Source(s): El Watan
Date de publication: 02/08/2020 | Auteur(s): Administrator | Tags: Divers | Visites: 48

République Algérienne Démocratique et PopulaireServices du Premier MinistreCellule de communicationPresse électroniqueAction gouvernementale
  • Le Premier ministre
  • Les activités du Premier ministre
  • Les activités sectorielles
  • Les déclarations des ministres
matinée du dimanche 02 août 2020Documents Exclusifs – La Liste des Biens Immobiliers Parisiens Du Ministre Algérien !02-08-2020L’affréteur français CMA CGM avait établi une filiale en Algérie, CMA-CGM Algérie, dont le patron et actionnaire à 20% pendant près de 13 Années, n’était autre que Lazhar Hani, l’actuel Ministre des transports Algérien !Né à Khenchela, comme l’actuel Premier Ministre algérien Abdelaziz Djerrad, Lazhar Hani, 72ans, a fait l’essentiel de sa carrière dans le domaine du transport maritime en Algérie. En 1985 il était le directeur du Port d’Alger, et en 1990 il est nommé à la tête de la Compagnie nationale Algérienne de navigation (CNAN), qu’il engage dans un partenariat avec la…CMA CGM.Après la retentissante rupture des relations entre Lazhar Hani et CMA CGM, cette dernière lui reprochant d’avoir détourné des fonds et d’avoir abusé des biens sociaux de sa filiale algérienne, plusieurs plaintes avaient été déposées contre l’actuel Ministre algérien, avant qu’une entente collégiale ne vienne mettre fin aux procès intentés par les deux parties en France et en Algérie, à la fin de l’année 2014.Il faut dire que l’affréteur français avait moyennement digéré le fait d’avoir fait louer par CMA CGM un terrain à Oran dont Lazhar était devenu propriétaire, ou avoir fait appel à des sous-traitants détenus par son épouse, Zoulikha Hani…C’est ce qui avait d’ailleurs poussé le cabinet Lefèvre Pelletier et associés, représentant la compagnie maritime française, à obtenir du tribunal de commerce de Paris en Juillet 2013, la saisie hypothécaire de plusieurs biens immobiliers appartenant à Lazhar Hani… dans la capitale Française !Quelques semaines auparavant 391.000 Euros avaient déjà été bloqués dans les comptes qu’il détenait au niveau de la banque française de LCL.Ces problèmes judiciaires ayant été réglés, Lazhar Hani, qui réside avec sa famille à la rue du Stade en ces beaux quartiers d’Hydra dans la capitale algérienne, va alors multiplier, avec ses enfants, les contrats de représentation avec des sociétés espagnoles, chinoises et Taiwanaises dans son domaine de prédilection : le  transport maritime.Sa fille, Lamia Naïla Hani épouse Kebsisi, née en Avril 1975 à El Biar, serait, selon nos informations, le partenaire du géant Suisse Allemand Militzer & Munch, tout comme elle serait actionnaire de la filiale algérienne de la société espagnole de courtage maritime et logistique Tiba International et de la filiale algérienne de la société chinoise China Shipping Container Lines !Un créneau porteur et une activité et si bien rémunérée, que la famille va investir dans la pierre et pas n’importe où, comme vous allez le découvrir ci-après.Le 13 Mai 2016, une entreprise civile immobilière (SCI) dotée d’un capital de 532.000 Euros, dénommée SCI PIOU, et ayant pour adresse : 20 Rue Jean Giraudoux, dans le quartier huppé du 16ème arrondissement de Paris, a été créée par la famille Hani.La SCI PIOU est en effet détenue par Lazhar et ses quatre enfants : Lamia Naïla, Adnan Mohamed Amine, Nazih Salim, et Rokaya Rachaa, alors que les époux Lazhar et Zoulikha en sont les gérants.Contrairement à ses enfants qui ont fait chacun un apport en numéraires de 500 Euros dans cette SCI, Lazhar Hani, qui a fait prévaloir son statut de non résident fiscal aux services des impôts français, a fait comme apport, plusieurs de ses biens immobiliers qu’il possédait à Paris en France !Il s’agit d’un premier appartement acquis en 2012 et sis à la Rue Poteau dans le 18ème Arrondissement de Paris d’une valeur estimée en 2016 à 165.000 euros, d’un deuxième appartement acquis en 2005 à la Rue Cronstadt dans le 15èmeArrondissement de Paris, dont la valeur a été estimée en 2016 à 365.000 Euros !Pourtant, Lazhar Hani avait acquis l’appartement sis à la rue Poteau à Mme Kaddouri, en Août 2012, pour la somme de 206.000 Euros payés au comptant et celui de la Rue Cronstadt, en Septembre 2005, appartenant à Mme Napoli, pour la somme de 290.000 