Date de publication: 21/07/2020 | Auteur(s): Administrator | Tags: Divers | Visites: 22

ALGERIE
Covid19/Algérie/rapatriement
  • Arrivée de 300 Algériens bloqués en Arabie saoudite à l'aéroport international "Guemar" d'El Oued
EL OUED, 21 juil 2020 (APS)- Trois cents (300) Algériens bloqués en Arabiesaoudite sont arrivés lundi soir vers 22.00H à l'aéroport international d'El Oued-Guemar (à 10 km au nord du chef-lieu de la wilaya d'El Oued), a-t-on constaté au niveau de l'aéroport.Bloqués au Royaume d'Arabie saoudite depuis la fermeture de l'espace aérien dans le cadre des mesures préventives prises à la suite de la propagation du Coronavirus (Covid-19), ces Algériens ont été rapatriés à bord d'un Airbus A330 d'Air Algérie, a précisé un responsable de l'Administration de l'aéroport de Guemar.Après avoir effectué les démarches administratives, les membres de la communauté algérienne en provenance de l'Arabie saoudite ont subi, dans le hall de l'aéroport, des examens médicaux préalables spécialisés sous la supervision du personnel médical, notamment la prise de température corporelle et du taux d'oxygène dans le sang, avant d'être transférés dans un hôtel privé cinq étoiles (complexe de la gazelle d'or) pour passer une période de quarantaine de 14 jours.Cette opération, indique le même responsable, s'inscrit dans le cadre des instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune visant le rapatriement de tous les ressortissants algériens bloqués dans différents pays.A noter qu'un deuxième vol atterrira, le 22 juillet en cours, à l'aéroport international Rabah Bitat d'Annaba avec à bord 306 autres Algériens bloqués en Arabie Saoudite. (APS)

