Date de publication: 05/07/2020 | Auteur(s): Administrator | Tags: Divers | Visites: 9

Réouverture des frontières de l’Algérie : Tebboune se prononce04-07-2020Le président algérien Abdelmadjid Tebboune s’est exprimé ce samedi 4 juillet, dans un entretien exclusif accordé à France 24, sur la réouverture des frontières du pays. Le chef de l’Etat a indiqué que la décision de rouvrir les frontières ou de les garder fermées sera prise après évaluation de la situation sanitaire, « en fonction de nos capacités et de notre crainte de voir les chiffres s’élever encore plus ».Abdelmadjid Tebboune ne s’est pas prononcé sur la date de la réouverture des frontières aériennes de l’Algérie. Même s’il estime qu’il n’est pas encore temps de trancher sur cette question, il affirme que cette décision sera prise après évaluation de la situation sanitaire, « en fonction de nos capacités et de notre crainte de voir les chiffres s’élever encore plus ».Tebboune souligne que l’Algérie a décidé de lever le confinement sur la totalité de son territoire, malgré un nombre de contaminations toujours en hausse. « Faut-il ouvrir partiellement ou ne pas ouvrir ? L’environnement géographique de l’Algérie a opté pour un déconfinement total bien que les chiffres des contaminations et des décès soient élevés », a-t-il déclaré, sans toutefois se prononcer sur la date de la réouverture des frontières.Le président algérien rappelle également que l’Algérie applique la mise en quarantaine « pour tous les ressortissants rapatriés ». Il révèle, dans ce sens, que presque 50 cas positifs à la Covid-19 ont été recensés parmi les Algériens rapatriés. « Heureusement qu’on avait appliqué ce principe, sinon ça aurait été une progression exponentielle », conclut-il.Pour rappel, la décision de maintenir les frontières algériennes fermées « jusqu’à la fin de la pandémie » a été prise dimanche 28 juin, à l’issue de la réunion du Conseil des ministres présidée par le chef de l’Etat.Le président de la République avait ordonné de garder fermées les frontières terrestres, aériennes et maritimes du pays. Cette décision intervient à la lumière des rapports présentés sur la situation épidémiologique par la Commission chargée de suivre l’évolution de la pandémie de coronavirus en Algérie.Tebboune : « Nous constatons que les Marocains passent à une autre forme d’escalade »Par: Sonia Lyes 04 Juil. 2020 Le président Abdelamdjid Tebboune a évoqué, ce samedi 4 juillet, les relations entre l’Algérie et le Maroc qui connaissent une nouvelle période de tensions depuis quelques semaines.« Jusqu’à présent l’escalade était verbale mais nous constatons que nos frères marocains passent à une autre forme d’escalade », souligne le chef de l’État algérien dans un entretien à la chaîne France 24. Le président Tebboune fait allusion au projet marocain de construire une base militaire avec un centre d’espionnage, près de la frontière avec l’Algérie.« J’espère que ça va s’arrêter. Nous souhaitons le plus grand bonheur et tout le développement au peuple marocain frère. Nous n’avons aucun problème avec les Marocains. Il semble que ce sont les frères marocains qui ont problème avec nous », a-t-il dit.Le chef de l’État algérien a refusé de commenter l’information, publiée notamment par TSA, sur un projet algérien d’une base militaire près de la frontière avec le Maroc, en réponse au projet marocain. « Je ne peux ni confirmer ni infirmer », a-t-il dit au journaliste de France 24.Le chef de l’État a toutefois exclu une escalade entre les deux pays.  « Je ne pense pas. La sagesse a toujours prévalu entre les deux pays », a-t-il répondu à une question sur la possibilité de voir les relations algéro-marocaines évoluent vers une autre forme d’escalade que verbale.« La fermeture des frontières est une réaction à une action humiliante pour le peuple algérien.  Les frontières ont été fermées au moment de l’instauration du visa. Ce n’est pas le Sahara occidental », a rappelé le président algérien.Abdelmadjid Tebboune a refusé de faire un parallèle entre les relations algéro-marocaines et les tensions récurrentes entre Alger et Paris. « Ce n’est pas du tout la même conjoncture. Entre la France et l’Algérie, depuis 1962, nous sommes en contact, en relation. Le contact n’a jamais été rompu. Parfois on est passés à des relations d’un niveau supérieur, parfois on a eu des froids. Mais avec nos frères marocains, nous n’avons aucune problème, c’est eux qui semblent avoir un problème avec nous », a-t-il dit.« On est allé à l’insulte verbale, on nous prête des intentions. Chaque fait interne algérien est analysé en fonction de leurs arrière-pensées. Nous n’avons aucune arrière-pensée. Nous n’avons aucun problème avec le peuple marocain, ni avec le roi du Maroc », a-t-il insisté.Abdelmadjid Tebboune a exclu de prendre une initiative envers le Maroc. Mais il laisse la porte ouverte à un éventuel dialogue. « Maintenant, si, eux pensent qu’il faut prendre une initiative, elle sera la bienvenue. Je pense qu’ils peuvent prendre une initiative qui va clore ce dossier », a conclu le président algérien.
