11-07-2020
C’est un document scientifique officiel qui l’affirme et le confirme : le nombre des tests de dépistage PCR pour détecter les patients contaminés par le COVID-19 n’a jamais augmenté. Au contraire, il est en train de baisser drastique et dangereusement. C’est effectivement ce qui ressort du dernier rapport scientifique sur la situation sanitaire en Algérie dressé par l’Institut National de la Santé Publique (INSP).
Il s’agit d’une source très fiable sur la situation épidémiologique qui prévaut en Algérie. Et pour cause, l’Institut National de la Santé Publique a pour objet de réaliser des travaux d’étude et de recherche en santé publique permettant de fournir au ministère de la santé les instruments scientifiques et techniques nécessaires au développement des programmes d’action sanitaire et de promotion de la santé publique et à leur coordination intra et intersectoriel.
Dans son dernier bulletin sur la situation sanitaire du pays datant du 8 juillet, l’INSP note que la part des tests de dépistage PCR dans le le diagnostic de l’infection Covid-19 est en diminution drastique depuis le 8 mai dernier. “Ainsi, on est passé d’une proportion de 47,8 % au 08 mai, à 43,5 % au 08 juin et 33,3 % au 08 juillet. Le recul concerne de nombreuses wilayas, plus particulièrement celles des régions sanitaires Sud et Centre”, explique ainsi le dernier bulletin de l’INSP obtenu par Algérie Part au cours de ses investigations.
Cette diminution de l’utilisation des tests PCR interpelle et soulève de nombreuses interrogations sur les déclarations de l’Institut Pasteur d’Alger et le ministère de la Santé qui veulent faire croire aux Algériens que les capacités de dépistage de notre pays ont été renforcées.
Les données scientifiques de l’INSP à ce sujet sont très éloquentes. Entre le 08 juin et le 08 juillet, on peut observer une accentuation de la pente à partir du 26 juin, traduisant une progression plus rapide du nombre de cas notifiés. “La proportion des cas PCR+ dans le
diagnostic continue de diminuer. Ainsi au 08 juin, celle-ci était de 43,5 % ; au 08 juillet, ce pourcentage est de 33,3 %, soit un différentiel de 14,5 points entre le 08 mai et le 08 juillet, correspondant à un recul de 30,3 %”, explique ainsi le dernier bulletin scientifique de l’INSP.
La même nous apprend ains qu’au 08 juillet, le pourcentage de diagnostic des cas positifs de COVID-19 par les tests PCR par rapport à l’ensemble des cas Covid-19 est de 33,3% à l’échelle nationale. Il était de 47,8 % au 08 mai, soit un recul de 30,3 %. Pour vingt-neuf wilayas, cette proportion est inférieure à 50 % ! Pis encore, 4 wilayas ont des taux d’utilisation des tests de dépistage PCR+ inférieurs à 10 %. Ce sont Chlef (6,8 %), Médéa (7,8 %), Bordj Bou Arreridj (8,4 %) et Saïda (8,8 %). C’est du jamais vu ailleurs dans le monde car cela signifie que les tests de dépistage PCR sont tout bonnement inexistants dans ces wilayas et le personnel soignant utilise essentiellement le scanner thoracique pour dépister les patients souffrant du COVID-19. Or, il s’agit d’une méthode de dépistage qui n’est pas suffisante et souffre de plusieurs déficiences empêchant la détection des cas positifs peu symptomatiques.
En guise de conclusion, l’INSP n’hésite à souligner dans son dernier bulletin qu'”on observe également un net recul de l’utilisation de la PCR dans le diagnostic malgré l’ouverture de nombreux laboratoires de diagnostic. Deux éléments peuvent être à l’origine de ce recul, une demande plus importante par rapport à l’offre et une indisponibilité des tests dans certains laboratoires, ces deux facteurs étant probablement intriqués et rejoignent le fait que l’épidémie Covid-19 a pris de l’ampleur”. Les autorités algériennes ont donc menti sur les capacités de dépistage de notre pays. Elles n’ont jamais augmenté récemment bien au contraire, elles ne font que baisser.
