ALGERIE
Personnalités/décès/condoléances
- Le défunt Lamine Bechichi réunissait les qualités et mérites des moudjahidine et d'hommes de lettre (Président Tebboune)
ALGER, 23 juil 2020 (APS)- Le Président de la République, Abdelmadjid
Tebboune a adressé un message de condoléances à la famille du moudjahid
Lamine Bechichi, décédé jeudi à l'âge de 93 ans, affirmant que le défunt
inspirait respect et reconnaissance "pour les qualités et mérites de
moudjahidine et d'hommes de lettre qu'il réunissait".
"Allah le Tout Puissant a rappelé à lui le défunt Lamine Bechichi et avec
ce décès, ô combien amer et douloureux, nous perdons un des plus grands
penseurs et hommes de culture de notre pays. Moudjahid, journaliste,
intellectuel et artiste engagé, feu Lamine Bechichi était connu, lors de la
Révolution bénie, parmi l’élite de la résistance pour son trait de plume et
son style, d’abord dans le journal +La résistance algérienne+, puis à +El
Moudjahid+ ou encore à la radio +La voix d’Algérie+", lit-on dans le
message du Président Tebboune.
"Il a enrichi par ses écrits sublimes, des années durant, l’actif culturel
national. Il contribua, depuis les postes de responsabilités et les
missions dont il était investi avec brio, maitrise et dévouement, au
processus d’édification de l’Algérie, d’abord en qualité de directeur de la
maison de la radio-télévision au lendemain de l’indépendance, puis
Directeur général de la radio nationale, et pour finir ministre de la
Communication", a ajouté le Président de la République.
"Le défunt inspirait respect et reconnaissance pour les qualités et
mérites de moudjahidine et d'hommes de lettre qu'il réunissait. Il était
honoré partout où il se rendait et dans toutes les festivités culturelles
et artistiques auxquelles il assiste, tant en Algérie qu’à l’étranger, il
portait avec fierté et avec un esprit d’intellectuel authentique et artiste
créateur ce que recèle notre pays comme profondeur, diversité et richesse
culturelle", a-t-il ajouté.
"Face à cette douloureuse circonstance, je présente à la famille du
regretté ainsi qu’à la famille culturelle et artistique mes sincères
condoléances et mes sentiments de compassion, priant Allah le Tout Puissant
de les assister et d’accueillir le défunt dans son vaste paradis et de lui
accorder sa sainte miséricorde (....) à Dieu nous appartenons et Lui nous
retournons", a conclu le Président Tebboune. (APS)
Algérie/Russie/politique/Mali/paix
- Mali : Pas d’alternative à l’accord de paix et de réconciliation pour instaurer la sécurité au Mali (Boukadoum)
MOSCOU, 23 juil 2020 (APS)- Le ministre des Affaires étrangères, Sabri
Boukadoum a exprimé le souhait que la situation qui prévaut au Mali soit
"conjoncturelle", affirmant qu’il n’y avait pas d’alternative à l’accord de
paix et de réconciliation issu du processus d’Alger pour instaurer la
sécurité et le développement socioéconomique dans ce pays.
Dans un entretien accordé à la chaine Russia Today (RT) dans le cadre de
la visite de travail qu’il effectue en Russie, M. Boukadoum a affirmé
qu'"il n’y a pas d’alternative à l’accord de paix et de réconciliation pour
instaurer la sécurité au Mali", souhaitant que toutes ses clauses soient
mises en £uvre par toutes les parties.
L’Algérie, qui est "en contact permanent avec toutes les parties
concernées", préside encore les négociations pour la mise en £uvre de
l’accord, et en dépit de toutes les difficultés actuelles "nous sommes
déterminés à poursuivre cette action", a-t-il soutenu.
A une question sur le dossier de la réforme de la Ligue arabe, le chef de
la diplomatie algérienne a mis l’accent sur la position de l’Algérie qui
insiste sur cette question, déclarant "nous revendiquons toujours cela et
souhaitons qu’il fasse l’objet d’un consensus pour protéger la sécurité
nationale arabe".
La réforme de la Ligue des Etats arabes "est un vieux dossier qui a été
évoqué depuis fort longtemps, la dernière en date remonte à 2005 lors du
sommet d’Alger, mais malheureusement il n’y a pas eu de consensus sur cette
question", a-t-il rappelé.
A ce propos, le chef de la diplomatie algérienne a fait part de "la grande
disparité existant entre les membres de la Ligue arabe au sujet du dossier
libyen entre autres", précisant qu'en "l'absence de consensus, la Ligue
arabe reste les bras croisés et ne saura s’acquitter du rôle escompté".
Quant au sommet arabe que devait abriter l’Algérie, reporté pour cause de
la pandémie Covid-19, M. Boukadoum a confié que "nous sommes toujours
prédisposés à organiser le sommet arabe et nous étudierons la possibilité
de le tenir en fonction de l’évolution de la situation épidémiologique".
