Date de publication: 14/07/2020 | Auteur(s): Administrator | Tags: Divers | Visites: 12

Rentrée scolaire le 4 octobre : le gouvernement maintient le cap, les syndicats sceptiquesPar: Younès Djama 13 Juil. 2020 Le ministère de l’Éducation nationale maintient le cap en prévision de la rentrée scolaire 2020/2021 dont le lancement est prévu le 4 octobre prochain, alors que l’Algérie est confrontée à une flambée du Covid-19.« La conjoncture sanitaire exceptionnelle que traverse l’Algérie, à l’instar de tous les pays du monde, oblige les responsables du secteur de l’éducation nationale, chacun à son niveau, à déployer davantage d’efforts et à coordonner les activités entre les acteurs, afin d’assurer le respect des gestes barrières et garantir, ainsi, la continuité du Service public au sein du secteur de l’éducation nationale, tout en préservant la santé des élèves et du personnel, grâce à un protocole qui sera élaboré à cet effet, en coordination avec d’autres secteurs », précise le ministère de l’Éducation dans une circulaire-cadre spécifique à la rentrée scolaire 2020-2021,Un préalable primordial à même de « garantir la continuité du service public par l’ouverture des établissements éducatifs tout en veillant à protéger la santé des élèves et celle des personnels en suivant un protocole de prévention à mettre en œuvre avec les secteurs spécialisés », explique le département de Mohamed Oudjaout.Dans ce cadre, le ministère de l’Éducation propose certains axes sur lesquels va s’articuler la prochaine rentrée scolaire comme par exemple la réduction « le plus possible » du nombre d’élèves par classe dans le cycle primaire (1ère et 2e AP) avec l’éventualité d’élargir cette mesure aux cycles moyen (1ère AM) et secondaire (1ère AS). Le MEN suggère aussi de réduire le système de la double vacation « le plus possible ».Le ministère met l’accent sur l’importance de veiller au respect des mesures sanitaires avec un suivi de l’état de santé des élèves en coordination avec les services de santé. Il propose également de consacrer des séances de sensibilisations sur le sujet des maladies infectieuses et les mécanismes de prévention.
Le scepticisme des syndicats de l’éducation
Cependant, les syndicats de l’éducation se montrent sceptiques vis-à-vis de ces mesures et expriment des doutes sur les capacités du ministère pour mettre en œuvre sa politique.Des syndicalistes interrogés estiment même « irréalisables » les mesures contenues dans la circulaire-cadre et émettent de doutes quant à la tenue de la rentrée scolaire.Pour Boualem Amoura du Satef : « cette circulaire-cadre n’a apporté rien de nouveau sauf l’appel pour la prise des dispositions nécessaires pour assurer une bonne rentrée dans le contexte de l’épidémie ».« En ce qui nous concerne, nous nous posons la question que si l’épidémie se poursuit comme elle l’est aujourd’hui, est-ce qu’il y aura une rentrée scolaire ? Est-ce qu’il y aura même les examens de fin d’année (BEM et BAC) ? », interroge-t-il.S’agissant de la diminution du nombre d’élèves par classe, M. Amoura se montre tout aussi sceptique. « Moi je me pose la question si le MEN a les moyens de sa politique ? Lorsqu’ils appellent au respect des mesures barrières, a-t-on assez d’infrastructures (classes) ? Déjà qu’en temps normal, les classes sont surchargées et on n’a pas construit assez d’écoles. Il nous faudrait plus de places pour respecter les mesures sanitaires », relève M. Amoura.Le coordinateur du Snapest, Meziane Meriane, abonde dans la même sens d’autant que, dit-il, « il y aura une explosion du nombre d’élèves après la décision de rachat à 9/20 ». « Cela nécessitera des classes et des postes budgétaires supplémentaires », signale-t-ilSidi Belabbes : Inauguration d’une usine de transformation de marbre et de granite13-07-2020Une usine de transformation du marbre et du granite dans la commune de Sidi Ali Benyoub dans la wilaya de Sidi Belabbes, la plus grande du genre au niveau africain, a été inaugurée ce lundi 19 juillet en présence du Premier ministre Abdelaziz Djerad, rapporte l’agence officielleImplantée sur une superficie de 64.542 mètres carrés, cette usine est dotée d’une capacité de production de 10.000 mètres carrés de différents types de marbre et de granite et offre actuellement de plus de 400 postes d’emploi direct.Selon les explications fournies sur place, la matière première (pierre) provient de quatre carrières des régions de Tamanrasset et d’Aïn Guezzam, pour une capacité de de transformation estimée à près de 12.000 tonnes par mois. Cette usine qui fonctionne selon les standards internationaux assure la couverture des besoins nationaux en la matière.Djerad, qui a eu droit à des explications sur le processus de transformation de la matière brute (pierre) en marbre et en granite, a exhorté le propriétaire de cette usine à la formation des jeunes dans ce créneau ainsi que la création d’emplois.Il a insisté, également, sur l’encouragement et l’accompagnement de la création de petites et moyennes entreprises autour de cette usine pour permettre aux jeunes d’investir dans ce genre d’industrie « importante ».Lors de l’inauguration de l’usine, Djerad a déclaré que le développement des industries de transformation fait partie de la stratégie du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui « accorde un soutien total aux investisseurs activant dans le domaine de l’industrie de transformation », a-t-il dit.