Sabri Boukadoum réaffirme le rejet par l’Algérie de toute ingérence étrangère en Libye12-07-2020Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum a réaffirmé, samedi, le rejet par l’Algérie de toute ingérence étrangère en Libye, précisant par la même que toutes les parties libyennes réclamaient que l’Algérie « poursuive ses efforts dans le cadre du règlement de la crise » dans ce pays voisin.Invité du Forum du quotidien Echaâb, le ministre a fait savoir que l’Algérie « coordonne avec toutes les parties concernées par le dossier libyen, notamment les pays du voisinage, en vue de parvenir dans les plus brefs délais à une solution assurant la restauration de la paix et de la stabilité dans ce pays frère ».« L’approche adoptée par l’Algérie en coordination et concertation avec les pays du voisinage vise à mettre un terme à toute forme d’escalade et à réunir les frères libyens autour d’une même table de dialogue loin de toute ingérence étrangère », a-t-il souligné, ajoutant que ce « processus doit commencer par un cessez-le-feu loin des règlements de comptes conjoncturels pour recouvrer la confiance entre les parties libyennes à même d’engager un dialogue regroupant les différentes composantes du peuple libyen en vue de restaurer la paix et réaliser ainsi les attentes de ce peuple frère ».Le chef de la diplomatie a réaffirmé que l’Algérie « reste à équidistance des belligérants libyens, tout en les exhortant à l’adhésion au processus de règlement politique plébiscité par le peuple libyen et ce, à travers une large concertation appuyée par les pays du voisinage sous l’égide des Nations Unies ».A ce propos, il a rappelé la décision du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune qui a affirmé, lors de la conférence de Berlin tenue début 2020, « la disponibilité de l’Algérie à abriter des rencontres entre frères libyens pour reprendre l’opération politique sous l’égide de l’ONU et dans le respect de la volonté politique du peuple libyen ».Boukadoum a également rappelé la tenue, en février dernier à Alger, de la réunion de concertation des ministres des pays voisins de la Libye (arabo-africains) au titre du mécanisme de dialogue pour examiner le dossier libyen et trouver une solution qui mettra fin à la souffrance du peuple libyen.L’Algérie avait mis en exergue, lors de cette réunion, l’importance de la préservation de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de la Libye, appelant les belligérants libyens à revenir au processus politique sous l’égide de l’ONU en adoptant le dialogue inclusif comme moyen devant mener à une solution à la crise libyenne.Concernant le processus de règlement de la crise libyenne et le rôle de l’Algérie à cet égard, Boukadoum a précisé, devant les parlementaires, les recteurs d’université, les professeurs et journalistes présents, que « toutes les parties libyennes demandent l’intervention de l’Algérie, car c’est le seul pays qui n’a envoyé ni armes ni mercenaires en Libye, mais plutôt un message d’espoir pour toutes les parties libyennes ».Il a souligné, à cette occasion, que le cessez-le-feu observé en février dernier avait été convenu en Algérie grâce aux efforts du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune.Le rôle de l’Algérie dans le règlement de la crise libyenne « n’est pas sollicité uniquement par Tripoli et Benghazi, mais par toutes les parties concernées », a affirmé le ministre, soutenant que « l’intérêt de l’Algérie est de voir une Libye stable et unie ».Boukadoum a prévenu que « la guerre par procuration qui se joue en Libye nuit davantage aux Libyens. L’ingérence étrangère est devenue un problème majeur. Si nous avions laissé les Libyens entre eux avec un soutien politique, cette crise n’aurait pas perduré », a-t-il ajouté.« Nous rejetons catégoriquement toute ingérence étrangère en Libye », a-t-il martelé, appelant au nécessaire « respect de l’embargo sur les armes vers ce pays et de la souveraineté de la décision libyenne ».
