Date de publication: 29/07/2020 | Auteur(s): Administrator | Tags: Divers | Visites: 58

SPECIAL

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  • Algérie: l'ex-correspondant de France 24 arrêté

ALGER, 29 juil 2020 (AFP) - Un journaliste algérien, correspondant de

France 24 jusqu'à peu, a été arrêté et placé en détention, a annoncé la chaîne

d'informations, une arrestation qui a suscité l'inquiétude de RSF quant à une

"répression accrue de la liberté de la presse en Algérie".

"Nous avons appris l'arrestation du journaliste Moncef Aït Kaci en Algérie,

correspondant de France 24 jusqu'à encore récemment", a expliqué mardi soir

France 24 dans son journal télévisé.

"Son avocat n'a pas précisé les raisons de son interpellation, mais a

simplement dit que les accusations qui pèsent sur lui sont graves", a précisé

la chaîne.

Le journaliste algérien a été présenté devant le procureur du tribunal de

Bir Mourad Raïs, à Alger, en compagnie d'un caméraman, Ramdane Rahmouni, selon

le Comité national pour la libération des détenus (CNLD), une association de

soutien aux prisonniers d'opinion. Ils ont été placés en détention provisoire.

Mercredi, dans une note interne obtenue par l'AFP, la direction de France

Médias Monde (groupe qui chapeaute RFI et France 24) a dit travailler "sans

relâche (...) afin d'obtenir (leur) libération".

"Nous tenons, bien évidemment, à apporter tout notre soutien à nos

confrères injustement arrêtés", est-il encore écrit.

La note signale que Ramdane Rahmouni avait contribué à "l'entretien avec le

président algérien (Abdelmadjid Tebboune) le 4 juillet dernier".

Les faits reprochés au journaliste Moncef Aït Kaci n'ont pas été détaillés,

mais, selon sa défense, il s'agirait d'un problème d'accréditation.

Il est obligatoire d'être accrédité auprès des autorités pour travailler en

tant que correspondant de médias étrangers en Algérie. Aucune accréditation

pour l'année 2020 n'avait été délivrée jusqu'à ce début de semaine pour les

correspondants locaux de médias français, y compris l'AFP.

- "Mesures arbitraires" -

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Mardi, une "cérémonie de remise des accréditations" s'est toutefois

déroulée à Alger en présence du ministre de la Communication et porte-parole du

gouvernement, Ammar Belhimer, ont rapporté mercredi des médias publics,

évoquant "une cinquantaine de représentants de médias étrangers".

Une partie de ces correspondants restaient néanmoins toujours dans

l'attente de leur accréditation mercredi.

La détention de Moncef Aït Kaci et de Ramdane Rahmouni a suscité dès mardi

soir un grand émoi parmi leurs confrères et déclenché une vague de protestation

sur les réseaux sociaux.

"Le 1er juillet 2020, mes employeurs (France 24) ont décidé de mettre fin à

leur collaboration avec moi en tant que correspondant, car je ne travaillais

plus sur le terrain, car justement j'ai respecté les instructions", avait écrit

avant son interpellation M. Aït Kaci dans une lettre publiée sur le site

d'information en ligne Casbah Tribune.

"RSF est profondément inquiète de la répression accrue de la liberté de la

presse en Algérie: les autorités s'enfoncent dans la spirale infernale de la

répression, où de nouvelles mesures arbitraires servent à masquer les

précédentes", a réagi Reporters sans Frontières (RSF) dans un tweet.

Ces arrestations interviennent "après celles de Khaled Drareni, notre

correspondant et celui de TV5, incarcéré depuis quatre mois et dont nous

réclamons la libération", a relevé RSF.

Devenu le symbole du combat pour la liberté de la presse en Algérie, Khaled

Drareni, directeur du site Casbah Tribune, en détention depuis la fin mars,

doit être jugé lundi prochain.

Il est accusé "d'incitation à un attroupement non armé et d'atteinte à

l'intégrité du territoire national" après avoir couvert début mars à Alger une

manifestation du "Hirak", le mouvement populaire antirégime qui a secoué

l'Algérie pendant plus d'un an jusqu'à sa suspension en raison de l'épidémie de

Covid-19.AFP

ALGERIE

Covid/19/ressortissants/rapatriement

  • Covid-19: Mostaganem accueille plus de 102 citoyens rapatriés de Kiev

ORAN , 29 juil 2020 (APS) - Quelque 102 citoyens algériens ont été

rapatriés mardi soir à partir de Kiev et acheminés vers la wilaya de

Mostaganem via l’aéroport d’Oran, a-t-on appris mercredi des services de la

direction locale des transports.