Milles euros, dont 150.000 euros avaient été avancés par le Crédit Lyonnais et remboursés par Lazhar Hani le 08/09/2012.Les apports immobiliers apportés dans la SCI PIOU vont permettre à Lazhar Hani de payer un impôt sur les plus-values d’à peine 2.885.00 Euros, puisque ses déclarations ont permis d’enregistrer une moins-value sur le premier bien et une légère différence de valeurs sur le deuxième bien ! Beau montage n’est-ce pas ?Par ailleurs, nous avons noté que le bien de la rue Cronstadt, avait été hypothéqué par Hani Lazhar à la banque Le Crédit Lyonnais (LCL) pour obtenir le crédit de 150.000 Euros cité plus haut. L’appartement de la Rue Poteau a été quant à lui hypothéqué pour un montant de 600.000 Euros à…CGA CGM. La belle affaire !Ces montages ont permis à notre Ministre des Transports et sa famille de se constituer un patrimoine immobilier parisien, qu’ils vont par ailleurs utiliser à travers la SCI PIOU, pour acquérir cette fois-ci un autre bien immobilier, bien plus important encore.En effet, il s’agit d’un appartement 120 M² sis au 20 Rue Giraudoux dans le prestigieux 16ème arrondissement de Paris, et ce pour un montant de…1,37 Millions d’Euros !Comment se fait-il qu’un citoyen algérien, résident en Algérie, ait pu librement acquérir ces biens à l’étranger et les payer en devises, alors qu’officiellement il n’a aucune activité à l’étranger et que le centre de ses activités économiques se situe en Algérie ?Nous nous sommes demandé comment les autorités algériennes avaient pu, malgré ces informations, tout de même désigner Lazhar Hani au poste de Ministre de la République Algérienne le 23 Juin 2020, alors que jusqu’à cette date, Lazhar Hani était toujours gérant d’entreprise et détenteur de plusieurs appartements à l’étranger, sans qu’il n’en ait fait la déclaration…A ce titre, le 14 Juillet 2020, pressé par les journalistes d’El Watan sur d’éventuels conflits d’intérêts de par ses activités commerciales privées dans le domaine du transport maritime et son statut de Ministre des transports, Lazhar Hani avait répondu qu’il fait toute sa carrière professionnelle dans le secteur des transports. Rajoutant « Depuis mon départ de la CNAN il y a 25 ans, j’ai bâti un groupe familial dans le domaine du transport maritime et de la logistique, entre autres activités. Pour ce qui est du conflit d’intérêts potentiel que vous évoquez, c’est un cas de figure prévu par la loi qui ne permet pas de cumuler l’exercice de fonctions supérieures de l’Etat avec la gestion d’activités commerciales. J’ai donc pris, dès ma nomination, toutes les dispositions pour m’y conformer. » Soit !Ce n’est pourtant que le 25 Juin 2020, soit quelques jours après sa prise de fonction à la tête du Ministère des transports, que Lazhar Hani opère à la mise à jour des statuts de la SCI SPIOU et désigne sa fille Rokaya Rachaa épouse Cédric Da Costa, comme gérante, tout comme il a décidé du transfert du siège social de la SCI PIOU vers la rue de la Boétie dans le très chic 8ème Arrondissement de Paris !Alors que l’exécutif algérien, bien indulgent dans le cas de notre Ministre des transports, a visiblement laissé le temps à Mr Hani de se conformer aux règles et lois algériennes quant aux conflits d’intérêts, le gouvernement ne lui a, semble-t-il, point demandé comment il avait pu, lui et sa famille, financer toutes ces acquisitions immobilières à l’étranger, alors que cela est interdit à tout citoyen algérien résident en Algérie. Pourquoi ce traitement de faveur ?D’autres personnes n’ont pas eu la même chance offerte à Mr Hani, qui lui permet de rester toujours propriétaire d’appartements à Paris, de pouvoir patiemment transférer, momentanément ou définitivement, tous ses contrats de représentations commerciales à sa fille Lamia Naïla et son contrat de gérance d’une entreprise en France à sa fille Rokaya Rachaa, et continuer à se tenir impunément sur le plus haut siège du Ministère des Transports, sans jamais être inquiété.C’est cela que vous nous offrez en guise de nouvelle Algérie Mr Tebboune ?Car nous ne voyons aucun changement avec l’ex clan au pouvoir vous ayant précédé…Pauvre Algérie !Amir YounessDocument exclusif. Algériens rapatriés de l’étranger : le ministère de la Santé dispense plusieurs catégories de personnes du confinement strict02-08-2020Les autorités sanitaires ont adopté de nouvelles