AFRIQUE

Soudan-procès-coup PREV
  • Soudan: l'ex-président Béchir devant les juges pour le coup d'Etat de 1989 (PAPIER GENERAL)
KHARTOUM, 21 juil 2020 (AFP) - L'ex-président soudanais Omarel-Béchir, chassé du pouvoir l'an passé par une révolte populaire, a comparu mardi devant une cour spéciale à Khartoum où il doit répondre du coup d'Etat qui l'avait porté au pouvoir en 1989, un procès inédit dans le monde arabe.La première audience n'a duré qu'une heure car la salle n'a pu accueillir les 191 avocats de la défense. La cour spéciale formée de trois juges a fixé au 11 août la prochaine audience.L'ex-autocrate âgé de 76 ans et 27 autres accusés risquent la peine de mort pour avoir renversé le gouvernement démocratiquement élu du Premier ministre Sadek al-Mahdi il y a 31 ans.Parmi eux figurent des militaires et des civils, qui étaient regroupés dans des cages, ainsi que les anciens vice-présidents Ali Osman Taha et le général Bakri Hassan Saleh."La salle du tribunal n'est pas assez grande pour accueillir tous les avocats de la défense qui sont 191", a déclaré le président de la cour spéciale, qui a décidé d'ajourner la séance au 11 août pour "permettre l'accueil de tous les avocats"."Cette cour va écouter chacun d'entre eux et nous allons donner à chacun des 28 accusés la possibilité de se défendre", a-t-il ajouté en début de séance. Sur une banderole au-dessus des juges figure une sourate du Coran "Si vous jugez les gens faites-le avec justice".Les juges vont mener ce procès inédit dans le monde arabe, où jamais l'auteur d'un putsch réussi n'avait été jugé dans l'histoire récente.Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, qui avait renversé la monarchie en 1969 a été tué en août 2011, tandis que le despote irakien Saddam Hussein et l'autocrate égyptien Hosni Moubarak ont été jugés pour d'autres motifs. Quant à l'ex-président tunisien, Zine el-Abidine Ben Ali, il s'était enfui en 2011 en Arabie saoudite.- Visage caché -================Des mesures de sécurité exceptionnelles ont été prises pour éviter tout incident. Les familles des accusés, venues en nombre, ont crié à l'arrivé des fourgons cellulaires "Allah Akhbar".Omar el-Béchir, en pantalon et chemise beige, portait un masque et des gants et s'est caché le visage devant les photographes. Il n'a fait aucune déclaration.Décédé en 2016, l'islamiste Hassan Tourabi, qui a longtemps été le mentor de M. Béchir, est le grand absent de ce procès.Le 30 juin 1989 au petit matin, la radio annonçait le coup d'État au Soudan. L'armée fermait l'aéroport, procédait à l'arrestation des principaux dirigeants politiques et suspendait les institutions, notamment le Parlement.Le colonel Béchir, devenu ensuite général, est resté au pouvoir pendant 30 ans. Son procès intervient alors que le gouvernement de transition du Soudan a lancé une série de réformes institutionnelles et économiques.Le Soudan s'est également engagé à livrer M. Béchir à la Cour pénale internationale (CPI) pour qu'il soit jugé pour crimes de guerre et génocide dans le cadre du conflit au Darfour en 2003-2004, qui a fait 300.000 morts et des millions de déplacés.En décembre 2019, M. Béchir avait été condamné une première fois à deux ans de détention dans un centre correctionnel pour personnes âgées, dans une affaire de fonds perçus auprès du prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane.Le pays a connu trois coups d'État depuis son indépendance en 1956, celui du général Ibrahim Abboud (1959-1964) puis celui de mai 1969 mené par le colonel Gaafar Mohammad Nimeiri, au pouvoir jusqu'en 1985, et enfin le coup d'État d'Omar el-Béchir."Ce procès sera un avertissement à toute personne qui essaiera de détruire le système constitutionnel et sera jugée pour ce crime. Cela sauvegardera la démocratie soudanaise. Nous espérons ainsi clore l'ère des putschs au Soudan", a affirmé Moaz Hadra, un des avocats à l'origine de la procédure contre le dictateur déchu.Pour Me Hachem al-Gali, qui défend les prévenus, "il s'agit d'un procès politique qui se cache derrière la loi. Ce procès va se dérouler dans un environnement hostile de la part du système judiciaire envers les accusés et nous pourrons le prouver", a-t-il dit. AFPCONJONCTURE
Pétrole/prix
  • Pétrole: le Brent à 44,23 dollars, un plus haut depuis début mars
LONDRES, 21 juil 2020 (APS) - Les prix du pétrole progressaient mardi,touchant un plus haut en quatre mois et demi, propulsés par l'accord sur le plan de relance européen et les espoirs autour d'un vaccin contre le Covid-19, deux facteurs favorables à une reprise de la demande.Mardi matin, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 44,23 dollars à Londres, en hausse de 2,20% par rapport à la clôture de lundi.A New York, le baril américain de WTI pour le mois d'août, dont c'est le dernier jour de cotation, progressait de 2,03% à 41,64 dollars.Les deux cours de référence ont respectivement touché un peu plus tôt dans la séance 44,49 et 41,85 dollars le baril, des cours plus vus depuis le 6 mars et la chute déclenchée par une courte mais intense guerre des prix entre la Russie et l'Arabie saoudite.Pour expliquer cette embellie après des séances plutôt calmes, les analystes mettent en avant l'accord sur le plan de relance âprement négocié depuis vendredi et signé mardi à l'aube par les 27 Etats membres de l'Union européenne.Ce dernier prévoit 750 milliards d'euros d'aide pour sortir l'UE du marasme économique provoqué par la pandémie de Covid-19, finalement répartis en 390 milliards de subventions et 360 de prêts."Les investisseurs européens se réveillent en apprenant que leurs dirigeants ont conclu un accord sur le plan de relance" pour sortir l'économie du continent "de la pire récession économique depuis la Seconde Guerre mondiale", a commenté l'analyste de Rystad Energy Bjornar Tonhaugen.Bien que cet accord "ne stimulera pas immédiatement la consommation de pétrole, il apportera un soutien important aux perspectives de demande à moyen terme" en "favorisant la reprise de la croissance économique" de l'Union.Les investisseurs se rassuraient également avec des résultats d'essais cliniques encore préliminaires mais encourageants sur deux projets de vaccin contre le Covid-19, un britannique et un chinois, qui génèrent "une forte réponse immunitaire" et sont bien tolérés par les patients. (APS)Monde/finances/marchés/devises/change
  • L'euro stable face au dollar après l'accord européen
LONDRES, 21 juil 2020 (APS) -L'euro se stabilisait mardi à un haut niveauface au dollar, l'approbation par les dirigeants européens d'un plan de relance historique n'ayant pas particulièrement surpris le marché qui s'attendait à cette conclusion.Mardi matin, l'euro perdait 0,04% face au billet vert, à 1,1443 dollar.Après des jours de négociations, le plan de sauvetage européen a finalement été approuvé au milieu de la nuit.A l'annonce de la nouvelle, l'euro a atteint un nouveau plus haut depuis mars après celui de la veille, à 1,1470 dollar, avant de se stabiliser à un niveau proche de celui de la veille."L'accord final n'inclut aucune surprise positive pour l'euro", a expliqué Esther Reichelt, analyste."La partie intéressante pour le marché, soit le montant total de 750 milliards d'euros, et la répartition entre subventions (390 milliards) et prêts avaient déjà été annoncées" lundi, a-t-elle précisé."Il aurait été préférable que les dirigeants européens s'accordent sur une part de subventions plus importante qui aurait envoyé un signal de solidarité et de volonté d'une réponse budgétaire unifiée plus importante", a renchéri Lee Hardman, analyste.De plus, selon Ricardo Evangelista, analyste, également, "au cours des derniers jours, l'euro a gagné du terrain par rapport aux autres grandes monnaies", porté justement par les espoirs d'un accord.L'argent qui abondera le plan adopté sera emprunté pour partie par l'Union européenne dans son ensemble.Cette émission de dette commune, une première, repose sur une proposition franco-allemande, qui suscitait une farouche opposition de la part des quatre pays dits "frugaux" (Pays-Bas, Autriche, Danemark, Suède), rejoints ensuite par la Finlande. (APS)