ALGERIE
Santé/pandémie/coronavirus/prévention/mesures
- Covid-19: interdiction formelle des fêtes de mariage et de circoncision (wilaya d’Alger)
ALGER, 01 juil 2020 (APS)- Les services de la wilaya d’Alger ont annoncé
mercredi dans un communiqué l’interdiction formelle de tout type de
rassemblement et de regroupement familial, notamment la célébration de
mariages et de circoncision, qui constituent actuellement des facteurs
aggravants de la propagation de la pandémie et ce, dans le cadre des
dispositions visant à renforcer la démarche progressive et flexible adoptée
face au nouveau Coronavirus (covid-19).
En application de la décision des services du Premier ministre concernant
les dispositions visant à renforcer la démarche progressive et flexible
adoptée, adossée à un meilleur ciblage des mesures restrictives préconisées
dans la gestion de l’urgence sanitaire liée au Covid-19, il a été décidé de
l’interdiction formelle de tout type de rassemblement et de regroupement
familial, notamment la célébration de mariages et de circoncision, qui
constituent actuellement des facteurs aggravants de la propagation de la
pandémie », précise le communiqué.
Par ailleurs, le wali a insisté sur la verbalisation systématique de tout
contrevenant à la mesure du port obligatoire du masque ou du respect des
horaires de confinement, en sus de la réinstauration de l’obligation du
port obligatoire du masque dans les véhicules particuliers, que ce soit
pour le conducteur ou les autres passagers.
Selon la même source, tous les locaux commerciaux autorisés à exercer
leurs activités ont été soumis au contrôle périodique des services du
ministère du Commerce, accompagnés de la force publique, pour s’enquérir du
respect des gestes barrières notamment le port de masque et la
distanciation physique. Toute infraction à ces mesures exposera le
propriétaire à la fermeture immédiate du local, au retrait du registre de
commerce et aux sanctions financières prévues à cet effet.
Les mêmes services informent l’ensemble des autorités, des organismes
publics et privés et des personnes titulaires d’autorisations
exceptionnelles de circuler délivrées par les services de la wilaya d’Alger
ou les circonscriptions administratives relevant de la wilaya, durant la
seule et unique période allant du 15 au 31 mai 2020, que leurs
autorisations restent valables et en vigueur, sans besoin d'en délivrer de
nouvelles».
Mettant l’accent sur la nécessité de respecter toutes les mesures
sanitaires préventives, le wali d’Alger avertit qu’il sera procédé à
l’application avec fermeté et rigueur de toutes les sanctions prévues par
les Lois et les réglementations en vigueur à l’encontre de tout
contrevenant ou individu enfreignant les mesures.
A ce propos, le wali appelle tous les citoyens à se conformer, avec toute
la rigueur requise et en toute responsabilité, aux règles d’hygiène, de
distanciation physique ainsi qu’à l’obligation de port de bavettes, étant
des gestes sains qui sont à même d’empêcher la propagation de l’épidémie.
Le Gouvernement a décidé, lundi, de reconduire, jusqu'au 13 juillet 2020,
le dispositif actuel de réaménagement du confinement à domicile, mis en
place dans le cadre de la lutte contre le nouveau Coronavirus, qui prévoit
la levée de cette mesure pour 19 wilayas et son instauration de 20h00 au
lendemain 05h00 pour les 29 autres, dont Alger, avec un durcissement du
contrôle des mesures de prévention contre la propagation de la pandémie. (APS)
Energie/hydrocarbures/entreprise/dépenses
- Hydrocarbures: Réduction de 50 % des dépenses de Sonatrach sans impacter l'activité de production (P-dg)
ALGER, 1er juil 2020 (APS)- La compagnie nationale des hydrocarbures
Sonatrach a procédé à la réduction de son plan d'investissement et de ses
dépenses de 50 % durant les derniers mois, suite aux instructions du
gouvernement, a indiqué mercredi à Alger le P-dg de Sonatrach, Toufik
Hakkar.
Lors d'un point de presse en marge de la cérémonie de signature de
plusieurs accords de coopérations avec la compagnie énergétique italienne
Eni, M. Hakkar a fait savoir à propos des projets futurs de Sonatrach,
notamment dans le contexte de recul des prix du pétrole et du gaz suite à
la crise du Covid-19, que la compagnie nationale a procédé à la réduction
de 50 % de ses dépenses et à la révision de son plan d'investissement sans
impacter l'activité de production.