S’agissant du retour de la Syrie à la Ligue arabe, le ministre des AE a
affirmé que "la place de la Syrie réside au sein de la famille arabe et la
position de l’Algérie à ce sujet est claire", ajoutant "nous tenons au
retour de tous les pays arabes, sachant que la politique de l’Algérie
reconnait les Etats", et les Gouvernements relèvent de la volonté des
peuples qui les élisent.
Au sujet de la coopération algéro-russe, M. Boukadoum a mis en avant "la
nécessité de la renforcer dans tous les domaines et avec l’ensemble des
partenaires", soutenant que l’Algérie est ouverte sur tous ceux qui
souhaiteraient établir un partenariat respectueux et un échange bilatéral
fructueux, comme le traduisent, à titre d'exemple, nos relations avec la
Russie et la Chine. (APS)
Agriculture/production/marché/distribution
- Fruits et légumes : une offre abondante des produits agricoles de saison (ministère)
ALGER, 23 juil 2020 (APS) - Le ministère de l'Agriculture et du
développement rural a rassuré jeudi sur la disponibilité des produits
agricoles sur le marché notamment durant la fête de l'Aïd
El Adha et tout au long de l'année, évoquant une offre abondante des fruits
et légumes de saison, en dépit de la pandémie du Covid-19.
"Il y a une abondance des fruits et légumes de saison qui nous permet
d'assurer l'approvisionnement du marché tout au long de l'année et de nous
éviter des pénuries durant la fête de l'Aïd El Adha", a indiqué le
directeur de la Régulation et du développement de la production agricole
(DRDPA), Messaoud Bendridi.
Dans une déclaration à l'APS, M. Bendridi a mis en avant dans ce contexte
le travail "acharné" des agriculteurs qui ont relevé le défi de la
production en continuant de travailler au niveau de leurs exploitations
agricoles pendant cette période de crise sanitaire.
M. Bendridi a souligné que la cadence de la production ne s'est pas
effrénée pendant toute cette période de crise sanitaire.
A ce propos, il a cité les efforts accomplis dans la culture saisonnière
de la pomme de terre où 42.000 hectares ont été arrachés sur une superficie
globale de 70.000 hectares.
"Les quantités cumulées à ce jour avoisinent les 15 millions de quintaux",
a-t-il précisé en ajoutant que la récolté se poursuivra jusqu'au mois de
novembre prochain. Ce qui permettra, selon lui, d'alimenter les stocks pour
les périodes de soudure.
S'agissant de la filière tomate, le responsable du ministère a indiqué que
les surfaces cultivées sont de 12.000 hectares, dont 1.800 hectares de
surfaces récoltées, permettant une production de 700.000 quintaux.
La production de l'ail et de l'oignon connaissent la même tendance
haussière avec des quantités respectives de 2,2 millions de quintaux et 16
millions de quintaux, a-t-il affirmé.
Quant aux fruits, la production globale estimée à ce jour est de 2,2
millions de quintaux, a fait savoir également M. Bendridi.
Les productions d’origine animale ne sont pas en reste, avec la
disponibilité de 70.000 tonnes de la viande rouge durant le mois de juillet
et 36.000 tonnes de viande blanche.
Le directeur de la Régulation et du développement de la production
agricole s'est félicité des mesures prises à temps par les pouvoirs
publics, juste après le début du confinement sanitaire qui ont évité,
a-t-il mentionné, au secteur de subir des pertes liées au Covid-19.
Parmi ces mesures, il a évoqué notamment les autorisations octroyées aux
agriculteurs et aux éleveurs par les autorités locales sur instruction du
premier ministère, afin de leur permettre de poursuivre leurs activités au
niveau des champs et exploitations.
"Les autorités ont également accordé des autorisations aux commerces des
produits phytosanitaires, des intrants et des produits vétérinaires de
reprendre leur activités ce qui a permis au professionnels du secteur de
traiter les fléaux agricoles et les maladies phytosanitaires à temps et
d'éviter ainsi des pertes", a-t-il fait valoir.
En outre, les cadres et les techniciens du secteur ont été mobilisés pour
mieux accompagner les agriculteurs sur le terrain à travers des campagnes
de sensibilisation et des orientations sur le respect des itinéraires
techniques des productions maraichères. (APS)
Université/rentrée/infrastructures
- M. Benziane appelle à propulser l’université algérienne à la "hauteur des attentes" de la société
ALGER, 23 juil 2020 (APS) - Le ministre de l’Enseignement supérieur et de
la Recherche scientifique, Abdelbaki Benziane, a appelé jeudi à Alger la
famille universitaire à conjuguer ses efforts en cette conjoncture
exceptionnelle afin de propulser l’université algérienne à la "hauteur des
attentes" de la société.
