RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE
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Revue de la presse électronique
journée du dimanche 02 août 2020
رئيس الجمهورية يسدي تعليمات لجراد لجلب لقاح كورونا وهذه التفاصيل
2020/08/02
الكاتب: غصن البان
وجه رئيس الجمهورية السيد عبد المجيد تبون، اليوم الأحد، تعليمات للوزير الأول بالإسراع في الاتصالات اللازمة مع الدول التي تقدمت في أبحاثها الخاصة بإنتاج لقاح فيروس (كوفيد-19) قصد اقتنائه فور الشروع في تسويقه، وفقا لما أورده بيان لرئاسة الجمهورية.
و جاء في البيان: “أصدر اليوم رئيس الجمهورية السيد عبد المجيد تبون تعليمات إلى الوزير الأول بالإسراع في إجراء الاتصالات اللازمة مع الدول التي تقدمت فيها الأبحاث العلمية لإنتاج اللقاح ضد جائحة كوفيد-19، قصد اقتناء هذا اللقاح بالكميات المطلوبة فور تسويقه”.
Contribution – La répression judiciaire ne peut éliminer la dissidence populaire
02-08-2020
Par Youcef Benzatat
L’époque où tout le monde se contentait de se cacher derrière son ombre pour échapper à la répression du pouvoir et de soupçonner tout le monde d’être un informateur des services de renseignement est définitivement révolue. Le 22 févier et les réseaux sociaux sur internet ont fini par libérer la population de la peur d’appeler un chat un chat, de dénoncer la corruption et nommer les corrompus, y compris dans les hautes sphères de la hiérarchie militaire et de qualifier le pouvoir de dictature militaire sans aucune crainte ni aucune nuance. Depuis, on est entré dans une nouvelle époque dans laquelle le peuple exprime ouvertement son désir de liberté sur la place publique.
Face à cette mutation psychologique de la société où la majorité du peuple est entré en dissidence, pour se constituer en un véritable contre-pouvoir, toutes les anciennes pratiques de répression sont devenues inopérantes. Il n’y a plus de sécurité militaire pour assassiner, interner et forcer à l’exil les opposants politiques. Pas de DRS non plus pour infiltrer les partis politiques, les associations de la société civile, d’affecter des officiers de la police politique dans les rédactions de la presse et de créer des journaux et des partis politiques pour semer la confusion et désorganiser l’opposition. Pas de surveillance obsessionnelle non plus des universités et des entreprises publiques par l’affectation d’officiers du renseignement dans leurs directions.
Jusqu’à février 2019, la dictature militaire n’avait pas grand-chose à faire pour neutraliser toute tentative d’émergence d’un contre-pouvoir. Son système de contrôle de toute opposition politique et de sa répression reposait essentiellement sur ces pratiques qui étaient rodées depuis le tournant de l’indépendance nationale et parfaites après l’ouverture du champ politique au pluralisme en 1989. C’était plus aisé de neutraliser tout contre-pouvoir luttant contre la dictature, qui était pour l’essentiel une affaire de personnalités politiques agissant au sein de partis sans base populaire, de journalistes et d’intellectuels indépendants.
Aujourd’hui, le pouvoir doit faire face à la propagation de l’esprit de dissidence généralisé au sein de la population qui s’exprime à travers le Hirak. Pour cela, il a dû se doter d’une nouvelle arme de contrôle et de répression : la justice. Celle-ci frappe arbitrairement tout militant qui se distingue par sa potentialité d’influence sur le mouvement populaire pour le galvaniser et le sensibiliser à la poursuite de la dissidence.
Depuis que la machine judiciaire s’est ébranlée dans la répression de ces militants, un nombre important a été arrêté et condamné arbitrairement sous de fallacieux délits, dont l’essentiel sera qualifié «d’atteinte à la morale de l’armée, à l’unité nationale, voire de trahison envers la patrie». Alors que la seule motivation de leur condamnation est leur volonté d’exprimer leur dissidence publiquement, qui se résume à un délit d’opinion. Ce qui fait d’eux de véritables détenus d’opinion. Bien que beaucoup parmi eux appartiennent effectivement à des réseaux subversifs liés à des officines étrangères, beaucoup d’autres sont pourtant d’authentiques patriotes engagés politiquement pour mettre fin à la dictature et l’instauration d’un Etat de droit, démocratique et républicain.