"Nous avons différé certains projets, nous avons réétudié leur réalisation
durant cette période mais nous avons maintenu les projets d'exploration et
de production qui sont importants pour nous", a-t-il expliqué.
Selon M. Hakkar, cette réduction sera compensée à travers des partenariats
afin de partager les coûts de certains projets. Cela nécessite, a-t-il dit,
le développement de partenariats dans l'exploration et la production dans
le cadre de la nouvelle Loi des hydrocarbures.
"Cette loi nous donne l'occasion de discuter et de proposer certains
projets à nos partenaires. Nous avons déjà signé plusieurs accords de
partenariat avec de grandes entreprises pour partager les risques liés à
l'exploration et à la production", a rappelé le P-dg de Sonatrach.
Selon lui, le but est d'assurer la sécurité énergétique du pays sur les
moyen et long termes dans le but de renouveler les réserves du pays en
hydrocarbures.
Par ailleurs, le même responsable a assuré que la révision des différents
projets n'a pas touché le secteur de la pétrochimie pour lequel
l'investissement est maintenu, notamment à travers les partenariats. Cela
s'ajoute à la poursuite des projets d'énergie renouvelable tels que celui
sur le site de Bir Rebaa Nord (en partenariat avec Eni) de 10 MW, ainsi que
la prochaine réalisation d'un projet de 20 MW au niveau du site Menzel
Ledjmet Nord (MLN).
"Ces installations nous permettront d'économiser les quantités de gaz
consommées au niveau de ces sites et de les commercialiser au niveau du
marché local ou international. Cela contribuera également de baisser les
coûts de production", a-t-il détaillé, indiquant que lors de l'amélioration
des cours des hydrocarbures sur le marché international "nous reviendrons à
notre plan initial de réalisation de l'ensemble des projets.
Pour rappel, le président Abdelmadjid Tebboune avait instruit en avril
dernier le groupe Sonatrach de réduire, de 14 à 7 milliards de dollars, les
charges d'exploitation et les dépenses d'investissement afin de préserver
les réserves de change. (APS)
Fête/journée
Fête de l'indépendance nationale: la journée du dimanche 5 juillet chômée et payée (Fonction publique)
ALGER, 1 juil 2020 (APS)- La journée du dimanche 5 juillet, coïncidant avec
la célébration du 58ème anniversaire de la fête de l'indépendance
nationale, sera chômée et payée, indique, mercredi, un communiqué de la
direction générale de la Fonction publique.
"La journée du dimanche 5 juillet, coïncidant avec la célébration du 58ème
anniversaire de la fête de l'indépendance nationale, sera chômée et payée
pour l'ensemble des personnels des institutions et administrations
publiques, des établissements et offices publics et privés, ainsi qu'aux
personnels des entreprises publiques et privées, tous secteurs et statuts
juridiques confondus, y compris les personnels payés à l'heure ou à la
journée", précise la même source.
Toutefois les institutions, administrations, établissements, offices et
entreprises précités, sont tenus de prendre les mesures nécessaires pour
assurer la continuité des services organisés en mode de travail posté,
précise le communiqué.
Cela intervient conformément aux dispositions de la loi 63-278 du 26
juillet 1963 modifiée et complétée fixant les fêtes légales, ajoute la même source.(APS)
MOYEN ORIENT
santé-virus-épidémie
- Coronavirus: le point sur la pandémie dans le monde (REPERES)
PARIS, 1 juil 2020 (AFP) - Nouveaux bilans, nouvelles mesures, faits
marquants: un point sur les dernières évolutions de la pandémie de Covid-19
dans le monde.
- L'UE rouvre ses frontières... -
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Au seuil de l'été, les Européens rouvrent mercredi leurs frontières aux
voyageurs de 15 pays dont la situation épidémiologique est jugée suffisamment
sûre pour la reprise des voyages. Les critères retenus excluent notamment les
Etats-Unis, le pays le plus lourdement touché.
