Date de publication: 04/08/2020 | Auteur(s): Administrator | Tags: Divers | Visites: 12

LONDRES, 4 août 2020 (APS) - Les cours du pétrole reculaient mardi après

avoir grimpé la veille, rattrapés par la progression de la pandémie de

Covid-19 qui menace la demande mondiale en or noir, alors que l'offre est

amenée à progressivement augmenter.

Mardi matin, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre

valait 43,62 dollars à Londres, en baisse de 1,20% par rapport à la clôture

de lundi.

A New York, le baril américain de WTI pour le mois de septembre baissait

de 1,15% à 40,54 dollars.

Lors du premier jour de cotation au mois d'août la veille, les deux

indices de référence avaient respectivement gagné 1,4% et 1,8%. Sur

l'ensemble du mois de juillet, le Brent a pris un peu plus de 5% et le WTI

est monté de 2,5%.

"Le pétrole est en baisse mardi en raison de nouvelles inquiétudes

concernant la hausse des cas de coronavirus dans le monde, qui pourrait

entraîner un durcissement des mesures de confinement et une stagnation de

la demande de carburant, au moment même où les principaux producteurs

augmentent leur production", a résumé Fiona Cincotta, analyste de City

Index.

Le rythme de la pandémie continue de s'accélérer, particulièrement aux

Etats-Unis et en Amérique latine. Lundi, plus de 18 millions de personnes

dans le monde avaient été contaminées par le virus pour près de 690.000

décès.

Certaines villes comme Melbourne, en Australie, ont été contraintes de

refermer les portes de leurs commerces.

"Dans le même temps, le groupe Opep+ s'engage ce mois-ci à produire

environ 1,5 million de barils supplémentaires par jour", a ajouté Mme

Cincotta.

Pour surmonter la chute de la demande de brut, l'Organisation des pays

exportateurs de pétrole (Opep) et leurs alliés, via l'accord Opep+, avaient

décidé de réduire leur production de 9,7 millions de barils par jour (mbj)

aux mois de mai et juin.

Un allègement de cette coupe drastique a déjà été opéré au mois de

juillet, depuis le 1er août, les producteurs sont censés lâcher encore un

peu plus de lest, à 7,7 mbj dans un premier temps, puis à 5,8 mbj de

janvier 2021 à avril

2022.

Le rattrapage demandé aux mauvais élèves de l'organisation qui ont pompé

davantage que leur quota au printemps, s'il est respecté, est cependant de

nature à atténuer la hausse de la production en août.(APS)