Cette nouvelle forme de répression massive a réussi du moins, à ce jour, à faire taire les élites, les médias, beaucoup de partis politiques dits d’opposition et surtout les figures autoproclamées représentatives du mouvement populaire. Ceux qui sont restés actifs soit se sont exilés, soit vivaient déjà en exil.
Avec la pandémie du coronavirus qui a suspendu le mouvement populaire sur le sol national et avec la menace de la répression judiciaire du pouvoir, le Hirak s’est trouvé délocalisé à l’étranger. Cette délocalisation a produit un effet pervers sur le mouvement populaire par la bipolarisation du débat entre deux courants minoritaires et antagoniques, les islamistes et les identitaires, excluant la partie la plus importante de la population qui ne s’identifie ni dans l’une ni dans l’autre de ces deux mouvances idéologiques. Si la confrontation de leur antagonisme avait dévoilé au grand jour leurs intentions réciproques, celles de vouloir s’écarter de l’objectif tracé par le mouvement populaire, elle a surtout mis en évidence leur impertinence et l’importance d’une troisième voie dont l’objectif serait l’édification d’un Etat républicain et souverain de toute intrusion idéologique.
La fin de la pandémie, la reprise ou non du Hirak sur le sol national verront sans aucun doute cette troisième voie devenir la cible privilégiée de la répression du pouvoir, car elle véhicule la véritable solution à la crise politique engendrée par le mouvement populaire. Avec ou sans sa participation aux prochaines échéances électorales, selon qu’elle aurait été structurée et organisée ou non, elle constitue désormais un véritable contre-pouvoir qui s’inscrit dans la durée sous forme d’un processus révolutionnaire irréversible et inaliénable. Le pouvoir saura-t-il inventer un nouveau système de répression pour la neutraliser ou devra-t-il cette fois se résigner et se rendre à l’évidence qu’il ne pourra plus confisquer indéfiniment la souveraineté populaire ? Car l’arme de la répression judiciaire est de toute évidence inefficace devant la dissidence pacifique d’une population entière.
Y. B.
Contribution – La filiale Numilog de Rebrab : leçon d’un capitalisme algérien
02-08-2020
Par Kaddour Naïmi – Durant les débats sur le système social algérien le plus convenable, certains préfèrent un système capitaliste, à l’exemple des nations où il domine. L’argument avancé est : ainsi, l’Algérie parviendrait à un niveau de développement économique et de démocratie politique qui garantirait un progrès général. Qu’en est-il en fait ?
Voici un événement qui annonce la caractéristique de ce capitalisme en Algérie.
«Le 30 juin 2020, l’entreprise privée Numilog de Béjaïa, filiale de Cevital, a licencié abusivement trois syndicalistes et sanctionné plusieurs travailleurs pour avoir participé à la création régulière d’une section syndicale. Plus grave, depuis le 9 juillet, l’employeur ferme carrément l’entreprise, suspend la totalité des travailleurs en grève et entreprend de les remplacer, ce qui est interdit par loi. Alors que le peuple algérien se mobilise depuis 17 mois pour faire tomber un régime despotique et faire triompher la justice sociale et la démocratie, Numilog/Cevital fait régner l’esclavage et la terreur à l’intérieur de l’entreprise et viole le droit le plus élémentaire accordé aux travailleurs par la Constitution et le code du travail.
Dénier aux travailleurs le droit syndical, c’est agir contre la volonté du Hirak d’instaurer une véritable démocratie. Dans ce combat inégal, les travailleurs de Numilog qui ont levé l’étendard de la lutte ne peuvent compter que sur la solidarité agissante des travailleurs des autres secteurs et de tous ceux qui militent pour la démocratie. Nous, syndicalistes, travailleurs, retraités et citoyens, qui militons pour la démocratie et la justice sociale, signataires ci-dessous, exigeons la réintégration des travailleurs licenciés et la reconnaissance de leur organisation syndicale.»(1)
Est-ce donc ce modèle capitaliste qui assurerait un développement harmonieux de l’Algérie ? Certains oseraient répondre oui, avec l’«argument» suivant : «Les travailleurs n’ont qu’à accepter les plans de production du patron, sinon qu’ils créent leur propre usine !» laissant sous-entendre qu’ils en sont incapables, et qu’ils devraient donc remercier «celui qui leur accorde de quoi vivre».
