Source(s): Liberté
Date de publication: 21/07/2020 | Auteur(s): Administrator | Tags: Divers | Visites: 17

ALGERIE
Algérie/Russie/coopération
  • Boukadoum entame une visite de travail en Russie
ALGER, 21 juil 2020 (APS)- Le ministre des Affaires étrangères, SabriBoukdoum entame mardi une visite de travail en Fédération de Russie à l'invitation de son homologue russe, Sergueï Lavrov, indique un communiqué du ministère."La visite, qui fait suite aux contacts de haut niveau entre les deux pays, notamment le récent entretien téléphonique entre le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et son homologue russe, Vladimir Poutine, s'inscrit dans la poursuite des entretiens sur les moyens de renforcer les relations bilatérales et les perspectives d'élargissement du partenariat bilatéral en vue d’atteindre les objectifs du Partenariat stratégique liant les deux pays", précise la même source."Cette visite devrait également permettre d’examiner diverses questions régionales et internationales d'intérêt commun, notamment la situation dans la région, en particulier en Libye, au Mali et en Syrie, ainsi que les moyens de promouvoir la paix et la sécurité internationales par des approches politiques constructives fondées sur la légalité internationale et dans le respect de la volonté et de la souveraineté des peuples concernés", conclut le communiqué.(APS)Algérie/corruption/lutte/stratégie
  • Lutte contre la corruption : les citoyens vont contribuer à l’élaboration de la stratégie nationale (ONPLC)
ALGER, 21 juil 2020 (APS) - Les citoyens vont apporter leur contribution àl’élaboration de l’avant-projet de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la corruption, a indiqué mardi à Alger, le président de l’Organe national de prévention et de lutte contre la corruption (ONPLC), Tarek Kour."Nous allons permettre aux citoyens, via notre site web, de contribuer à l’élaboration de l’avant-projet de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la corruption en prenant en compte leurs avis, leurs remarques et leurs recommandations", a expliqué M. Kour à l’issue d’une session de consultations techniques internationales liées à l’élaborationde cette stratégie.Précisant que les consultations nationales et internationales sur le sujet sont arrivées à terme et que l’avant-projet est dans "sa phase finale", le responsable a souligné que son organe a décidé "d’ouvrir la voie à tous les citoyens, sans exceptions, d’y participer également à l’élaboration de cette stratégie".M. Kour a, par ailleurs, souligné l’existence de la volonté politique d’élaborer cette stratégie nationale dans la dynamique d’une "Algérie nouvelle sans corruption", rappelant les déclarations du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui insistent sur "la lutte contre l’argent sale".Dans ce sens, il a expliqué que "cette stratégie est celle de l’Etat algérien et £uvre essentiellement, avec la participation de tous les acteurs nationaux, pour la préservation des deniers publics et le rejet de toute forme de corruption dans le respect des droits et libertés des citoyens", ajoutant que "sa réussite est conditionnée par la volonté de tout un chacun pour endiguer ce phénomène dévastateur".Pour sa part, la représentante résidente du programme des nations unies pour le développement en Algérie (PNUD), Blerta Aliko, a salué les efforts de l’ONPLC dans l’élaboration de cette stratégie, en affichant la disponibilité du PNUD dans’accompagnement de l’élaboration ou la mise en £uvre de cette stratégie."Le PNUD s’engage aux côtés de l’Algérie dans cet important projet, tant pour apporter l’expertise voulue et recherchée, mais également pour valoriser les avancées de l’Algérie à l’international, dans ce domaine", a indiqué Mme Aliko.La responsable a souligné qu’à travers ces consultations internationales, "l’ONPLC a pu faire connaitre aux représentants nationaux, ainsi qu’aux principales organisations internationales, la démarche adoptée par l’Algérie, basée sur l’approche participative, inclusive et intégrée".A souligner que cette consultation internationale a été scindée en deux sessions, dont la première, s'est déroulée jeudi passé, et a été consacrée à la présentation générale du contexte algérien et du processus suivi pour l’élaboration de la nouvelle stratégie, tandis que la seconde, tenue aujourd'hui, a été dédiée au débat approfondi ayant abouti à desrecommandations.En plus de la présence des principaux acteurs nationaux, cette consultation technique internationale, organisée en partenariat avec le PNUD, s’est déroulée avec la participation, par visio-conférence, d’experts et représentants de plusieurs organisations internationales spécialisées dans la thématique de l’anticorruption.Parmi les principales recommandations des experts internationaux, figure l’élaboration d’un mécanisme de suivi et d’évaluation pour suivre les progrès de la mise en £uvre de la stratégie avec des objectifs annuels, ainsi que l’installation d’un comité national chargé d’assurer la mise en £uvre des actions au niveau des secteurs.Les experts ont aussi insisté sur la nécessité de l’allocation des ressources humaines suffisantes avec une spécialisation et une expertise en matière de lutte contre la corruption, ainsi que la mobilisation des ressources financières nécessaires pour la mise en £uvre de cette stratégie.La mise en place de mécanismes de coopération et de communication efficaces entre les organes de prévention contre la corruption, ainsi que la promotion d’une dynamique anti-corruption permettant la garantie des droits de l’homme, ont également été recommandées par les experts.Fixer les priorités, ainsi que les objectifs à court, moyen et long terme, tout en dotant l’ONPLC d’un personnel et d’un financement suffisant en tant qu’institution clé pour lutter contre la corruption et mener à bien son rôle de promotion des principes de l’Etat de droit, reflétant l’intégrité, la transparence et la responsabilité dans la gestion des biens et desdeniers publics, étaient aussi parmi les recommandations phares évoquées lors des débats de cette consultation technique internationale.A noter que l’ONPLC prévoit l’entrée en vigueur de cette stratégie dès l’entame de l’année prochaine, selon son président, conformément au plan 2021-2025, élaboré par cet organe pour la mise en £uvre de cette stratégie nationale.Après approbation des autorités publiques, l’avant-projet sera confié à une commission qui sera chargée de la rédaction de la version finale de cette stratégie, a-t-il expliqué, précisant que celle-ci "devrait être dévoilée en décembre prochain", soit à l’occasion de la Journéeinternationale de lutte contre la corruption, célébrée le 9 décembre.Pour rappel, l’Algérie, qui compte parmi les premiers Etats signataires de la convention des Nations-Unies contre la corruption en 2004, traduite par la loi relative à la prévention et la lutte contre la corruption en 2006, est engagée aujourd’hui dans un processus de formulation de sa première stratégie nationale de lutte contre la corruption.L’article 20 de la loi algérienne relative à la prévention et la lutte contre la corruption stipule que l’ONPLC a pour mission de "proposer une politique globale de prévention de la corruption, consacrant les principes d’Etat de droit et reflétant l’intégrité, la transparence, ainsi que la responsabilité dans la gestion des affaires publiques et des biens publics".Cette mission fut consacrée à travers l’article 203 de la révision de la constitution de 2016. L’élaboration de la stratégie a été lancée peu de temps après la nomination du nouveau président de l’Organe, en mai 2019. (APS)