هذا أهم ماصرح به الرئيس تبون خلال المقابلة الصحفية مع قناة فرانس 24 الفرنسية — النهار أونلاين
بقلم م . فيصل05-07-2020
أجرى رئيس الجمهورية عبد المجيد تبون اليوم السبت لقاء صحفي مع قناة فرانس 24 الفرنسية، تطرق فيه إلى أهم مواضيع الساعة.
ووفق بيان رئاسة الجمهورية فإن اللقاء جرى بمقر الرئاسة بالعاصمة أين قدم الرئيس خلاله أجوية لعدة اسئلة متعلقة بالعلاقات الجزائرية الفرنسية.بالإضافة إلى التطورات الجارية في المنطقة، وعدد من القضايا الأخرى.وهذا اهم ما صرح به الرئيس تبون خلال اللقاء:سنعود للحجر الصحي التام إذا قرر المجلس العلمي ذلك.أجور العمال مضمونة لن تتوقف واحتياطي الصرف يغطي احتياجات الجزائر عامين كاملين.سأعفو عن المساجين كلما استحق الأمر ويمكن أن أعفو عن آخرين لاحقا.ليس هناك تضييق على حرية التعبير في الجزائر بل على سلوكات الشتم والتحريض التي يعاقب عليها القانون.تلقينا حوالي ألفي مقترح حول مسودة الدستور يتم دراستها حاليا من قبل اللجنة.نتوقع استفتاء حول الدستور بين سبتمبر وأكتوبر.نتوجه نحو نظام شبه رئاسي بصلاحيات واسعة للبرلمان وغلق المنافذ أمام الحكم الفردي.العدالة عبرت عن موقفها بخصوص محاكمة الرئيس السابق.لم أكن يوما مع العهدة الخامسة لأنه تم استبعادي منذ 2017 بينما محاولة فرض العهدة الخامسة كان في 2019.يتم التحضير لزيارة دولة إلى فرنسا وأخرى مماثلة للرئيس الفرنسي إلى الجزائر لولا أجندتنا المكثفة.نتمنى أن تعلن فرنسا اعتذارها حتى يساهم ذلك في تلطيف الأجواء بين البلدين.ينبغي الذهاب إلى حل الانتخابات في ليبيا.لن أؤكد ولن أنفي شروع الجزائر في بناء قواعد عسكرية قبالة الحدود المغربية.ليس لدينا أي مشكل مع شعب المغرب الشقيق ولا مع الملك ، بل هناك في المغرب من لديهم مشكل مع الجزائر.EXCLUSIF – Les Surprenants Privilèges du Général Ghali Belkecir Auprès Des Chancelleries Algériennes en France !04-07-2020Khaled Mouaki Benani avait été nommé par décret présidentiel du 18 Février 2006, sous-directeur de la gestion financière des postes diplomatiques et consulaires à la Direction Générale des ressources du Ministère des Affaires étrangères à Alger, avant d’être désigné le 16 Juillet 2008 Consul d’Algérie à Montpellier et ce jusqu’en 2014. A ce titre, Khaled Mouaki Benani avait fait une déclaration sur l’honneur concernant son patrimoine, et celui de ses enfants mineurs, comme l’exige la loi pour les hauts fonctionnaires. Il y avait alors consigné un appartement, dans le quartier de Kouba à Alger, lui appartenant en bien propre, un Bungalow à Boumerdes dans la cadre d’une promotion immobilière engagée en 2000, et un véhicule de marque Renault, sans autres biens ou placements ou autres déclarés.Le 5 septembre 2016, Khaled Mouaki Benani est désigné Directeur des Finances au sein de la Direction Générale des Ressources du Ministère algérien des Affaires Etrangères. Le 29 mars 2017 une délégation de signature lui a été donnée par le Ministre Ramtane Lamamra à l’effet de signer, au nom du Ministre d’Etat, Ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale, les ordonnances de paiement ou de virement et de délégation de crédits, les lettres d’avis d’ordonnances, les pièces justificatives de dépenses et les ordres de recettes, et les décisions entrant dans les attributions organiques régulièrement confiées à la direction, à l’exclusion des arrêtés.Le 05 Novembre 2019, Khaled Mouaki est nommé Consul Général d’Algérie à Marseille.Rachid Belbaki, était le directeur du cérémonial, des visites officielles et des conférences à la Direction Générale du protocole entre août 2001 et octobre 2004. Le 1er Octobre 2014 il est désigné consul de la République algérienne à El Kef en Tunisie.Belbaki, notoirement proche de la famille Haddad, avait occupé la fonction de Directeur des Finances au Ministère des Affaires Etrangères d’avril 2014 à mars 2016, et celle de Chef de Cabinet de Halim Benatallah, l’ancien Secrétaire d’État chargé des Communautés Nationales établies à l’étranger, de