Covid-19 : Le ministère de la communication accuse le journal Liberté de désinformation
11-07-2020
Le ministère de la Communication a mis en garde samedi, dans un communiqué, contre la désinformation et le discours alarmiste de certains médias dans le traitement des informations relatives à la pandémie de coronavirus.
« Le Président de la République, premier engagé et en première ligne dans la lutte contre la propagation et la prégnance du Coronavirus dans le pays a, lui-même, et sur la base de rapports documentés et consolidés, critiqué sévèrement la gestion gouvernementale du risque épidémiologique dans le pays. La critique présidentielle, tout comme la critique spécialisée ou citoyenne, fondée sur des faits tangibles et prouvés, est même un devoir citoyen. Sauf quand elle est un prétexte facile pour certains journaux, et au premier chef pour le quotidien privé Liberté, pour jouer les Cassandre », indique le communiqué du ministère.
La même source qualifie ce traitement de : « jouer aux Prophètes de mauvais augures en sur-dramatisant une situation épidémiologique déjà grave en soi dans un pays en guerre contre un ennemi invisible qui provoque partout dans le monde des dégâts incommensurables, comme en témoignent ailleurs des statistiques nettement plus dramatiques par rapport à la situation réelle en Algérie ».
Dans son édition de ce samedi, lit-on dans ce communiqué, « le journal Liberté s’est distingué du reste de la presse nationale en consacrant sa +Une+ et trois pages en appui à la recrudescence des cas de la Covid-19 dans de nombreuses wilayas. Démarche choisie pour mieux adopter un ton alarmiste et catastrophiste de nature à faire peur à l’opinion publique et à la démoraliser outre mesure. Pis encore, le journal tire lui-même un bilan d’échec total et sans appel, alors même que les spécialistes, qui sont les mieux placés car les plus crédibles, n’ont pas encore tiré le bilan définitif de la stratégie nationale de lutte contre le Coronavirus ».
« Mu apparemment par le souci de faire de l’audience à tout prix, l’éditorialiste du journal, directeur de publication par intérim, utilise des vocables, des concepts et des mots propres à décrire un film d’épouvante ! Avec des mots tels que +catastrophe+, +chaotique+, +hécatombe+, utilisés pour mieux dénigrer, à l’extrême limite de la diffamation, la gestion gouvernementale de l’évolution du risque pandémique. Et le journal, qui publie des chiffres de décès sans les attribuer à des sources sanitaires dignes de foi et crédibles, bafoue allègrement les règles de l’éthique professionnelle. Cette dernière oblige à publier des faits avérés, sourcés, donc fiables, et sur la base de ces mêmes faits réels, expliquer, éclairer et par conséquent critiquer sans dénigrer et sans diffamer », a-t-on encore regretté.
Le communiqué invite Liberté « à respecter scrupuleusement ce qui représente l’essence même du métier de journaliste : à savoir que informer ne signifie pas déformer, et critiquer ne veut pas dire diffamer. Encore moins assombrir davantage une situation épidémiologique déjà grave et démoraliser encore plus une opinion publique déjà éreintée par des mois de restrictions et de privations ».
« A défaut, ajoute-t-on, le quotidien Liberté, qui semble prendre beaucoup de liberté avec la déontologie, tomberait alors sous le coup des dispositions prévues par la loi ».
Pour le ministère, « le cadre général d’exercice de notre métier d’informer dans les conditions particulières et exceptionnelles de l’état d’urgence sanitaire imposé par la pandémie du Covid-19, que Liberté ignore ou enfreint délibérément, existe. Il est fixé par la loi N 04-20 du 25 décembre 2004 relative à la prévention des risques majeurs et à la gestion des catastrophes dans le cadre du développement durable. La notion de +risque majeur+ y est associée à celle +d’aléas naturels exceptionnels et/ou du fait d’activités humaines+ dont +les risques portant sur la santé humaine+ ».
Les dispositifs et mesures de droit mis en œuvre pour « assurer les meilleures conditions d’information, de secours, d’aide, de sécurité, d’assistance et d’intervention de moyens complémentaires et/ou spécialisés » sont considérés comme des « actes d’intérêt public », rappelle la même source.
