Date de publication: 20/07/2020 | Auteur(s): Administrator | Tags: Divers | Visites: 22

ALGERIE
Finance/fiscalité/Assises/réforme
  • Réforme fiscale : nécessité dÆéquité, et d'efficacité pour répondre aux défis de la nouvelle vision économique (Djerad)
ALGER, 20 juil 2020 (APS) - La réforme fiscale nationale doit intégrer leprincipe dÆéquité mais aussi la numérisation et lÆefficacité de lÆadministration concernée afin que lÆimpôt puisse être en adéquation avec les défis de la nouvelle vision économique du pays, a indiqué lundi à Alger le Premier ministre, Abdelaziz Djerad.Intervenant à lÆoccasion des Assises nationales sur la réforme fiscale, le Premier ministre a estimé nécessaire pour lÆadministration fiscale de prendre en considération le principe dÆéquité en faisant en sorte que la charge fiscale soit également répartie sur les contribuables comme cÆest le cas notamment au niveau de lÆimpôt sur le revenu.Ceci, a insisté M. Djerad, doit passer par la lutte contre lÆéconomie parallèle qui constitue "un préjudice pour la conformité fiscale".Il a noté l'absence de contribution aux recettes fiscales des opérateurs activant dans le circuit parallèle ce qui oblige les opérateurs activant dans la légalité à supporter lÆensemble de la charge fiscale, a fait observer M. Djerad.Selon le Premier ministre, "Ceci contribue également à réduire lÆefficacité des politiques publiques dans le cadre du soutien de lÆinvestissement car cela constitue un obstacle à la bonne marche de lÆéconomie nationale", a-t-il souligné.De plus, le Premier ministre a relevé lÆintérêt pour lÆadministration fiscale de s'appuyer sur une vision basée sur la numérisation des opérations fiscales.Par ailleurs, M. Djerad a estimé que les défis économiques futurs devant être relevés dans le cadre du nouveau programme économique, "nécessitent dÆintégrer dans cette réforme, un système fiscal en accord avec la nouvelle vision économique du pays".Celle-ci, a-t-il expliqué, est basée sur "la promotion des start-ups, de la numérisation et pouvant permettre à notre pays de sortir de sa dépendance aux produits dÆextractions et lÆintégrer dans la chaîne de valeurs internationales". (APS)

AFRIQUE

Egypte/Ethiopie/barrage/Nil
  • L'Egypte ne restera pas inactive face aux problèmes posés par le barrage éthiopien sur le Nil, annonce un ministre
LE CAIRE, 20 juil 2020 (APS)- L'Egypte ne restera pas les bras croisés faceaux problèmes posés par le Grand Barrage de la Renaissance d'Ethiopie (GERD), a déclaré dimanche le ministre égyptien de l'Irrigation et des Ressources en eau, Mohamed Abdel-Ati.Le ministre a tenu ces propos au cours d'une réunion organisée par la Commission des petites et moyennes entreprises du Parlement en vue d'explorer la possibilité d'offrir des prêts aux agriculteurs qui souhaitent moderniser leur système d'irrigation, a rapporté le sited'information étatique Ahram Online."Ce n'est pas une affaire facile, et il reste beaucoup de défis à relever dans ce domaine, mais nous ne resterons pas inactifs et nous ne nous cantonnerons jamais à un rôle de spectateurs. L'Egypte dispose de toutes sortes d'outils internes pour résoudre les problèmes qui pourraient être causés par le GERD", a-t-il affirmé.Il a révélé que la stratégie actuelle du ministère se concentrait sur l'optimisation de l'utilisation de l'eau du Nil dans les projets agricoles, soulignant que le gouvernement était en train de généraliser les systèmes d'irrigation par aspersion pour remplacer les anciens systèmes par submersion."Le gouvernement souhaite aider les agriculteurs à obtenir des prêts à court terme pour se doter de systèmes d'irrigation modernes permettant d'économiser l'eau", a-t-il ajouté.L'Afrique du Sud, qui préside actuellement l'Union africaine (UA), a invité l'Egypte, le Soudan et l'Ethiopie à participer à un mini-sommet sur le GERD le 21 juillet. Cette invitation intervient quelques jours après que les trois pays ont mis fin à une série de négociations sur le GERD sans être parvenus à un accord sur le remplissage de ce barrage géant.L'Ethiopie a commencé à construire le GERD en 2011. L'Egypte, un pays situé plus en aval, dépend largement du Nil pour son approvisionnement en eau douce, et craint que le barrage n'affecte les 55,5 milliards de mètres cubes d'eau qu'elle reçoit chaque année du fleuve.(APS)