Intervenant à l’ouverture de la conférence régionale des universités du
Centre, tenue à faculté de médecine Benyoucef-Benkhada, le ministre a
appelé l’ensemble des directeurs des établissements d'enseignement
supérieur et des organismes de recherche scientifique, ainsi que des £uvres
sociales universitaires, à conjuguer leurs efforts pour "développer
davantage l’université et la propulser à la hauteur des attentes auxquelles
aspire la société algérienne".
Au cours de cette rencontre régionale qui a également planché sur la
gestion de la fin de l’année universitaire en cours (2019-2020) et la
préparation de la prochaine rentrée (2020-2021), M. Benziane est longuement
revenu, dans son allocution, sur les missions de la Cellule centrale qu’il
préside, chargée, entre autres, de la reprise progressive des cours
universitaires à compter du 23 août prochain avec le respect de toutes les
mesures préventives à prendre contre la pandémie du coronavirus (Covid-19).
En ce sens, il a exhorté les différentes responsables, chacun à son
niveau, à plus de "coordination et de concertation" afin d’achever dans les
"meilleures conditions" l’année universitaire en cours et préparer la
prochaine rentrée en tenant compte de l’évolution de la situation
pandémique, spécifique à chaque région et université.
A ce propos, il a indiqué que les prérogatives des responsables des
différents établissements
ont été élargies et décentralisées de manière à leur permettre de prendre
les décisions qu’ils jugent adéquates pour maîtriser la situation et la
maintenir sous contrôle.
Le ministre a, en outre, rappelé le protocole sanitaire établi par son
département et consistant
à prendre toutes les mesures pédagogiques et sanitaires afin de permettre à
la cellule centrale d’accomplir les missions qui lui sont dévolues.
Il s’agit de la présence partielle des enseignants chargés de dispenser
les travaux dirigés en recourant aux outils internet, tout en mettant en
place les moyens nécessaires pour optimiser le numérique en faveur des
enseignants et étudiants.
Des mesures d’hygiène "strictes et sans faille" doivent aussi être
observées dès la reprise des cours, a-t-il recommandé, et ce en étroite
collaboration avec les différentes structures concernées.
Pour rappel, cette cellule, présidée par le ministre de l’Enseignement
supérieur et de la Recherche scientifique, est composée de représentants
des organisations estudiantines, de syndicats des enseignants
universitaires, de chercheurs et de représentants des £uvres
universitaires.
Dans la matinée, M. Benziane s’était rendu au pôle universitaire de Sidi
Abdelellah et à l’université d’Alger 2 (Bouzareah) où il s’est enquis de
l’état d’avancement des travaux de plusieurs chantiers relevant de son
secteur.
Il a indiqué, dans une déclaration à la presse, que 10.000 places
pédagogiques seront réceptionnées dès la prochaine rentrée universitaire
dans la wilaya d’Alger, soit 6 000 places
à Sidi Abdellah et 4 000 à Bouzareah.(APS)
Algérie/ressortissants/pandémie/rapatriement
- Air Algérie: Les vols de rapatriement des Algériens serviront aussi à rapatrier des étrangers bloqués en Algérie
ALGER, 23 juil 2020 (APS)- Les avions d'Air Algérie, destinés à rapatrier
des ressortissants algériens bloqués à l'étranger, à cause de la pandémie
du Covid-19, serviront aussi à transporter des résidents algériens et des
étrangers, restés bloqués en Algérie, a annoncé jeudi un responsable de la
compagnie aérienne.
Six destinations internationales ont été prévues au départ d'Alger du 23
au 26 juillet courant au profit des ressortissants, des résidents et des
détenteurs de visa type D pour l'espace Schengen qui sont restés bloqués en
Algérie à cause de cette pandémie, a précisé le porte-parole de la
compagnie, Amine Andaloussi.
Selon ce responsable, il s'agit des destinations suivantes: Alger-Rome le
23 juillet, Alger-Bruxelles le 24 juillet, Alger-Frankfurt le 24 juillet,
Alger-Mascate (Amman) le 25 juillet, Alger-Doha (Qatar) le 25 juillet et
Alger-Le Caire le 26 juillet.
M. Andaloussi a souligné que tous les ressortissants qui prendront ces
vols à partir d'Alger doivent impérativement remplir les conditions
d'entrée aux pays de destination en consultant les sites web
gouvernementaux de ces mêmes pays.
Tout en relevant que ces opérations entrent dans le cadre des vols de
rapatriement opérés par Air Algérie, il a ajouté que ces mêmes vols vont
rapatrier à leur arrivée dans ces villes (Rome, Bruxelles, Frankfurt,
Mascate, Doha et Le Caire) un nombre de ressortissants algériens qui sont
restés bloqués dans ces pays à cause du Covid-19.
Il a tenu à rappeler que ces opérations s'inscrivent dans le cadre des
instructions du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune visant
le rapatriement de tous les ressortissants algériens bloqués dans
différents pays.
