Source(s): Les Débats
Date de publication: 30/07/2020 | Auteur(s): Administrator | Tags: Divers | Visites: 21

ALGERIE

Algérie/entreprises/énergie/coopération
  • Hydrocarbures : Sonatrach et la société internationale OMV signent un mémorandum d'entente
ALGER, 30 juil 2020 (APS) - La compagnie pétrolière nationale Sonatrach etla société internationale pétrolière et gazière (OMV) ont signé unMémorandum d'entente (MoU) pour engager des discussions en vue d'identifierles possibilités pour les deux parties d'investir conjointement dans desopérations d'exploration, de développement et de production d'hydrocarburesen Algérie, a indiqué jeudi un communiqué de Sonatrach."Le mémorandum d'entente montre l'intérêt des deux parties à évaluer lesopportunités de collaboration suite à la récente promulgation de lanouvelle loi sur les hydrocarbures", a précisé la même source.Basée à Vienne (Autriche), OMV est une société internationale pétrolièreet gazière intégrée, avec une production journalière en amont de 487 kbep/jen 2019, sur ses cinq régions principales de l’Europe centrale etorientale, du Moyen Orient et d'Afrique, de la Mer du Nord, de la Russie etde l’Asie Pacifique, a conclu le communiqué.(APS)

MAGHREB ARABE

Tunisie-politique-parlement
  • Tunisie: le président du Parlement Rached Ghannouchi sur la sellette
TUNIS, 30 juil 2020 (AFP) - Le Parlement tunisien examine vendredi unemotion de défiance contre son président, Rached Ghannouchi, également chef duparti d'inspiration islamiste Ennahdha, après une série de virulentescontroverses sur sa diplomatie parallèle.C'est la première fois que le Parlement est amené à se prononcer sur sonprésident, dix ans après la révolution qui a chassé du pouvoir Znie el AbidineBen Ali, et lancé la démocratisation du pays.Rached Ghannouchi, 78 ans, qui règne sur Ennahdha depuis sa création il y aquatre décennies, a brigué pour la première fois un mandat électoral lors deslégislatives d'octobre 2019.Il a été élu député puis président du Parlement, et s'est retrouvé face àune forte hostilité au sein d'un hémicycle fragmenté, dont les débats ont étérégulièrement paralysés.Il a notamment été critiqué pour avoir eu des échanges au plus haut niveauavec des dirigeants étrangers, alors que la diplomatie est une prérogative duprésident de la République, et accusé de mener une diplomatie parallèle alignéesur la Turquie.Le vote est organisé à bulletins secrets et sans débat préalable, ce qui aété critiqué par plusieurs députés ainsi que l'observatoire indépendant duParlement, Al Bawsala, qui a appelé à une procédure plus "transparente".Ce vote pourrait fragiliser la position de M. Ghannouchi au seind'Ennahdha, alors que son mandat de chef du parti arrive à échéance dans lesmois à venir. Le parti, en perte de vitesse, est divisé, et peine à achever samue entamée en 2016, après avoir abandonné la prédication religieuse pourdevenir une formation civile se voulant "démocrate musulmane", consacrée à lapolitique uniquement.Au Parlement, M. Ghannouchi et Ennahdha sont sous le feu du Partidestourien libre (PDL) de l'avocate Abir Moussi, ex-proche du régime de BenAli, qui l'accuse quotidiennement d'avoir encouragé la mouvance jihadiste et leterrorisme en Tunisie.Le président tunisien, Kais Saied, très critique de la démocratieparlementaire et en froid avec Ennahdha, a mis en garde contre un état de"chaos" au sein du Parlement qui "ne fonctionne pas de façon normale", a-t-ildéclaré lors d'une rencontre récente avec M. Ghannouchi.AFP

