Date de publication: 28/07/2020 | Auteur(s): Administrator | Tags: Divers | Visites: 24

ALGERIE

Algérie/ArabieSaoudite
  • Le Royaume d’Arabie Saoudite "engagé" à coordonner avec l’Algérie pour parvenir à un règlement pacifique de la crise libyenne (ministre)
ALGER, 28 juil 2020 (APS)- Le ministre saoudien des Affaires étrangères,l’Emir Faisal bin Farhan, a mis en avant mardi depuis Alger, l’engagement de son pays à "coordonner avec l’Algérie pour parvenir à une solution pacifique à la crise libyenne et permettre ainsi à ce pays de recouvrer sa sécurité et sa stabilité", soulignant le rôle primordial des pays du voisinage dans cette question.S’exprimant au terme de l’audience accordée par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, le chef de la diplomatie saoudienne a insisté sur "le rôle important et central des pays du voisinage dans le règlement pacifique du conflit en Libye en vue de protéger ce pays frère contre le terrorisme et les ingérences étrangères", déclarant "nous nous engageons à coordonner avec l’Algérie et nous allons tenter avec les pays du voisinage de parvenir à un règlement qui préserve ce pays et lui permette de retrouver sa stabilité".Il a relevé dans ce sens "une convergence de vues entre l’Arabie Saoudite et l’Algérie quant aux défis qui se posent pour la région".L’audience a également porté sur "les questions d’intérêts communs", selon l’émir saoudien qui a indiqué qu’il a été convenu de la "nécessité de promouvoir les relations bilatérales à davantage de progrès et de coordination" Il a dit avoir transmis "les salutations du Serviteur des Saints Lieux, et du Prince héritier au Président Tebboune et au Peuple algérien frère".(APS)Algérie/ONU/solidarité/coopération
  • Ministère de la Solidarité-PNUD: Les moyens de renforcer la coopération bilatérale examinés
ALGER, 28 juil 2020 (APS)- La ministre de la Solidarité nationale, de laFamille et de la Condition de la femme, Kaoutar Krikou a examiné avec la représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en Algérie, Mme Blerta Aliko, les moyens de renforcer la coopération notamment dans les domaines de l’économie sociale et de solidarité, ainsi que le soutien aux catégories vulnérables, a indiquémardi un communiqué du ministère.L'audience qui s’est déroulée lundi soir au ministère "a permis d’évaluer les projets de coopération réalisés en partenariat avec le PNUD", et "d’échanger les vues sur les moyens de redynamiser les programmes, après la disparition de la pandémie de nouveau coronavirus".Dans ce contexte, "les deux parties ont exprimé leur disposition à renforcer la coopération notamment dans les domaines de l’économie sociale et de la solidarité, ainsi que le soutien aux catégories vulnérables".La ministre a reçu, dans la même journée, la représentante du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) en Algérie, Soraya Hocine avec laquelle "Mme Krikou a passé en revue les différents programmes destinés à la protection et à la promotion des droits de l’enfant en Algérie"."La rencontre a permis d’évaluer l’action commune entre les deux parties et d’examiner les moyens de lancer de nouveaux programmes au profit de l’enfance", ajoute la même source."Les deux parties ont exprimé leur disposition à renforcer la coopération dans l’intérêt de l’enfant en Algérie", conclut le communiqué. (APS)Algérie/ONU/personnes/traite/lutte/journée
  • L'Algérie joue un "rôle leader" dans la lutte contre la traite des personnes (ONU)