Après les procédures administratives et sanitaires d’usage accomplies au

niveau de l’aéroport international "Ahmed-Benbella", les citoyens

concernés, bloqués en Ukraine depuis plus de quatre mois en raison de la

pandémie du coronavirus (Covid-19), ont été conduits vers l’hôtel, lieu de

confinement, situé dans la corniche de Mostaganem, a indiqué à l’APS,

Mustapha Kada Belfar, le directeur local des transports.

Les concernés, pour lesquels 11 bus ont été mobilisés pour les transporter

à partir d’Oran, vont être mis en confinement sanitaire, et ce, dans le

cadre des mesures préventives pour lutter contre la propagation du

Covid-19.

Il s’agit du quatrième groupe d’Algériens rapatriés de l’étranger et

accueillis par la wilaya de Mostaganem depuis la déclaration de la

pandémie, portant ainsi leur nombre total à plus de 1.000 citoyens, en

attendant l’arrivée jeudi d’un autre groupe en provenance de Doha (Qatar),

a fait savoir le même responsable.

Parallèlement à cela, 222 citoyens, rapatriés de Toulouse (France) ont vu

leur période de confinement à Mostaganem levé mardi. La direction locale

des transports a mobilisé plus d'une dizaine de bus pour les acheminer vers

leur lieu de résidence dans plusieurs wilayas du pays, a encore souligné

M.Belfar.(APS)

Fêtes/journées

  • Aid El Adha : les journées du 31 juillet et 1er août chômées et payées (Fonction publique)

ALGER, 29 juil 2020 (APS) - Les journées du vendredi 10 et samedi 11 Dhou

El Hidja 1441 de l'Hégire correspondant au 31 juillet et au 1er août 2020,

jours de l'Aid El Adha, seront chômées et payées pour l'ensemble des

personnels des institutions et administrations publiques, ainsi que pour

les personnels des entreprises publiques et privées, indique mercredi un

communiqué de la Fonction publique.

"A l'occasion de la fête de l'Aid El Adha et conformément à la loi n

63-278 du 26 juillet 1963 modifiée et complétée fixant la liste des fêtes

légales, les journées du vendredi 10 et samedi 11 Dhou El Hidja 1441 de

l'Hégire, correspondant au 31 juillet et 1 août 2020, sont chômées et

payées pour l'ensemble des institutions et administrations publiques, des

établissements et offices publics et privés, ainsi que pour les personnels

des entreprises publiques et privées, tous secteurs et statuts juridiques

confondus, y compris les personnels payés à l'heure ou à la journée",

précise le communiqué de la Direction générale de la Fonction publique.

Toutefois, relève la même source, les institutions, administrations,

établissements, offices et entreprises précités, sont tenus de prendre les

mesures nécessaires pour assurer la continuité des services organisés en

mode de travail posté. (APS)

MOYEN ORIENT

Yémen-Arabie-diplomatie-conflit

  • Yémen: un plan de paix réactivé dans le Sud (PAPIER GENERAL-ACTUALISATION)

RYAD, 29 juil 2020 (AFP) - Les séparatistes du sud du Yémen ont

annoncé mercredi renoncer à leur autonomie et se sont engagés à mettre en

oeuvre un accord de partage du pouvoir avec le gouvernement, suscitant ainsi

l'espoir d'une réconciliation entre ces deux camps alliés contre les rebelles

Houthis.

Le Conseil de transition du sud (STC) "annonce qu'il renonce à sa

déclaration d'autonomie", afin de permettre l'application de l'accord de Ryad,

a écrit sur Twitter le porte-parole de cette instance, Nizar Haitham, évoquant

le rôle joué par l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis pour parvenir à

cette décision.

L'Arabie saoudite a confirmé avoir proposé un plan pour "accélérer" la mise

en oeuvre de l'accord de Ryad de 2019, a rapporté l'agence de presse officielle

saoudienne SPA.

