SPECIAL
Sahara Occidental /Maroc/ occupation/ UE/ Commission/ virus / pandémie
- La Commission européenne dément la présence du Coronavirus dans les camps des réfugiés sahraouis
BRUXELLES, 9 juil 2020 (APS) - La Commission européenne a apporté jeudi uncinglant démenti aux allégations infondées colportées par l’eurodéputéebelge Frédérique Ries, sur une soi-disant situation sanitaire "déplorable"au niveau des camps de réfugiés sahraouis, soulignant que "les mesuressanitaires en place se révèlent efficaces" puisqu'aucun cas de Covid-19n'est signalé.Dans cette réponse qui ne souffre d’aucune ambiguïté, publiée sur le sitedu Parlement européen et référencée"E-002030/2020 ", le Commissaire européen à la Gestion des Crises, JanezLenarcic, a affirmé que " jusqu'à présent, les mesures sanitaires en placese révèlent efficaces puisqu'aucun cas de Covid-19 n'est signalé dans lescamps sahraouis".Avant d'expliquer que "des mesures de prévention et de confinement ont étéprises pour éviter la propagation de la Covid-19. Le 7 mars 2020, lesautorités sahraouies ont imposé une quarantaine obligatoire à toutes lespersonnes entrant dans les camps ".Evoquant également les efforts des autorités et de l’armée algériennes, M.Lenarcic a précisé que "les autorités algériennes (en coopération avec lesautorités sahraouies) ont imposé un cordon sanitaire aux camps le 18 mars2020 ", opposant ainsi un démenti formel à une prétendue responsabilité desautorités algériennes face à "des conditions alarmantes"."L'armée algérienne a en outre installé un hôpital militaire entièrementéquipé de matériel et de dispositifs médicaux destinés à la lutte contre laCovid-19", a-t-il mis en exergue.Autant dire que ce démenti catégorique à la question téléguidée de larecrue du Maroc au sein du parlement européen, dont la soudaine sollicitudeà l’égard du peuple sahraoui dans le contexte du Covid-19 n’a pas réussi àberner la Commission européenne.Et pour cause : cette institution européenne avait déjà eu à traiter aveccette ancienne vice-présidente du groupe d'Amitié Union Européenne-Maroc etmembre de la fondation pro-marocaine basée à Bruxelles (EuroMedA ), dans lecadre d’une autre question tendancieuse visant à réduire l'aide humanitairede l’UE aux réfugiés sahraouis.La réponse cinglante de l'exécutif européen, dont le maître-mot est"efficacité", est venue doucher des desseins malveillants, poursuivis dansplusieurs capitales diplomatiques, dont Genève en particulier, en vue deréduire l'aide humanitaire accordée au peuple sahraoui.Il y a lieu de souligner que cette réponse catégorique du commissaireLenarcic, qui est une véritable gifle pour les véritables instigateurs decette tentative désespérée, a été publiée concomitamment à une autreréponse écrite de la Commission européenne, en date du 09 juillet 2020,confirmant la gestion efficace de la crise sanitaire par les autoritéssahraouies, en réponse à une sollicitation de l’eurodéputée portugaise, MmeSandra Pereira.Le Commissaire Lenarcic a, par ailleurs, expliqué que "la Commission suitde près la situation épidémiologique dans les camps sahraouis", précisantque "le dialogue avec les autorités algériennes, y compris la réaction àl'épidémie de Covid-19, est mené par l'intermédiaire de la délégation del'UE en Algérie "."Pour évaluer les besoins humanitaires dans les camps de Tindouf, laCommission passe également par l'intermédiaire de ses partenaires de miseen £uvre, comme le Haut Commissaire des Nations unies pour les réfugiés ",a relevé la commission dans la même réponse.Evoquant l'implication de l’UE en faveur des réfugiés sahraouis, leresponsable européen a indiqué que "la Commission a débloqué près de500.000 euros pour renforcer les services d'urgence dans les établissementshospitaliers locaux et installer des dispositifs de lavage des mains ".M. Lenarcic a aussi fait référence à la gestion concertée de la crisesanitaire en ajoutant qu'" à la mi-mars 2020, la Commission a pris contactavec ses partenaires, les institutions spécialisées des Nations unies etles organisations internationales non gouvernementales (ONG), quitravaillent sur des projets financés par la Commission pour s'assurer quela préparation à la flambée de Covid-19 fait partie des mesures en faveurde la population sahraouie "."Les institutions spécialisées des Nations unies et les ONG ont mis enplace des procédures pour détecter, isoler et traiter les personnescontaminées. Une campagne de sensibilisation est en cours pour informer lapopulation. Des équipements de protection individuelle et des médicamentsont été commandés et stockés", a-t-il fait savoir. (APS)Sahara Occidental/Maroc/occupation/ONU