Cependant, interdire la création d’un syndicat libre et autonome des travailleurs dans une unité de production, est-ce un signe de démocratie ou, au contraire, de totalitarisme ? Ceux qui reprochent à l’Etat actuel de créer des difficultés à la création de syndicats autonomes, qu’attendent-ils pour faire le même reproche à un capitaliste algérien qui agit comme la pétition le décrit ? Et ne faut-il pas débattre de manière honnête, objective et rationnelle de ce capitalisme ? Les travailleurs y sont considérés non pas comme êtres humains et citoyens, mais uniquement comme marchandise, à utiliser ou jeter en fonction d’un seul critère : le profit financier d’un propriétaire d’un moyen de production, encore faut-il savoir comment il est parvenu à ce statut.
Remercions le patron de Numilog pour la très précieuse leçon pratique qu’il donne au peuple algérien. Pour ce patron, en ce qui concerne son action telle que décrite dans le document évoqué, le plus important n’est pas l’«ethnie» (la solidarité entre Kabyles), ni la religion (la solidarité entre musulmans), ni le patriotisme (la solidarité entre Algériens), ni l’espèce humaine (la solidarité entre êtres humains), mais d’abord le profit financier personnel, par l’exploitation de la force physique de travailleurs. Ce qui démontre ceci : éliminez le profit financier (2), autrement dit la base du système capitaliste, par nature égoïste et rapace, et vous n’aurez plus de problème religieux ni «ethnique», parce que, alors, le système social aurait comme base le triptyque social : liberté, égalité, solidarité. «Utopie !» s’exclameraient certains.
Se libérer de l’esclavage puis du féodalisme furent des utopies qui se réalisèrent. Pourquoi en serait-il autrement pour l’esclavage moderne qu’est le capitalisme, et d’abord de ce capitalisme qui interdit le droit, reconnu par la Charte des Nations unies, dont l’Algérie est signataire, de créer un syndicat pour défendre l’intérêt légitime des travailleurs ?
Encore un aspect à débattre pour édifier une Algérie telle que la souhaitaient celles et ceux qui ont lutté pour son indépendance nationale, et telle que la voudrait quiconque tient à cœur l’édification d’une nation aux valeurs harmonieuses.
K. N.
Accusé de complaisance avec l’Algérie : Benjamin Stora réagit
02-08-2020
Benjamin Stora a réagi aux accusations de “complaisance” avec l’Algérie dans le dossier de la mémoire, à travers une mise au point publiée par le journal français Le Figaro. L’historien, auquel Emmanuel Macron a confié la mission de mener les discussions avec l’Algérie, est revenu sur les travaux qu’il a réalisés durant sa carrière, pour démentir les déclarations de l’historien et chroniqueur français Jean Sévillia.
“Dans un long entretien au Figaro du 27 juillet 2020, Monsieur Jean Sévilla explique, à l’occasion de la mission que m’a confiée le président de la République pour « une réconciliation entre la France et l’Algérie », que j’ai adopté une attitude « partielle donc partiale » à propos de la guerre d’Algérie”, rappelle d’emblée Stora. Et de contre-argumenter : “Il note, à l’appui de sa démonstration, que je n’ai pas parlé de l’enlèvement et la disparition des Européens à Oran en juillet 1962. J’ai traité de cette question dans un chapitre entier de La gangrène et l’oubli, livre paru en 1991 (Éd. La Découverte)”.
“J’ai longuement travaillé sur les soldats”
Stora signale, aussi, qu’il avait été “le conseiller scientifique du documentaire Les pieds-noirs d’Algérie. Une histoire française, diffusé sur France 2 en 2017 (Roche Productions)”. Il énumère également ses “écrits sur l’histoire de la communauté juive d’Algérie (Les trois exils, Éd Stock, 2006, ou Les clés retrouvées, Éd. Stock, 2014)”. Et de se demander : “Mais en évoquant l’histoire des juifs d’Algérie dans trois de mes ouvrages, n’est-il pas question des Français d’Algérie?”.
