Date de publication: 14/07/2020 | Auteur(s): Administrator | Tags: Divers | Visites: 12

MAGHREB

Libye-conflit-Egypte-Turquie LEAD
  • Libye: le parlement pro-Haftar d'accord pour une intervention de l'armée égyptienne
BENGHAZI (Libye), 14 juil 2020 (AFP) - Le parlement basé dans l'est dela Libye qui appuie le maréchal Khalifa Haftar a dit être d'accord avec une intervention militaire de l'Egypte contre la Turquie en Libye en cas de "menace".La Libye est déchirée par un conflit entre deux pouvoirs rivaux: le Gouvernement d'union nationale (GNA) reconnu par l'ONU et basé à Tripoli et le maréchal Khalifa Haftar, qui règne sur l'Est et une partie du Sud.Le premier est soutenu par la Turquie, qui a des militaires sur place, et le second par l'Egypte voisine, les Emirats arabes unis et la Russie."Aux forces armées égyptiennes d'intervenir pour protéger la sécurité nationale libyenne et égyptienne, si elles voient une menace imminente pour la sécurité de nos deux pays", a indiqué dans un communiqué diffusé dans la nuit de lundi à mardi le Parlement élu en 2014, qui compte essentiellement des pro-Haftar.Le Parlement réagissait à un discours du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi le 20 juin, dans lequel il avait menacé d'intervenir en Libye, en réaction à une implication directe de la Turquie.Les relations entre Le Caire et Ankara se sont dégradées après la destitution en 2013 en Egypte du président islamiste Mohamed Morsi, soutenu par la Turquie.Avec l'appui d'Ankara, les forces loyales au GNA ont engrangé d'importantes victoires depuis début juin, reprenant le contrôle de l'ensemble du nord-ouest de la Libye.Les troupes du maréchal Haftar n'ont pour leur part cessé de reculer ces derniers mois, essuyant des revers qui ont signé l'échec de leur offensive sur Tripoli lancée en avril 2019."Nous appelons à des efforts concertés entre les deux pays frères, la Libye et l'Egypte, pour assurer la défaite de l'occupant envahisseur (la Turquie) et préserver notre sécurité nationale commune", a ajouté le parlement dans son communiqué."Les dangers posés par l'occupation turque représentent une menace directe pour notre pays et pour les pays voisins, surtout pour l'Egypte", a-t-on ajouté de même source.Le parlement ne reconnaît pas la légitimité du chef du GNA Fayez al-Sarraj, et soutient un gouvernement rival basé lui aussi dans l'est et l'"Armée nationale libyenne" (ANL) autoproclamée du maréchal Haftar.Il est par ailleurs affaibli par des divisions. Une quarantaine de députés anti-Haftar sont notamment partis pour Tripoli où ils ont élu un autre président de l'assemblée.Les Emirats arabes unis ont de leur côté mis en garde contre les menaces du GNA de prendre le contrôle de la ville de Syrte, située à mi-chemin entre Tripoli à l'ouest et Benghazi à l'est.Ces "tambours de guerre (...) peuvent déboucher sur de graves conséquences politiques et humaines", a averti sur Twitter le ministre d'Etat aux Affaires étrangères Anwar Gargash.Il a appelé à un "cessez-le-feu immédiat", en invitant les Libyens à choisir "le dialogue". AFPTunisie/politique/gouvernement
  • Tunisie: Fakhfakh annonce un prochain remaniement ministériel
TUNIS, 14 juil 2020 (APS) - Le chef du gouvernement tunisien, ElyesFakhfakh, a annoncé lundi soir avoir décidé un remaniement ministériel "dans les prochains jours" suite à la décision du parti Ennahdha de "rompre" avec l’actuel gouvernement, rapportent les médias.Il s’agit d’un "remaniement ministériel qui tient compte de l’intérêt supérieur de la patrie et sera annoncé dans les prochains jours", a-t-il précisé dans une déclaration publiée sur la page facebook de la Présidence du gouvernement, après une conférence de presse au cours de laquelle le mouvement