- L’adoption par le Conseil de sécurité d’une lettre du Président Ghali comme document officiel irrite le régime marocain (Médias)
CHAHID EL HAFEDH, 9 juil 2020 (APS)- L'adoption par le Conseil de sécuritéd’une lettre adressée récemment par le président de la République sahraouiedémocratique (RASD), Secrétaire général (SG) du Front Polisario, BrahimGhali, aux Nations-Unies (ONU), comme document officiel, "a irrité lerégime marocain", estiment des médias sahraouis.Il s'agit d'une lettre adressée récemment par le Président Ghali àl’ONU, dans laquelle il a mis en garde contre la propagation de l’épidémiedu nouveau coronavirus (Covid-19) qui s'est propagé de manièresignificative en peu de temps dans les territoires sahraouis occupés."Cette grave situation humanitaire est la conséquence directe du méprisdes autorités marocaines d'occupation pour la vie des civils sahraouis prisau piège", avait affirmé le président sahraoui dans cette lettre.Les médias sahraouis ont indiqué que le Maroc a tenté, à travers unelettre adressée au Conseil de sécurité par son représentant permanant ausein de l’ONU, Omar Hilale, de "faire pression sur l’instance onusienne quireconnaît le Front Polisario comme représentant légitime du peuplesahraoui, en vue de s’opposer à la généralisation des lettres et notesparvenant du Front Polisario".Ce qui irrite le régime marocain, affirment les mêmes médias, est "lasignature et la griffe du président sahraoui, Brahim Ghali et le lieu oùelle fut rédigée, à savoir la localité libérée de Bir Lahlou".Le Maroc s’en est même pris dans sa lettre, à la république de Namibie quia transmis la lettre du Président sahraoui au Conseil de sécurité,avance-t-on de même source."A travers la lettre de l’ambassadeur marocain, on peut constaterl'étendue de l’embrassas que suscitent désormais les lettres adressées parle Front Polisario à l’instance onusienne. Des lettres qui mettent à nu àchaque fois, des aspects importants de la politique coloniale que le régimemarocain tente d’appliquer au Sahara Occidental", indiquent les médiassahraouis.Le Président sahraoui, Brahim Ghali avait condamné dans sa lettre auprésident du Conseil de sécurité de l'ONU le silence du régime marocainquant à la propagation rapide de la pandémie dans les territoires occupés,relevant que "plus de deux cents infections ont été enregistrées dans laville occupée d'El-Ayoun et ses environs ces derniers jours"."Alors que les autorités marocaines continuent d'utiliser les restrictionsliées à la propagation de l'épidémie dans le monde pour resserrer le blocusimposé aux territoires sahraouis occupés afin de continuer à intimider lescivils sahraouis", -t-il dénoncé, expliquant qu'"elles amènent maintenantdes centaines de travailleurs et de colons marocains dans les villesoccupées pour provoquer une nouvelle infection. Et mettre en danger la viede nos concitoyens".Le Chef de l'Etat sahraoui a soutenu qu'"un tel acte criminel qui vise lavie de nos concitoyens dans les territoires occupées s'ajoute au bilan dugénocide et des tueries pratiquées par les autorités d'occupationmarocaines contre des civils sahraouis sans défense depuis le début del'occupation marocaine de la région le 31 octobre 1975".Alors que la pandémie de Covid-19 continue de se propager à travers lemonde, y compris au Maroc, M. Ghali a exprimé son inquiétude quant à "lasituation des prisonniers civils sahraouis dans les prisons marocaines quiest toujours alarmante en raison des conditions désastreuses dans cesgeôles", a conclu M. Ghali.Dans ce sillage, le Président sahraoui a appelé l'ONU à une interventionurgente pour mettre fin aux souffrances des prisonniers sahraouis détenusdans les prisons marocaines et d'intercéder auprès de Rabat pour garantir"leur libération immédiate et inconditionnelle face à la grave propagationde la pandémie du Covid-19".(APS)