La liste des 15 pays, qui sera révisée toutes les deux semaines, compte
l'Algérie, l'Australie, le Canada, la Géorgie, le Japon, le Monténégro, le
Maroc, la Nouvelle-Zélande, le Rwanda, la Serbie, la Corée du Sud, la
Thaïlande, la Tunisie et l'Uruguay.
La Chine, inscrite sous conditions, a promis de rétablir l'entrée des
ressortissants européens, mais sans s'engager sur une date.
- ... l'Espagne et le portugal leur frontière terrestre -
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L'Espagne et le Portugal ont rouvert solennellement mercredi leur frontière
terrestre, fermée le 16 mars à l'initiative de Lisbonne.
Après trois mois et demi de fermeture de sa seule frontière terrestre, le
Portugal reste un des pays d'Europe les plus épargnés par le Covid-19.
- Plus de 511.000 morts -
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La pandémie a fait au moins 511.312 morts dans le monde, selon un bilan
établi par l'AFP à partir de sources officielles mercredi à 11H00 GMT.
Les Etats-Unis totalisent 127.425 décès pour 2,6 millions de cas. Suivent
le Brésil (59.594 morts), le Royaume-Uni (43.730), l'Italie (34.767) et la
France (29.843).
Avec 1.199 décès supplémentaires en 24 heures, le bilan journalier aux
Etats-Unis est reparti à la hausse. La barre du millier de morts n'avait pas
été franchie depuis le 10 juin.
- Situation inquiétante en Amérique latine -
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L'Organisation panaméricaine de la santé (OPS) a averti que le nombre des
morts en Amérique latine et dans les Caraïbes, actuellement de 114.000 environ,
pourrait presque quadrupler d'ici le 1er octobre en l'absence de mesures
sanitaires renforcées.
Au rythme actuel, "l'Amérique latine et les Caraïbes devraient avoir plus
de 438.000 décès du Covid-19" au 1er octobre, a déclaré Carissa Etienne,
directrice de l'OPS.
- Airbus en difficulté -
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Airbus a annoncé la suppression d'environ 15.000 postes, soit 11% de ses
effectifs, et n'exclut pas des licenciements secs pour faire face à la "crise
sans précédent" subie par le secteur du transport aérien.
Ce plan a été jugé "excessif" par le gouvernement français, qui espère
"sauver" par des aides 2.000 des 5.000 postes que le groupe entend supprimer en
France.
- Revirement du Burundi -
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Le nouveau président burundais Évariste Ndayishimiye a déclaré le Covid-19
comme "le plus grand ennemi des Burundais", opérant une volte-face complète
dans un pays qui avait jusqu'ici largement ignoré l'épidémie.
Son prédécesseur Pierre Nkurunziza est décédé subitement le 8 juin,
officiellement d'un arrêt cardiaque.
- Ruée sur les achats en Arabie saoudite -
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Les Saoudiens se sont rués sur des biens de consommation avant le
triplement de la TVA qui passe mercredi à 15%, une mesure d'austérité
impopulaire imposée en pleine crise économique due à la pandémie de Covid-19 et
à l'effondrement des prix du pétrole.
- Mesures restrictives prolongées au Canada -
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Afin d'éviter la propagation de la pandémie, le Canada a prolongé jusqu'au
31 juillet les mesures de fermeture de ses frontières aux étrangers, sauf aux
Américains.
La mesure de quarantaine et d'isolement obligatoire à l'entrée dans le pays
est également prolongée jusqu'au 31 août.
- Les Pays-Bas ouvrent les maisons closes -
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Fermées depuis mi-mars, les maisons closes des Pays-Bas, dont celles du
fameux Quartier rouge d'Amsterdam, ont rouvert leurs portes mercredi.
Tous les "métiers de contact" sont de nouveau permis aux Pays-Bas, une
autorisation qui concerne notamment les travailleurs et travailleuses du sexe.
- Pas de meetings pour Biden -
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Nouveau rebondissement dans la campagne présidentielle américaine: le
candidat démocrate Joe Biden a renoncé à organiser des meetings à cause de la
pandémie, contrairement à son rival républicain Donald Trump.AFP
Syrie-Iran-Russie-Turquie-conflit-diplomatie
- Syrie: Ankara, Moscou et Téhéran promettent d'intensifier le dialogue (PAPIER GENERAL)
TÉHÉRAN, 1 juil 2020 (AFP) - Iran, Russie et Turquie, qui soutiennent
des camps opposés dans la guerre qui ravage la Syrie, sont convenus mercredi
d'intensifier leurs efforts de coordination en vue de faire baisser les
tensions dans ce pays.