Ennahdha a appelé au lancement de "concertations pour un nouveau gouvernement".Dans ce sens, M. Fakhfakh a rappelé les "efforts intenses" qu’il a déployés au cours des dernières semaines pour conforter la coalition au pouvoir et qui, a-t-il dit, se sont "heurtés à des tentatives menées parallèlement par Ennahdha à dessein d’introduire deshangementssignificatifs aussi bien sur la forme que sur le fond de l’action gouvernementale, ce qui a déstabilisé son action et entravé sa stabilité".Il a rappelé que le "mouvement avait, pourtant, signé le document gouvernemental et que son appel à la formation d’une nouvelle équipe constitue une violation criante du pacte politique qui l’engage aux côtés des autres composantes de la coalition et du chef du gouvernement".Dans ce sens, il a regretté le "peu d’intérêt accordé par Ennahdha à la stabilité des institutions de l’Etat et de l’économie nationale, déjà affaiblie par les répercussions du Covid-19 et par les crises structurelles à répétition"."Ces appels au changement témoignent d’un manque de responsabilité en cette phase délicate qui requiert davantage de solidarité entre les membres de la coalition et de placer l’intérêt de la patrie au dessus de toute considération", a-t-il insisté.Le chef de l’éxécutif tunisien a dénoncé, en outre, "l’instrumentalisation politique de l’affaire de conflit d’intérêt par Ennahdha, laquelle a pris des proportions démesurées auprès de l’opinion publique"."Alors que l’affaire est entre les mains de la justice, a-t-il ajouté, des partis dont Ennahdha, partenaire de la coalition au pouvoir, ont poursuivi leurs man£uvres visant à aggraver la crise".M. Fakhfakh a rappelé s'"être, à maintes reprises, expliqué sur ce dossier, qui a été utilisé pour discréditer le gouvernement et le détourner de son engagement sur la voie de la réforme et du changement". Un engagement, qui, a-t-il estimé, n'"a pas été du goût de certaines parties".(APS)

CONJONCTURE

Opep/énergie/pétrole/prix
  • Energie: le prix moyen du pétrole de l’Opep débute la semaine à plus de 43 dollars
ALGER, 14 juil 2020 (APS)- Le panier de l’Opep, constitué de prix deréférence de 13 pétroles bruts a débuté la semaine à plus de 43 dollars, selon les données publiées mardi par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole.Ce panier de référence de l'Opep (ORB), qui comprend le pétrole algérien (le Sahara Blend) a atteint mardi 43,38 dollars lundi, après avoir terminé la semaine écoulée à 43,46 dollars le baril , précise la même source.L’Opep et ses partenaires poursuivent les efforts pour soutenir les prix de l’or noir et stabiliser le marché pétrolier à travers l’application de l’accord de réduction de la production pétrolière dans sa seconde phase portant une baisse de 9,6 mb/ j pour le mois en cours et qui sera suivie d'une coupe de 7,7 mb / j du devant intervenir du 1er août à fin décembre 2020.Les pays participants avaient également décidé lors de leurs réunions tenues le 6 juin dernier d'adopter le mécanisme de la compensation pour les pays qui n’ont pas pu atteindre pleinement la conformité en mai et juin de l'accord du 12 avril dernier.Les pays concernés ont été invités à rattraper les écarts en juillet, août et septembre 2020.Dans le cadre de suivi de l’application de cette accord et les différentes décisions de l’Opep et non Opep , une nouvelle réunion du Comité ministériel mixte de suivi de l’accord Opep-non Opep (JMMC) est attendue pour demain mercredi par vidéo conférence, sachant que dans le cadre du mécanisme de la compensation, adopté lors des dernières réunions de l’Opep, les pays concernés ont été invités à rattraper les écarts en juillet, aoûtet septembre 2020.Le JMMC a été créé à la suite de la 171ème Conférence