ALGERIE
Présidence/armée/nomination
- Le Président Tebboune nomme le général-major Omar Tlemsani, commandant de la 4ème région militaire
ALGER, 9 juil 2020 (APS) - Le Président de la République, chef suprême desForces armées, ministre de la Défense nationale, M. Abdelmadjid Tebboune anommé jeudi le général-major Omar Tlemsani, commandant de la 4ème régionmilitaire en remplacement du défunt général-major Hassan Alaimia."Le Président de la République, chef suprême des Forces armées, ministrede la Défense nationale, M. Abdelmadjid Tebboune a nommé, sur propositiondu Chef d'Etat-Major de l'Armée nationale populaire (ANP), le général-majorOmar Tlemsani, commandant de la 4ème région militaire en remplacement dudéfunt général-major Hassan Alaimia", lit-on dans le communiqué."Le Président de la République, chef suprême des forces armées, ministrede la Défense nationale a également signé un décret mettant fin auxfonctions du général-major Omar Tlemsani en qualité de chef d'Etat-majordes forces terrestres de l'ANP", a ajouté la même source. (APS)Coronavirus/décès/condoléances
- Décès de quatre médecins du Coronavirus: le Président Tebboune adresse ses condoléances
ALGER, 9 juil 2020 (APS)- Le président de la République, AbdelmadjidTebboune a adressé ses sincères condoléances aux familles des quatre (4)médecins décédés des suites du coronavirus ainsi qu’à l’ensemble du corpsmédical, estimant que ces praticiens "ont voué leur vie au service de lapatrie contre l’épidémie"."Nous nous inclinons avec ferveur à la mémoire des médecins martyrsBelhamra Mohamed, Chebila Samir, Houhou Mohamed et Refaoui Mourad qui ontvoué leur vie au service de la patrie en luttant contre l’épidémie. Messincères et vives condoléances à leurs familles et à l’ensemble du corpsmédical. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournerons", a écrit lePrésident Tebboune sur son compte officiel Twitter. (APS)Algérie-épidémie-virus-santé-distribution-consommation
- Covid-19: Alger s'inquiète de la recrudescence des contaminations
ALGER, 9 juil 2020 (AFP) - Le président algérien Abdelmadjid Tebbounepréside jeudi une réunion de travail pour faire face à la recrudescence des casde Covid-19, au moment où le pays du Maghreb le plus affecté par la pandémieapproche la barre symbolique des 1.000 morts.Cinq walis (préfets) des régions les plus touchées -- Alger, Oran(nord-ouest), Biskra (nord-est), Sétif (est) et Ouargla (sud) -- participent àcette réunion aux côtés du Premier ministre Abdelaziz Djerad, des chefs desservices de sécurité et des membres du Comité scientifique de suivi del'évolution de la pandémie, qui dépend du ministère de la Santé, selon l'agenceofficelle APS.Jeudi, les autorités ont ordonné le reconfinement de deux communes de lawilaya d'El Kala, frontalière de la Tunisie, deux jours après une décisionsimilaire concernant 18 communes de la wilaya de Sétif.Ce rebond des cas de contamination est dû, selon les autorités, au"relâchement" de la population et au "non-respect" des règles de prévention etde protection.Le port du masque sanitaire est obligatoire depuis le 24 mai et lescontrevenants sont condamnés à de fortes amendes. Mais de nombreux Algérienscontinuent à être réfractaires au port du masque et aux mesures dedistanciation physique.Un mois après les premières mesures de déconfinement, le gouvernement aexigé fin juin un durcissement des sanctions contre les contrevenants.Et il a avisé les autorités locales de procéder au "confinement ciblé" deslocalités et quartiers en proie à des foyers d'infection.Au total près de 17.500 cas de Covid-19 ont été officiellement déclarés surle sol algérien depuis l'enregistrement du premier cas le 25 février, dont 978décès.Les professionnels de la Santé, en première ligne depuis des mois et qui necessent d'en appeler à la responsabilité de la population et réclamentdavantage de moyens aux autorités, paient un lourd tribut.Le professeur Abdelkrim Soukehal, un membre du Comité scientifique, aannoncé mercredi que 1.700 membres du personnel de santé, tous corps confondus,avaient été contaminés. 31 sont décédés, dont 4 médecins durant cette semaine.AFP Coronavirus/prévention