ALGER, 28 juil 2020 (APS) - L'Algérie joue un "rôle leader" dans la luttecontre la traite des personnes, dans les forums des Nations unis, a soutenu mardi à Alger le coordonnateur résident du système des Nations-unies en Algérien, Eric Overvest."L'Algérie joue un rôle leader notamment dans la lutte contre la traite des personnes dans les forums des Nations-unies", a-t-il affirmé lors d'une journée d’étude portant sur le thème "Non à l’exploitation des personnes", organisée par le Comité national de prévention et de lutte contre la traite des personnes, en coordination avec l’Office des Nations Unis contre laDrogue et le Crime.Il a, dans ce cadre, exprimé la reconnaissance de l'ONU quant au rôle "crucial et fondamental" des différents intervenants dans la lutte contre la traite des personne notamment la Gendarmerie et la Police nationales, les magistrats, les douanes, les instituions en charge de la solidarité et les médecins."Chacun dans vos fonctions respectives, vous traduisez en acte concret, les efforts et l'engagement profond de l'Algérie contre la traite des personnes et pour la protection et l'assistance des victimes de ce crime horrible", a-t-il indiqué.Pour sa part, la présidente de l'Organe national de la protection et de la promotion de l'enfance (ONPPE), Meriem Chorfi, a souligné la nécessité de coordonner et renforcer les efforts internationaux notamment pour combattre la traite des personnes et toute forme d'exploitation."Ce fléau se propage et n'a pas de frontière, ni de religion, mais ce qui est sur, c'est une atteinte abjecte, fondée sur l'exploitation des plus faibles, en grande majorité des femmes et des enfants", a-t-elle déploré.Mme Chorfi a relevé qu'une cellule avait été créée pour alerter sur toutes les violations des droits de l'enfant, ajoutant que de janvier au 26 juillet dernier, cette cellule avait reçu près d'un demi million d'appels concernant des informations et des orientations.Elle a indiqué que son organisme avait recensé 1.355 atteintes aux droits des enfants (773 garçons, 582 filles), dont 402 d'entre eux avaient subi des maltraitances et de l'exploitation, mais pris en charge par les parties concernées.De son côté, le contrôleur de police, Keira Messaoudene, directrice de l'Institut national de la police criminelle de Saoula (Alger), a rappelé que la Direction générale de la Sûreté nationale était pionnière dans la création d'équipes régionales spécialisées dans le traitement des questions de l'émigration clandestine et de la traite des personnes, soulignant que ces équipes avaient réussi à anéantir des parties constituant des réseaux d'émigration clandestine et de la traite de personnes.Pour sa part, le lieutenant colonel Walid Riad Boukabou, de la Gendarmerie nationale, a indiqué que son corps de sécurité veillait constamment à la lutte contre toutes les formes de criminalité, spécialement celles touchant à la dignité humaine, à la famille, notamment la traite de personnes.Le directeur des Affaires judiciaires et juridiques au ministère de la Justice, Lotfi Boudjemaa, a indiqué, quant à lui, que le Comité national de prévention et de lutte contre la traite des personnes s'attelait à la préparation d'un projet de loi dédié à la traite de personnes qui englobe tous les aspects de ce crime, ainsi que ceux liés à la prévention, en plusdes textes garantissant la protection et leur prise en charge. (APS)Personnalités/décès
  • L'ancienne avocate du FLN Gisèle Halimi n'est plus
PARIS, 28 juil 2020 (APS) - La célèbre avocate et intellectuelle GisèleHalimi, une des ferventes défenseuses de la cause nationale lors de la guerre de libération de l'Algérie, est décédée mardi à Paris à l'âge de 93 ans, a annoncé sa famille.En plus de son combat féministe, étant une des signataires du célèbre manifeste des 343 femmes disant publiquement avoir avorté, elle avait défendu, en 1960, Djamila Boupacha, militante du Front de libération nationale (FLN), à qui elle a consacré une £uvre biographique.Altermondialiste, elle fait partie, des 1998, de l'équipe qui crée l'organisation Attac (Association pour la taxation des transactions financières et pour l'action citoyenne).Parallèlement à sa carrière d'avocate, Gisèlme Halimi a mené une carrière d'écrivain. Parmi sa quinzaine de titres, figurent "Djamila Boupacha" (1962) et une oeuvre plus intimiste comme "Fritna", sur sa mère (1999).Mère de trois garçons, dont Serge Halimi, directeur de la rédaction du mensuel Le Monde diplomatique, elle a confié qu'elle aurait aimé avoir une fille pour "mettre à l'épreuve" son engagement féministe. (APS)Terrorisme/lutte