ministérielle de l'Opep du 30 novembre 2016 et de la "Déclaration de coopération" de la réunion ministérielle mixte OPEP- pays non membres de l'Opep tenue le 10 décembre 2016 à Vienne.Ce Comité est chargé de veiller à ce que ces objectifs soient réalisés grâce à la mise en £uvre des ajustements volontaires de la production du pétrole des pays Opep et non Opep. Il facilite également l'échange d'analyses et de perspectives conjointes, ce qui fournit une contribution précieuse à l'évaluation du processus de conformité.Le JMMC est composé de sept membres de l'Opep (Algérie, Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis, Irak, Koweït, Nigeria et Venezuela) et de deux pays non membres de l'Organisation (Russie et Kazakhstan). (APS)Pétrole/prix
  • Pétrole: le Brent à plus de 42 dollars
LONDRES, 14 juil 2020 (APS)- Les prix du pétrole perdaient du terrainmardi, les investisseurs adoptant une position attentiste avant la réunion mercredi du Comité de suivi de l'accord de l'Opep (JMMC) qui débattra de l'allègement des coupes de la production d'or noir.Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 42,43 dollars mardi matin à Londres, en baisse de 0,68% par rapport à la clôture de lundi.A New York, le baril américain de WTI pour le mois d'août abandonnait 0,90%, à 39,74 dollars.Les 13 membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs 10 partenaires, rassemblés sous le terme Opep+, se retrouvent mercredi par webcams interposées pour évaluer, comme il est prévu chaque mois, "les conditions du marché de l'énergie, les niveaux de production et de conformité" à l'accord en vigueur, selon l'organisation.A l'occasion de ce Comité de suivi de l'accord de l'Opep (JMMC), ils examineront les recommandations du comité technique conjoint (JTC) de l'Opep+ qui a lieu mardi, deux formats de réunion distincts des sommets ministériels dont le prochain est prévu le 1er décembre au siège de l'organisation à Vienne, en Autriche.L'Opep+ s'est engagée en avril à réduire sa production de 9,7 millions de barils par jour (mbj) en mai et juin et a reconduit cet effort au mois de juillet.Le retour à la normale doit ensuite se faire de manière progressive: la coupe ne sera plus que de 7,7 mbj d'août jusqu'à décembre, puis de 5,8 mbj de janvier 2021 à avril 2022.Le JMMC "devrait approuver la proposition saoudienne d'entamer le processus de réduction progressive des coupes en août (comme prévu, ndlr), encouragé par les gages de conformité plus fortes des pays signataires et par l'amélioration de la demande", a estimé Helima Croft, analyste.Mais "si l'Opep+ augmente sa production, le marché pourrait rapidement retomber dans une situation d'offre excédentaire si la reprise économique mondiale n'est pas suffisamment forte", prévient Neil Wilson, analyste.Les investisseurs sont également toujours très attentifs à l'évolution de la pandémie car toutes les nouvelles mesures de confinement "ralentissentla croissance économique et freinent la demande d'énergie", a expliqué Avtar Sandu, analyste."Le risque clair et présent d'une seconde vague de coronavirus entrave toute tentative de faire monter les prix du pétrole", a relevé Tamas Varga, analyste. (APS)Marchés/changes
  • Monnaie: l'euro se stabilise mardi face au dollar