- Covid-19 : "Il est temps de déterminer les responsabilités de tout un chacun" (Pr Berkani)
ALGER, 9 juil 2020 (APS) - Le président du Conseil national de l'Ordre desmédecins et membre du Comité scientifique de suivi de l'évolution de lapandémie du Coronavirus, Pr. Mohamed Bekkat Berkani, a relevé jeudi un"effet rebond" des cas de Coronavirus (Covid-19) en Algérie, appelant à"déterminer les responsabilités de tout un chacun"."Le wali doit agir en fonction de tout ce qui a été décidé par legouvernement", a déclaré M. Berkani sur les ondes la Radio algérienne,relevant, dans ce sens, "une faille dans le transfert de responsabilité auniveau politico-administratif, mais aussi sanitaire, où des directeurs dela santé ou d’établissement hospitaliers n’arrivent pas à appliquer lesdispositions de lutte contre cette pandémie"."La situation est alarmante, les constats sont là. Pratiquement, toutesles régions de l’Algérie sont affectées par un effet rebond de la maladie,et dont les explications sont multiples", a-t-il observé, appelant àtrouver des solutions pour freiner la propagation de la pandémie.Il a fait remarquer que "cette hausse enregistrée au niveau de plusieurswilayas du pays, comme Sétif, où la population, au sortir du confinement deramadhan, a repris les activités sans pour autant respecter les mesuresbarrières, au vu et au su des autorités locales", appelant, à ce propos,les autorités locales à veiller à l'application des mesures de lutte contrele Coronavirus sur le terrain."Il faut que tout le monde réagisse. Outre les autorités locales, leministère de la Santé a la charge de gérer les structures de la santé quiont la responsabilité de mettre les moyens nécessaires à la disposition dupersonnel médical", a-t-il soutenu.= Appel à la mise en place d’un véritable plan de lutte applicable sur leterrain =Pr Berkani a appelé, dans ce sens, à la mise en place d’un "véritable plande lutte contre le coronavirus qui soit applicable sur le terrain"."Il y a un certain nombre de disfonctionnements, car notre système desanté était déjà dans une situation difficile. Mais aujourd'hui, la gestiondoit être à la hauteur de l’épidémie. Quand on est en guerre contre unvirus, on doit élaborer de véritables plans applicables sur le terrain",a-t-il suggéré.Pour lui, la gestion de cette pandémie "doit être à la hauteur de lasituation", ajoutant qu’il est "inadmissible que l’on manque d’oxygène etde moyens de protection au niveau des structures hospitalières".Il a, en outre, appelé à une forte mobilisation et à l'implication desmédecins privés dans la lutte contre ce virus.Par ailleurs, M. Berkani a proposé le renforcement de la composante ducomité scientifique de suivi de l'évolution du Covid-19 par des "forcesreprésentatives comme les syndicats et les experts qui puissent, dans uncadre organisé et constructif, apporter leur contribution".(APS)Sport/Algérie/Méditerranée/jeux
- JM Oran-2022: création d’un comité ad-hoc pour veiller à la conformité des structures sportives (organisateurs)
