
Bulletin d’Informations IILundi 03 aout 2020
ALGERIE
Personnalités/décès
- Décès de l'ancien ministre des Affaires religieuses M'hamed Benredouane
ALGER, 3 août 2020 (APS)- L'ancien ministre des Affaires religieusesM'hamed Benredouane est décédé lundi matin à Alger des suites d'une longuemaladie à l'âge de 70 ans, a-t-on appris auprès de ses proches.Né le 20 août 1950 à Bouinan, dans wilaya de Blida, le défunt a étéministre des Affaires religieuses dans le gouvernement conduit par SidAhmed Ghozali de 1991 à 1992.Il était également vice-président de la Fondation Emir Abdelkader etexerçait la profession de médecin en tant que maitre-assistant endermatologie au CHU Mustapha-Pacha à Alger.Le défunt sera inhumé cet après-midi au cimetière de Sidi M'hamed àBouzareah sur les hauteurs d'Alger.En cette douloureuse circonstance, le directeur général de l'APS,Fakhreddine Beldi, ainsi que l'ensemble des travailleurs de l'Agenceprésentent leurs sincères condoléances à leur collègue AbdelouahabBenredouane, fils du défunt, et à tous les membres de sa famille et lesassurent de de leur profonde sympathie.(APS)
MOYEN ORIENT
Israël-Syrie-conflit-armée
- L'armée israélienne dit avoir tué 4 "terroristes" à la frontière syrienne
JÉRUSALEM, 3 août 2020 (AFP) - L'armée israélienne a tué quatre"terroristes" qui posaient des explosifs tout près d'une barrière de sécuritéle long de la partie du Golan syrien occupée par Israël, a déclaré unporte-parole militaire lundi.Ces hommes non identifiés "se trouvaient en territoire israélien maisau-delà de la barrière", a indiqué le lieutenant-colonel Jonathan Conricus auxjournalistes par téléphone.Une unité israélienne, sous la couverture de snipers et de raids aériens, aattaqué les hommes infiltrés dimanche peu après 23H00 locales (20H00 GMT),a-t-il dit. "Nous pensons que tous les quatre ont été tués."Il a précisé qu'il n'y avait pas eu de victimes côté israélien.Israël et la Syrie voisine sont techniquement en guerre. La Syrie estravagée depuis 2011 par une guerre complexe impliquant des rebelles, desjihadistes et des acteurs régionaux et internationaux.Israël a mené depuis 2011 plusieurs raids en Syrie, où le régime estsoutenu militairement par l'Iran et le Hezbollah libanais, bêtes noires del'Etat hébreu.M. Conricus a indiqué qu'il ne pouvait dans l'immédiat mettre en cause leHezbollah ou l'Iran dans l'infiltration."Nous ignorons à ce stade et ne pouvons confirmer un lien entre le groupeterroriste et le Hezbollah ou les Iraniens", a-t-il dit. "Nous savons quedifférentes factions opèrent en territoire syrien".Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), les quatre hommesétaient "probablement membres de 'La résistance syrienne pour la libération duGolan'", un groupe lié au Hezbollah libanais et créé pour lancer des opérationscontre Israël dans le Golan.En juillet, des hélicoptères israéliens ont attaqué des cibles militairesdans le sud de la Syrie en représailles à des tirs contre des ciblesisraéliennes.Le même mois, cinq combattants soutenus par l'Iran ont été tués dans unefrappe de missile israélienne au sud de Damas, selon l'OSDH, une ONG quidispose d'un vaste réseau de sources en Syrie.D'après des médias israéliens, les opérations israéliennes s'expliquent parune menace accrue du Hezbollah qui a une présence significative en Syrie.Jonathan Conricus a précisé lundi que les forces israéliennes ratissaientle secteur près de la frontière, ajoutant que l'unité d'élite Maglan y avaitété déployée depuis plusieurs jours "après une activité nocturne irrégulière"dans la zone. scw/feb/cgo/tpAFPLiban/politique/économie/crise/gouvernement
- Liban: démission du chef de la diplomatie Nassif Hitti sur fond de crise politique
BEYROUTH, 3 août 2020 (APS) - Le ministre libanais des Affaires étrangères,Nassif Hitti, a expliqué lundi sa démission du gouvernement par la lenteurdans la concrétisation des réformes politiques au moment où son paystraverse sa pire crise économique depuis la guerre civile des années1975-1990."Compte tenu de l'absence de volonté effective de réaliser une réformestructurelle et globale appelée de ses voeux par notre pays et lacommunauté internationale, j'ai décidé de démissionner", écrit le chef dela diplomatie libanaise dans un communiqué relayé par les médias."J'ai participé à ce gouvernement pour travailler pour un patron appelé leLiban, puis j'ai trouvé dans mon pays plusieurs patrons