mai 2010 à septembre 2013.Le 2 février 2011, Belbaki est nommé chef de cabinet du secrétaire d’Etat auprès du Ministre des affaires étrangères, chargé de la communauté nationale à l’étranger, puis en avril 2016, il est nommé Consul Général à Lille, avant d’être promu, en Octobre 2019, représentant permanent de l’Algérie auprès de l’Office des Nations Unies à Genève.Au mois de Mars 2020, Rachid Belbaki a été rappelé à Alger, où il a été entendu par la Gendarmerie Nationale dans une affaire de transfert illégale de devises.Le Général Ghali Belkecir, était commandant du groupement d’Alger, avant d’être promu au poste régional de Blida à la fin de l’année 2015. En Octobre 2017 il est nommé Chef d’Etat Major de la Gendarmerie Nationale, puis en Juillet 2018, il remplace le Général-Major Menad Nouba à la tête du Commandement Général de la Gendarmerie Nationale, avant d’être démis de ses fonctions en Juillet 2019.Belkecir était la tête pensante d’un groupe de Militaires ayant fomenté une tentative de coup d’Etat avortée contre Abdelaziz Bouteflika, avec la complicité de son ami et ex Ministre de la Justice Tayeb Louh, aujourd’hui emprisonné pour des faits de corruption, et l’aide du sulfureux patron de la chaîne audiovisuelle Ennahar TV, Anis Rahmani, incarcéré aujourd’hui à la prison d’El Koléa à Alger.En fuite à l’étranger avec sa famille, Ghali Belkecir a été cité dans plusieurs affaires de corruption et de malversations.A ce stade, nos lecteurs se demandent certainement la teneur de notre article et l’éventuelle relation qui lierait ces hauts fonctionnaires de l’Etat algérien, mandatés pour représenter des institutions aussi prestigieuses que le Ministère des Affaires étrangère et le Ministère de la Défense. Vous allez le découvrir dans ce qui suit.En Janvier 2019, une délégation algérienne, conduite par le commandant de la Gendarmerie Nationale le Général Ghali Belkecir, participe aux travaux de la 11ème édition du Forum International de la Cybersécurité dans la ville française de Lille, avec la participation d’éléments de la Direction Générale de la Sûreté Nationale, et du Consul Général d’Algérie à Lille, Rachid Belbaki.Khaled Mouaki, que Rachid Belbaki avait activement soutenu pour le remplacer à la tête de la Direction Financière du Ministère des Affaires Etrangères, avait mis 5000 euros à la disposition du Consul Général de Lille, Belbaki, pour la prise en charge du commandant de la gendarmerie Ghali Belkecir lors de cette mission à Lille…Or, le Ministère de la Défense Nationale avait préalablement pourvu le Commandant de la Gendarmerie Nationale d’une prise en charge réglementaire, composée de frais de mission conciliables avec sa fonction et son rang.Pourquoi, les deux diplomates se sont-ils précipités à faire bénéficier Belkecir d’une enveloppe supplémentaire de 5000 Euros d’argent public pour deux jours d’un séminaire à Lille ?C’est ainsi que l’argent du trésor algérien était dilapidé par de hauts responsables malveillants, ayant décidé de troquer leurs fonctions et trahir leurs missions, le plus souvent uniquement pour combler leurs dépenses personnelles…Un acte de corruption qui en dit long sur la mentalité de ces personnages et sur leurs réelles motivations, qui se limitent le plus souvent à utiliser leurs privilèges et leurs positions pour assouvir leurs seules ambitions individuelles et familiales.On en veut comme exemple l’histoire même du fils de Mouaki, un sans-papiers qui habite Montpellier depuis que son père y était consul. Il a été récemment été emprisonné et fait l’objet d’un arrêté du préfet de Montpellier lui ordonnant de quitter le territoire français.Depuis janvier 2020, son père qui est consul Général de Marseille, fait