ORAN, 9 juil 2020 (APS)- Un comité ad-hoc a été mis en place par le Comitéd’organisation des jeux méditerranéens (COJM) "Oran-2022", pour veiller àla conformité des infrastructures sportives concernées par l’évènement,a-t-on appris jeudi auprès de cet organismeLe comité ad-hoc, que préside le Secrétaire du COJM, Abdelkader Mâatalah,est composé entre autres, des présidents des 12 commissions issues del’instance chargée de l’organisation de la 19e édition des JM, a-t-onprécisé.Ayant déjà entamé ses travaux, le comité ad-hoc effectue fréquemment desvisites sur le terrain. Ses membres constituent "un appui supplémentaire"pour les bureaux d’études concernés par le suivi des chantiers desdifférents équipements sportifs, aussi bien en cours de réalisation qu’enréhabilitation, a-t-on indiqué de même source.Profitant du décalage pour une année supplémentaire des JM à cause de lapandémie de coronavirus, les organisateurs des JM tiennent à ce que lesinfrastructures sportives dédiées à la manifestation régionale soient enconformité avec les critères fixés par les fédérations sportivesinternationales concernées par les jeux, fait-on encore savoir.Le comité ad-hoc, à travers ses premières sorties sur le terrain, a relevéquelques carences et transmis ses remarques aux bureaux d’études concernés,ce qui a permis, entre autres de refaire les études inhérentes à laréalisation du réseau d’éclairage au niveau du stade de football de 40.000places du complexe sportif en cours de réalisation dans la commune deBir-El-Djir, a-t-on indiqué.Le travail de suivi du comité ad-hoc contribuera pour l’occasion à offrirau pays des équipements sportifs modernes et conformes aux normesinternationales, permettant d’accueillir à l’avenir des compétitions dehaut niveau, selon les organisateurs.Outre les sites sportifs, le comité en question intervient également auniveau du parc hôtelier concerné par le rendez-vous méditerranéen, demanière à ce que les établissements retenus pour accueillir les délégationsofficielles, les journalistes ainsi que les visiteurs, répondent aux normesprescrites dans le cahier des charges du Comité international des jeuxméditerranéen (CIJM), insiste-t-on de même source.La prochaine édition des JM, que l’Algérie abrite pour la deuxième foisdans l’histoire après avoir accueilli l’édition de 1975 à Alger, estprogrammée du 25 juin au 5 juillet 2022. La cérémonie de clôture coïncideraavec la célébration du 60e anniversaire du recouvrement de l’indépendanceet de la fête de la jeunesse, rappelle-t-on.(APS)
AFRIQUE
Afrique/pandémie/économie
- Covid-19: la BAD appelle à des mesures urgentes pour atténuer l’impact sur l'Afrique
ALGER, 9 juil 2020 (APS)- La Banque africaine de développement (BAD) aappelé à des mesures d’interventions urgentes d’ordre sanitaire etéconomique pour atténuer l’impact de la pandémie du Covid-19 sur l’Afrique."Dans toute l’Afrique, les interventions doivent être parfaitementarticulées et comprendre plusieurs volets non seulement des mesures desanté publique pour contenir la propagation du virus et réduire le nombrede décès", a recommandé la BAD dans un communiqué publié sur son site web.Ainsi, ces interventions doivent inclure, selon la BAD, "des mesures depolitique monétaire pour atténuer les effets de l’insuffisance deliquidités et les risques d’insolvabilité, ainsi que des mesuresbudgétaires pour limiter les impacts économiques de la pandémie sur lesmoyens de subsistance et pour aider les entreprises’’.L’institution suggère également de nouvelles politiques de régulation dumarché du travail destinées à protéger les salariés et les emplois, ainsique des politiques structurelles devant permettre aux économies africainesde se reconstruire et d’améliorer leur résilience face aux chocs futurs.Le tourisme, les transports et les loisirs seront certainement lessecteurs qui tarderont le plus à repartir.Entre 2017 et 2018, le secteur du tourisme et des voyages en Afrique avaitprogressé de 5,6 % (moyenne internationale de 3,9 %), souligne la Banqueafricaine.Selon , Hanan Morsy, la directrice du Département des politiquesmacroéconomiques, des prévisions et de la recherche à la Banque, lesupplément aux perspectives économiques en Afrique 2020 publié mercredi,prévoit que dans le pire des cas, 49 millions d'Africains supplémentairespourraient être poussés vers l'extrême pauvreté par les conséquences de lapandémie.