Le virus de la variole du singe qui vient d’apparaitre dans plusieurs pays, a été au menu d’une rencontre/débat présidée par le Professeur Sidi Mohammed Bouchenak Khelladi, Président du Conseil National Economique, Social et Environnemental (CNESE).
Des professeurs en médecine, experts, membres et cadres du CNESE ont pris part à cette rencontre qui s’est déroulée en format hybride au siège du Conseil. On peut citer, à ce titre, les professeurs BELABAS Nassima, KHIATI Mustapha, tous deux membres du CNESE, le professeur Réda DJIDJIK, immunologiste et Doyen de la faculté de Pharmacie et le professeur MEKKI Yahia, Virologue à Lyon.
Les participants à cette rencontre ont débattu du virus de la variole du singe ; son apparition, son évolution, les moyens de son diagnostic, sa contagiosité, le traitement disponible actuellement et les moyens de prévention contre sa propagation.
Les intervenants ont souligné l’importance pour notre pays de se doter des capacités de lutte pour faire face à une éventuelle apparition de la maladie. Pour ce faire, il y’a lieu de mettre en place des moyens de diagnostic de certitude et d’améliorer la biologie moléculaire.
En outre, la formation des jeunes médecins aux maladies émergentes et réémergentes est recommandée par les animateurs de cette rencontre. De même qu’une meilleure coordination multisectorielle associant des sociologues pour une communication plus efficace autour du virus de la variole du singe.
Pour rappel, la variole du singe une maladie infectieuse transmise à l'Homme par les animaux et localisée en Afrique. Les premiers cas humains d'infection ont été détectés en 1970, en République démocratique du Congo. Depuis début mai 2022, près de 200 cas sont recensés à travers le monde ; en grande Bretagne, en Belgique, en Italie, au Portugal, en Espagne, en Suède, en Autriche, au Canada, aux Etats-Unis et en France.
Enfin, les participants sont unanimes ; le virus de la variole du singe ne doit pas nous faire oublier le virus de la COVID-19 qui n’est pas encore déclassé par l’organisation mondiale de la santé en tant que pandémie et, quand bien même, le nombre de cas signalés en Algérie est insignifiant, la vigilance reste de mise.