et des intérêtscontradictoires", déplore-t-il. "S'ils ne s'entendent pas pour sauver lepeuple libanais, Dieu nous en préserve, le navire coulera avec tout lemonde dessus", poursuit-il.Nassif Hitti, ancien ambassadeur du Liban auprès de la Ligue arabe, a éténommé ministre des Affaires étrangères en janvier lors de la formation dugouvernement du Premier ministre Hassan Diab.Sa démission est également liée, selon des médias libanais, à desdivergences avec Diab, en particulier à la suite d'une visite à Beyrouth duministre des Affaires étrangères français Jean-Yves Le Drian, ont déclarédes sources proches du ministère.Le 23 juillet dernier, Le Drian avait exhorté les dirigeants libanais à"mettre en oeuvre d'urgence des réformes attendues depuis trop longtempsafin de bénéficier d'une aide du Fonds monétaire international (FMI)", despropos qui avaient été très mal accueillis par Hassan Diab.Ce dernier a en effet accusé, le 28 juillet, la France et la communautéinternationale dans son ensemble de ne pas vouloir aider les Liban."Le fait quÆil [Jean-Yves Le Drian, ndlr] ait lié toute aide au Liban à laconcrétisation de réformes et à la nécessité de passer par le Fondsmonétaire international montre que la position internationale pour lÆheureest de ne pas aider le Liban", a dit le Premier ministre libanais.Moins dÆune semaine après la visite du chef de la diplomatie française, entant que représentant dÆun pays partenaire et plus globalement de lacommunauté internationale, Hassan Diab a tiré à boulets rouges sur sonallié, réfutant le discours de la France, après que Le Drian a rappelé unenouvelle fois les "exigences" de Paris lors de sa visite au Liban, les 23et 24 juillet, à savoir quÆil conditionnait toute aide financière à des"réformes rapides du système libanais"."On comprend que le gouvernement puisse penser que la communautéinternationale ne veut pas lÆaider, donc il essaye de resserrer les rangsde la classe politique. Sauf quÆen face, lorsquÆon regarde le train desréformes, lorsquÆon regarde la véritable volonté des acteurs politiques,économiques et financiers, il y a un déficit dÆinformation, il y a unproblème quant à la répartition des pertes. Et tant que ce travail nÆestpas fait, même la porte du FMI restera fermée", a estimé Karim el-Mufti,professeur de science politique à lÆuniversité La Sagesse à Beyrouth, dansune récente déclaration à l'agence russe Sputnik.Cet expert tente ainsi dÆexpliquer les "réactions de chacune des parties",estimant que le "gouvernement dÆHassan Diab tente de réformer lesinstitutions en crise financière. Mais comme lÆa illustrée la démission dudirecteur général du ministère des Finances, Alain Bifani, le 29 juindernier, Beyrouth rencontre des obstacles face au "lobbying des banques" etnotamment de la Banque centrale, dirigée par Saad Salamé".L'effondrement depuis octobre dernier de la monnaie libanaise a provoquéune crise économique sans précédent qui a alimenté un mouvement decontestation au Liban et de remise en cause des élites, accusées decorruption.Le Liban sollicite depuis le mois de mai une aide du FMI sur la base d'unplan de sauvetage mis au point par le gouvernement, mais des "dissensionsinternes" persistent, notamment en ce qui concerne les "pertes à faireassumer au secteur financier et les moyens de les couvrir".(APS)
CONJONCTURE
Pétrole/prix
- Pétrole: le Brent à plus de 43 dollars lundi à Londres
LONDRES, 3 août 2020 (APS) - Les cours du pétrole démarraient la semaine dumauvais pied lundi, alors qu'entre en vigueur l'allègement des coupes del'Opep+ dans un contexte de reprise de la demande toujours incertain.Ce lundi matin, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison enoctobre, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat deréférence, valait 43,11 dollars à Londres, en baisse de 0,94% par rapport àla clôture de vendredi.A New York, le baril américain de WTI pour le mois de septembre baissaitde 1,24% à 39,77 dollars.Sur l'ensemble du mois de juillet, le Brent a toutefois pris un peu plusde 5% et le WTI est monté de 2,5%.Les cours du brut sont orientés à la baisse lundi "car les inquiétudesd'une offre excédentaire demeurent", a expliqué Avtar Sandu, de PhillipFutures.Pour l'analyste, les conditions d'un tel déséquilibre sont réunies: d'uncôté "une baisse des coupes de l'Opep+", de l'autre "la marche inexorablede la pandémie" aux Etats-Unis, qui agite la menace de