Plus de 1.100 ressortissants algériens bloqués en France et en Arabie
saoudite ont été rapatriés depuis lundi dans le cadre des opérations des
vols de rapatriement opérés par Air Algérie, portant le total des
ressortissants rapatriés à plus de 14.000 depuis le début de la crise
sanitaire.
A rappeler que l'espace aérien algérien demeure fermé depuis le 19 mars
dernier dans le cadre des mesures préventives prises à la suite de la
propagation du Coronavirus (Covid-19). (APS)
Algérie/Espagne/citoyens/rapatriement
- Rapatriement d’Algériens bloqués en Espagne : arrivée de 637 citoyens au port d’Oran
ORAN, 23 juil 2020 (APS) - Six-cents trente-sept (637) Algériens, bloqués
en Espagne en raison des répercussions de la pandémie du coronavirus, sont
arrivés jeudi matin au port d'Oran aux environs de 08 heures 30 minutes.
L’opération de rapatriement des citoyens en provenance d’Alicante
(Espagne) s’est effectuée à bord du Car Ferry "El Djazaïr 2", appartenant à
la flotte de la Compagnie publique de transport maritime des voyageurs
(ENTMV) qui avait transportée également 89 véhicules.
Les citoyens rapatriés, accompagnés par une équipe médicale durant la
desserte maritime, ont été accueillis par les autorités de wilaya au niveau
de la gare maritime du port, où ils ont été pris en charge par les services
de la protection civile et des équipes médicales.
A leur descente du navire, ils ont salué les efforts déployés par l’Etat
pour le rapatriement des Algériens bloqués dans différents pays du monde à
cause de la pandémie.
A peine foulé le sol du pays, les voyageurs rapatriés ont exprimé leur
soulagement d'avoir en fin pu regagner l'Algérie, vu "les souffrances" et
incertitudes endurées à l’étranger en raison du blocage généré par la
covid-19.
Vingt (20) bus ont été mobilisés pour assurer le transport des rapatriés
vers le complexe "Les Andalouses" et un autre établissement hôtelier à Aïn
El Turck, devant les accueillir durant la période du confinement sanitaire
de 14 jours, où ils bénéficieront de toutes les conditions de repos et
d’une couverture médicale nécessaire pour une meilleure prise en charge
sanitaire.
Pour rappel, 317 citoyens algériens en provenance de France sont arrivés à
l’aéroport international "Ahmed Benbella" hier mercredi, dans le cadre
d’une opération similaire de rapatriement.
Ils ont été transportés, aussitôt, aux établissements hôteliers de
Mostaganem et d’Aïn Témouchent où ils devront séjourner durant la période
de confinement sanitaire.(APS)
Terrorisme/lutte
- Lutte contre le terrorisme : destruction de sept bombes artisanales à Aïn Defla et Chlef (MDN)
ALGER, 23 juil 2020 (APS) -Sept (7) bombes de confection artisanale ont été
découvertes et détruites mercredi par des détachements de l'Armée nationale
populaire (ANP) lors d’opérations distinctes de fouille et de ratissage
menées à Aïn Defla et Chlef, indique jeudi le ministère de la Défense
nationale dans un communiqué.
"Dans le cadre de la lutte antiterroriste, des détachements de l'ANP ont
découvert et détruit, le 22 juillet 2020, sept (7) bombes de confection
artisanale, lors d'opérations distinctes de fouille et de ratissage menées
à Aïn Defla et Chlef en 1ère Région militaire", précise la même source.
Dans le cadre de la lutte contre la contrebande et la criminalité
organisée et "dans la dynamique des efforts soutenus visant à endiguer la
propagation du fléau de narcotrafic dans notre pays", des Garde-frontières
ont saisi, près des frontières à Djeniene Bourezg, wilaya de Nâama en 2ème
Région militaire, "une grande quantité de kif traité s'élevant à 3 quintaux
et 97 kilogrammes", tandis que des éléments de la Gendarmerie nationale et
des Garde-frontières ont arrêté, à Tlemcen, "deux (2) narcotrafiquants et
saisi 30,4 kilogrammes de kif traité et 400 comprimés psychotropes".
De même, un détachement de l'ANP a appréhendé, à El-Oued en 4e Région
militaire, "deux (2) narcotrafiquants en leur possession 4451 comprimés
psychotropes", ajoute le communiqué.
Par ailleurs, un détachement de l'ANP a intercepté, à Bordj Badji Mokhtar
en 6ème Région militaire, "dix (10) individus et saisi 2 véhicules
tout-terrain, 8 détecteurs de métaux, un groupe électrogène et un marteau
piqueur servant dans des opérations d'orpaillage illicite", alors que des
Garde-côtes ont déjoué, à Annaba en 5ème Région militaire, une tentative
d’émigration clandestine de "dix (10) personnes à bord d'une embarcation de
construction artisanale". (APS)
Algérie-manifestation-arrestation-procès-droits humains-prison
- Algérie: une figure du "Hirak" condamnée à 18 mois de prison ferme
ALGER, 23 juil 2020 (AFP) - Brahim Laalami, une figure du mouvement
populaire antirégime "Hirak" en Algérie, a été condamné jeudi à 18 mois de
prison ferme par le tribunal de Bordj Bou Arreridj, au sud-est d'Alger, selon
des sources concordantes.