Algériens bloqués à l’étranger : Le ministre des Affaires étrangères se prononce12-07-2020Des opérations de rapatriement des Algériens bloqués dans les différents pays étrangers seront probablement organisées prochainement. C’est ce qu’a laissé entendre le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, samedi 11 juillet. Intervenant au forum du quotidien Echaâb, le chef de la diplomatie algérienne a affirmé que c’était du devoir de l’
Algérie de s’occuper de ses ressortissants.Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, s’est exprimé samedi sur le cas des Algériens bloqués à l’étranger, notamment les étudiants. “Le rapatriement des étudiants constitue l’une de nos priorités”, a déclaré le ministre. Et d’ajouter : “J’espère qu’il y aura une évolution positive concernant leur rapatriement”.Sabri Boukadoum avoue que la question des Algériens bloqués à l’étranger est compliquée. “Il y a une pression et la situation n’est pas facile”, estime-t-il. Il affirme, toutefois, qu'”il est du devoir du gouvernement, plus particulièrement du
ministère des Affaires étrangères, de préserver la vie des ressortissants algériens”.Sabri Boukadoum a précisé, néanmoins, que la priorité serait donnée aux étudiants et aux personnes malades, promettant qu'”il y aura du nouveau dans ce dossier”. “Le nouveau”, ce sont peut-être les opérations de rapatriement réclamées par les Algériens bloqués dans plusieurs pays du monde.
5 000 Algériens bloqués en France
Rien qu’en
France, il y aurait quelque 5 000 Algériens bloqués, selon la chaîne France 24. “Certains sont partis pour des soins, d’autres pour des vacances de quelques jours, d’autres pour une formation de courte durée…“, a rapporté le journal
El Watan dans son édition de samedi.Cette
catégorie de ressortissants lance un véritable SOS aux autorités du pays. Certains qualifient leur quotidien de “calvaire”. “Il y a des gens qui passent la nuit dans les mosquées, il y a des familles entières avec des enfants qui sont dans la précarité la plus totale, et qui n’ont que les émigrés pour leur venir en aide. C’est un calvaire quotidien !”, ont-ils confié au même quotidien.D’autres cris de détresse sont aussi lancés à partir d’autres pays, à l’instar de l’Afrique du Sud où l’athlète
Taoufik Makhloufi est coincé depuis plusieurs mois.

Reconfinement total : les nouvelles déclarations de Benbouzid - Algerie360
12-07-2020
Le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière Abderrahmane Benbouzid est revenu, ce dimanche sur la question de la possibilité du recours au re-confinement sanitaire total.
Intervenant sur les ondes de la chaine 3 de la radio nationale, Benbouzid a, encore une fois, écarté la possibilité de recourir à un confinement sanitaire national. Et ce, en vue de la situation dans certaines wilayas qui n’enregistrent aucun cas de coronavirus.Le ministre a, toutefois, estimé que la décision du confinement sanitaire revient en premier lieu au premier ministère, après consultations des statistiques fournies par le Comité scientifique relevant du ministère de la Santé.Pour lui, « confiner, déconfiner puis reconfiner », donne une image de non-contrôle de la situation.