Le plan prévoit que le Premier ministre yéménite forme un nouveau

gouvernement d'ici 30 jours, ainsi que la nomination d'un nouveau gouverneur à

Aden, la capitale provisoire du pays, où sont basés les séparatistes.

"Une fois (le plan) mis en oeuvre, le gouvernement devrait commencer son

travail à Aden et superviser l'achèvement de la mise en oeuvre de l'accord de

Ryad", a indiqué l'agence SPA, citant une source officielle.

- Guerre dans la guerre -

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Le gouvernement yéménite a salué cette annonce par la voix de son

porte-parole, Rajeh Badi, qui a exprimé l'espoir d'un "début sérieux et

véritable" pour la mise en oeuvre de l'accord de Ryad.

De son côté, le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Fayçal

ben Farhan, y a vu "un pas positif" qui va permettre au gouvernement yéménite

de reprendre son action à partir d'Aden.

Le président Abd Rabbo Mansour Hadi, qui vit en exil dans la capitale

saoudienne, a annoncé la nomination d'un nouveau commandant de police et d'un

nouveau gouverneur à Aden.

Fin juin, il avait exhorté les séparatistes à "mettre fin à l'effusion de

sang" et à respecter un accord de partage du pouvoir, lors de sa première prise

de parole depuis leur déclaration d'autonomie du Sud en avril.

Le conflit principal au Yémen oppose le gouvernement, reconnu par la

communauté internationale et soutenu par une coalition menée par l'Arabie

saoudite, aux rebelles Houthis, appuyés par l'Iran.

Mais un autre conflit a éclaté entre le gouvernement et les séparatistes du

STC, en principe alliés contre les Houthis, représentant une guerre dans la

guerre au Yémen.

L'accord dit "de Ryad" a été signé en novembre 2019 et prévoit un partage

du pouvoir dans le Sud entre le gouvernement et les séparatistes. Mais ses

dispositions n'ont quasiment pas été mises en place et sont vite devenues

caduques.

Fin juin, la coalition menée par Ryad avait déployé des observateurs

saoudiens pour surveiller un cessez-le-feu décrété entre les forces

progouvernementales, qu'elle soutient, et les combattants séparatistes, après

des accrochages dans le Sud.

- Crise humanitaire -

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Les efforts de l'Arabie saoudite "ont conduit le gouvernement yéménite et

le Conseil de transition du sud à accepter le mécanisme proposé pour mettre en

oeuvre l'accord de Ryad", s'est félicité le vice-ministre saoudien de la

Défense, le prince Khaled ben Salmane, sur Twitter.

L'obtention de cet accord "montre qu'il est possible de résoudre les

dissensions au Yémen à travers le dialogue, sans recours à la force", a ajouté

le prince saoudien.

S'il tient, cet accord doit permettre à la coalition menée par Ryad de se

concentrer sur la guerre contre les Houthis.

"Actuellement, sans réponse unie, les Saoudiens, le gouvernement yéménite

et le STC sont sur la défensive (..) parce que les Houthis attaquent leurs

régions en toute impunité", a déclaré à l'AFP Fatima Abo Alasrar du Middle East

Institute.

Le conflit entre le gouvernement et les séparatistes a rendu encore plus

complexe une guerre qui, en cinq ans, a fait des dizaines de milliers de morts

et provoqué, selon l'ONU, la pire crise humanitaire en cours dans le monde.

L'insécurité alimentaire aiguë devrait fortement augmenter dans le sud du

Yémen, pays le plus pauvre de la péninsule arabique, en raison d'une

combinaison de facteurs qui ont été exacerbés par la pandémie de Covid-19,

selon un rapport de plusieurs agences de l'ONU.AFP

Arabie-islam-pèlerinage-épidémie-santé-virus

  • Début du grand pèlerinage de La Mecque, avec moult restrictions sanitaires (PAPIER GENERAL-ACTUALISATION)

LA MECQUE (Arabie saoudite), 29 juil 2020 (AFP) - Les fidèles

musulmans sélectionnés pour le hajj ont commencé mercredi le grand pèlerinage

de La Mecque, le plus restreint de l'histoire moderne, avec de nombreuses

précautions sanitaires pour cause de pandémie de coronavirus.