Le chargé de mission d’Emmanuel Macron affirme, en outre, qu’il a “longuement travaillé sur les soldats, notamment dans mes ouvrages, Appelés en guerre d’Algérie (Éd. Gallimard, 1997, collection «Découverte), et Algérie, (Éd Les Arènes, 2013)”. “Comme vous le voyez, si, effectivement, j’ai traité de l’histoire du nationalisme algérien, avec notamment mes biographies de Messali Hadj ou de Ferhat Abbas (Éd Denoel, 1994, avec Zakya Daoud), ou mon Dictionnaire biographique des militants algériens paru en 1985, ma « mémoire » n’est pas « hémiplégique », comme le prouvent mes quarante années passées dans mes recherches sur l’histoire de l’Algérie“, soutient Stora.
“Ma « mémoire » n’est pas « hémiplégique »”
Dans le même sillage, il indique que “contrairement à ce qui est écrit, j’ai longuement travaillé à Aix-en-Provence, à Vincennes et à Ivry (depuis les années 1970) sur les archives écrites, et audiovisuelles de l’armée française, dont des pans entiers restent encore à découvrir pour les chercheurs”.
Il cite “notamment pour la rédaction de mon histoire de l’Algérie contemporaine, mon ouvrage sur la police (une publication d’un document des Renseignements généraux de 137 pages, dans RG contre le FLN, Éd. J. Duvernet, 2011), et les documentaires, Les années algériennes, (réalisation Bernard Fabre, 1991), La déchirure (réalisation Gabriel Le Bomin, 2012), et Notre histoire (réalisation Jean-Michel Meurice, diffusion en 2012)”.
“Qu’en est-il de la réalité du système colonial en Algérie?”
Il a tenu également à souligner, pour rectifier son détracteur, qu’il avait “dirigé et présidé une vingtaine de thèses soutenues à l’université française (de 1985 à 2018), qui, toutes, ont été établies à partir, notamment, des archives de l’armée française, et des témoignages d’acteurs, français et algériens.”.
Benjamin Stora assène à l’attention de son détracteur : “Par contre, je ne trouve rien dans les propos du journaliste interrogé sur la réalité du système colonial mis en place par la France en Algérie, sur les milliers d’Algériens disparus pendant la guerre, les « zones interdites » et les déplacements forcés de centaines de milliers de paysans, l’utilisation du napalm, ou la pose des mines aux frontières”.
Exclusif. 15 millions d’Algériens pourraient venir se réfugier en Europe au cas où…
Skander Salhi-14:23 - juillet 31, 2020
La récente tragédie des Harragas algériens, les migrants clandestins, qui ont débarqué massivement sur les côtes espagnoles a relancé de nouveau la polémique sur le risque migratoire algérien sur l’Europe. Un risque concret et démontré dans un rapport secret établi par le Quai d’Orsay en 2019 lorsque des analystes français ont planché sur les dangers encourus par la France et l’Union Européenne au cas où l’Algérie s’effondrerait dans une profonde crise politique et sécuritaire.
Ce rapport indique clairement que l’Algérie sera une véritable drame migratoire pour l’Europe notamment les pays du sud de l’Union européenne notamment la France et l’Espagne. Et pour cause, pas moins de 15 millions d’Algériens pourraient débarquer en Europe pour fuir l’Algérie si celle-ci est ravagée par des turbulences politiques et sécuritaires. Oui, le chiffre est effrayant, mais ô combien sérieux : 15 millions d’Algériens pourraient fuire leur pays pour venir s’implanter en Europe afin de se protéger contre les insécurités qui verront le jour dans le sillage d’une instabilité politique accélérée de leur pays.