تحذير من وزارة الاتصال عقوبات تصل إلى السجن 3 سنوات - الجزائرية للأخبار
12-07-2020ليلى بلديقالت وزارة الاتصال في بيان اشارت فيه إلى خطورة نشر معلومات مضللة أو أخبار تمس بالأمن والسلامة من أن الاشخصا الذين ينشرون اخبار في شبكات التواصل الاجتماعي ، أو وسائل الاعلام والاشخاص المعنويين والمؤسسات الإعلامية، ستتعرض للمتباعة القضائية ، وقالت الوزارة ان تعريض حياة الأخر أو سلامته الجسدية للخطر معاقب عليه، حسب المصدر، بموجب المادة 290 مكرر التي تم تعديلها مؤخرا من الأمر رقم 66-165 بتاريخ 8 يونيو 1966، المتعلق بقانون العقوبات، المجرم للأفعال التي تعرض حياة الأخر أو سلامته الجسدية لخطر، من خلال خرق عمدي و بين لواجب الحذر أو السلامة، ينص عليه القانون أو التنظيم، و التي تنص على عقوبة سجن من ثلاثة (03) الى خمس (05) سنوات و غرامة مالية من 300.000 دينار جزائري الى 500.000 دج، “اذا اقترفت هذه الأفعال خلال فترات الحجر الصحي أو كارثة صحية أو بيولوجية أو تكنولوجية أو أي كارثة أخرى” .و علاوة على ذلك، فان الشخص المعنوي الذي يرتكب هذه الأفعال، يعاقب هو أيضا طبقا لنفس الأحكام.أما فيما يخص نشر و اشاعة الأخبار المغلوطة التي تمس بالنظام و الأمن العموميين، فإن التعديل الذي طرأ على المادة 196 مكرر من قانون العقوبات ينص على معاقبة كل من قام عمدا بنشر و اشاعة أخبار بأي وسيلة، في الميدان العمومي، أخبار أو معلومات مغلوطة أو افترائية من شأنها المساس بالنظام أو الأمن العمومي، بالنظر إلى الرعب الذي تزرعه في نفوس المواطنين أو مناخ انعدام الأمن الذي تولده في المجتمع.و خلص بيان وزارة الاتصال إلى التذكير بأن قانون العقوبات “ينص على عقوبة مقررة للجنح لهذه الأفعال، تتمثل في السجن لمدة (01) سنة إلى ثلاث (03) سنوات، و غرامة مالية من 100.000 دج إلى 300.000 دج”.

طلب عاجل لوزير الطاقة من موظفين في مجموعة سوناطراك
12-07-2020لراس حبيبتقدم عدد من موظفي شركة سوناطراك بشكوى إلى وزير الطاقة ومدير عام مجموعة سوناطراك طالبو فيها بإعادة النظ في قرار عودة العمال إلى العمل ، بشكل خاص العمال والموظفين المرضى الذين يعانون من امراض مزمنة السكري ضغط الدم والقلب ، وطالب الموظفون أصحاب الشكوى مدير عام سوناطراك و وزير الطاقة الجزائري باعادة تقييم القرار على اساس الحالة الصحية للموظفين العائدين و إعادة النظر في قرار استئناف العمل بالنسبة لعمال سوناطراك بالنسبة للعمال المرضى بالسكري و ضغط الدم، خاصة مع الوضع الصحي الذي تعيشه البلاد .
L’Algérie prévoit la création d’un Fonds de financement pour les start-up12-07-2020Dans le but d’aider les porteurs de projets innovants, un Fonds de financement des start-up sera mis en place bientôt, a annoncé samedi le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de l’économie de la connaissance et des Start up, Yacine El-Mehdi Walid.En marge de sa visite à Khémis Miliana (Aïn Defla) le même responsable a précisé que « ce fonds, régi par des mécanismes de financement, plus en adéquation avec les start-up, peut même s’adapter aux préceptes de la religion dans le domaine des pratiques financières (absence d’intérêt) ».Selon lui, le Fonds en question permettra d’assurer un financement à travers un crédit comme ce fut le cas dans le dispositif de l’ANSEJ, mais à travers l’entrée au capital de la société, « une procédure impliquant l’échange d’un apport contre les parts de cette société », a-t-il expliqué.Yacine El-Mehdi Walid a espéré que ce moyen de financement, soit « la meilleure façon de financer les start-up, laquelle tranche avec la manière en vogue par le passé consistant à se limiter à l’octroi des crédits aux propriétaires des petites entreprises ».Par ailleurs, le ministre a observé que la loi de finances complémentaires (LFC 2020) comporte des facilités en matière d’acquisition de foncier.A ce propos, il a précisé que « la LFC comporte des procédures permettant aux jeunes disposant de projets innovants de bénéficier d’assiettes foncières, le plus important étant que les projets en question assurent une valeur ajoutée à l’économie nationale ».