Les trois pays ont "redit leur détermination à intensifier la coordination
trilatérale" sur la question syrienne indique un communiqué commun publié à
l'issue d'un sommet en ligne entre le président iranien, Hassan Rohani, et ses
homologues de Russie, Vladimir Poutine, et de Turquie, Recep Tayyip Erdogan.
Le texte insiste aussi sur "le ferme attachement" des trois pays "à la
souveraineté, l'indépendance, et l'unité et l'intégrité territoriale" de la
Syrie.
Dans la guerre qui ravage la Syrie depuis 2011, Téhéran et Moscou sont les
principaux soutiens du pouvoir de Bachar al-Assad, tandis qu'Ankara soutien des
rebelles syriens.
MM. Rohani, Poutine et Erdogan se sont réunis mercredi dans le cadre du
processus de paix dit d'Astana, chapeauté par leurs trois pays. Il s'agit de
leur premier sommet trilatéral consacré à la question syrienne depuis septembre
2019.
Leur rencontre survient alors que la relation russo-turque est soumise à de
vives tensions à cause de la Syrie, mais aussi de la Libye, où là encore Moscou
et Ankara soutiennent des belligérants opposés.
A la mi-juin, la visite des ministres de la Défense et des Affaires
étrangères russes en Turquie avait ainsi été annulée à la dernière minute.
- "Pas de solution militaire" -
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Selon le ministre des Affaires étrangères iranien, Mohammad Zarif, dont le
pays présidait la rencontre, les trois pays "sont convenus de continuer la
coordination entre ïeuxû en mettant l'accent sur la réduction des tensions, le
processus politique et l'aide humanitaire", trois points qui figurent dans le
communiqué final.
M. Zarif a jugé sur Twitter que le sommet virtuel avait été "très
constructif".
"La République islamique estime que la seule solution à la crise syrienne
est politique et qu'il n'y n'aura pas de solution militaire", a déclaré M.
Rohani en ouvrant la réunion par visioconférence avec ses homologues à Ankara
et Moscou.
"Nous soutenons toujours le dialogue intersyrien et soulignons notre
détermination à lutter contre le terrorisme de Daech ïacronyme arabe du groupe
Etat islamique, NDLRû, d'Al-Qaïda et d'autres groupes qui leur sont liés",
a-t-il ajouté.
"J'insiste sur le fait que la lutte contre le terrorisme se poursuivra
jusqu'à son éradication complète en Syrie et dans la région en général", a
encore déclaré M. Rohani.
"Il s'agit avant tout de poursuivre la lutte contre le terrorisme
international", a acquiescé le président russe Vladimir Poutine, plaidant pour
un accord entre les trois pays "sur les mesures supplémentaires qu'on pourrait
prendre pour assurer une normalisation à long terme en Syrie".
Notant que "la situation la plus tendue est toujours observée sur les
territoires échappant au contrôle de l'armée syrienne, notamment dans la zone
de désescalade d'Idleb ïNord-Ouest, NDLRû et dans le Nord-Est de la Syrie", M.
Poutine a jugé qu'il fallait "aider de manière active à faire avancer un
dialogue inclusif intersyrien".
- "Solution politique durable" -
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Dénonçant les nouvelles sanctions américaines annoncées en juin contre la
Syrie, le président russe a jugé que celles-ci avaient "sans doute pour
objectif d'étouffer économiquement" le pays.
Le dirigeant russe a appelé dans ce contexte à renforcer une aide
humanitaire à la Syrie et à "soutenir les Syriens".
"Nos priorités fondamentales sont de sauvegarder l'unité politique et
l'intégrité territoriale de la Syrie, rétablir la paix sur le terrain et
trouver une solution politique durable au conflit", a déclaré de son côté le
président turc Recep Tayyip Erdogan.
"Nous continuerons de faire ce qui est en notre pouvoir pour que la Syrie,
notre voisin renoue le plus vite possible avec la paix et la sécurité", a-t-il
ajouté.