Parmi ces 15 millions d’Algériens, au moins 4 millions pourront se déplacer en toute légalité grâce à leurs titres de séjours, visas courts ou longs séjours, doubles résidences ou binationalité. Le reste des réfugiés potentiels seront des migrants clandestins qui pourront alimentent un dramatique l’un des pires mouvements de populations déplacés dans l’histoire contemporaine. Des déplacements zodiacs en pleine mer, des harragas en familles dont beaucoup d’entre eux risquent de périr en Méditerranée. Le rapport du Quai d’Orsay a été dressé par un organisme sécuritaire secret qui a réalisé ses prévisions à partir de données palpables et en se basant sur un scénario catastrophe qu’il faut absolument éviter en Algérie : l’effondrement brutal de l’Etat face à une crise politique ayant engendré des mouvements contestataires violents et armés. Si l’Europe a été traumatisé par la crise syrienne, elle risque de s’évanouir tout bonnement face à une malheureuse tragédie algérienne. La survie de l’Algérie est donc un élément indispensable à la stabilité de l’Europe, conclut ce rapport secret.
Mines : vers le lancement imminent de l’exploitation artisanale des gisements aurifères
02-08-2020
L’Agence nationale des activités minières (ANAM) a préparé des cahiers des charges, et des appels d’offre qui vont permettre rapidement de produire plus de 12 substances minérales en Algérie au profit de l’industrie nationale, a fait savoir le ministre des Mines, Mohamed Arkab, lors d’un entretien avec l’APS.
Le ministre affirme qu’il existe (05) cinq projets structurants porteurs de valeur ajoutée pour le pays, dont le lancement est prévu avant la fin 2020 jusqu’au début du premier trimestre 2021.
Par ailleurs, Arkab a révélé, dans le cadre de cet entretien, que le projet le plus imminent est le lancement de l’exploitation artisanale au niveau des filons aurifères du Hoggar, de Tamanrasset et d’Illizi. “Nous avons élaboré le cahier des charges qui est en cours d’étude et de vérification”, a-t-il confié.
Dans une publication datant de 2002, le Service géologique de l’Algérie indiquait que le Hoggar regorgeait de filons lenticulaires de quartz à or natif, pyrite, sphalèrite, galène et dans une moindre proportion : chalcopyrite, cuivre gris, minéraux de bismuth; où les seules altérations hydrothermales consistent en une bérésitisation (calcite, séricite, chlorite, pyrite).
Tel qu’il avait évoqué récemment, le ministre des Mines, l’exploitation aurifère via son volet artisanal doit permettre aux jeunes de s’organiser en coopératives ou de PME, soutenus pour leur formation et pour l’acquisition du matériel nécessaire permettant de récupérer les pierres contenant de l’or.
الترويج لوجهة الجزائر الاقتصادية عبر المنتدى الاقتصادي الدولي
2020/08/02
الكاتب: عماد الدين . د
أكد أمين بوطالبي مدير المركز العربي الافريقي للاستثمار والتطوير أن المنتدى الاقتصادي الدولي المقرر أيام 4و5 و8 أوت الجاري سيضم 49 خبير دولي ورئيس منتدى وجمعية دولية وشخصيات ورجال أعمال كبار وسيتيح التعرف على الامكانات والامتيازات التي تمنحها الجزائر للمستثمرين الجادين.
وأضاف بوطالبي، أن الهدف من المنتدى هو الترويج للجزائر كوجهة استثمارية لاستقطاب رؤوس الأموال والاستثمارات الخارجية مشيرا إلى أن هناك عدة جهات تريد الاستثمار في الجزائر عن طريق الشراكة خصوصا من دول الخليج العربي وأوكرانيا وروسيا والصين في مختلف القطاعات.
ولفت المتحدث في تصريح للاذاعة الوطنية، إلى أن هذا الملتقى سيكون فرصة للمستثمر للاطلاع على كافة المعلومات والتعريف بإمكانياتها الطبيعية والاقتصادية والتعرف على التحفيزات والامتيازات التي تمنحها الجزائر للمستثمرين الجادين.
ودعا بوطالبي إلى ضرورة تقليص الإجراءات البيروقراطية لاقتصاد الوقت والمال وجعل الجزائر بيئة استثمارية جاذبة.
وفي هذا الصدد حث بوطالبي سفراء الجزائر لتكثيف العمل في مجال الدبلوماسية الاقتصادية لاستقطاب رؤوس الأموال وتسهيل الحصول على التأشيرة لرجال الأعمال وتمديد مدتها.