En détention provisoire depuis le 3 juin après son arrestation la veille,
Brahim Laalami était entre autres poursuivi pour "outrage à corps constitué" et
"outrage à fonctionnaire", selon le Comité national pour la libération des
détenus (CNLD).
Il s'agit d'une "lourde condamnation de 18 mois de prison ferme et d'un
million de dinars (près de 6.750 euros) d'amende", a indiqué sur sa page
Facebook l'association de soutien aux détenus.
"On s'attendait à ce qu'il soit relâché, (...) c'est incompréhensible et
cela ne va pas dans le sens de l'apaisement et de l'amorce d'une solution
politique", a déclaré à l'AFP le vice-président de la Ligue algérienne de
défense des droits de l'Homme (LADDH), Saïd Salhi.
"C'est inquiétant", a-t-il ajouté.
M. Salhi dénonce le "montant de l'amende trop lourde pour un jeune". Le
juge a additionné les amendes de l'ensemble des affaires pour lesquelles M.
Laalami était poursuivi dans ce procès.
Brahim Laalami avait déjà été emprisonné le 21 novembre 2019 --puis relaxé
le 16 avril-- pour "incitation à attroupement non armé" alors qu'il avait
appelé plusieurs fois à manifester.
Ce jeune tailleur était notamment sorti seul à Bordj Bou Arreridj en
février 2019 avec une grande pancarte contre la candidature à un 5e mandat de
l'ancien président Abdelaziz Bouteflika.
Neuf jours après éclatait le "Hirak", un soulèvement populaire pacifique
sans précédent en Algérie qui a entraîné la démission de M. Bouteflika il y a
un an.
Brahim Laalami a été jugé sur la base d'un nouveau code pénal adopté en
avril et dénoncé par les militants des droits humains, craignant une ingérence
de l'Etat dans le droit à la liberté d'expression.
La pandémie de Covid-19 n'empêche pas les autorités algériennes de
poursuivre et de condamner militants du "Hirak", opposants politiques,
journalistes et internautes.
Tout rassemblement public est strictement interdit depuis mi-mars en raison
de l'épidémie.
Au 22 juillet, l'Algérie avait recensé officiellement 24.872 cas de
contamination dont 1.111 morts.
Selon un décompte du CNLD, près de 60 détenus d'opinion sont actuellement
derrière les barreaux, la plupart pour des publications sur Facebook.AFP
MOYEN ORIENT
Liban-France-politique-diplomatie-gouvernement-économie
- La France réclame au Liban en crise des réformes d'urgence (PAPIER GENERAL-ACTUALISATION)
BEYROUTH, 23 juil 2020 (AFP) - Le Liban en crise doit enclencher dans
l'urgence des réformes attendues "depuis trop longtemps", a martelé jeudi à
Beyrouth le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, lors d'une
visite dans le pays en plein naufrage économique et qui espère des aides
internationales.
Le déplacement du ministre français intervient dans un contexte explosif au
Liban, qui connaît une dépréciation inédite de sa monnaie, une flambée des
prix, des licenciements à grande échelle et des restrictions bancaires sur les
retraits et les transferts à l'étranger.
Le numéro deux du gouvernement français a été reçu par le président Michel
Aoun au Palais présidentiel de Baabda, à l'est de Beyrouth. Il s'est ensuite
entretenu avec le Premier ministre Hassan Diab avant de rencontrer le chef du
Parlement Nabih Berri.
"Il est aujourd'hui urgent et nécessaire de s'engager de manière concrète
dans la voie des réformes, et c'est le message que je suis venu transmettre à
toutes les autorités libanaises", a martelé M. Le Drian, lors d'une conférence
de presse avec son homologue libanais Nassif Hitti.
"Des actes concrets sont attendus depuis trop longtemps", a insisté le
ministre français, ne faisant preuve d'aucune indulgence à l'égard des
responsables libanais.
"Les attentes que j'exprime ne sont pas simplement celles de la France, ce
sont en premier lieu celles des Libanais et ce sont aussi celles de l'ensemble
de la communauté internationale", a-t-il averti, alors que Beyrouth a entamé
des négociations pour obtenir une aide du Fonds monétaire international (FMI).
Près de la moitié de la population libanaise vit dans la pauvreté et 35% de
la population active est au chômage, selon des statistiques officielles.
Le ras-le-bol a déclenché en octobre 2019 un soulèvement populaire inédit
contre l'intégralité d'une classe politique accusée de corruption et
d'incompétence, quasi inchangée depuis des décennies.