mesures sanitaires concernant la prise en charge des algériens et algériennes rapatriés de l’étranger. Dans une nouvelle note datant du 29 juillet 2020, un document officiel obtenu par Algérie Part au cours de ses investigations, le ministère algérien de la Santé a ordonné un nouveau allégement des modalités du confinement auquel sont soumis les voyageurs algériens rapatriés de l’étranger après plusieurs mois de blocages dans plusieurs pays à travers le monde.D’après le document en notre possession, les personnes âgées de plus de 80 ans, les malades chroniques, les femmes enceintes, les enfants mineurs, les algériens ayant séjourné à l’étranger pour des raisons médicales ainsi que toutes les personnes fragiles dont l’inaptitude à rester enfermé dans un site de confinement choisi par les autorités algériennes a été prouvée par un médecin, toutes ces personnes ne sont plus concernées par le confinement obligatoire imposé au retour au pays des Algériens rapatriés depuis l’étranger.L’Algérie impose le confinement pendant 15 jours sur un site isolé et ce dans le cadre des mesures préventives contre le covid-19. A la fin de cette période de confinement, les algériens rapatriés doivent signer une déclaration sur l’honneur dans laquelle il s’engage à rester en confinement encore pendant 7 jours supplémentaires au niveau de leur domicile, nous apprend enfin ce document officiel du ministère de la Santé.Rappelons enfin que la deuxième phase de l’opération de rapatriement des ressortissants algériens bloqués à l’étranger, lancée le 20 juillet courant,  s’est poursuivie toujours avec le rapatriement à de 2582 citoyens supplémentaires, depuis le dernier bilan partiel fourni par le ministère des Affaires étrangères (MAE), le 26 juillet matin, portant ainsi le nombre total des personnes rapatriées à 7.740 citoyens, a indiqué mardi 28 juillet dernier le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali Cherif. Sur instruction Djerad, le PDG de Sonatrach multiplie les mémorandums d’entente sans aucune utilité économique02-08-2020Depuis plusieurs semaines, la direction générale de Sonatrach ne cessent de multiplier les cérémonies de signature de mémorandums d’entente avec de nombreuses sociétés étrangères. Des mémorandums totalement superficiels qui n’ont utilité économique concrète alors que Sonatrach fait face à de gros problèmes structurels tels que la chute de la production ou l’absence des capacités de stockage des hydrocarbures.Aujourd’hui jeudi, Sonatrach a annoncé avoir signé avec la société internationale pétrolière et gazière (OMV) un Mémorandum d’entente (MoU) pour engager des discussions en vue d’identifier les possibilités pour les deux parties d’investir conjointement dans des opérations d’exploration, de développement et de production d’hydrocarbures en Algérie. Hier mercredi, Sonatrach avait signé un autre mémorandum d’entente avec le Groupe espagnol CEPSA.Le 4 mai dernier, Sonatrach avait signé également un autre mémorandum d’entente avec la société russe Lukoil. Auparavant, le 16 avril plus exactement, deux  Mémorandums d’Entente (MoU) ont été signés aussi par Sonatrach avec la société russe Zarubezhneft  et la société turque Turkiye Petrolleri Anonim Ortakliôi (TPAO). Bref, depuis l’arrivée de Toufik Hakkar à la tête de la direction générale de Sonatrach, on ne compte plus le nombre des Mou qui ont été signés par la compagnie nationale des hydrocarbures. Or, il s’avère que ces Mou n’ont aucune utilité économique. Ils n’ont absolument aucun impact sur les revenus et l’activité financière de Sonatrach. Et pour cause, le mémorandum d’entente (en anglais Memorandum of Understanding – MoU) est un simple document décrivant un accord ou une convention bilatérale ou multilatérale entre ses parties. Elle déclare une convergence d’intention entre les différentes parties, indiquant une ligne d’action commune. Il est souvent utilisé dans les cas où les parties n’ont pas impliqué un engagement juridique ou bien dans des situations où les parties ne peuvent pas créer une entente ayant force exécutoire. En clair, il n’y a aucun engagement concret pour réaliser des projets communs.Un Mou est en fait une simple déclaration d’intention à la suite d’échanges totalement formelles et amicaux. Ce n’est ni un contrat ni un projet d’investissement. Malgré cela, la direction générale de Sonatrach