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journée du dimanche 02 août 2020
Exploitation de l’or en Algérie : Les explications du gouvernement02-08-2020Le ministre des Mines, Mohamed Arkab, a apporté certaines explications au sujet de l’exploitation de l’or en Algérie. Dans un entretien accordé à l’agence officielle (
APS) et paru ce samedi 1er août, il a assuré que l’Etat porterait aide et assistance aux jeunes qui ambitionnaient de se lancer dans ce créneau. Pour le ministre, il existe deux formes d’exploitation de l’or en
Algérie : la forme industrielle, qui a besoin de gros moyens, et la forme artisanale. Et c’est par cette seconde filière qu’est centré le projet de l’Etat. Le premier responsable du secteur des mines, Mohamed Arkab, a affirmé que les autorités algériennes accompagneraient les jeunes investisseurs en leur assurant la formation adéquate et en les aidant à acquérir le matériel nécessaire à la récupération des pierres contenant de l’or.« Ensuite, nous constituerons un comptoir de l’or au niveau duquel l’ENOR (
Entreprise d’Exploitation des mines d’Or) pourra extraire le métal précieux et l’évaluer tout en rémunérant les jeunes pour leur apport », a-t-il expliqué.Concernant l’autre volet de l’exploitation des gisement aurifères en Algérie, le ministre a affirmé qu’il serait procédé à la préparation d’un cahier des charges à même de permettre d’attirer un partenaire capable au niveau technologique d’exploiter ces mines.Une feuille de route pour le secteurM. Arkab a fait savoir, en outre, qu’une feuille de route était en cours de mise en œuvre dans le secteur des mines, de manière générale. La feuille de route comporte, notamment, la révision de la loi 14-05 régissant le secteur, le développement de gisements majeurs « structurants », l’élaboration d’une nouvelle carte géologique nationale des mines, en plus de la formation des jeunes, notamment pour l’exploitation aurifère.Pour rappel, le même ministre avait révélé l’ouverture
du domaine de l’exploitation de l’or en Algérie le 15 juillet dernier. « L’objectif de la démarche approuvée par le président de la République lors du Conseil des ministres est d’éliminer l’exploitation illégale et la contrebande », avait-il affirmé.

Ansej : du nouveau pour les entreprises en difficultés02-08-2020Le ministre des Finances Aymen Benabderrahmane a annoncé, mercredi dernier lors d’une conférence de presse conjointe avec le ministre délégué chargé des micro-entreprises Nassim Diafat, un « ensemble de solutions aux problèmes financiers, fiscaux et bancaires, qui entravaient la pérennité des micro-entreprises relevant de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ) ».Pour les entreprises en activité qui rencontrent des difficultés pour le remboursement des tranches des prêts bancaires, il a été convenu de financer le cycle de leur exploitation, à travers l’intervention des banques, selon le besoin, et conformément aux critères réglementaires prévus et en vigueur en matière d’octroi des crédits.Le ministre a ajouté qu’il a été, également, convenu de rééchelonner les dettes bancaires, par des procédures simplifiées, avec effacement des pénalités de retard y afférentes et abaissement à 100 % des taux d’intérêt.Concernant les entreprises dont les crédits ont été pris en charge par le Fonds de garantie, et dont le matériel avait été saisi et vendu par les banques, il a été convenu les droits détenus par les banques sur les détenteurs de projets, liés à hauteur de 30 % au prêt bancaire, n’étaient pas remboursables par le Fonds et doivent lui être transférés. Le Fonds déterminera, par la suite, de concert avec les détenteurs de projets, la procédure du traitement de cet endettement.Pour les entreprises n’exerçant plus, les banques seront indemnisées avec transfert des droits liés aux crédits bancaires restant à la charge du fonds de garantie, qui sera chargé du recouvrement par tous les moyens réglementaires.Au volet fiscal, quatre principales décisions ont été prises, à savoir la possibilité d’étaler à cinq ans au lieu de trois, le calendrier de paiement de dettes fiscales. Cette décision sera incluse dans la loi de Finances 2021. Il a été décidé aussi d’accélérer la cadence du traitement de dossiers de contentieux fiscaux et de procéder à un allègement systématique des taxes des entreprises et au retrait des plaintes.Le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé des micro-entreprises, Nassim Diafat a souligné que toutes les poursuites judiciaires et procédures engagées à l’encontre des entreprises en difficulté seront suspendues jusqu’au 31 décembre 2021, afin de mettre à profit cette période pour le traitement des problèmes en suspens au cas par cas.