MOYEN ORIENT

Palestiniens-Israël-épidémie-santé-virus-conflit-réfugiés-ONU
  • Cisjordanie/virus: craintes d'une flambée des cas dans les camps de réfugiés (PAPIER D'ANGLE)
AL-AMARI (Territoires palestiniens), 30 juil 2020 (AFP) - La fortehausse des cas de nouveau coronavirus en Cisjordanie occupée fait craindre uneexplosion de la maladie dans les camps de réfugiés palestiniens exigus,surpeuplés et où la distanciation est difficile à respecter.Au début de la pandémie en mars, l'Autorité palestinienne a rapidementimposé un confinement pour lutter contre la propagation du virus dans ceterritoire palestinien occupé par Israël depuis 1967.Mais au fur et à mesure du déconfinement, à partir de fin mai, le nombre decas est reparti à la hausse. Celle-ci est attribuée au non-respect desrestrictions liées aux rassemblements et aux déplacements de travailleurs entrela Cisjordanie et Israël, pays qui enregistre également ces dernières semainesdes records de nouvelles contaminations.Depuis l'apparition de la maladie Covid-19 en Cisjordanie en mars, leministère de la Santé a recensé plus de 10.860 cas dont plus de 75 décès. Pourle seul mois de juillet, plus de 8.500 cas ont été enregistrés, dont près de 70décès contre seulement 2.350 cas y compris cinq décès entre mars et juillet.Avec l'aggravation de la crise sanitaire, l'inquiétude grandit dans les 19camps de Cisjordanie, qui accueillent environ 190.000 réfugiés. Ceux-là sontassistés par l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) qui leurfournit une aide médicale et gère les écoles.Dans le camp d'Al-Amari, près de Ramallah (nord), 8.000 personnes habitentdans moins d'un kilomètre carré."Il n'y a ni de la place pour imposer la distanciation, ni d'espaceapproprié pour effectuer des quarantaines", déplore Taha Al-Bess, responsabled'un comité populaire qui fait office d'organe municipal.- "De la chimère" -===================A l'entrée d'Al-Amari, la route fait environ six mètres de large, puisdevient plus étroite. Les ruelles secondaires ne font pas plus de trois mètres."Les rues sont étroites, les bâtiments sont très près les uns des autres,parler d'espacement relève de la chimère", affirme Taha Al-Bess.Peu de cas de malades et aucun décès n'ont pour l'instant été recensés àAl-Amari, mais le comité suit avec inquiétude ce qu'il se passe dans les autrescamps.Dans celui de Jalazoun, également près de Ramallah, plus de 200 cas ont étérecensés ces dernières semaines, dont deux décès, parmi les quelque 8.000réfugiés. Le bilan est similaire dans le camp d'Al-Fawar près de Hébron (sud)."Il est impossible de mettre en place la distanciation et d'empêcher lescontacts entre les malades et les autres habitants", explique Naël Nakhleh,membre d'un comité d'urgence mis en place à Jalazoun pour affronter la haussedes cas.En conséquence, un débat a vu le jour: à qui revient la gestion del'urgence sanitaire dans les camps? A l'Autorité palestinienne ou à l'Unrwa?Selon l'ONU, ont le statut de réfugiés les plus de 700.000 Palestiniens quiont été expulsés ou ont fui leurs terres entre avril et août 1948 au moment dela création de l'Etat d'Israël, ainsi que leurs descendants. Ils viventaujourd'hui dans des camps en dur au Liban, en Syrie, en Jordanie, à Gaza et enCisjordanie et son aidés par l'Unrwa.- "Le marteau et l'enclume" -=============================Pour Ahmed Hanoun, en charge du dossier des réfugiés à l'Organisation delibération de la Palestine (OLP), l'Unrwa doit assurer la gestion sanitaire.Mais "nous cherchons à travailler avec eux", assure-t-il à l'AFP, se disant"sérieusement préoccupé" par la situation.A l'Unrwa, la crainte est également de mise, d'autant que la pandémieintervient dans un contexte déjà délicat pour l'agence onusienne."La situation dans les camps est très préoccupante, surtout quand onconnaît les difficultés financières de l'agence", indique Kazem Abou Khalaf,porte-parole de l'Unrwa en Cisjordanie.En 2018, Washington, jusqu'alors le principal donateur de l'agence, a misfin à son aide financière annuelle de 300 millions de dollars. Depuis,l'organisation multiplie les appels aux dons et aides d'urgence auprès de sesdonateurs.En attendant, à Al-Amari, les habitants ont décidé de prendre les choses enmain et se postent à l'entrée du camp pour prendre la température à chaquepersonne."L'Unrwa dit qu'elle n'a pas les moyens, l'Autorité palestinienne ditqu'elle n'a pas les moyens: on se retrouve entre le marteau et l'enclume",souffle Taha Al-BessAFP