La communication est au cœur de ce dispositif puisque l’article 6 du texte retient « le principe de participation: en vertu duquel chaque citoyen doit avoir accès à la connaissance des aléas qu’il encourt, aux informations relatives aux facteurs de vulnérabilité s’y rapportant, ainsi qu’à l’ensemble du dispositif de prévention de ces risques majeurs et de gestion de catastrophes ».
A ce titre, « l’Etat assure aux citoyens un accès égal et permanent à toute information relative aux risques majeurs ». Ce droit d’accès à l’information couvre, aux termes de l’article 11: la connaissance des aléas et des vulnérabilités de son lieu de résidence et d’activité, l’information sur les dispositifs de prévention des risques majeurs applicables à son lieu de résidence ou d’activités, et l’information sur les dispositifs de prise en charge des catastrophes », explique-t-on.
« Il m’a été donné de rappeler, à plusieurs reprises, sur tous les médias, le caractère stratégique de mission de service public de l’ensemble de la presse nationale (publique et privée), presse imprimée, presse en ligne et presse audiovisuelle, ainsi que les personnels des imprimeries et les distributeurs de journaux », affirme le ministre, repris dans ce communiqué, constatant que le quotidien Liberté « est loin d’assurer ces missions conférées par la loi dans le contexte crisogène que nous traversons ».
Au regard de la loi, pour le communiqué du ministère, ce quotidien « est doublement condamnable: au titre de l’exposition de la vie d’autrui ou son intégrité physique à un danger, d’une part, et de la diffusion et de la propagation de fausses informations portant atteinte à l’ordre et à la sécurité publics, d’autre part ».
Au premier titre, de l’exposition de la vie d’autrui ou son intégrité physique à un danger, il est passible, selon la même source, de l’article 290 bis récemment amendé de l’ordonnance 66-156 du 8 juin 1966, portant code pénal, incriminant des faits portant exposition de la vie d’autrui ou son intégrité physique à un danger, par la violation délibérée et manifeste d’une obligation de prudence ou de sécurité édictée par la loi ou le règlement, qui porte la peine d’emprisonnement de trois (3) à cinq (5) ans et l’amende de 300.000 DA à 500.000 DA, « si ces actes sont commis durant les périodes de confinement sanitaire ou d’une catastrophe naturelle, biologique ou technologique ou de toute autre catastrophe ».
En outre, précise-t-on, la personne morale qui commet ces actes, est elle aussi punie conformément aux mêmes dispositions.
Au titre de la diffusion et de la propagation de fausses informations portant atteinte à l’ordre et à la sécurité publics, l’amendement de l’article 196 bis du code pénal prévoit de punir quiconque volontairement diffuse ou propage, par tout moyen, dans le public des nouvelles ou informations, fausses ou calomnieuses, susceptibles de porter atteinte à la sécurité ou à l’ordre public, compte tenu de l’effroi qu’ils sèment au sein des citoyens et du climat d’insécurité qu’ils génèrent dans la société, explique-t-on encore.
Le code pénal « prévoit, une peine délictuelle pour ces actes, consistant en l’emprisonnement d’un (1) an à trois (3) ans et une amende de 100.000 DA à 300.000 DA », a conclu le communiqué du ministère de la Communication.
Coronavirus Algérie : Ce qu'a dit Benbouzid sur le "reconfinement total" - Algerie360
samedi 11 juillet 2020 à 18:26
Le Ministre de la Santé, Professeur Abderrahmane Benbouzid, a fait de nouvelles déclarations quant à un éventuel « re-confinement total », il s’est également prononcé concernant les nouvelles mesures, notamment celle de l’interdiction des déplacements entre les 29 wilayas les plus touchées par le Coronavirus.
En effet, le premier responsable du secteur de la santé a fait de nouvelles déclarations, ce samedi 11 juillet, aux sujet d’un éventuel re-confinement total : « Si la mesure est à prendre, il faut la prendre« , a-t-il déclaré.
Professeur Benbouzid rajoute que l’Algérie n’est pas le seul pays à faire face une telle situation de déconfinement et de reconfinement : « Aux Etats Unis on confine et déconfine, en Allemagne on reconfine, et en Chine on a confiné un quartier …Ce sont des mesures qui sont prises en fonction de la situation et du moment« , a-t-il expliqué.