pression sur la préfecture pour annuler l’arrêté et le faire régulariser.Pour cela il a activé son réseau de connaissances acquis dans le cadre de ses fonctions diplomatiques, et a fait intervenir des politiciens dont Salah Bariki, qui travaille avec l’ex Maire de Marseille Claude Godin !De son côté, le Général Ghali Belkecir, pourtant en fuite, a utilisé ce même réseau diplomatique pour faire embarquer sa fille Wafa Ines qui réside à Paris, dans les vols de rapatriements organisés par Air Algérie à la fin du mois de Mai 2020 et ordonnés par la Présidence de la République uniquement pour les algériens résidents en Algérie et bloqués en France à cause de la pandémie du Covid 19…Le soutien indéfectible qu’apportent ces diplomates à Belkecir est plus que suspect, il pose la question de savoir à qui véritablement obéit la diplomatie du Pays, à quelques hauts fonctionnaires ou à la République ?Une question que nous ne devrions plus poser en 2020… Mais ainsi va l’Algérie !Bachir OutaghaniPlus de 430 nouveaux cas de contaminations en une journée : la situation fait vraiment peur en Algérie04-07-2020La situation échappe totalement au contrôle. L’Algérie enregistre encore une fois un nouveau pic de contaminations au COVID-19. Cette fois-ci, ce samedi 4 juillet, plus de 430 nouveaux cas confirmés de COVID-19 ont été recensés en moins de 24 heures. Si le nombre des décès ne paraît pas alarmant, à savoir 9 nouveaux décès portant ainsi le bilan total des décès à 946 morts, il n’en demeure pas moins que l’ampleur rapide des nouvelles contaminations confirment un constat amer : l’Algérie est débordée par la pandémie du COVID-19 et risque de passer un été très difficile. En réalité, il faut multiplier les chiffres officiels par au moins 5 ou 10 pour mesurer l’ampleur véritable de la pandémie du COVID-19 en Algérie. Les très faibles capacités de dépistage de l’Algérie rendent ces chiffres très approximatifs même s’ils indiquent une forte détérioration de la situation épidémiologique du pays.Officiellement, le ministre de la Santé vient de rassurer sur l’augmentation du nombre des tests de dépistage. A l’entendre le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid,  les tests de dépistage PCR sont disponibles en nombre suffisants à l’Institut Pasteur, ajoutant que d’autres quantités seront importées dans les prochains jours. De son côté, le directeur général de l’Institut Pasteur, Dr. Fouzi Derrar a affirmé que le nombre des analyses de dépistage est passé de 600/jour en mars dernier à 2600/jour ces derniers temps, précisant que les laboratoires seront renforcés dans les régions enregistrant des foyers de contamination.Or, ces affirmations ne correspondent à aucune réalité car les praticiens de la santé et les patients algériens ne trouvent aucune possibilité pour se faire dépister et attendent toujours que les hôpitaux puissent les diagnostiquer lorsque les moyens disponibles le permettent ! Certains laboratoires ouverts récemment au niveau de plusieurs wilayas pour organiser des opérations de dépistage et des prélèvements des échantillons sur des cas suspects sont restés à l’arrêt pendant plusieurs jours faute de tests de dépistage. A titre d’exemple, le laboratoire d’analyses du COVID-19 de l’université de Tizi-Ouzou na pas été fonctionnel entre le 16 mai et 26 mai en raison du manque des réactifs nécessaires pour les opérations de dépistage des cas suspects.Le même scénario s’est réédité le 23 mai dernier à Béjaia lorsque le laboratoire d’analyses et de dépistage du COVID-19 de la faculté de médecine de l’université de Béjaia a été “mis en veille” faute d’une pénurie des kits de dépistage. Ces problèmes sont réguliers dans plusieurs wilayas du pays. Et toute