  • Deux terroristes abattus dans la wilaya d'Ain Defla (MDN)
ALGER, 28 juil 2020 (APS)- Deux terroristes ont été abattus et une quantitéd'armes et de munitions a été récupérée mardi par un détachement de l’Armée nationale populaire (ANP), lors d'une embuscade tendue à Djbel Amrouna, aux environs de la commune d'El-Hassinia, dans wilaya d'Aïn Defla, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN)."Dans le cadre de la lutte antiterroriste, un détachement de l’Armée nationale populaire a abattu, aujourd'hui 28 juillet 2020 lors d'une embuscade tendue à Djbel Amrouna, aux environs de la commune d'El-Hassinia,wilaya de Aïn Defla/1èreRM, deux (02) terroristes, et a récupéré deux (02) pistolets mitrailleurs de type Kalachnikov, une quantité de munitions, une (01) grenade et une (01) paire de jumelles", précise la même source.L'ANP "réitère son engagement et sa détermination, à travers les efforts fournis inlassablement dans la lutte antiterroriste, à traquer ces criminels et les neutraliser partout où ils se trouvent à travers l’ensemble du territoire national, et à faire face à toute tentative visant à porter atteinte à la sécurité et la stabilité du pays", ajoute le communiqué du MDN.(APS)

AFRIQUE

Egypte-Soudan-Ethiopie-diplomatie-barrage-Nil-eau-énergie
  • Barrage sur le Nil: les négociations vont "traîner" (Sissi)
LE CAIRE, 28 juil 2020 (AFP) - Le président égyptien Abdel Fattahal-Sissi a estimé mardi que les négociations avec l'Ethiopie et le Soudan sur la construction controversée d'un barrage sur le Nil allaient "traîner", mais espère qu'elles aboutiront à un accord.Le Grand barrage de la Renaissance (Gerd), construit par l'Ethiopie sur le Nil Bleu (qui rejoint au Soudan le Nil Blanc pour former le Nil), est source de fortes tensions entre les trois pays depuis près d'une décennie."Nous négocions, c'est une bataille et ça va traîner", a déclaré le président égyptien à la télévision, ajoutant "espérer" que les discussions aboutissent.Toutes les négociations concernant le fonctionnement et le remplissage de ce barrage, appelé à devenir la plus grande installation hydroélectrique d'Afrique, ont échoué.La semaine dernière, l'Ethiopie a annoncé avoir atteint son objectif de remplissage du réservoir du barrage prévu pour la première année, suscitant l'inquiétude au Soudan et en Egypte.Les deux pays, en aval, craignent pour leur approvisionnement en eau.Selon M. Sissi, la peur des Egyptiens est "légitime et naturelle", mais il s'est montré réticent aux "menaces" d'une action militaire qui fleurissent sur les réseaux sociaux."Il faut faire attention... Nous sommes en négociation", a-t-il dit lors de l'ouverture d'un parc industriel au Caire.Les tensions entre Egyptiens et Ethiopiens continuent en ligne, chacun revendiquant les droits de son pays sur le fleuve.L'Ethiopie, qui a commencé la construction du barrage en 2011, estime que le Gerd est essentiel pour son développement économique, alors que l'Egypte --dont l'irrigation et l'eau potable dépendent à 90% du Nil-- le considère comme une menace vitale.De son côté, le Soudan a mis en garde en juin contre des "grands risques" pour la vie de millions de personnes.L'Egypte et le Soudan veulent un accord global sur le barrage, notamment sur la manière dont il est géré, mais l'Ethiopie y est réticente.L'Egypte invoque également "un droit historique" sur le fleuve garanti par des traités conclus en 1929 et 1959. Mais l'Éthiopie s'appuie sur un traité signé en 2010 et boycotté par l'Egypte et le Soudan autorisant des projets d'irrigation et de barrages sur le fleuve. AFP