CONJONCTURE

Pétrole/prix
  • Pétrole: le Brent à 42,87 dollars lundi à Londres
LONDRES, 20 juil 2020 (APS) -Les prix du pétrole commençaient la semaine enlégère baisse lundi, les investisseurs restant attentifs à la progression de la pandémie de Covid-19, une boussole pour anticiper l'évolution de la demande en or noir.Lundi matin, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 42,87 dollars à Londres, en baisse de 0,63% par rapport à la clôture de vendredi.A New York, le baril américain de WTI pour le mois d'août abandonnait 0,74%, à 40,29 dollars.La semaine passée a vu les cours de référence rester quasiment inchangés, le Brent ayant cédé 0,2% et le WTI grappillé 0,1%.Le marché du pétrole est comme "paralysé", estime Tamas Varga, analyste, évoquant la fourchette restreinte dans laquelle évoluent les cours de référence depuis plusieurs séances, comme "si les investisseurs financiers étaient partis en vacances".Après la décision de l'Opep+ la semaine passée, les acteurs de marchés "ne disposent plus que de deux types d'information", a résumé Bjornar Tonhaugen, analyste.Il s'agit "du niveau hebdomadaire des stocks de pétrole (brut aux Etats-Unis, publiés chaque mercredi, ndlr) et de l'évolution de la pandémie de Covid-19, cette dernière étant en corrélation directe avec la demande à venir en pétrole", a-t-il ajouté.La pandémie continue de s'étendre et a fait plus de 600.000 morts depuis fin décembre. Les Etats-Unis sont le pays le plus lourdement touché et ont enregistré plus de 60.000 cas de Covid-19 quotidiens au cours des six derniers jours, selon l'université américaine Johns Hopkins.Côté offre, une partie des incertitudes qui planaient en début de semaine dernière a été levée par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs alliés, qui ont décidé mercredi de maintenir la marche de l'allègement de leurs coupes volontaires de production de brut.Elles passeront de 9,6 millions de barils par jour (mbj) actuellement "à un total de 8,1 à 8,2 mbj en août" selon les calculs du ministre saoudien de l'Energie, le prince Abdelaziz ben Salmane, qui correspondent aux 7,7 mbj inscrits dans le calendrier initial plus les compensations espérées des pays n'ayant pas respecté leurs quotas. (APS)

MONDE

santé-virus-pandémie-épidémie
  • Le bilan de la pandémie de Covid-19 dans le monde à 11H00 GMT
PARIS, 20 juil 2020 (AFP) - La pandémie du nouveau coronavirus a faitau moins 606.605 morts dans le monde depuis que le bureau de l'OMS en Chine a fait état de l'apparition de la maladie fin décembre, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles lundi à 11H00 GMT.Plus de 14.528.490 cas d'infection ont été officiellement diagnostiqués dans 196 pays et territoires depuis le début de l'épidémie, dont au moins 7.935.600 sont aujourd'hui considérés comme guéris.Ce nombre de cas diagnostiqués ne reflète toutefois qu'une fraction du nombre réel de contaminations. Certains pays ne testent que les cas graves, d'autres utilisent les tests en priorité pour le traçage et nombre de pays pauvres ne disposent que de capacités de dépistage limitées.Sur la journée de dimanche, 4.584 nouveaux décès et 224.583 nouveaux cas ont été recensés dans le monde. Les pays qui ont enregistré le plus de nouveaux décès dans leurs derniers bilans sont le Brésil avec 716 nouveaux morts, l'Inde (681) et les États-Unis (514).Les États-Unis sont le pays le plus touché tant en nombre de morts que de cas, avec 140.534 décès pour 3.773.260 cas recensés, selon le comptage de l'université Johns Hopkins. Au moins 1.131.121 personnes ont été déclarées guéries.Après les États-Unis, les pays les plus touchés sont le Brésil avec 79.488 morts pour 2.098.389 cas, le Royaume-Uni avec 45.300 morts (294.792 cas), le Mexique avec 39.184 morts (344.224 cas), et l'Italie avec 35.045 morts (244.434 cas).Parmi les pays les plus durement touchés, la Belgique est celui qui déplore le plus grand nombre de morts par rapport à sa population, avec 85 décès pour 100.000 habitants, suivi par le Royaume-Uni (67), l'Espagne (61), l'Italie (58), et la Suède (56).La Chine (sans les territoires de Hong Kong et Macao) a officiellement dénombré un total de 83.682 cas (22 nouveaux entre dimanche et lundi), dont 4.634 décès (0 nouveaux), et 78.799 guérisons.L'Europe totalisait lundi à 11H00 GMT 205.420 décès pour 2.951.326 cas, l'Amérique latine et les Caraïbes 162.462 décès (3.830.779 cas), les Etats-Unis et le Canada 149.416 décès (3.883.598 cas), l'Asie 50.972 décès (2.114.908 cas), le Moyen-Orient 23.017 décès (1.010.923 cas), l'Afrique 15.166 décès (723.293 cas), et l'Océanie 152 décès (13.672 cas).Ce bilan a été réalisé à partir de données collectées par les bureaux de l'AFP auprès des autorités nationales compétentes et des informations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). En raison de corrections apportées par les autorités ou de publications tardives des données, les chiffres d'augmentation sur 24h peuvent ne pas correspondre exactement à ceux publiés la veille. AFP