l’Algérie continue de dépendre de l’institut Pasteur à Alger provoquant ainsi des retards importants dans la délivrance des résultats des tests de dépistage du COVID-19 alors que les patients sont hospitalisés.Cette désorganisation est pour beaucoup dans la propagation de la pandémie en Algérie. Naturellement, l’incivisme et l’insouciance générale des Algériens manquant gravement de vigilance et ne respectant pas les consignes sanitaires ont provoqué des pics de contamination très élevés. Et cette vague déferlante de contaminations ne semble pas prête de s’arrêter d’ici les prochains jours faute d’une véritable stratégie sanitaire axée sur un dépistage massif de la population. La fragilité de l’Algérie face au COVID-19 fait vraiment peur…Covid-19 : l’interminable attente des Algériens bloqués à l’étrangerPar: Ryad Hamadi 04 Juil. 2020 Le cri de colère de Toufik Makhloufi, bloqué en Afrique du Sud depuis quatre mois, a de nouveau propulsé sur le devant de la scène la question des ressortissants algériens bloqués à l’étranger.Dans un post mis en ligne ce samedi 4 juillet, le champion olympique a exprimé sa détresse mais aussi celle de tous les Algériens pris au piège aux quatre coins du monde depuis le début de la pandémie du coronavirus.« Cela fait quatre mois que je suis bloqué en Afrique du Sud, ni rapatriement ni même un geste qui s’en rapproche de la part de l’État algérien pour me permettre de retourner au pays. Cela démontre que je suis peu considéré, comme citoyen algérien et même en tant que champion olympique qui a hissé haut les couleurs nationales. Si j’ai décidé d’exprimer ce que je ressens, ce n’est pas pour susciter la compassion de qui que ce soit, à quelque niveau que ce soit », a écrit Makhloufi.
Des centaines, peut-être des milliers
Comme lui, ils sont nombreux, plusieurs centaines, peut-être quelques milliers, à ne pas pouvoir rentrer au pays.  Les seules statistiques disponibles sont celles des Algériens qui ont pu être rapatriés depuis fin mars. Mais des recoupements à partir des témoignages partagés dans les groupes spécialisés sur les réseaux sociaux, ils seraient 450 en Arabie Saoudite, 600 en Turquie, au moins 300 au Canada…Depuis la fermeture des liaisons aériennes et maritimes avec l’étranger, plusieurs vols et voyages par bateau ont été organisés par les autorités algériennes pour permettre aux nationaux de regagner le pays.Au 13 juin, le porte-parole de la présidence de la République, Mohand Oussaid Belaïd, a révélé qu’entre 12 et 13000 algériens avaient été rapatriés, notamment des pays qui constituent la première destination des Algériens : France, Turquie, Espagne et autres.
Trois facteurs
Mais beaucoup n’ont pas eu la chance d’embarquer. Selon les explications officielles, trois facteurs ont fait que les autorités n’ont pas rapatrié tout le monde.D’abord, la tentative de certains individus au profil suspect de s’infiltrer parmi les voyageurs réellement bloqués. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a lui-même fait part, lors d’une rencontre avec les représentants de la presse et diffusée sur l’ENTV, de ce problème.La deuxième difficulté : outre ceux qui sont en nombre dans certains pays, les autres sont éparpillés en petits groupes aux quatre coins de la planète, notamment dans les destinations touristiques, comme les iles indonésiennes, les Maldives…Enfin, les autorités mettent en avant le fait que les frontières de presque tous les pays étaient fermées (ce qui n’est plus le cas maintenant, notamment pour l’Union européenne qui a ouvert ses frontières pour les voyageurs de 15 pays, dont l’Algérie, depuis le 1er juillet). Néanmoins, la reprise des vols est tributaire aussi d’une décision du côté algérien.