CONJONCTURE

santé-virus-épidémie-transport-industrie-automobile
  • Les dégâts du virus sur l'emploi dans le monde (REPERES)
PARIS, 30 juil 2020 (AFP) - La pandémie de coronavirus fait vacillerdes pans entiers de l'économie mondiale, parmi lesquels l'aérien, l'automobileou la distribution.Les gros plans sociaux ne sont que la partie émergée de la crise. Lapandémie met également en difficulté une multitude de petites entreprises etdétruit en silence de nombreux emplois précaires.- Turbulences dans l'aérien -=============================Deux grandes compagnies latino-américaines, la chileno-brésilienne LATAM etla colombienne Avianca, se sont placées en mai sous la protection de la loiaméricaine sur les faillites. Des compagnies plus petites, comme lessud-africaines South African Airways et Comair, la britannique Flybe ou lesbranches autrichienne et française de Level (IAG) ont été emportées.En dépôt de bilan, le géant australien Virgin Australia a été racheté parune société américaine.D'autres tiennent au prix de coupes drastiques, comme les américainesAmerican Airlines (plus de 41.000 départs), United Airlines (jusqu'à 36.000) etDelta Air Lines (10.000), l'allemande Lufthansa (22.000), Air Canada (au moins19.000), les britanniques British Airways (12.000), EasyJet (4.500) et VirginAtlantic (3.150), Air France (7.500), l'australienne Qantas (6.000), lascandinave SAS (5.000), l'irlandaise Ryanair (3.250) ou encore Icelandair(2.000).Pour limiter la casse, l'Allemagne a volé au secours de Lufthansa et deCondor, la France et les Pays-Bas ont fait de même avec Air France-KLM.L'Italie et le Portugal ont opté pour une nationalisation d'Alitalia et de laTAP.Côté constructeurs, Boeing compte supprimer au moins 16.000 emplois, Airbus15.000, le canadien Bombardier 2.500, tandis que les fabricants de moteursaméricain General Electric et britannique Rolls-Royce vont sabrer 12.600 et9.000 postes. Dans les services aéroportuaires, le groupe Swissport vasupprimer plus de 4.000 emplois au Royaume-Uni.Le secteur du tourisme est aussi en grandes difficultés : le premiervoyagiste mondial TUI va détruire 8.000 emplois.- Sorties de route dans l'automobile -======================================L'annonce de 15.000 suppressions de postes chez Renault et la faillite duloueur américain Hertz en Amérique du Nord sont deux révélateurs de la crisedans l'automobile.Il ne s'agit pas de cas isolés. L'allemand BMW supprime 6.000 emplois.Nissan ferme une usine employant 3.000 ouvriers à Barcelone. Au Royaume-Uni,plus de 6.000 suppressions de postes ont déjà été annoncées, notamment chezJaguar Land Rover, Aston Martin, Bentley et McLaren.Le constructeur du poids lourds suédois Volvo Group supprime 4.100 emploisdans le monde.Chez les équipementiers, le français Valeo a annoncé 12.000 destructions depostes.- Faillites dans la distribution -==================================La pandémie a été fatale à de nombreuses enseignes, asphyxiées par lafermeture de leurs magasins pendant le confinement.Au Royaume-Uni, le groupe Intu, propriétaire d'énormes centres commerciaux,a déposé le bilan, tout comme les grands magasins Debenams, la chaînebritannique de vêtements Laura Ashley et le spécialiste de la location-vente deproduits pour la maison BrightHouse. Le groupe de bricolage et matériaux TravisPerkins supprime 2.500 postes.En France, de nombreuses marques d'habillement (La Halle, André et Naf Naf,Orchestra-Prémaman...) ont été placées en redressement judiciaire, avant d'êtrerachetées au prix de réductions d'effectifs.En Allemagne, les grands magasins Karstadt Kaufhof vont supprimer 6.000emplois.Aux Etats-Unis, la pandémie a poussé à la faillite les grands magasinsStage Stores et les chaînes de vêtements J.C. Penney et JCrew.Dans la restauration, la chaîne allemande Vapiano a fait faillite, tandisque l'enseigne britannique The Restaurant Group ferme 125 restaurants (3.000emplois) des chaînes Frankie & Benny's, Garfunkel's et Coast-to-Coast, aprèsavoir déjà placé en faillite ses restaurants Chiquito, Food and Fuel etCarluccio's. Jusqu'à 5.000 emplois sont aussi menacés chez SSP, spécialistebritannique de la restauration rapide.- D'autres secteurs fragilisés -================================L'énergie, confrontée à une baisse de la demande, souffre également. Legéant des services pétroliers Schlumberger, basé à Houston, prévoit lasuppression de 21.000 emplois, soit un quart de ses effectifs. Le britanniqueBP supprime 10.000 postes, les fournisseurs britanniques Centrica et Ovorespectivement 5.000 et 2.600. Le groupe texan Diamond Offshore (forages) etl'américain Whiting Petroleum Corporation (gisements de schiste) ont déposé lebilan.Dans le numérique, Uber (réservation de VTC) compte licencier 6.700salariés et son concurrent Lyft près de 1.000. Airbnb et TripAdvisor ontannoncé le licenciement d'environ 25% de leurs effectifs. Le réseau socialprofessionnel LinkedIn a annoncé la suppression d'un millier de postes.L'équipementier télécoms finlandais Nokia a annoncé la suppression en France de1.233 emplois de sa filiale Alcatel-Lucent.AFPéconomie-croissance-indicateur-Allemagne-épidémie-santé-virus