fait une énorme communication autour de ces Mou. Pourquoi ? Parce que l’actuel PDG de Sonatrach n’a absolument aucune réalisation à son actif pouvant lui servir d’opération de communication afin de redorer son blason et d’améliorer sa piètre image auprès des travailleurs de Sonatrach et du gouvernement ou de la Présidence de la République.Plusieurs sources concordantes ont, d’ailleurs, confirmé à Algérie Part que que c’est le Premier-ministre, Abdelaziz Djerad, qui a instruit Toufik Hakkar d'”organiser des évènements pour démonter au Président Tebboune” qu’il est réellement en train de travailler ! Une sorte d’opération de communication dont le seul objectif est de maquiller les faiblesses et déficiences de l’actuelle direction générale de Sonatrach qui n’a pas apporté la moindre valeur ajoutée au secteur des hydrocarbures. Faire sembler de lancer de nouveaux projets sur le papier pour donner l’impression au Président que tout est en train de fonctionner le plus normalement possible à la tête de Sonatrach. Une véritable farce qui ne fait rire personne car on ne peut pas continuer à cacher pas le soleil avec un tamis.Vaccin coronavirus : Les nouvelles annonces de BenbouzidSAMEDI 1 AOÛT 2020 À 18:10Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid, a déclaré, ce samedi 1er août, que l’Algérie sera parmi les premiers pays à acquérir le vaccin contre la Covid-19.En effet, lors de la cérémonie qui s’est tenue aujourd’hui pour honorer le personnel de la santé qui fait face au Coronavirus, spécialement les femmes travaillant dans le secteur, le premier responsable du secteur de la santé en Algérie, Professeur Abderrahmane Benbouzid, a assuré que l’Algérie sera parmi les premiers pays à acquérir le vaccin contre le Coronavirus, dès que ce dernier sera disponible.Dans ce même contexte, il a souligné que l’Institut Pasteur d’Alger travaille de façon directe avec les laboratoires qui effectuent des recherches et travaillent sur la mise au point du vaccin contre la Covid-19, et dont 5 sont arrivés à la troisième phase de l’expérimentation.Le Ministre de la Santé a également déclaré que le nombre de contaminations est en baisse depuis quelques jours, et que la situation des hôpitaux se stabilise, notamment en termes de capacité d’accueil.Il a rajouté que l’accueil des patients se fait dans de bonnes conditions, avec une grande mobilisation et implication de la part du personnel de la santé.Gouvernement : Mais où est donc passé la coqueluche des médias Kamel Rezig ? 02-08-2020Très présent sur les médias audiovisuels et les réseaux sociaux en début d’année, le ministre du Commerce, Kamel Rezig, se fait très discret depuis quelques semaines déjà, notamment après que ses déclarations tonitruantes sur nombre de réformes aient vraisemblablement fait « pshitt ».Même si cela ne remet pas en question son engagement et sa volonté à marquer de son empreinte son passage à El Mohammadia, force est de constater que l’apprentissage politique du plus populaire ministre parmi les membres du Gouvernement Djerad, se fait plus coriace que prévu !Alternant la rhétorique du « clash » et l’argumentation « ad hominem », Kamel Rezig reste l’un des rares ministres de la formation gouvernementale actuelle, à avoir fait de la communication des « effets d’annonces » un programme politique. Grâce un style offensif et un savant mélange de populisme, de chauvinisme voire parfois de paternalisme, ses sorties quasi-quotidiennes « sur le terrain » (dans les marchés de gros de fruits et légumes par exemple) ont donné lieu à des scènes ahurissantes auxquelles, se mêlent esclandres et joutes verbales, que les citoyens algériens ont peu appréhendés.Très vite, les « Coups de gueule » et autres « remontrances » du ministre sont devenus des scènes cultes sur les réseaux sociaux et les chaînes de télévision adeptes de sensationnel. Malheureusement, les batailles promises par Rezig se sont souvent arrêtées au branle-bas de combat.Mais comme il faut toujours rendre à Cesar ce qui lui appartient, il faut reconnaître que le jeune responsable a su, en si peu de temps, démystifier un portefeuille ministériel, resté jusque là « confiné » dans une forme de solennité institutionnelle, lui ayant ôté le caractère citoyen dont il est l’apanage dans de nombreux pays. Comme s’il était investi d’une « mission », Kamel Rezig parvient