Le Ministre de la Santé insiste que le confinement est une mesure sécuritaire et préventive : « Lorsqu’il y a un malade, on laisse passer. Ce n’est pas un ennemi qui vous empêche. Il s’agit d’une mesure sanitaire, ce n’est pas une mesure d’un état de guerre…Je ne pense pas qu’il y a un problème sur ce plan-là« , a-t-il affirmé.
Dans ce même contexte, il est important de noter que le Professeur Benbouzid ne s’est pas montré favorable à l’idée d’un confinement total : « Le confinement total qui suppose d’empêcher les citoyens de sortir de chez eux est une mesure extrêmement pénible. Surtout par ces temps de chaleur et surtout s’ils sont 10 ou 12 dans un appartement. C’est pénible. Mais si la mesure est à prendre, il faut la prendre« ,a-t-il justifié.
Rassuré, le premier responsable de la santé en Algérie estime que la hausse des contaminations n’est pas une situations extrême nécessitant l’application d’un confinement total : « Il est vrai que nous avons des cas, mais nous ne sommes pas dans une situation d’une gravité extrême… Le confinement n’est pas une mesure qu’on prend avec gaieté. Aussi, on ne peut jamais confiner à 100 %« , a-t-il expliqué encore.
Néanmoins, le Professeur Benbouzid justifie la hausse des contaminations enregistrée ces derniers jours par le déconfinement, la célébration de l’Aid El Fitre, les fêtes de mariages et les rassemblements familiaux, bien sur sans le moindre respect des consignes préventives. Le Ministre rajoute que cette flambée des contaminations est mondiale, il cite, entre autres, l’exemple du continent américain et de l’Arabie Saoudite.
Covid-19: Benbouzid veut arrêter l’hécatombe dans les rangs des soignants
11-07-2020
L’Algérie franchi, ce samedi, la barre des mille décès (1004) du Covid-19. Le Professeur Abderrahmane Benbouzid, Ministre de la santé, de la population et de la réforme hospitalière rappelle les efforts des médecins qui sont au front.
Il cite 2000 soignants infectés par le Covid-19 et déplore 30 morts dans les rangs des blouses blanches. Face à la tendance haussière des bilans de contaminations au Covid-19 en Algérie, Abderrahmane Benbouzid, a instruit, samedi à Alger, la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) de lancer la distribution des moyens de protection contre la Covid-19 destinés au personnel médical “le plus tôt possible”.
« La situation générée par la pandémie est préoccupante. Le problème auquel nous faisons face actuellement réside dans les moyens de protection du personnel médical des établissements sanitaires à travers les pays. C’est une urgence et une priorité de mettre à la disposition du personnel médical les moyens de protection nécessaires », a indiqué Benbouzid, lors d’une visite d’inspection au siège de la PCH.
« Les stocks de stratégie et de sécurité en sur-blouses, sur-chaussures, lunettes de protection, combinaisons avec cagoule et autres produits nécessaires, sont pour le moment suffisants. Pour pallier le manque constaté en ces moyens de protection dans certains établissements de santé, la PCH doit lancer la distribution de ces produits le plus tôt possible vers les établissements concernés », a ajouté le ministre. Benbouzid a souligné, dans le même ordre d’idées, que « le personnel médical doit sentir que ses demandes et revendications sont prises en charge », ajoutant : « C’est un devoir fondamental de lui assurer les moyens de protection ».
Rappelant que la demande en moyens de protection a augmenté avec l’évolution de la pandémie, le ministre a souligné l’importance de veiller à éviter d’éventuelles ruptures des stocks de ces produits, majoritairement jetables. Le bilan des contaminations au Covid-19 affiche une tendance haussière en Algérie, avec 470 nouveaux cas positifs confirmés durant les dernières 24 heures. Le même bilan fait ressortir un total de 18 712 cas positifs.
بلجود لولاة الجمهورية: لكم كل الصلاحيات في غلق كل بلدية وحي لمواجهة كورونا — النهار أونلاين
بقلم مصطفى.ق
11-07-2020
ذكَر وزير الداخلية والجماعات المحلية والتهيئة العمرانية، كمال بلجود، اليوم السبت، الولاة بالصلاحيات الممنوحة لهم لمواجهة جائحة فيروس كورونا المستجد.