nouveauxconfinements et d'uncoup d'arrêt à la reprise économique, et par ricochet celle d'or noir.Pour faire face à la chute de la demande de brut, l'Organisation des paysexportateurs de pétrole (Opep) et leurs alliés, via l'accord Opep+, ontdécidé de réduire leur production de 9,7 millions de barils par jour (mbj)aux mois demai et juin.Un premier allègement de cette coupe drastique a déjà été opéré au mois dejuillet, la légère différence s'expliquant par la position du Mexique qui arefusé de se plier à l'effort du groupe.Les producteurs sont censés relâcher ces coupes à 7,7 mbj depuis le 1eraoût, puis à 5,8 mbj de janvier 2021 à avril 2022.Le rattrapage demandé aux mauvais élèves de l'organisation qui ont pompédavantage que leur quota au printemps, s'il est respecté, sera cependant denature à atténuer la hausse de la production en août.Les analystes estiment un retour sur le marché d'environ 1,5 mbj au moisd'août, une estimation cohérente avec les calculs du ministre saoudien del'Energie, le prince Abdelaziz ben Salmane, à l'issue de la dernièreréunioninterministérielle de l'Opep+ mi-juillet.(APS)Russie/santé/pandémie/coronavirus/vaccins
- Covid-19: la Russie promet des centaines de milliers de doses de vaccin dès cette année
MOSCOU, 3 août 2020 (APS) - La Russie a assuré lundi qu'elle seraitprochainement en mesure de produire des centaines de milliers de doses devaccins par mois contre le nouveau coronavirus et "plusieurs millions" dèsle début de l'année prochaine.Selon le ministre russe du Commerce Denis Mantourov, trois entreprisesbiomédicales seront en mesure de produire dès septembre et de manièreindustrielle un vaccin développé par le laboratoire de recherches enépidémiologie et microbiologie Nikolaï Gamaleïa."Selon les premières estimations (...) nous pourrons fournir dès cetteannée plusieurs centaines de milliers de doses de vaccin par mois, puis parla suite jusqu'à plusieurs millions en début d'année prochaine", a-t-ilprécisé à l'agence publique TASS.La Russie travaille depuis des mois, comme de nombreux autres pays dans lemonde, sur plusieurs projets de vaccins contre la Covid-19. Celui mis aupoint par le centre Gamaleïa l'est en collaboration avec le ministère de laDéfense.Un deuxième prototype de vaccin est conçu au Centre étatique de recherchesVektor, en Sibérie, et dont les premières doses sont attendues au moisd'octobre, selon les autorités.La Russie, au quatrième rang mondial pour le nombre des contaminationsaprès les Etats-Unis, le Brésil et l'Inde, a proclamé dès avril sa volontéd'être parmi les premiers pays, voire le tout premier, à créer un vaccincontre le virus.(APS)
MONDE
Monde/actualité
- Le point de l'actualité internationale
ALGER, 3 août 2020 (APS)BOGOTA - La maire de Bogota, Claudia Lopez, qui venait de prendre sesfonctions,.se retrouve a gérer la pire crise qu'ait connu la seule grandemétropole sud-américaine depuis 1948, rapportent des médias.WASHINGTON - Les Etats-Unis sont entrés dans une "nouvelle phase" del'épidémie de coronavirus, désormais très largement répandue sur leterritoire américain, a estimé dimanche la conseillère spécialisée auprèsde la Maison Blanche Deborah Birx.PRISTINA - Le Premier ministre kosovar Avdullah Hoti a annoncé dimanchesoir qu'il avait été testé positif au nouveau coronavirus et qu'il allaitse mettre en auto-quarantaine pour les deux prochaines semaines.WASHINGTON - Les homicides ont augmenté de 24% cette année dans les 50 plusgrandes villes des Etats-Unis, sur fond de pandémie de nouveau coronavirus,de crise économique et de troubles à l'échelle nationale dus à l'injusticeraciale et aux violences policières, selon les dernières données compiléespar le quotidien The Wall Street Journal (WSJ).PEKIN - Les autorités sanitaires chinoises ont déclaré lundi avoir reçu lesignalement de 43 nouveaux cas confirmés de COVID-19 sur la partiecontinentale dimanche, dont sept cas importés et 36 cas transmislocalement.PARIS - Plus de 18 millions de cas du coronavirus ont été officiellementrecensés dans le monde, dont plus de la moitié aux Etats-Unis et enAmérique latine et aux Caraïbes, selon un comptage réalisé à partir desources officielles dimanche à 22h40 GMT.WASHINGTON - Donald Trump a réclamé dimanche que l'auteur de l'attentat àla bombe du marathon de Boston soit à nouveau condamné à la peine de mort,critiquant l'annulation récente de sa peine par une cour d'appel.(APS)