La reprise des liaisons, ultime espoir
Or, le 28 juin, les autorités algériennes ont décidé de maintenir les frontières terrestres, aériennes et maritimes fermées, sans fixer d’échéance pour leur réouverture. La reprise des liaisons demeure l’ultime espoir de ceux qui demeurent bloqués.Organisés en groupes sur les réseaux sociaux, ils réclament depuis plusieurs mois une solution à leur situation qu’ils disent intenable. Leur nouvelle revendication concerne la réouverture des frontières pour qu’ils puissent rentrer par leurs propres moyens, pour ceux qui en ont.Beaucoup, par exemple, parmi ceux qui sont bloqués au Canada (300 rien qu’à Montréal selon des recoupements), comptent mettre à profit le reprise des vols de Tunisair pour rentrer au pays via la Tunisie.Des témoignages partagés, il ressort que beaucoup étaient en voyage touristique, mais certains pour affaire, pour une visite familiale ou pour se soigner. Sans ressources, ils comptent sur l’aide des services consulaires ou des autorités des pays d’accueil, comme en Allemagne où le gouvernement décidé d’octroyer une aide de 400 euros à tous les ressortissants étrangers bloqués, selon le site Jalia.dz, dédié à la communauté nationale à l’étranger.Auparavant, le gouvernement allemand avait autorisé ceux qui se trouvent dans une telle situation à travailler temporairement, jusqu’au 30 septembre. Néanmoins, assurent certains d’entre eux, ils ne pourront supporter indéfiniment une telle situation, assurant que leur calvaire prendra fin avec leur rapatriement ou la reprise des liaisons aériennes normales.
Petrogel : pourquoi ce sont les salariés qui payent les pots cassés ?
Vendredi 3 juillet 2020 - 20:59
Il faut rappeler, peut être d’emblée que l’Algérie depuis l’indépendance avec toute la volonté et les tentatives d’ouverture du champ économique au privé, elle n’a pas eu beaucoup de chance avec ce qu’on pourrait appeler « ses capitaines » qui devaient concrétiser son ambition pour intégrer les capitaux privés dans le développement de l’économie nationale.
En effet, depuis l’affaire Khalifa, celle de Tonic emballage en passant par Sim jusqu’aux dernières affaires en cours celle de Sovac, TMC Tahkout l’ETHB Haddad et les autres qui vont suivre, ont montré que  finalement ces « capitaines » sur lesquels les pouvoirs publics ont fortement misé n’ont aucun esprit industriel mais se limitent aux affaires. Certains diront mais où se situe la différence ?  Désormais, elle est de taille. L’industriel donne à ses projets une portée stratégique, dans ce cas ces gains évolueront en dents de scie doucement mais surement  et pour plusieurs générations. L’homme d’affaire par contre recherche le gain facile et s’appuie sur un « pay out time » le plus court possible pour amasser des capitaux qu’il fructifie par diversification dans tous les domaines. L’objectif est seulement de gagner plus. Il n’est pas loin du spéculateur. C’est la raison pour laquelle l’actif de ces hommes  d’affaires est passé  de  millions à plusieurs milliards  en un temps record. Même si sur le plan éthique et moral, cette évolution reste discutable, elle est économiquement humaine. Elle a trouvé une brèche dans le système, ils ont saisi l’opportunité de s’adonner à la petite corruption en soudoyant les fonctionnaires tout en mélangeant l’argent avec la politique pour passer à un stade supérieur de la forme de cette corruption laquelle, ces deux dernières décennies menaçait même l’économie formelle du pays, mais sur le plan management industriel : zéro.  Tahkout par exemple  a un défaut, il étale et  parle trop. La révélation de son projet avec l’Iranienne Saipa lui a attiré des ennuis et des envieux car comme l’a fait la compagnie Maruti avant lui, se lancer dans les petites voitures low cost, gêne le lobby français qui détient prés  de 70% des parts du marché en Algérie. Donc à ce niveau, l’homme n’a pas tord car il est dans le collimateur. La voiture est devenue un statut social en Algérie dont la couche moyenne a rejoint celle pauvre par conséquence la faible bourse aspire à une quatre roues en fonction de ses moyens. Reste la question que de nombreux experts se posent. Comment ils ont  réussi habillement à contourner les règles et les procédures ? S’il n’y avait pas une complicité à l’intérieur du système ? Peut être même touchent les intérêts des lobbies dont les tentacules sont dans le rouage de ce système lui même ?
1-Qu’en est il de Petrogel ?
