Source(s): La Nation
Date de publication: 09/07/2020 | Auteur(s): Administrator | Tags: Divers | Visites: 13

Algérie : Vers plus de billets de banques avec des symboles historiques ?

09-07-2020

Algérie – Ce mercredi, le Premier ministre Abdelaziz Djerrad a appelé la Banque d’Algérie à incorporer des symboles historiques dans les billets de banques, ainsi qu’à les imprimer conformément aux normes internationales.

Selon un communiqué du Premier ministère, Abdelaziz Djerad, à signifier à la Banque centrale d’Algérie l’importance d’imprimer les billets de la monnaie nationale avec l’effigie de symboles historiques.

Ceci survient après l’annonce faite par le ministre des Finances, le 4 juillet dernier. C’était en rapport avec l’émission d’un nouveau billet de 2000 dinars; et d’une pièce de 200 dinars; à partir du premier novembre prochain. Le premier portera l’effigie du Groupe des six; tandis que sur la seconde figurera le chahid Ahmed Zabana.

D’après le document officiel rapporté par l’APS, le Premier ministre; accompagné de son ministre des Finances et du gouverneur de la Banque d’Algérie par intérim; s’est rendu à l’Hôtel des monnaies de la BA.

C’était lors de cette sortie sur le terrain qu’Abdelaziz Djerad a, en Présence d’Aimene Benabderrahmane, adressé son appel à l’institution bancaire centrale; de redonner considération aux héros de la nation. Telle chose se fera « en frappant des pièces et imprimant des billets à leurs effigies ».

Billets de banques en Algérie : Intégration des symboles historiques, et modernisation de l’outil de production

Djerad « a longtemps conversé avec le personnel et a pris note de leurs conditions de travail »; d’après la même source. À ce niveau, le deuxième homme du pays a mis en exergue l’exigence « de moderniser l’outil de production ».

L’orateur a poursuivi en mettant en avant le caractère crucial de « l’impression des billets de banques; et de la frappe des pièces de monnaie, selon les standards internationaux; mais en intégrant les symboles de notre histoire nationale ».

« Au cours de sa visite dans les différents compartiments de fabrication des billets et des pièces; ainsi que des documents sécurisés », le Premier ministre a en effet longuement échangé avec les travailleurs. C’est, vraisemblablement, en vue d’améliorer leur situation professionnelle.

Finalement, le Premier ministre n’a pas manqué d’adresser ses félicitations et encouragements; à l’intégralité des employés de l’Hôtel des Monnaies. Il a fait cela en hommage aux « efforts louables consentis » par eux. De plus est, « durant cette période difficile de pandémie », conclut le communiqué.

Document exclusif. L’Algérie se lance tardivement dans les enquêtes épidémiologiques sur l’entourage des patients du COVID-19

09-07-2020

Il aura fallu que la situation sanitaire frôle la catastrophe pour que l’Algérie réagisse enfin. Les autorités sanitaires algériennes ont donné instruction pour lancer officiellement les enquêtes épidémiologiques sur les sujets contacts du COVID-19. Il s’agit d’un suivi par des spécialistes de toutes les personnes qui étaient en contact avec une personne atteinte de COVID-19. Dans une instruction datant du 8 juillet dernier, comme le montre ce document obtenu par Algérie Part au cours de nos investigations, le ministère algérien de la Santé a demandé le renforcement de l’identification et du suivi des sujets contacts avec les cas du COVID-19. 

Il faut savoir qu’effectivement les symptômes peuvent apparaitre jusqu’à 14 jours après un contact avec un malade atteint de COVID-19, et se manifestent le plus souvent par de la fièvre, accompagnée de toux. Partant de ce constat scientifique, le ministère algérien de la Santé entend mettre en place un dispositif pour la recherche systématique et active de tous les sujets contacts de cas de COVID-19  afin de “rompre la chaîne de transmission et d’éviter que les cas de COVID-19 ne se transforment en clusters ou un foyer épidémiologique”, explique le document officiel dont nous détenons une copie.

Les autorités sanitaires veulent qu’une équipe de spécialistes se déplacent jusqu’au lieu de domicile du sujet contact pour mener l’enquête épidémiologique. La première étape consiste à l’élaboration d’une fiche d’identification et de suivi. Ensuite, il faudra confiner le sujet contact pendant 14 jours au niveau de son domicile. Et dés l’apparition des premiers symptômes, les sujets contacts doivent être soumis à un test de dépistage. Si le test est positif, le patient doit quitter son domicile pour être hospitalisé. D’autre part, les équipes médicales doivent visiter le domicile du sujet contact le premier jour du suivi médical et le dernier jour de ce suivi. Et entre ces deux visites, un suivi régulier doit être opéré par contact téléphonique.

Si cette nouvelle stratégie est ambitieuse, elle semble, néanmoins, irréalisable, dans le contexte actuel de notre pays. Et pour cause, elle nécessite un nombre important de médecins spécialistes et la disponibilité d’une quantité considérable de tests de dépistage du COVID-19. Ce qui manque cruellement à l’Algérie. En plus, la pandémie s’est beaucoup propagée en Algérie rendant ces enquêtes épidémiologiques très difficiles à mettre en place. Cette stratégie sanitaire, il aurait fallu la mettre en place depuis le début de l’épidémie au début du mois de mars dernier. Maintenant, il semble bel et bien que ça soit trop tard…