  • Frappée par le virus, l'économie allemande fait un plongeon historique (PAPIER GENERAL-ACTUALISATION)
BERLIN, 30 juil 2020 (AFP) - L'Allemagne a subi au deuxième trimestreune chute sans précédent de 10,1% de son produit intérieur brut et connaît sapire récession depuis l'après-guerre en raison de la pandémie de coronavirus,même si la reprise se profile déjà.Ce plongeon "historique" selon un communiqué jeudi de l'office fédéral desstatistiques Destatis, attribué aux "conséquences de la pandémie", dépasselargement la contraction de 4,7% au premier trimestre 2019, pic de la crisefinancière.La première économie européenne a subi un choc multiforme: le confinementdécrété pour ralentir la propagation du Covid-19 a paralysé la production dansde nombreux secteurs, nettement ralenti les échanges et bridé la consommation.L'industrie allemande fortement exportatrice, déjà en souffrance avant lapandémie en raison des tensions commerciales internationales et des inquiétudesliées au Brexit, a été frappée de plein fouet.En avril, au plus fort des restrictions, la production manufacturière achuté de 17,9%; les commandes à l'industrie ont fléchi de 25,8% et lesexportations se sont, elles, effondrées de 31,1%.Le tourisme et l'aviation ont eux aussi été durablement touchés: leschampions nationaux TUI et Lufthansa ont dû appeler l'Etat à la rescousse etont annoncé plusieurs milliers de suppressions d'emplois.Comparé au deuxième trimestre de 2019, le PIB recule de 11,7% en donnéescorrigées de l'inflation.- "Rétroviseur"-================Mais ces chiffres, aussi frappants soient-ils, ne sont qu'un "coup d'oeildans le rétroviseur", alors que "l'économie allemande s'est déjà reprise",nuance Carsten Brzeski, économiste de la banque ING.Bénéficiant d'une situation sanitaire meilleure que celle de ses voisins,l'Allemagne a levé à partir de mai la plupart de ses mesures de restrictions etrelancé son économie.Signe de stabilisation, le taux de chômage est resté au même niveau enjuillet qu'en juin, à 6,4%, après trois mois consécutifs de hausse.Un fort rebond est désormais attendu par les experts."Le pire trimestre pourrait être suivi par le meilleur", affirme M. Brzeski."Il y a clairement des signes de reprise", a déjà confirmé mercredil'institut économique allemand DIW. L'économie est tirée par la demandeintérieure -- consommation, services et construction -- qui relève la tête plusvite que l'industrie.Berlin a adopté en juin un paquet de 130 milliards d'euros destinéjustement à encourager la consommation, grâce à une baisse de la TVA et àl'octroi d'une allocation supplémentaire de 300 euros par enfant pour lesparents.En plus des mesures de soutien au niveau national, l'Allemagne compteégalement profiter du plan de relance européen de 750 milliards d'euros, décidépar les 27 à Bruxelles mi-juillet et qu'elle a largement porté."Je suis persuadé qu'avec la mise en oeuvre de ce plan, ïl'Allemagneûconnaîtra une croissance durable en 2021 et en 2022", a ainsi affirmé leministre de l'Economie Peter Altmaier.Le gouvernement prévoit un retour de la croissance au plus tard à partird'octobre, et un rebond de 5,2% dès 2021, ainsi qu'un niveau de productionéquivalent à l'avant-crise en 2022.- 'Vents contraires' -=======================Pour 2020, Berlin table sur une récession de 6,3%. L'Allemagne s'ensortirait ainsi mieux que ses partenaires européens alors que le PIB français,italien et espagnol pourraient se contracter de plus de 10%, selon laCommission européenne.Mais la durabilité de la reprise allemande dépendra largement d'unredressement du commerce international, lui même suspendu à l'évolution de lapandémie.Après le rebond, "le rythme du rattrapage pourrait bientôt ralentir ànouveau", a prévenu Fritzi Köhler-Geib, cheffe économiste de la banque publiqueKfW."L'industrie, tournée vers l'export, fait face à de nombreux ventscontraires en raison de la dynamique des infections" dans le monde, note-t-elle."Il faut s'attendre maintenant à un rattrapage durant le reste de l'année"mais son rythme sera dépendant de la situation sanitaire, confirme Jens OliverNiklash, économiste pour la banque LBBW.Comme d'autres pays Européens, l'Allemagne connaît elle-aussi unerecrudescence des infections en cette période de vacances estivales, etl'institut allemand de veille épidémiologique Robert Koch a exprimé mardi ses"grandes inquiétudes" face aux chiffres en hausse.AFP