C’est selon toute vraisemblance ce qui arrive depuis le début juin 2020 à cette petite société algérienne spécialisée dans le stockage, la distribution et la commercialisation des produits pétroliers, ainsi que les huiles industrielles dont le siège est à Batna.En une décennie c'est-à-dire depuis sa création en 2010, elle possède déjà une unité de stockage de carburant d’une capacité de 6000 m3 qu’elle a réalisée par des moyens propres « grâce à une équipe 100% algérienne». Ce qui est encourageant pour l’Algérie, ses fondateurs sont des universitaires d’une moyenne d’âge qui ne dépasse pas 30 ans mais la réussite est immense et embrasse dans ce domaine : la distribution des carburant, le transport et la logistique, Engineering, les lubrifiants, la biotechnologie, le soute maritime, la formation et l’ecogel. Cette société est implantée au centre, au Sud et surtout à l’est du pays et emploie directement et indirectement selon ses responsables plus de 2000 agents. Le commun des mortels qui suit son évolution telle qu’elle est décrite,  dira mais finalement quel est son problème ?
2- Le problème
Dans le cadre de ces activités de soutage des navires, pourtant fortement encadrées par une réglementation stricte sous l’égide de l’Agence de Régulation des hydrocarbures et à laquelle elle est autorisée à la pratiquer, Naftal, que cette jeune société l’appelle « son  concurrent »,  dispose de toute  la latitude d’agir pour le compte de l’Etat lorsqu’elle constate des infractions déloyales qui touchent aux intérêts des pouvoirs publics en général et le trésor en particulier. Pour bien situer la problématique, l’Etat subventionne les carburants pour le consommateur algérien ou étranger vivant à l’intérieur du pays mais en aucun cas au delà de sa frontière à fortiori lorsqu’il s’agit des armateurs étrangers.Le 7 juin 2020, un « rapport de Naftal qualifié d’erroné » parvient à la police des frontières (PAF) d’Annaba « dénonçant » Petrogel d’utiliser le « Gasoil » destiné aux stations qui lui appartiennent  et celles que la société gèrent à usage de la consommation locale fortement subventionnée par l’Etat pour le  livrer par le biais des conciliateurs du port d’Annaba sous forme d’un « gas oïl marine »  aux armateurs étrangers qui n’ont pas le droit à cette subvention en embauchant la différence des prix «  peut-être » avec une complicité depuis le départ du produit de la raffinerie d’Arzew  notamment les rampes de dispatching.Le courrier qui est adressé à Petrogel évoque « sur la base des informations». En termes simples, on reproche à cette société Petrogel de « falsifier les bons de livraison», ce qui est, si ses informations se confirment pourrait passer d’une infraction douanière à une affaire pénale grave qui nécessite une enquête sérieuse tout en respectant la présomption d’innocence jusqu’à preuve du contraire sauf s’il y a un flagrant délit. Est-ce le cas ?Toujours est-il une décision est prise d’abord par la PAF d'Annaba d’interrompre l’avitaillement et de Naftal de ne plus l’approvisionner et donc mettre ses stations de services  à l’arrêt avec toutes les conséquences sociales qui en découlent, pourtant les pouvoirs publics n’ont pas l’habitude d’abandonner les salariés des sociétés privées même au prix de leur designer des administrateurs  pour sauvegarder les emplois et épargner les salariés pour ne pas payer la présumée faute de leur dirigeants ?AuteurRabah ReghisAlgérie : Peugeot prêt à investir selon le nouveau cahier des charges04-07-2020Le constructeur automobile français Peugeot attend le nouveau cahier des charges, qui sera mis au point par le ministère de l’Industrie et des Mines, pour lancer des projets en Algérie. Le constructeur automobile se dit prêt à réaliser un haut niveau d’intégration. Il est disposé à respecter le nouveau cahier des charges qui va réglementer la filière de construction automobile en Algérie. Cette nouvelle a été annoncée par le président de la Chambre du commerce et de l’industrie algéro-française, à Paris, qui s’est confiée au journal arabophone Echorouk ce samedi 4 juillet. M. Kaci Aït Yala a révélé que les constructeurs automobiles français portaient un grand intérêt à l’investissement dans le domaine de la construction automobile en Algérie.Il indique que ces derniers attendent la promulgation du nouveau cahier des charges, prévu en ce mois de juillet. M. Kaci Aït Yala