‘‘Le nombre de personnes vivant dans l'extrême pauvreté en Afrique (enusant du seuil de pauvreté international de 1,90 dollars) pourraitatteindre 453,4 millions en 2020 en raison de la pandémie, contre 425,2millions dans un scénario sans pandémie’’, souligne la même source.Pour les auteurs du supplément, les populations d'Afrique de l’ouest et ducentre courent un risque plus élevé de tomber dans l'extrême pauvreté enraison de la pandémie, mais le COVID-19 pourrait également aggraver lapauvreté en Afrique orientale et australe.Les cas confirmés de COVID-19 dans 54 pays africains s'élevaient à 304 642pour 8 087 décès signalés au 22 juin 2020. Mais selon le supplément, ‘‘enréalité les chiffres rapportés seraient probablement plus élevés en raisondes capacités de test limitées dans la plupart des pays’’.‘‘Pour rouvrir les économies, les décideurs politiques doivent adopter uneapproche progressive et graduelle qui évalue soigneusement les compromisentre la reprise trop rapide de l'activité économique et la préservation dela santé des populations. Ils doivent également renforcer la confiance etl'adhésion du public et s'attaquer aux goulets d'étranglement structurelsqui rendent le continent plus vulnérable aux chocs futurs’’, affirment lesauteurs du rapport. (APS)
MONDE
santé-pandémie-OMS-épidémie-virus
- Coronavirus: l'OMS va évaluer la gestion de la pandémie (LEAD GENERAL)
GENÈVE, 9 juil 2020 (AFP) - L'Organisation mondiale de la santé (OMS),vivement critiquée pour sa réponse à la pandémie de Covid-19, a annoncé jeudila création d'un panel indépendant d'experts afin d'établir "un évaluationhonnête" de la gestion de la crise et "tirer des leçons" pour l'avenir.Dans un discours devant les Etats-membres au siège de l'organisation àGenève, exceptionnellement public, le directeur général de l'OMS Tedros AdhanomGhebreyesus a annoncé la création d'un comité indépendant présidé parl'ancienne première ministre néo-zélandaise Helen Clark et l'ancienneprésidente du Liberia Ellen Johnson Sirleaf."Je ne peux imaginer deux personnalités plus indépendantes pour faire cetteévaluation honnête et nous aider à comprendre ce qui s'est passé ainsi que ceque nous devrions faire pour éviter de telles tragédies dans le futur", a-t-ildéclaré.Plus de 12 millions de personnes dans le monde ont été infectées par lenouveau coronavirus, qui a fait plus de 550.000 morts en six mois."Il est temps d'avoir une réflexion très honnête. Chacun d'entre nous doitse regarder dans le miroir. L'OMS, les Etats-membres, tous ceux qui ont étéimpliqués dans la réponse" à la crise, a martelé le Dr Tedros."Nos systèmes (de santé) n'étaient pas prêts. Nos communautés n'étaient pasprêtes. Nos systèmes de distribution (d'équipement et de matériel) se sonteffondrés", a-t-il énuméré, à l'adresse des Etats membres."Nous devons évaluer nos systèmes de surveillance nationaux, la façon dontnous avons partagé l'information, dont nous avons gouverné, et voir si notresystème global de santé est adapté", a-t-il poursuivi, avant de s'interroger:"sommes nous prêts à en tirer les leçons" ?Lors de leur assemblée annuelle en mai, les Etats membres de l'OMS étaienttombés d'accord sur le principe d'une enquête indépendante.Depuis le début de la crise sanitaire fin 2019, l'OMS a été vivementcritiquée dans sa réponse, tardant notamment à recommander le port du masque.Surtout, elle a été accusée par les Etats-Unis d'avoir été extrêmementcomplaisante avec la Chine, où est apparu le coronavirus, et d'avoir tardé àdéclarer l'état d'urgence sanitaire mondiale. Les Etats-Unis, principauxcontributeurs au budget de l'OMS, qu'ils ont qualifié de "marionnette de laChine", ont officiellement notifié mardi leur retrait de l'organisation."Les divisions entre nous donnent l'avantage au virus", a estimé le drTedros."Un monde divisé ne peut pas vaincre cette pandémie", a-t-il insisté."La plus grande menace à laquelle nous sommes confrontés aujourd'hui n'estpas le virus lui-même, mais le manque de leadership et de solidarité au niveauglobal et au niveau national", a-t-il ajouté.Les Etats-Unis, qui ont franchi cette semaine le seuil des 3 millions decas de coronavirus, sont le pays le plus touché par la pandémie, avec plus de130.000 morts, mais le président Donald Trump continue d'assurer que son paysest "en bonne position" et à rejeter les alertes lancées par les scientifiques.Le comité d'évaluation lancé par l'OMS présentera son rapport d'étape lorsde l'Assemblée générale de l'OMS en novembre.AFPépidémie-santé-virus