« L’industrie de transformation est très importante pour notre pays qui recèle des ressources naturelles, à l’instar des domaines miniers et de l’agriculture. Elle nous permettra de renforcer progressivement le secteur industriel et de réduire la dépendance à la rente pétrolière et gazière », a souligné le Premier ministre.Il a en outre appelé les investisseurs algériens à l’achat d’usines européennes en arrêt d’activité, notamment celles proposées à des prix raisonnables, relevant l’importance de telles opérations pour « soutenir l’industrie en Algérie ».Le cauchemar de la planche à billets et l’angoisse de l’épuisement des réserves de change13-07-2020Par Mounir Serraï«Accélérer la réforme financière, à travers plusieurs mesures qui permettraient à l’Etat d’économiser 20 milliards de dollars à la fin de l’année en cours». Voilà en somme l’objectif tout tracé du gouvernement pour tenter de retarder la banqueroute de l’Etat, une faillite annoncée et qui semble de plus en plus inéluctable si l’on se fie aux indicateurs économiques actuels et aux sombres perspectives du marché de la principale ressource financière en devises que représente le pétrole.Le pays vit depuis 2014 de ses réserves de change qui fondent comme neige au soleil. Elles sont passées d’environ 179 milliards de dollars à la fin 2014 à 62 milliards en décembre 2019. Autrement dit, l’Algérie a dépensé 117 milliards de dollars durant cette période qu’elle n’a jamais gagnée. C’est tout simplement vivre au-dessus de ses moyens. Tous les discours relatifs à la diversification des exportations et à la réduction des importations se sont avérés inutiles, puisque rien n’a changé depuis. Au déficit commercial abyssal s’ajoute un manque de liquidité bancaire qui ne fait qu’aggraver le déficit budgétaire.Pendant trois années consécutives, l’Algérie vit de la «planche à billets », appelée en langage plus soft «financement non conventionnel». Les lois de finances successives depuis 2017 sont bouclées grâce à la production de la monnaie. Et la situation est bien loin d’être meilleure. Les ressources financières de l’Etat proviennent essentiellement de la fiscalité pétrolière qui a diminué au cours du premier semestre 2020 de plus de la moitié. Si le budget de l’Etat de 2020 est bouclé avec le concours de la planche à billets à hauteur de 30%, la loi de finances 2021, déjà en cours de rédaction, va être bâtie assurément avec l’usage à grande échelle de la planche à billets, parce que la crise économique fortement aggravée par le coronavirus a presque achevé le secteur économique, plongée dans difficultés financières incommensurables dans bien des cas.Et jusque-là, il n’y a aucune véritable stratégie de relance économique à même de donner de l’espoir à moyen et court terme. L’Exécutif s’embourbe dans la gestion immédiate, acculé par l’enchaînement d’évènements et bousculé par les urgences multiples du moment. Si lors du dernier Conseil des ministres, le ministre des Finances, Aïmen Benabderrahmane, a suggéré un plan de relance économique de 10 milliards de dollars qui seront puisés des réserves de change, il n’a nullement esquissé les grandes lignes de cette relance. Car, il ne s’agit pas d’injecter de l’argent pour relancer une économie.La construction d’une économie diversifiée et productrice de richesse ne peut se faire sans une stratégie murement réfléchie, prenant en compte tous les aspects et les spécificités du pays. Continuer à chercher à réduire les importations sans mettre des instruments fiables et durables permettant de booster les exportations hors hydrocarbures ne va pas sauver le pays de la banqueroute.La notion du travail et de la création de richesse sont à réinventer dans une Algérie qui connaît un désert scientifique et industriel depuis quatre décennies. C’est le moment ou jamais d’engager de véritables réformes. Car, une fois nos réserves de change épuisées, il serait difficile de pouvoir attirer les investissements extérieurs si nécessaires au décollage de notre économie.M. S. 
Le ministre de l’Enseignement supérieur s'exprime sur la reprise des cours universitaires - Algerie360
13-07-2020
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Abdelbaki Benziane, s’est exprimé, ce lundi 13 juillet, sur le déroulement de la reprise des cours universitaires.
Dans une déclaration à la presse ce matin, le nouveau ministre a indiqué que la reprise des cours universitaires se fera progressivement à partir du 23 août avec le respect de toutes les mesures préventives contre la pandémie du coronavirus (Covid-19).« La reprise des activités pédagogiques sera marquée par protocole spécial et particulier pour les étudiants en sciences médicales, vu la spécificité de cette formation », a fait savoir M. Benziane, précisant que les mesures préventives contre le coronavirus seront appliquées aussi bien dans les universités que dans les résidences universitaires.Évoquant la vie estudiantine, le ministre indiqué que son département « procèdera à la réforme du système des œuvres universitaires conformément aux principes de l’équité et de l’efficacité », pour booster sa performance, d’améliorer la qualité des services, de promouvoir les activités culturelles, scientifiques et sportives dans le milieu universitaire.
Ministre des finances : 1000 milliards de dinars pour la relance économique - Algerie360
13-07-2020
Lors du Conseil des ministres, tenu hier dimanche, le ministre des finances Ayman Benabderrahmane a annoncé que le pays pouvait injecter des sommes importantes l’investissement et la relance économique.
Le ministre a annoncé « que le pays pouvait injecter immédiatement, pour l’investissement et la relance économique, l’équivalent de mille milliards de dinars », lit-on dans le communiqué du conseil des ministres.Une somme à laquelle s’ajoutent « dix milliards de dollars disponibles qui viendront s’ajouter aux économies susceptibles d’être faites sur les dépenses inhérentes aux services et autre études », ajoute la même source. Précisant que « cela viendra en appui aux mesures visant l’élimination de la surfacturation et la récupération de l’argent disponible dans le marché informel ».Rédaction d’Algerie360