a, donc, démenti l’intention du constructeur français Peugeot de se retirer du marché algérien, après les réformes imposées par le nouveau ministre de l’Industrie et des Mines. Une réforme qui retire les privilèges octroyés par le passé aux constructeurs automobiles en Algérie.Le président de la chambre algéro-française de l’industrie et du commerce a affirmé que le constructeur automobile avait montré un grand intérêt à la construction automobile en Algérie. Il ajoute que Peugeot compte présenter de nouvelles idées et projets respectant la nouvelle réglementation qui va entrer en vigueur dès l’adoption du nouveau cahier des charges.Par ailleurs, Kaci Aït Yala révèle qu’une commission de haut niveau entre les responsables algériens et français va tenir une réunion au début du mois de septembre, afin d’étudier les dossiers d’entreprises algéro-françaises ainsi que certains projets d’investissement proposés par des opérateurs économiques algériens résidant en France.Sisco et l’ANPT signent accord pour créer une académie en Algérie04-07-2020Le groupe multinational Cisco System , spécialisé dans les matériels réseau, et l’Agence de promotion et de développement des parcs technologiques (ANPT) ont signé ce samedi, au Cyberparc de Sidi Abdellah (Ouest d’Alger) un protocole de coopération pour la création d’une nouvelle académie Cisco en Algérie.La future académie Cisco, “permettra aux étudiants, aux professionnels de l’informatique, aux administrations et aux spécialistes de la sécurité des réseaux, d’obtenir une certification professionnelle Cisco”, a déclaré la directrice générale de l’ANPT, Kaouther Hamitou..A l’issue d’une cérémonie de signature du protocole d’accord entre la directrice générale de l’ANPT, Kaouther Hamitou et le directeur régional Cisco  System (Algérie et Tunisie), Karim Sid Ahmed, un appel a été lancé aux étudiants, aux ingénieurs en informatique, aux porteurs de projets ainsi qu’aux administrations afin se rapprocher du Cyberparc afin de pouvoir bénéficier de l’accompagnement technique et juridique assuré par l’ANPT et se faire certifier”.Le nombre d’académies nationales Cisco existantes en Algérie a atteint les 68 académies avec 7. 900 étudiants certifiés.”, a fait savoir Karim Sid Ahmed, en ajoutant que l’objectif est d’atteindre 10.000 étudiants.
Fête de l'indépendance : L'Ambassade des Etats-Unis adresse ses vœux aux algériens (vidéo) - Algerie360
04-07-2020
A l’occasion de la célébration de la fête nationale de l’indépendance de l’Algérie, l’ambassade des Etats-Unis a adressé ses vœux aux algériens à travers une vidéo publiée aujourd’hui.
En effet, l’ambassadeur des Etats-Unis en Algérie, John P.Desrocher, s’est adressé au peuple algériens à l’occasion de la célébration de la 58ème fête de l’indépendance nationale.Dans son allocution, l’ambassadeur américain rappelle que la journée du 5 juillet nous fait penser, chaque année, aux héros de la guerre qui se sont battus au nom de la liberté du peuple algérien. Il rajoute que c’est grâce à leurs sacrifices que l’Algérie jouit de son indépendance et qu’est devenue un symbole de liberté pour d’autres pays qui luttent pour la même cause.L’ambassadeur John Desrocher souligne que tout comme l’Algérie, les Etat Unis d’Amérique ont également combattu pour l’obtention de indépendance, il estime que les deux pays ont mené le même combat pour une seule est unique cause.Pour clôturer son message, l’ambassadeur américain revient sur un épisode de l’histoire qui uni les deux pays, le discours du Président Américain John F.Kennedy en 1962 à l’occasion de l’indépendance de l’Algérie, ce dernier croyait en la cause algérienne et la soutenait.Pour rappel, après l’indépendance de l’Algérie, le premier président algérien Ahmed Ben Bella s’est rendu en octobre 1962 à New York lors d’une visite officielle représentant l’Etat Algérien Indépendant, ce jour-là l’Algérie a rejoint les Nation Unies et son drapeau fut érigé pour la première fois à l’international.
السفير الفرنسي بهنئ الجزائريين بعيد الإستقلال
2020/07/04 الكاتب: غصن البان
هنأ السفير الفرنسي بالجزائر كزافيي درايانكور الجزائريين بمناسبة الذكرى 58 لإستقلال الجزائر والمصادف لـ 5 جويلية.
وكتب السفير الفرنسي عبر صفحته على التويتر اتقدم بتحياتي للجزائر في عيدها الوطني “في خطوة صداقة ووضوح على تاريخنا”وأضاف كزافيي درايانكور “فرنسا أعادت إلى الجزائر رفات الـ 24 من شهداء المقاومة الجزائرية إستمرارا في المصالحة.”