LONDRES, 14 juil 2020 (APS)- L'euro se stabilisait mardi face au dollar,après avoir grimpé la veille et tandis que la prudence fait son retour parmi les investisseurs.Ce mardi matin, l'euro prenait 0,06% face au billet vert, à 1,1350 dollar."Les échanges de ce mardi sont jusqu'à présent marqués par l'aversion aux risques, car le coronavirus provoque le retour des mesures de confinement dans plusieurs pays et les tensions sino-américaines s'intensifient sur les revendications territoriales dans la mer de Chine méridionale", a expliqué Ricardo Evangelista, analyste.Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a prévenu lundi que les Etats-Unis considéraient les revendications territoriales de la Chine en mer de Chine méridionale comme "illégales"."Cette accusation est totalement injustifiée", a fustigé dans un communiqué l'ambassade de Chine aux Etats-Unis, ajoutant que "la partie chinoise s'oppose fermement" à ces propos.Concernant la pandémie, la Californie et plusieurs autres régions du monde ont adopté à nouveau de sévères restrictions, tandis que l'OMS s'est alarmée de voir "trop de pays (aller) dans la mauvaise direction" et saper la confiance des populations faute de messages clairs.La pandémie continue de s'aggraver avec au moins 569.879 morts dans le monde pour environ 13 millions de cas avérés.L'aversion au risque a tendance à valoriser les valeurs refuges, comme le dollar, qui avaient été mis sous pression ces derniers jours par un marché globalement optimiste.Par ailleurs, les chiffres du produit intérieur brut au premier trimestre au Royaume-Uni, en ont "déçu plus d'un", a observé M. Evangelista.Le PIB a chuté de 19,1% au Royaume-Uni de mars à mai comparé à la période de décembre à février, à cause de l'impact du nouveau coronavirus. Mais surtout, le maigre rebond de 1,8% en mai a été bien en dessous des attentes, qui étaient de +5,5%."Avec le virus toujours non maîtrisé, la perspective d'un Brexit sans accord combiné à une performance économique médiocre, pourrait poser plus de risques de baisse pour la livre", a ajouté l'analyste, tandis que la devise perdait 0,3% face à l'euro et 0,25% face au dollar.(APS)

MONDE

épidémie-virus-santé
  • Le bilan de la pandémie dans le monde à 11H00 GMT
PARIS, 14 juil 2020 (AFP) - La pandémie du nouveau coronavirus a faitau moins 573.091 morts dans le monde depuis que le bureau de l'OMS en Chine a fait état de l'apparition de la maladie fin décembre, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles mardi à 11h00 GMT.Plus de 13.124.130 cas d'infection ont été officiellement diagnostiqués dans 196 pays et territoires depuis le début de l'épidémie, dont au moins 7.063.900 sont aujourd'hui considérés comme guéris.Ce nombre de cas diagnostiqués ne reflète toutefois qu'une fraction du nombre réel de contaminations. Certains pays ne testent que les cas graves, d'autres utilisent les tests en priorité pour le traçage et nombre de pays pauvres ne disposent que de capacités de dépistage limitées.Les États-Unis, qui ont recensé leur premier décès lié au coronavirus début février, sont le pays le plus touché tant en nombre de morts que de cas, avec 135.615 décès pour.364.547 cas. Au moins 1.031.939 personnes ont été déclarées guéries.Après les États-Unis, les pays les plus touchés sont le Brésil avec 72.833 morts pour 1.884.967 cas, le Royaume-Uni avec 44.830 morts (290.133 cas), le Mexique avec 35.491 morts (304.435 cas), et l'Italie avec 34.967 morts (243.230 cas).La Chine (sans les territoires de Hong Kong et Macao) a officiellement dénombré un total de 83.605 cas (3 nouveaux entre lundi et mardi), dont 4.634 décès (0 nouveau), et 78.674 guérisons.L'Europe totalisait mardi à 11h00 GMT 202.998 décès pour 2.857.298 cas, l'Amérique latine et les Caraïbes 146.581 décès (3.420.016 cas), les Etats-Unis et le Canada 144.436 décès (3.472.354 cas), l'Asie 44.628 décès (1.816.070 cas), le Moyen-Orient 20.850 décès (936.295 cas), l'Afrique 13.459 décès (610.271 cas), et l'Océanie 139 décès (11.828 cas).Ce bilan a été réalisé à partir de données collectées par les bureaux de l'AFP auprès des autorités nationales compétentes et des informations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). AFP