- "Guère encourageant" -
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"Les Libanais ont exprimé avec force leurs aspirations légitimes à travers
le mouvement de mobilisation populaire engagé en octobre dernier. Ils sont
descendus dans la rue pour marquer la soif de changement. Cet appel n'a
malheureusement pas été jusqu'ici entendu", a renchérit le ministre.
Le soulèvement d'octobre avait également eu pour catalyseur des services
publics en déliquescence, dans un pays habitué aux coupures d'électricité
chroniques et une gestion hiératique des déchets.
Le ministre français a d'ailleurs évoqué la réforme très attendue de
l'électricité, y voyant un "chantier emblématique" alors que ce secteur est un
véritable gouffre financier pour l'Etat.
"Je peux le dire clairement ce qui a été fait jusqu'à présent dans ce
domaine n'est guère encourageant", a-t-il souligné.
Le petit pays du Moyen-Orient, en défaut de paiement, a adopté un plan de
relance fin avril et promis des réformes.
Mais les négociations entamées à la mi-mai avec le FMI sont toujours au
point mort.
"Nous nous faisons pas d'illusions, il n'y a pas d'alternatives à un
programme du FMI pour permettre au Liban de sortir de la crise", a souligné le
ministre français.
- "Obstacles" -
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Beyrouth espère obtenir environ 10 milliards de dollars du FMI. Cette aide
est cruciale pour les autorités car elle pourrait aider à rétablir la confiance
des créanciers. Et permettre de débloquer 11 milliards de dollars promis en
2018 lors d'une conférence de soutien au Liban parrainée par Paris (CEDRE).
Reconnaissant des "obstacles" dans les négociations avec le FMI, M. Diab
avait de son côté assuré à M. Le Drian qu'ils avaient été dépassés.
"Nous sommes déterminés à poursuivre les négociations. Nous espérons l'aide
de la France pour les accélérer, car la situation financière au Liban ne peut
pas tolérer un retard", a souligné M. Diab, selon des déclarations rapportées
par ses services sur Twitter.
M. Le Drian doit s'entretenir avec le Patriarche maronite, le cardinal
Béchara Raï. Vendredi, il se rendra à l'hôpital Rafic Hariri à Beyrouth,
principal établissement public mobilisé dans la lutte contre le nouveau
coronavirus.
Il tiendra également vendredi une réunion sur l'éducation francophone avec
les chefs d'établissements des écoles francophones, touchées de plein fouet par
la crise économique et menacées pour certaines de fermeture.AFP
CONJONCTURE
UE-parlement-finance-budget-épidémie-santé-virus
- UE: le Parlement européen hostile au budget proposé par les 27 (PAPIER GENERAL)
BRUXELLES, 23 juil 2020 (AFP) - Les chefs de l'UE ont défendu jeudi
devant les eurodéputés l'accord historique trouvé par les 27 en sommet, même si
Ursula von der Leyen a déploré un budget à long terme trop réduit, une
préoccupation majeure pour le Parlement.
L'Assemblée devra se prononcer d'ici la fin de l'année sur le budget
2021-2027 sur lequel le plan de relance est adossé, et menace de rejeter ce
"cadre financier pluriannuel" si des améliorations n'y sont pas apportées,
selon un projet de résolution qui doit être voté dans la journée.
Devant l'hémicycle, le président du Conseil européen Charles Michel s'est
félicité que le compromis, obtenu à l'arraché après un sommet marathon, envoie
un signal de "confiance et de solidité".
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a estimé que
l'accord, destiné à relancer l'économie face à la récession historique due au
coronavirus, permettait de voir la "lumière au bout du tunnel". En additionnant
le plan de relance et le budget pluriannuel, l'UE dispose d'une "force de
frappe financière sans précédent", de 1.800 milliards d'euros, a-t-elle
souligné.
Mais l'"ombre" au tableau est "un budget de l'UE très maigre", qui s'élève
à 1.074 milliards d'euros (contre les 1.100 milliards proposés par la
Commission), a poursuivi l'Allemande. C'est "une pilule difficile à avaler. Et
je sais que cette Assemblée ressent la même chose".
Des inquiétudes exprimées par le président de l'hémicycle David Sassoli,
qui a déploré mercredi les coupes prévues. Le Parlement de son côté proposait
un budget de 1.300 milliards d'euros.
- Pas de "fait accompli" -
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Augurant d'une bataille entre institutions, le Parlement "conteste"
l'accord sur le budget "sous sa forme actuelle", selon un projet de résolution
soutenu par la plupart des groupes politiques.
Il "ne cautionnera pas un fait accompli et est prêt à refuser de donner son
approbation (...) jusqu'à ce qu'un accord satisfaisant soit trouvé",
prévient-il.
Les eurodéputés se disent prêts "à engager immédiatement des négociations
constructives avec le Conseil en vue d'améliorer la proposition".