Par petits groupes, mené chacun par un guide, les fidèles ont procédé à

sept circonvolutions autour de la "Kabaa", au coeur de la Grande mosquée de La

Mecque, selon des images en direct des télévisions saoudiennes.

S'abritant du soleil sous des parapluies, portant des masques et se tenant

à distance les uns des autres, ces pèlerins ont tourné autour de la

construction cubique vers laquelle se tournent les fidèles musulmans du monde

entier pour leurs prières, sous l'oeil vigilant de policiers et autres

officiels.

Ils ont ensuite fait à sept reprises le chemin entre Safa et Marwa, sur les

pas de Hajar, épouse du prophète Abraham. Selon la tradition, elle avait

parcouru le chemin pour chercher de l'eau à son fils, le prophète Ismaïl,

jusqu'à ce que la source de Zamzam jaillisse à ses pieds.

Le chef de la force spéciale de la Grande mosquée, Yahia al-Akil, a déclaré

à la télévision publique El-Ekbariya que ces rites se sont déroulés "en un

temps record et en toute fluidité".

Les pèlerins doivent se rendre ensuite à Mina, à cinq kilomètres à l'est de

la Grande mosquée, pour y passer la nuit, avant une journée de prière et

d'invocations sur le mont Arafat, moment fort du hajj.

Le contraste était saisissant entre ces petits groupes, perdus au milieu de

l'immense mosquée, et la foule habituelle de pèlerins qui remplissent d'un flot

incessant la Grande mosquée tous les ans à la même occasion.

"C'est un sentiment indescriptible", a déclaré un pèlerin égyptien,

Mohammed Ibrahim, 43 ans. "C'est comme un rêve".

Ryad a indiqué que seulement un millier de pèlerins résidant dans le

royaume seraient autorisés cette année, les médias locaux faisant état de

quelque 10.000, soit une infime fraction des 2,5 millions de fidèles ayant

accompli les rites en 2019.

Le hajj est l'un des cinq piliers de l'islam que tout fidèle est censé

accomplir au moins une fois dans sa vie, s'il en a les moyens.

- "Protéger les pèlerins" -

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"On n'a pas de préoccupations liées à la sécurité cette année et il s'agit

de protéger les pèlerins des dangers de la pandémie", a déclaré aux

journalistes Khaled ben Qarar al-Harbi, directeur de la Sécurité publique.

Les pèlerins ont été soumis à des contrôles de santé et placés en

quarantaine à leur arrivée à La Mecque ce week-end. Leurs bagages ont été

désinfectés, selon des images des médias officiels.

Pour cause de pandémie de Covid-19, les pèlerins ne seront pas autorisés

cette année à toucher la Kaaba, pour limiter les risques d'infection selon les

autorités qui disent avoir déployé cliniques mobiles et ambulances pour faire

face à toute éventualité.

Environ 70% des pèlerins sont des résidents étrangers dans le royaume, qui

a enregistré environ 270.000 cas d'infection au nouveau coronavirus, l'un des

taux les plus élevés du Moyen-Orient.

- Processus transparent -

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La sélection des fidèles pour le grand pèlerinage cette année a été

critiquée, mais le ministre du Hajj Mohammed Benten a insisté sur sa

transparence, soulignant que le critère déterminant avait été "la protection de

la santé" des participants.

"Je ne m'attendais pas à être béni parmi des millions de musulmans", s'est

réjoui le pèlerin émirati Abdallah Al-Kathiri, qui a été sélectionné.

Selon le ministère du Hajj, des résidents étrangers issus d'environ 160

pays ont déposé leur candidature sur internet.

En temps normal, le hajj et la omra rapportent environ 10,3 milliards

d'euros par an à l'Arabie saoudite.

La "omra", qui a été suspendue en mars, est le "petit pèlerinage" qui

attire en temps normal plusieurs dizaines de milliers de fidèles tous les mois,

à la différence du hajj qui ne peut être accompli qu'à des dates précises du

calendrier lunaire islamique.