La rencontre entre les trois chefs d'Etat survient au lendemain d'une
conférence des donateurs organisée par l'UE et les Nations unies à Bruxelles,
au cours de laquelle a été annoncée la levée de 7,7 milliards de dollars d'aide
de la communauté internationale pour les réfugiés syriens.AFP
MONDE
santé-virus-pandémie-épidémie-tourisme
- Coronavirus: l'Europe commence à s'ouvrir pour la saison touristique (PAPIER GENERAL-ACTUALISATION)
CORFOU (Grèce), 1 juil 2020 (AFP) - Dosage subtil entre précautions
sanitaires liées au nouveau coronavirus et nécessité économique: l'Union
européenne a rouvert mercredi de façon ciblée ses frontières en plein démarrage
de la saison touristique estivale, comme en Grèce où les charters sont de
retour.
Baignée par les eaux turquoises de la mer Ionienne, l'île grecque de Corfou
espère "rattraper le temps perdu" et a vu atterrir mercredi ses premiers
touristes.
"C'est fantastique, on est très heureux d'être ici et de profiter du soleil
(...) on attendait ce moment depuis si longtemps", s'enthousiasme Molnar
Istvan, touriste hongrois débarquant à Corfou du premier vol de la journée, en
provenance de Budapest, accueilli par le ministre grec du Tourisme, Haris
Theocharis.
Le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a de son côté averti dans la
semaine que ce serait cependant "une saison touristique très difficile".
L'ONU estime mercredi que les restrictions liées au Covid-19, qui a fait
d'ores et déjà fait plus de 500.000 morts dans le monde, devraient se traduire
ces prochains mois par un manque à gagner allant de 1.200 à 3.300 milliards de
dollars pour le tourisme et les secteurs liés.
L'UE a autorisé les vols en provenance de 14 pays de tous les continents,
ainsi que de Chine, à la seule condition que celle-ci admette sur son sol les
visiteurs "non essentiels" venant de l'UE, ce qui n'est actuellement pas le cas.
Fruit de difficiles tractations, cette liste adoptée mardi et révisable
dans deux semaines est fondée "en particulier" sur des critères
épidémiologiques.
Seront admis dans l'UE et l'espace Schengen les voyageurs venant d'Algérie,
Australie, Canada, Géorgie, Japon, Monténégro, Maroc, Nouvelle-Zélande, Rwanda,
Serbie, Corée du Sud, Thaïlande, Tunisie et Uruguay.
En sont notamment exclus les Etats-Unis, pays le plus touché au monde par
la pandémie avec 125.928 décès pour près de 2,6 millions de cas répertoriés,
mais aussi le Brésil, la Russie, l'Inde, la Turquie et Israël notamment.
L'Autriche a cependant maintenu ses restrictions de déplacement avec la
Serbie et le Monténégro.
L'aéroport de Corfou affichait mercredi dix-sept vols charters d'Allemagne,
d'Irlande, d'Autriche ou de Suisse notamment, que les professionnels du
tourisme espèrent chargés de voyageurs.
- "Il faut nous aider" -
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Au milieu des façades ocres et roses écrasées de soleil, Yannis a encore
"1% d'espoir" de voir déferler les touristes dans sa boutique de souvenirs et
ses seize chambres et ainsi "rattraper le temps perdu".
"Nous sommes optimistes avec les vols arrivant" mercredi, explique à l'AFP
Amelia Vlachou, qui tient une boutique de bijoux dans une ruelle ombragée de
l'île: "Nous aurons des touristes, même si bien sûr ce ne sera pas comparable
avec les années précédentes".
Plus de 3.200 vols internationaux ont convergé en 2019 sur Corfou, bondés
surtout de Britanniques, d'Allemands, de Polonais et d'Italiens.
La contagion marque le pas en Europe, ancien épicentre de la pandémie qui
poursuit son retour progressif à la normale: mercredi le musée du camp
d'extermination d'Auschwitz-Birkenau accueille à nouveau des visiteurs en
Pologne, les cinémas et événements culturels de petite taille reprennent leurs
activités en Autriche... et les maisons closes rouvrent aux Pays-Bas.