Les discussions sur le budget à long terme de l'UE, toujours difficiles,
sont cette fois compliquées par le départ du Royaume-Uni, qui laisse un trou
d'environ 70 milliards dans le prochain budget.
Les eurodéputés réclament des augmentations dans les domaines du climat, du
numérique, de la santé et la recherche, de la jeunesse (Erasmus), de la
culture, des infrastructures, de la gestion des frontières et du Fonds européen
de la défense notamment.
Ils alertent sur "le risque de compromettre les engagements et priorités"
de l'UE comme le Pacte vert et la stratégie numérique, selon ce projet de
texte, soutenu par le PPE (droite), Renew Europe (centristes et libéraux) S&D
(socialistes et démocrates), les Verts/ALE (écologistes), la GUE-NGL (gauche
radicale).
Le Parlement prévient aussi qu'il "n'approuvera pas" le budget sans accord
sur une réforme des sources de revenus de l'UE.
Il estime que la taxe sur les plastiques non recyclés ne suffira pas pour
aider au remboursement de l'emprunt contracté pour financer le plan de relance,
et réclame un "calendrier juridiquement contraignant" sur l'introduction de
nouvelles ressources, qui incluent des revenus du carbone et une taxe numérique.
- Rabais critiqués -
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Sur la question de l'Etat de droit, qui a donné lieu à un compromis
contesté dans l'accord des 27, le Parlement "regrette vivement que le Conseil
européen ait considérablement affaibli" le lien entre le versement des fonds
européens à un pays et le respect des valeurs démocratiques par ce dernier.
Dans cette résolution qui doit faire l'objet d'un vote à 17H30 (15H30 GMT),
les eurodéputés fustigent aussi le maintien voire l'augmentation des "rabais",
ristournes accordées à cinq pays sur leurs contributions au budget.
Lors du précédent budget pluriannuel (2014-2020), premier pour lequel
l'approbation du Parlement était requise, l'hémicycle avait déjà contesté la
proposition du Conseil, avant de finalement donner son accord.
Le Parlement européen a le droit d'accepter ou de rejeter le budget, pas de
l'amender. Il n'a toutefois pas de prérogatives comparables sur le plan de
relance post-coronavirus de 750 milliards d'euros adossé à ce budget.AFP
diplomatie-commerce-GB-UE
- Brexit: la perspective d'un accord rapide s'évanouit (PAPIER GENERAL)
LONDRES, 23 juil 2020 (AFP) - Londres et Bruxelles se sont quittés
jeudi sur un nouveau constat d'échec à l'issue d'une session de négociations
sur leur relation post-Brexit, faute d'avancées sur les principales pommes de
discorde, tout en gardant l'espoir d'un accord.
Depuis que le Royaume-Uni a quitté l'Union européenne le 31 janvier, après
47 ans d'un mariage houleux, les deux parties ont engagé d'intenses discussions
pour définir le cadre de leur nouvelle relation et nouer un accord de
libre-échange à l'issue de la période de transition, qui se termine le 31
décembre.
Après trois jours de discussions à Londres, le négociateur européen Michel
Barnier a jugé jeudi "peu probable" en l'état de trouver un accord, lors d'une
conférence de presse.
Les discussions doivent se poursuivre la semaine prochaine, avant une
prochaine session de négociations à partir du 17 août.
"Peu de progrès" ont été effectués sur les conditions de concurrence
équitable et la pêche. Avant d'autoriser à Londres un accès au marché européen
sans droits de douane ni quotas, les 27 veulent absolument éviter l'émergence
d'un concurrent déloyal à leurs portes. De son côté, le Royaume-Uni veut
reprendre le contrôle de ses eaux poissonneuses et en limiter l'accès aux
pêcheurs de l'Union.
"Par son refus actuel de s'engager sur les conditions d'une concurrence
équitable et d'un accord équilibré sur la pêche, le Royaume-Uni rend un accord
commercial à ce stade peu probable", a déclaré Michel Barnier.
"Le Royaume-Uni cherche une exclusion quasi-totale" des bateaux de pêche
européens des eaux britanniques, a-t-il relevé, "c'est tout simplement
inacceptable".
- Pas question "d'abandonner" -
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Son homologue britannique David Frost a de son côté déploré qu'aucun accord
ne puisse être trouvé avant la fin du mois de juillet comme l'avait espéré le
Premier ministre Boris Johnson, ardent promoteur du Brexit. Le chef du
gouvernement conservateur avait estimé inutile de poursuivre les discussions
jusqu'à l'automne.
"Malheureusement, il est clair que nous ne conclurons pas en juillet
+l'accord préliminaire sur les principes sous-tendant un accord+ que nous
avions posé comme objectif" dans les discussions, a regretté David Frost dans
un communiqué.
"Des divergences considérables subsistent dans les domaines les plus
difficiles, soit des conditions de concurrence égales et la pêche", a confirmé
le négociateur britannique.