- Coronavirus: le point sur la pandémie dans le monde (REPERES)
PARIS, 9 juil 2020 (AFP) - Nouveaux bilans, nouvelles mesures, faitsmarquants: un point sur les dernières évolutions de la pandémie de Covid-19dans le monde.- Plus de 12 millions de cas -==============================La pandémie de Covid-19 a fait au moins 12.066.880 de cas d'infection(officiellement déclarés) et 549.701 morts dans le monde depuis fin décembre,selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles jeudi à 11H GMT.Après les Etats-Unis (132.309), les pays les plus touchés sont le Brésil(67.964), le Royaume-Uni (44.517), l'Italie (34.914) et le Mexique (32.796).- Australie : Melbourne se reconfine -======================================La pandémie de coronavirus a obligé l'Australie - qui compte environ 9.000cas et 106 morts - à reconfiner jeudi les cinq millions d'habitants deMelbourne, la deuxième ville du pays, pour six semaines.- L'OMS lance un comité d'évaluation -======================================L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a annoncé le lancement d'uncomité d'évaluation sur la gestion de la pandémie. Ce panel indépendantd'experts et son mandat seront élaborés en consultation avec les Etats membres."Nous ne vaincrons pas la pandémie si nous sommes divisés", a mis en garde sondirecteur général.- Les transporteurs aériens mécontents -========================================La réouverture des frontières extérieures des pays de l'UE se fait demanière "chaotique", ce qui "sape clairement" le redémarrage du secteur aérienaprès son arrêt forcé lié au nouveau coronavirus, ont dénoncé deux grossesorganisations représentant les compagnies et les aéroports.Airlines for Europe (A4E), qui regroupe 16 transporteurs aériens - dont AirFrance-KLM, IAG, Lufthansa, Ryanair ou EasyJet -, et ACI Europe, qui ditreprésenter plus de 500 aéroports dans 45 pays européens, ont partagé ceconstat dans un communiqué commun.- La Grèce craint ses voisins -===============================Les autorités grecques ont exprimé jeudi leur inquiétude face àl'augmentation des cas de Covid-19 dans les Balkans voisins, soulignant lerisque de "cas importés" en raison de l'arrivée en Grèce de touristes par lesfrontières terrestres.Le bilan dans le pays reste toujours particulièrement bas, avec moins de 50cas repérés quotidiennement, mais plus de la moitié de ces cas proviennent destouristes.- Tensions en Serbie -=======================Dix policiers ont été blessés dans les heurts, mercredi soir à Belgrade,entre manifestants furieux de la gestion par les autorités de la crise ducoronavirus et la police, a annoncé le ministre de l'Intérieur.Les manifestants reprochent aux autorités d'avoir favorisé une deuxièmevague de l'épidémie en levant rapidement le confinement pour pouvoir organiserles élections du 21 juin largement remportées par le Parti serbe du progrès(SNS) du président Aleksandar Vucic.- Le port de Marseille touché -===============================Le port de Marseille, premier de France, a subi de plein fouet l'épidémiede coronavirus avec une baisse de 15% du trafic au premier semestre et uneffondrement des croisières, mais compte maintenir ses investissements, ontannoncé ses dirigeants jeudi.- Tokyo dédommage les clubs du soir -=====================================La ville de Tokyo prévoit des primes financières pour inciter ses lieux devie nocturnes à fermer temporairement afin de contrer la propagation ducoronavirus, alors que le nombre quotidien de nouveaux cas dans la capitalejaponaise a atteint jeudi un record.- Prudence dans les universités américaines -=============================================L'Ivy League, qui regroupe les universités les plus prestigieuses desEtats-Unis, a décidé de ne pas disputer de compétitions sportives jusqu'en 2021à cause de la pandémie.AFP