Mais des foyers subsistent et inquiètent. Notamment dans la région de
Lisbonne, de nouveau soumise depuis une semaine à des restrictions pour éviter
les attroupements. 19 quartiers de la banlieue de la capitale portugaise sont
reconfinés pour deux semaines à compter de mercredi, afin d'endiguer des
contaminations reparties à la hausse.
Difficile toutefois pour les 700.000 habitants de ses quartiers populaires
d'arrêter de travailler ou de prendre les transports en commun: "Si nous ne
pouvons pas quitter le quartier, alors il faut nous aider", plaide un jeune
habitant.
"Si on ne peut pas travailler, on ne peut pas payer (...) Nous avons besoin
de soutien alimentaire et d'une suspension du paiement de factures", explique à
l'AFP Iuri Fidalgo, un Portugais d'origine capverdienne vivant à la cité de
Quinta do Mocho, dans la commune de Loures.
- Epidémie hors contrôle -
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Mardi, c'était les 600.00 habitants de l'agglomération de Leicester qui ont
été reconfinés en raison d'une flambée de cas dans cette ville du centre de
l'Angleterre.
Principal pays exclu de la liste de l'UE, les Etats-Unis, où l'épidémie
flambe, notamment dans le Sud et l'Ouest du pays, dont certains Etats ont dû
faire une pause dans le processus de déconfinement.
"Il est évident que nous n'avons pas le contrôle total actuellement", a
expliqué le docteur Anthony Fauci, membre de la cellule de crise présidentielle
sur le coronavirus.
Dans les quartiers défavorisés de Miami, en Floride, où le gouverneur
refuse d'imposer le port du masque malgré la flambée de contaminations, des
équipes de volontaires distribuent des kits avec matériel de protection, gel
désinfectant et brochure explicative aux habitants.
"Nous avons des masques!" crient-ils, avant d'expliquer à ceux qui
s'approchent, comment le mettre correctement.
Bien que figurant sur la liste de l'UE, son voisin canadien, dont le
Premier ministre Justin Trudeau a dit craindre une "deuxième vague" épidémique
"qui pourrait frapper très fort" a prolongé jusqu'au 31 juillet l'interdiction
d'entrée des étrangers, sauf - paradoxalement - des Américains, et jusqu'au 31
août la quarantaine obligatoire à l'arrivée dans le pays.
Sur le continent, la situation reste également inquiétante en Amérique
latine et dans les Caraïbes, où le bilan pourrait dépasser 400.000 morts dans
les trois mois si des mesures sanitaires plus strictes ne sont pas prises,
selon l'Organisation panaméricaine de la santé (OPS).
En Colombie, notamment, de plus en plus de jeunes sont hospitalisés en
soins intensifs.
En Inde, une centaine de personnes ont été testées positives après avoir
participé, à quelques jours d'intervalle, au mariage puis aux funérailles d'un
jeune homme ayant potentiellement contracté le Covid-19. AFP
santé-virus-pandémie-épidémie-maladies-économie
- Pandémie de Covid-19: les grandes étapes de six mois de crise (CHRONOLOGIE)
PARIS, 1 juil 2020 (AFP) - De la première notification chinoise
officielle fin 2019 aux plus de 511.000 morts désormais comptabilisés, voici
les grandes étapes de la pandémie de Covid-19.
- Premier mort -
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Le 31 décembre 2019, les autorités chinoises préviennent l'Organisation
mondiale de la santé (OMS) de cas de pneumonie d'origine inconnue à Wuhan (11
millions d'habitants), capitale de la province du Hubei (centre de la Chine).
Le 7 janvier, les premières analyses chinoises permettent d'identifier un
nouveau coronavirus. Le 11, Pékin annonce un premier mort. De premières
contaminations sont annoncées courant janvier hors de Chine.
- 56 millions d'habitants confinés -
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Le 23 janvier, trois cas sont confirmés en France, les premiers en Europe.
Après la ville de Wuhan, pratiquement toute la province de Hubei est coupée du
monde le 25, plus de 56 millions d'habitants confinés.
- Urgence internationale -
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Le 28, deux premiers cas de transmission du virus hors de Chine sont
confirmés (Japon et Allemagne). Plusieurs pays commencent à rapatrier leurs
ressortissants de Chine. L'OMS classe l'épidémie comme "une urgence de santé
publique internationale".