Néanmoins, "malgré les difficultés, les progrès sont véritables", a fait
valoir un haut responsable britannique. "Quand le processus cesse d'avoir une
utilité et qu'il n'y a aucun moyen de parvenir à un accord, ça ne sert plus à
rien de discuter. Nous n'en sommes pas là", a déclaré cette source proche des
négociations.
"Il n'a jamais été question de la part de David Frost ou de la mienne
d'abandonner les négociations. Loin de là", a renchéri Michel Barnier.
"Malgré toutes les difficultés, sur la base du travail que nous avons
accompli en juillet, j'estime qu'un accord peut toujours être trouvé en
septembre", a affirmé David Frost.
Faute d'accord avant le 31 décembre, Britanniques et Européens se
quitteraient en appliquant dans leurs échanges commerciaux les règles de
l'Organisation mondiale du commerce et leurs droits de douane élevés dès le 1er
janvier.
La semaine dernière, Londres avait dévoilé le détail de ses premières
propositions concernant la gestion de ses frontières après le Brexit, insistant
sur le fait qu'elles seraient mises en application indépendamment de la
conclusion d'un accord avec Bruxelles.
Le projet prévoit une application graduelle de la loi aux frontières au
cours des six premiers mois de 2021.AFP
MONDE
épidémie-santé-virus
- Coronavirus: le point sur la pandémie (REPERES)
PARIS, 23 juil 2020 (AFP) - Nouveaux bilans, nouvelles mesures, faits
marquants: un point sur les dernières évolutions de la pandémie de Covid-19
dans le monde.
- Plus de trois millions de cas en Europe -
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Plus de 3 millions de cas du nouveau coronavirus ont été officiellement
déclarés en Europe, dont plus de la moitié en Russie, au Royaume-Uni, en
Espagne et en Italie, selon un comptage réalisé par l'AFP à partir de sources
officielles jeudi.
Le continent européen reste la région la plus touchée en nombre de décès:
206.714 morts. La Russie, le Royaume-Uni, l'Espagne et l'Italie sont les quatre
pays du continent comptant officiellement le plus de cas sur leur territoire.
Les cas diagnostiqués ne reflètent toutefois qu'une fraction du nombre réel
de contaminations, de nombreux pays n'utilisant les tests que pour le traçage
ou ne disposant pas de ressources suffisantes pour mener de larges campagnes de
dépistage.
- Le PNUD pour un revenu minimum provisoire -
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Quelque trois milliards de personnes, parmi les plus pauvres de la planète,
devraient recevoir un revenu minimum provisoire pour ralentir la pandémie de
coronavirus, recommande le Programme des Nations Unies pour le développement
(Pnud) dans un rapport.
Environ 199 milliards de dollars par mois pourraient "fournir un revenu
minimum garanti pendant six mois aux 2,7 milliards de personnes vivant en
dessous ou juste au-dessus du seuil de pauvreté dans 132 pays en
développement", estime-t-il.
Il est "urgent d'adopter cette mesure" car la pandémie "se propage
désormais à un rythme de plus de 1,5 million de nouveaux cas par semaine, en
particulier dans les pays en développement où sept travailleurs sur dix vivent
grâce aux marchés informels et ne peuvent pas gagner d'argent s'ils restent
chez eux".
- Plus de 627.000 morts dans le monde -
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La pandémie a fait au moins 627.307 morts dans le monde depuis que le
bureau de l'OMS en Chine a fait état de l'apparition de la maladie fin
décembre, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles jeudi
à 11H00 GMT.
Plus de 15.253.270 cas d'infection ont été officiellement diagnostiqués
dans 196 pays et territoires.
Les États-Unis sont le pays le plus touché avec 143.190 décès, selon le
comptage de l'université Johns Hopkins. Viennent ensuite le Brésil avec 82.771
morts, le Royaume-Uni (45.501 morts), le Mexique (41.190) et l'Italie (35.082).
- Afrique du sud: forte hausse des décès -
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L'Afrique du Sud a enregistré une hausse de près de 60% du nombre total de
décès naturels au cours des dernières semaines, laissant les spécialistes
penser que le nombre de décès liés au coronavirus est en fait beaucoup plus
élevé que n'indiquent les statistiques officielles.
L'Afrique du Sud est le pays le plus touché d'Afrique et figure parmi les
cinq premiers au monde en termes de cas confirmés, avec 394.948 infections
signalées à ce jour, dont 5.940 décès.
- Le théâtre de Shakespeare menacé -
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La survie de nombreux théâtres britanniques dont le Globe de Shakespeare
est menacée par la pandémie de nouveau coronavirus et l'aide trop tardive du
gouvernement, alerte un rapport parlementaire publié jeudi.
Le secteur culturel est confronté à "une menace existentielle due au
Covid-19 et à l'incertitude persistante qui l'accompagne", souligne ce rapport
de la Commission du numérique, de la culture, des médias et du sport de la
chambre des Communes.AFP