وكذا شدد بلجود على تمكين المواطنين من كل المستلزمات الوقائية والطبية.
وأوضح بيان للوزارة، أن بلجود خلال ترؤسه اجتماعا تنسيقيا، ضم ولاة الجمهورية بواسطة تقنية التحاضر المرئي عن بعد، نبه إلى ضرورة اتخاذ كل القرارات كلما استدعت الضرورة إلى ذلك، والتي تتوافق ووضعية كل بلدية أو حي أو بؤرة وباء، مشددا على ضرورة الصرامة اتجاه كل المخالفين من خلال تطبيق الإجراءات المنصوص عليها في التنظيم والتشريع المعمول بهما.
ودعا بلجود إلى إيجاد ميكانيزمات عملية لتنفيذ التدابير التي تمخضت عن جلسة العمل التي ترأسها رئيس الجمهورية عبد المجيد تبون، أول أمس الخميس، للسيطرة على الوضع الصحي في البلاد في ظل جائحة فيروس كورونا المستجد “كوفيد-19”.
وحث الولاة على ضرورة إيجاد ميكانيزمات عملية لوضعها حيز التنفيذ، مع المتابعة الآنية للوضعية الوبائية بأقاليمهم، من خلال الحرص على متابعة وضعية الهياكل الاستشفائية ومرافقتها والتدخل في الحال، لمعالجة أي اختلال،
وتم خلال ذات الاجتماع، التطرق إلى مناطق الظل وجملة المشاريع التي أطلقت على مستوى هذه المناطق لا سيما النائية منها،
حيث شدد بلجود على ضرورة احترام الآجال ونوعية الإنجازات الموجهة أساسا إلى المواطنين بها، مثلما التزمت به السلطات العليا للبلاد.
كما أشار الوزير إلى “أهمية الدور الذي اضطلعت به الجمعيات ولجان الأحياء خلال مواجهة هذا الوباء”، داعيا إلى “مواصلة إشراكها، وإعلامها بضرورة الانخراط مع مجهودات السلطات العمومية لتخطي هذه الأزمة الصحية”.
وعن تعزيز دور المجتمع المدني، تطرق وزير الداخلية إلى جملة التسهيلات التي بادرت بها وزارة الداخلية اتجاه الراغبين في الانخراط في الحركة الجمعوية و إنشاء الجمعيات بمختلف أصنافها، والتي كان من أهمها ”تخصيص أرضية رقمية عبر موقع الوزارة لتسجيل طلب انشاء الجمعية والالتزام بدراسة الملف ومنح الاعتماد خلال أجل لا يتجاوز عشرة أيام
. في الأخير، أسدى بلجود تعليمات صارمة من أجل المتابعة، الدائمة لكل المسائل ذات الصلة بالحياة اليومية للمواطنين مؤكدا على ضرورة المتابعة الشخصية لانشغالات المواطنوالتكفل بها في حينها.
رزيق يسدي تعليمات بضرورة ضمان التموين بالمواد الأساسية في الولايات تحت الحجر — النهار أونلاين
بقلم م . فيصل
11-07-2020
أسدى وزير التجارة كمال رزيق لمدراء التجارة تعليمات بضرورة متابعة وضمان التموين وتنقل السلع والبضائع والمواد الأساسية للمستهلك تحت سلطة السادة ولاة الجمهورية.
كما شدد الوزير على ضرورة محاربة أي محاولات للمضاربة والتي قد تحدث في هكذا ظرف وذلك بالتنسيق مع مختلف المصالح الأمنية.
كما امر كمال رزيق بمواصلة عمليات الرقابة فيما يخص إلتزام التجار والمتعاملين الإقتصاديين بالبرتوكول الصحي وإجراءات الوقاية .
وعقد اليوم وزير التجارة رفقة الوزير المنتدب المكلف بالتجارة الخارجية عيسى بكاي إجتماع بتقنية التحاضر المرئي عن بعد مع مدراء الجهويين والولائيين للتجارة للولايات 29