Coronavirus : le ministre des Affaires religieuses annonce une campagne de solidarité avec le personnel de santé18-07-2020Une campagne nationale de solidarité avec les staffs médicaux mobilisés sur le terrain pour lutter contre la propagation du nouveau Coronavirus (Covid-19) dans le pays sera lancée prochainement, a annoncé, samedi à Alger, le ministre des Affaires Religieuses et des Wakfs, Youcef Belmehdi, cité par l’agence de presse APS.Prononçant une allocution lors d’un colloque national tenu par visioconférence intitulé «Une fatwa en adéquation avec la réalité de la société», le ministre a indiqué que son secteur lancera une campagne de solidarité avec les médecins qui accomplissent un travail colossal en matière de lutte contre le nouveau Coronavirus, cet ennemi qui nécessite la mobilisation de tous pour soutenir cette catégorie».Les oulémas et les imams de la Nation prôneront, à l’adresse des citoyens, la prise de toutes les mesures préventives face à cette pandémie dans l’objectif de «préserver les vies humaines», a assuré M. Belmehdi.Le travail de la Commission nationale de la Fatwa consiste à être en phase avec toutes les étapes d’évolution de la société et à l’orienter, conformément aux textes coraniques et à la tradition prophétique (Sunna), en veillant à la préserver de tout mal, notamment en matière de lutte contre la propagation de la pandémie du nouveau Coronavirus dans le pays, a-t-il soutenu.Indiquant que les membres de la société se réfèrent à la Commission de la Fatwa, composée d’oulémas aguerris à l’exercice de la Fatwa en fonction de l’évolution de la société, M. Belmehdi a mis en avant le rôle de ladite commission dans l’accompagnement de la société pour faire face à la Covid-19.

Reprise des championnats de football : le bras de fer entre la FAF et le MJS se poursuit
Sport Par: Rafik Tadjer 18 Juil. 2020 à 20:16Le bras de fer entre le ministère de la Jeunesse et des Sports et la Fédération algérienne de football (FAF), à propos de la reprise des compétitions, se poursuit.Le Bureau fédéral de la FAF avait décidé mercredi dernier de convoquer une assemblée générale pour trancher la question de la reprise ou non des championnats de Ligue 1 et de Ligue 2, sans en fixer la date. Sauf que la tenue de cette AG était elle-même tributaire de l’autorisation des autorités publiques.La réponse du MJS est tombée ce samedi 18 juillet et elle est négative. Le département de Sidali Khaldi refuse d’autoriser la tenue de l’assemblée, qualifiée d’ « invention réglementaire ».« La Fédération algérienne de football a sollicité le déroulement d’une AG ordinaire en session extraordinaire ! C’est une invention réglementaire mais aussi une improvisation (dribble) », écrit le MJS dans sa réponse à la Fédération.« Si l’objectif consiste à organiser une AG ordinaire, les statuts de la FAF fixent avec précision les conditions de son déroulement. Mais si l’objectif consiste à organiser une AGEx, l’alinéa 6 de l’article 29 des statuts de la FAF fixe également avec précision les trois cas relatifs à une session extraordinaire, à savoir : le changement de lieu du siège de la FAF, la modification des statuts et la dissolution de la FAF », détaille le ministère, ajoutant que « si le but de cette demande est d’organiser une large consultation avec tous les acteurs du football national, cette consultation reste possible, sans toutefois porter atteinte aux statuts particuliers de la FAF ».
Des choix qu’il faudra assumer
La question a fait l’objet dans un premier temps d’un bras de fer entre la FAF et les président de clubs, ces derniers estimant que la situation n’était pas favorable à une reprise. Mais le MJS est intervenu dans le débat le 9 juillet, mettant son veto à la reprise, isolant un peu plus la Fédération et son président Kheireddine Zetchi.Le BF n’a pas voulu trancher la question, laissant le soin de le faire à l’assemblée générale, prévoyant trois options dans le cas d’un arrêt définitif du championnat : décréter une saison blanche, figer le classement à la dernière journée jouée pour tous les paliers et consacrer les champions, promus et relégués ou, enfin, désigner les champions et les promus, mais pas les relégués.Intervenant hier vendredi sur la Radio nationale, M. Zetchi a défendu son approche réglementaire. « Nous sommes dans une situation exceptionnelle. L’article 29 ne limite pas à trois les points abordés lors d’une AGEx. Imaginons qu’une AG ordinaire s’est déroulée en mars, et un imprévu s’est déroulé un mois plus tard, dans ce cas de figure nous ne pouvons pas attendre une année pour essayer de trouver une solution », a-t-il justifié.En dépit de ces arguments, l’assemblée ne pourra pas se tenir avec cet autre veto du gouvernement. Il reste au Bureau fédéral d’opter pour l’une des trois solutions proposées et, surtout, d’assumer sa décision. La question de l’octroi du titre de champion de la Ligue 1 est particulièrement cruciale. Les supporters du Chabab de Belouizdad, premier au classement, ont commencé à battre le pavé pour réclamer le titre, un avis que ne partagent pas ceux des autres équipes du Podium, le MCA et l’ESS. Plus délicate encore sera la décision de faire descendre des équipes au palier inférieur. En attendant, l’Algérie reste l’un des derniers pays à n’avoir pas réglé la question du devenir de ses compétitions footballistiques.
L’Algérie va enfin autoriser la création des banques privées avec un capital algérien18-07-2020Après plus de 15 ans de blocages à la suite du scandale d’El Khalifa Bank en 2003, les autorités algériennes ont décidé de relancer les autorisations pour la création des banques privées avec un capital algérien. C’est le nouveau ministre des finances lui-même qui le confirme dans une déclaration publique. En effet, Aymen Benabderrahmane, dans une déclaration à la presse en marge de la réunion du Premier ministre avec les partenaires sociaux et les opérateurs économiques visant la mise en place d’une Commission de sauvegarde chargée d’évaluer les incidences causées par la pandémie du nouveau Coronavirus sur l’économie nationale, a fait savoir que le gouvernement va autoriser la création de banques privées avec un capital algérien “afin de contribuer à la captation des fonds de l’économie parallèle et rétablir la confiance entre les citoyens et leur entourage administratif et financier”.“On n’a pas vu de banques nationales privées depuis plus de 15 ans. Nous encourageons la création de banques privées avec un capital algérien, qui bénéficieront de toutes les facilités du Gouvernement”, a promis le ministre sans dévoiler un calendrier précis ou un agenda de travail qui permettra réellement la concrétisation de cette promesse.Il est à noter enfin que l’Algérie est l’un des rares pays africains ou arabes qui ne comptent pas de banques privées. Au Maroc, par exemple, on compte pas moins de 8 banques privées qui pèsent énormément sur le paysage économique. La Tunisie compte également quatre banques privées, à savoir Banque de Tunisie BT, la BIAT Attijari Bank et Amen Bank. L’Algérie pourra-t-elle enfin rattraper son retard et permettra au secteur privé de développer le moribond secteur financier algérien ?