- Mort d'un lanceur d'alerte -
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Le 7 février, un médecin de Wuhan de 34 ans, Li Wenliang, sanctionné pour
avoir donné l'alerte à l'apparition du virus, succombe à l'épidémie. Hors du
Hubei, plusieurs métropoles chinoises imposent à leurs habitants de rester chez
eux.
- Premier mort hors d'Asie -
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Le 15 février, un touriste chinois de 80 ans hospitalisé en France depuis
fin janvier décède, première mort hors d'Asie. Les annulations de rendez-vous
internationaux et compétitions sportives se multiplient, tout comme la
suspension de liaisons aériennes à destination de la Chine. L'accélération des
contaminations est notable en Italie, Corée du sud et Iran.
- Italie confinée -
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Le 6 mars, l'épidémie passe la barre des 100.000 cas recensés dans le
monde. Le 8, Rome impose le confinement au nord du pays, étendu quelques jours
plus tard à toute l'Italie.
- Krach boursier -
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Le 11 mars, l'OMS qualifie le Covid-19 de "pandémie". Les marchés boursiers
mondiaux enregistrent des plongeons historiques. Gouvernements et banques
centrales annoncent des mesures massives de soutien à l'économie.
- Confinements -
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Le 13 mars, le président américain Donald Trump déclare l'état d'urgence.
La France est confinée à partir du 17. L'Allemagne appelle sa population à
"rester à la maison", le Royaume-Uni à éviter tout "contact social".
- Frontières fermées -
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De nombreux pays ferment leurs frontières. L'Union européenne décide le 17
mars de fermer ses frontières extérieures.
- L'Italie durement touchée -
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Le 19 mars, l'Italie devient le pays totalisant le plus de décès, tandis
que les annonces de confinements nationaux ou locaux se multiplient.
- "Menace pour l'humanité" -
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Le 24, les Jeux olympiques de Tokyo sont reportés. Le 25, l'ONU avertit que
l'expansion de la pandémie "menace l'humanité toute entière". Le Sénat
américain approuve un plan de 2.000 milliards de dollars de soutien à
l'économie.
- La moitié de l'humanité confinée -
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Le 2 avril, la barre symbolique d'un million de cas officiellement recensés
dans le monde est franchie. La moitié de l'humanité - plus de 3,9 milliards de
personnes - est désormais confinée.
L'Europe est le continent le plus touché, mais l'épidémie explose aux
Etats-Unis tandis que le 8, le bouclage de la ville de Wuhan est levé.
- Décrue en Europe -
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Le seuil des 100.000 morts officiels est passé le 10 avril. Le pape
François appelle à "l'espérance" dans une basilique Saint-Pierre vide pour le
dimanche de Pâques.
Le 17, Donald Trump annonce qu'il est temps de "faire redémarrer
l'Amérique" même si l'épidémie n'y faiblit pas.
Le 26, la barre des 200.000 morts est franchie. Une lente décrue s'amorce
dans les pays européens les plus meurtris où des déconfinements s'opèrent
progressivement.
- Economie à genoux -
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Le 29, touché de plein fouet, l'avionneur américain Boeing supprime 16.000
emplois. Transporteurs aériens, constructeurs automobiles: beaucoup d'autres
groupes suivent.
Le 8 mai, les statistiques américaines confirment les pires pronostics: la
pandémie a détruit 20 millions d'emplois aux Etats-Unis et fait grimper le
chômage à des niveaux comparables aux années 1930.
Le 11 mai, France et Espagne commencent à sortir du confinement, suivies
par l'Italie et la Grèce.
- 10 millions de cas-
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Le 7 juin, la pandémie dépasse les 400.000 morts, progresse de manière
inquiétante en Amérique latine. Deuxième pays le plus endeuillé, derrière les
USA, le Brésil compte plus de 50.000 morts le 22 juin, alors qu'une résurgence
oblige Pékin à boucler plusieurs de ses quartiers.
Le 30 juin, Airbus annonce la suppression d'environ 15.000 postes.
Fin juin, la barre des 10 millions de cas et du demi-million de morts est
passée dans le monde.AFP