Les restrictions liées au pèlerinage cette année vont aggraver le marasme

économique du royaume, estiment des analystes. L'Arabie saoudite est déjà

confrontée à une forte baisse des prix du pétrole due à un effondrement de la

demande mondiale et aux retombées de la pandémie.AFP

MONDE

diplomatie-talibans-Afghanistan-conflit-gouvernement-rébellion

  • Afghanistan: vers des négociations de paix, trêve dans les combats (PAPIER GENERAL-ACTUALISATION)

KABOUL, 29 juil 2020 (AFP) - Longtemps ajournées, les négociations de

paix en Afghanistan entre le gouvernement et les talibans paraissent sur le

point de pouvoir commencer, dès la semaine prochaine s'est même avancé mardi le

président Ashraf Ghani, qui a donné son aval à une courte trêve décrétée par

les insurgés.

Les Etats-Unis, qui espèrent une telle percée depuis qu'ils ont signé leur

accord historique avec les talibans fin février après plus de 18 années de

guerre, ont "salué les annonces d'un cessez-le-feu" et appelé à lancer

"rapidement" les négociations interafghanes.

Ce cessez-le-feu devrait entrer en vigueur dès vendredi, le jour du début

de l'Aïd el-Adha, la fête du Sacrifice traditionnellement marquée par des

réunions familiales.

Zalmay Khalilzad, envoyé spécial des États-Unis en Afghanistan, s'est

réjoui de cette avancée.

"Nous espérons que l'Aïd el-Adha unira tous les Afghans dans la

compréhension et le respect mutuel, et constituera un pas de plus vers une paix

durable", a-t-il déclaré sur Twitter mercredi.

L'annonce de cette deuxième suspension des combats de la part des rebelles

en un peu plus de deux mois est intervenue après que le président afghan a

déclaré, le même jour, espérer l'ouverture de pourparlers de paix "directs"

avec eux "dans une semaine".

Les talibans avaient quant à eux dès la semaine dernière fait savoir qu'il

étaient prêts à entamer des discussions avec le gouvernement de Kaboul dès la

fin de l'Aïd.

Ces négociations interafghanes devaient initialement se dérouler à partir

du 10 mars, mais cette date a été dépassée en raison notamment d'une stagnation

du processus d'échange des prisonniers, dont l'achèvement est exigé en tant que

préalable par les rebelles.

L'accord du 29 février entre les Etats-Unis et les talibans prévoit en

effet la libération par le gouvernement afghan de 5.000 insurgés et celle par

ces derniers de 1.000 membres des forces de sécurité.

Entretemps, les affrontements se sont poursuivis, les rebelles ayant quasi

quotidiennement attaqué des soldats ou des policiers.

Résultat, 3.500 militaires et 775 civils tués en cinq mois, d'après les

autorités.

- Cessez-le-feu de trois jours -

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"Tous les moudjahidine (...) ont pour ordre de ne pas mener d'opérations

contre l'ennemi pendant les trois jours et nuits de l'Aïd el-Adha", a annoncé

mardi dans un communiqué le porte-parole des talibans Zabihullah Mujahid.

Mais toute éventuelle attaque de "l'ennemi" donnera lieu au recours à la

force en réponse, a-t-il mis en garde.

Le gouvernement afghan a peu de temps après "ordonné à toutes les forces de

sécurité et de défense de respecter le cessez-le-feu", selon Sediq Sediqqi, le

porte-parole du président Ghani.

Toutefois, a-t-il ajouté, celles-ci devront "répliquer si les talibans

attaquent nos forces ou notre peuple".

"La République islamique achèvera bientôt la libération de 5.000

prisonniers talibans", avait auparavant affirmé le chef de l'Etat dans une

allocution au palais présidentiel.

Il avait dit espérer avec ce geste "l'ouverture de négociations directes

avec les talibans dans une semaine".

Ashraf Ghani a en outre exhorté les insurgés à accepter "un cessez-le-feu

permanent et complet" pendant la durée des pourparlers destinés à tenter d'en

finir avec presque 19 ans de guerre en Afghanistan.

Les rebelles avaient déjà décrété un cessez-le-feu de trois jours en mai à

la fin du mois sacré du ramadan.

Les troupes gouvernementales avaient également observé cette trêve, mais

celle-ci avait vite été rompue, avec la reprise d'attaques sanglantes par les

talibans.

Un premier cessez-le-feu, le seul autre depuis que le conflit a éclaté en

2001, avait été décrété en juin 2018 et avait lui aussi été de courte durée AFP