AFRIQUE

AfSud-Ethiopie-Soudan-Egypte-diplomatie-énergie-environnement
  • Début d'une réunion sur le barrage du Nil sous l'égide de l'UA
JOHANNESBURG, 21 juil 2020 (AFP) - Une réunion sous l'égide de l'Unionafricaine (UA), consacrée à la construction controversée d'un barrage sur le Nil, a débuté mardi après-midi, a-t-on appris auprès du bureau du chef de l'Etat sud-africain, Cyril Ramaphosa, qui assure la présidence tournante de l'UA."Oui, elle a commencé", a simplement déclaré à l'AFP Khusela Diko, porte-parole du président, au sujet de la réunion virtuelle.L'Ethiopie, le Soudan et l'Egypte ont été invités à se joindre à ces négociations, dans un contexte de fortes tensions entre les trois pays au sujet de la construction du barrage sur le Nil bleu par l'Ethiopie.La présidence sud-africaine n'a pas précisé dans l'immédiat si les trois pays participaient à la réunion en cours mardi après-midi.L'Ethiopie juge le barrage essentiel pour son développement économique.L'Égypte - dont l'irrigation et l'eau potable dépendent à 90% du Nil - le considère comme une menace grave.L'Égypte et le Soudan, situés en aval, estiment qu'un accord global sur le barrage - et notamment la manière dont il est géré - doit être conclu avant que le remplissage ne débute.Les dernières discussions sous l'égide de l'UA n'ont pas débouché sur un accord en l'état."La réunion va faire le point sur les progrès dans les négociations trilatérales" entre l'Egypte, l'Ethiopie et le Soudan, selon un communiqué de la présidence sud-africaine publié lundi.L'UA entend "insuffler un nouvel élan en vue de la résolution des sujets juridiques et techniques restants, notamment les problèmes du développement futur du Nil Bleu en amont et d'un mécanisme de résolution de conflit", selon la même source.Cette réunion se tient alors que l'Éthiopie a reconnu la semaine dernière que le niveau de l'eau retenue par le barrage géant augmentait, affirmant qu'il s'agissait là d'une conséquence directe de l'avancée du chantier. AFP
MONDE
USA-police-manifestation-racisme-politique
  • New York attaquera Trump en justice s'il envoie des agents fédéraux (maire)
NEW YORK, 21 juil 2020 (AFP) - Le maire de New York a indiqué mardiqu'il attaquerait le gouvernement Trump en justice si ce dernier envoyait des agents fédéraux dans la métropole américaine, comme il a menacé de le faire face à la criminalité en hausse.Si Trump envoyait des agents fédéraux, "cela ne ferait qu'ajouter aux problèmes" et "nous l'attaquerions immédiatement en justice pour arrêter ça", a déclaré le maire démocrate Bill de Blasio lors d'un point presse."Ce serait un nouvel exemple des mesures illégales et anticonstitutionnelles prises par le président", a ajouté le maire de la capitale économique américaine."Nous avons déjà eu souvent à le confronter en justice, et nous avons généralement gagné. Donc on espère ne pas avoir à le faire, mais si besoin, on le fera", a-t-il ajouté, en faisant valoir que le président faisait souvent des menaces non suivies d'effet.Donald Trump a menacé lundi d'envoyer des forces de l'ordre fédérales dans plusieurs grandes villes gouvernées par des démocrates, dont Chicago ou New York, après de premiers déploiements controversés à Portland, dans le nord-ouest du pays, pour mettre un terme à des manifestations contre la violence policière et le racisme."On ne va pas laisser tomber New York, Chicago, Philadelphie, Détroit et Baltimore", a-t-il souligné.A l'approche de la présidentielle de novembre, le président, devancé par le candidat démocrate Joe Biden dans les derniers sondages, a fait du retour de "l'ordre" un slogan de campagne depuis la vague de manifestations qui a suivi la mort de l'Afro-Américain George Floyd sous le genou d'un policier blanc fin mai.Donald Trump accuse les maires démocrates de laxisme face à une criminalité en hausse cet été dans les grandes villes du pays, comme New York, Chicago, Philadelphie, Los Angeles, Atlanta ou Baltimore. AFP