à vaincre le signe indien et n’hésite pas à bousculer tous les codes préétablis de la communication d’Etat. Qu’importe, il veut montrer qu’il tient le taureau par les cornes !De ce constat sont nés deux cas de figures, particulièrement frappants, qui illustrent à merveille comment la stratégie Rezig s’est peu à peu perdue dans les méandres de vie politique algérienne.D’abord, la crise du lait !Souvenez vous en ! C’était il y a sept mois environ, lors de sa première sortie médiatique, le ministre déclarait alors qu’il allait en finir avec la « mafia de la poudre de lait » en une semaine. Dans cadre de sa feuille de route relative à la gestion de ce produit importé par l’Algérie à coups de milliards de dollars, figurait la relance des fameux investissements du géant saoudien des produits laitiers « El Marai », projet dont la dernière déclaration en date remonte au 3 mai dernier. Dans les colonnes du quotidien Al Riyadh, Rezig expliquait à la presse saoudienne que ce futur partenariat « gagnant-gagnant » allait offrir au groupe un marché de 45 millions de consommateurs.Mais entre temps, la crise du lait s’est enlisée en Algérie, notamment au niveau de la distribution où des comportements contraires à l’éthique commerciale, symbolisés par la prolifération de la vente ambulante de lait en sachets, échappant à tout contrôle réglementaire, ont fleuri depuis quelques mois. En effet, et malgré l’ouverture de plusieurs points de vente du groupe public Giplait, la réalité économique autour du lait est tout autre :  l’Algérie a augmenté ses importations de poudre de lait au cours des dix (10) dernières années pour atteindre 180 000 tonnes en 2019 contre 90 000 en 2009, sachant que l’ONIL distribue une moyenne mensuelle de prés de 8000 tonnes de poudre de lait, au profit des laiteries du pays.Puis vient le pari de la baisse des prix de la viande bovine !Ramadan 2020 ! Le sempiternel refrain des prix de la viande rouge revient à l’actualité du mois sacré du jeûne. Dans une tentative d’anticiper la polémique afin de s’en approprier les retombées médiatiques, Kamel Rezig assène dès le mois de février : « les prix de la viande rouge oscilleront entre 800 DA et 1200DA selon la qualité pendant le Ramadan 2020 ! ». Mais il n’en sera rien ! la viande rouge locale est vendue à partir de 1600 DA le kilogramme.Qu’à cela ne tienne, le ministre s’empresse alors de montrer du doigt un coupable. Il s’agit des éleveurs qui, selon lui, n’ont pas tenu leurs promesses. Intervenant sur les ondes de la Chaîne 1 de la Radio nationale, pour s’exprimer principalement sur la situation du marché des produits alimentaires en ces premiers jours de Ramadan, le ministre a tenté d’expliquer pourquoi les prix de la viande rouge n’ont pas baissé comme il l’avait prédit.Le ministre a évoqué, à cet effet, deux volets. D’un côté, il y aurait les éleveurs et maquignons qui n’ont pas respecté leur engagement, «non écrit», a-t-il précisé, et de l’autre, la crise sanitaire liée à la propagation du coronavirus qui a empêché le ministère de poursuivre, comme il se doit, la feuille de route qu’il s’est tracé.«On avait affirmé que si la production nationale suffisait, on n’avait pas besoin d’importer. En se réunissant avec les éleveurs, ils nous ont assuré que la production locale suffisait à satisfaire la demande. On s’était entendu sur la nécessité d’établir, du moins pour Ramadan, un prix abordable», a déclaré Kamel Rezig, qui a rappelé que «pourtant ces derniers reçoivent beaucoup d’aides de l’Etat». Là aussi, les résultats escomptés par le ministre du commerce n’ont pas été au rendez vous !Communication ou cacophonie ?Source de frustration populaire, les « faux pas » de Kamel Rezig l’ont peu à peu éloigné de son public. Éclipse par la pandémie Covid-19 malgré ses vaines tentatives de s’afficher en dépositaire de l’action sociale du Gouvernement, ce qui lui a valu quelques couacs supplémentaires, le ministre semble avoir changé son fusil d’épaule en matière de communication et se montre de moins en moins présent dans le paysage médiatique.Mauvais alignement des planètes ou rappel à l’ordre hiérarchique ? Quoi qu’il en soit, Rezig semble être revenu dernièrement à des standards de communication plus « corporate », le cantonnant à son rôle de gestionnaire d’un portefeuille ministériel des plus difficiles à incarner en Algérie.