsbancaires allant jusqu’à 90% de la valeur du projet .(APS)

AFRIQUE

Mali-troubles-politique-conflit
  • Bamako se réveille avec les stigmates des ses pires troubles depuis des années
BAMAKO, 11 juil 2020 (AFP) - La capitale du Mali affichait samedi lesstigmates de violences au lendemain d'emeutes considérées comme les plus gravesdepuis des années, avec des barricades calcinées et des rues jonchées depierres, a constaté un journaliste de l'AFP.Bamako a été secouée vendredi par une nouvelle manifestation contre leprésident malien Ibrahim Boubacar Keïta qui a dégénéré, avec un bilan d'aumoins un mort et 20 blessés et des attaques d'édifices publics, dontl'Assemblée nationale et le siège de la TV nationale.Deux des principaux chefs de file de la contestation, Issa Kaou Djim etClément Dembélé, ont été interpellés, a rapporté le mouvement, dont certainsleaders ont explicitement donné le signal de la "désobéissance civile" vendrediaprès-midi après le rassemblement de milliers de personnes anti-Keïta.Des foules d'hommes ont attaqué l'Assemblée nationale, saccagant et pillantles bureaux. Ils s'en sont pris aussi au siège de la télévision nationale,autre symbole du pouvoir, qui a interrompu ses programmes.Des membres des forces de sécurité ont ouvert le feu. Au moins une personnea été tuée et vingt autres blessées, selon un responsable des urgences. Mais lechef de l'Etat a lui-même signifié dans la nuit que le bilan humain et matérieldes évènements restait à établir.La télévision nationale a depuis recommencé à émettre. Des dizainesd'hommes des forces de sécurité se trouvaient dans sa cour samedi matin.L'Assemblée a également été évacuée de tout manifestant samedi matin.Les routes de Bamako étaient couvertes de cailloux et parsemées des restesde barrages dressés la veille par les manifestants, ainsi que de carcassesincendiées d'abris des policiers chargés du trafic.Occupés jusque tard dans la nuit, deux des trois ponts reliant les deuxparties de la capitale par dessus le fleuve Niger, axes cruciaux decirculation, ont été libérés.Depuis juin, une coalition hétéroclite de chefs religieux, de personnalitésde la politique et la société civile a fait descendre dans les rues de lacapitale des milliers de personnes à trois reprises.Mais les violences survenues vendredi sont les plus graves depuis le débutde ce mouvement qui canalise une multitude de mécontements: contre ladégradation sécuritaire et l'incapacité à y faire face après des années deviolence, le marasme économique, la défaillance des services de l'Etat, ouencore le discrédit répandu d'institutions suspectes de corruption.Dans un message diffusé dans la nuit, le président Keïta a prôné fermeté et dialogue.

MOYEN ORIENT

Iran/santé/coronavirus/épidémie/économie
  • l'Iran obligé de maintenir l'activité économique (Rohani)
TEHERAN, 11 juil 2020 (APS) - L'Iran est obligé de maintenir l'activitééconomique en dépit des défis que pose au pays leregain de l'épidémie de Covid-19, a déclaré samedi le président iranienHassan Rohani.Il faut "poursuivre les activités économiques, sociales et culturelles enrespectant les protocoles de santé (...) C'est la voie unique", a indiquéM. Rohani, lors d'une réunion télévisée du Comité de lutte contre le coronavirus."La solution la plus simple est de déclarer que toute activité est fermée,et le lendemain, le peuple viendrait pour protester contre le chaos, lafaim, les épreuves et la pression", a expliqué M. Rohani.L'Iran a enregistré jeudi un record de mortalité, avec 221 morts en 24heures. Depuis plusieurs semaines, la pandémie gagne du terrain en Iran,pays le plus touché du Proche et Moyen-Orient.Les autorités iraniennes ont recensé officiellement plus de 12.000 mortssur un total de plus de 252.000 cas liés à la maladie Covid-19 depuisqu'elles ont confirmé en février ses premiers cas de virus SARS-CoV-2 sur le sol iranien.Pour lutter contre la propagation de l'épidémie, les autorités ont annulétout rassemblement et fermé écoles et commerces non essentiels en marsavant de lever progressivement les restrictions à partir d'avril, pourtenter de ranimer l'économie du pays, étouffée par les sanctions américaines."La télévision publique, (les médias), les artistes, les intellectuels,les professeurs, tous doivent agir pour convaincre notre cher peuple (...)que nous n'avons pas d'autre choix", a ajouté M. Rohani. "Il n'est paspossible de fermer les entreprises et les activités économiques à longterme", a-t-il poursuivi, soulignant que "le peuple ne l'acceptera pas".L'économie iranienne fait face à une récession brutale depuis 2018, aprèsle retrait unilatéral de Washington en mai de l'accord sur le nucléaireiranien et la réimposition de sanctions américaines contre Téhéran.Le ministre de la Santé iranien, Saïd Namak,i a mis en garde mercredicontre "la révolte du peuple provoquée par la pauvreté et la faim", enajoutant que son ministère a obtenu 30% d'un milliard de dollars approuvépar le guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, pour lutter contre la propagation du virus.Le Fonds monétaire international (FMI) prévient que le PIB iranien devraitse contracter de 6% en 2020 après avoir plongé de 7,6% en 2019.(APS)

MONDE

EtatsUnis/santé/pandémie/coronavirus/OMS
  • Le retrait de Washington de l'OMS met la santé et la sécurité des Américains en danger (The Lancet)
LONDRES, 11 juil 2020 (APS) - La décision des Etats-Unis de quitterl'Organisation mondiale de la santé (OMS) est en violation de la loiaméricaine et met la santé et la sécurité des Américains en danger, selonun article publié mercredi sur le site Internet de la revue médicale The Lancet.Le président américain, Donald Trump, avait annoncé en mai que son paysromprait ses liens avec l'OMS et mettrait fin à son financement del'organisation. Lundi, les Etats-Unis ont notifié le secrétaire général del'ONU de leur retrait de l'OMS.Le départ des Etats-Unis est "illégal", car "il n'a pas été expressémentapprouvé par le Congrès", explique l'article, citant un précédent de laCour suprême statuant que "lorsque le président prend des mesuresincompatibles avec la volonté implicite ou explicite du Congrès, sonpouvoir est au plus bas".Ce retrait américain de l'OMS aurait des conséquences "désastreuses pourla sécurité, la diplomatie et l'influence des Etats-Unis", souligne l'article.Soulignant que les agences, les entreprises pharmaceutiques et leslaboratoires des Etats-Unis dépendent du cadre de préparation au risqued'une pandémie grippale de l'OMS pour obtenir de nouveaux échantillons duvirus de la grippe à des fins de recherche et de développement, il indiqueque ce retrait rendrait difficile pour le pays le plus affecté par lapandémie de Covid-19 de développer des contre-mesures biologiques à lagrippe, car le nouveau coronavirus, en plus de la grippe, posera desérieuses difficultés aux capacités des systèmes de santé à travers lemonde cet automne."Les Américains pourraient voir leur accès limité aux réserves peuabondantes de vaccins et pourraient se voir interdire de se rendre dans desdestinations étrangères" en raison du retrait de leur pays, avertit l'article.Après le retrait américain de l'OMS, "(le fait) de se soustraire auxobligations liées aux traités, dans un monde multipolaire, signifie qu'iln'y a aucune garantie que les pays collaboreront avec les Etats-Unis",poursuit-il. "Les Etats-Unis ne peuvent pas rompre leurs liens avec l'OMSsans provoquer des perturbations et des dégâts majeurs, compromettant lasécurité des Américains", met ne garde l'article.(APS)