Source(s):
Le Citoyen
Date de publication:
26/07/2020
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Divers
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Exclusif. L’équivalent de 20 milliards de dollars de dettes envers l’Etat : le plan de sauvetage de Sonelgaz sur le bureau de Djerad26-07-2020Le groupe Sonelgaz est dans le rouge et la pandémie du COVID-19 a accéléré l’aggravation de sa situation financière. Pis encore, à cause des dettes, des déficits budgétaires et des pertes financières, Sonelgaz devra déposer le bilan au sens des dispositions du Code de Commerce à partir de 2023. Et pourtant, à partir de 2024, le groupe Sonelgaz est censé commencer le remboursement de ses dettes envers l’Etat algérien qui représentent l’équivalent de 20 milliards de dollars ! Sonelgaz se dirige tout droit vers la faillite et pour survivre, un plan d’action été élaboré en toute urgence et déposé au niveau du bureau du Premier-ministre, Abdelaziz Djerad, a appris Algérie Part au cours de ses investigations.Oui, 20 milliards de dollars, c’est l’équivalent des dettes contractées par le groupe Sonelgaz durant plus de 10 ans, voire 15 ans, pour pouvoir financer ses investissements et assurer son fonctionnement. Ces dettes représentent essentiellement les montants des lignes de crédit financées par les banques étatiques algériennes ou le fonds national d’investissement (FNI). Des crédits que Sonelgaz ne pourra pas rembourser fautes de bénéfices et de revenus. En effet, Sonelgaz travaille à pertes et ne gagne pas de l’argent parce que le prix de l’électricité est très faible en Algérie et ne correspond pas du tout au coût de revient. Selon nos investigations, la Sonelgaz vend de l’électricité aux citoyens algériens à un prix 3 fois inférieur au prix de production de l’énergie électrique. Certaines institutions étatiques ou entreprises économiques paient même le prix de l’électricité 4 fois inférieurs au prix de revient. En Algérie, le prix de l’électricité est trois fois moins cher qu’au Maroc et en Tunisie. Par rapport aux pays de l’Union Européenne, les prix de l’électricité représentent à peine 25 % des tarifs européens.Avec ces tarifs, la Sonelgaz ne peut pas tenir financièrement et rembourser ses crédits. Pour éviter la faillite, le groupe public algérien qui emploie près de 90 mille travailleurs a demandé dans son plan d’action soumis récemment au Premier-ministre un nouveau rééchelonnement des dettes et l’effacement de certaines ardoises financières. Sonelgaz a proposé une nouvelle politique tarifaire de l’électricité axée selon les catégories des habitations. Les algériens possédant des villas ne peuvent pas continuer à payer l’électricité au même prix que ceux qui habitent dans de minuscules logements sociaux. L’établissement de nouvelles catégories pour différencier les consommateurs algériens selon leur pouvoir d’achat est fortement recommandé par le groupe Sonelgaz selon lequel le prix de l’électricité ne peut pas rester éternellement bas en Algérie.D’après nos sources, le Trésor Public n’a pas versé encore les compensations financières promises à Sonelgaz pour compenser le différentiel entre le prix de l’électricité produite et celui de l’électricité subventionnée au profit des consommateurs algériens. Pour l’heure, l’Etat algérien donne uniquement des prêts comme celui qui a été approuvé dan la loi de finances 2020 et dont le montant a été fixé à 161,2 milliards, à savoir l’équivalent de 1,1 milliard d’euros.Mais la Sonelgaz ne veut se contenter de ces prêts et réclament un mécanisme de remboursement général des prix de l’électricité produite ou l’augmentation pure et simple des tarifs d’électricité. Enfin, la Sonelgaz veut aussi récupérer des activités où elle peut gagner des dividendes à l’image de la gestion des stations de dessalement de l’eau de mer qui sont gérées, pour le moment, par l’Algerian Energy Co (AEC), une filiale du groupe Sonatrach mais réclamée fortement par Sonelgaz car elle estime qu’elle s’inscrit dans le cadre des activités de son propre secteur. Algérie Part reviendra sur ce dossier avec de plus amples détails dans ses prochaines révélations.
Examens du BAC et du BEM : Le ministre de l’Éducation insiste sur l’application du protocole sanitaire26-07-2020Le ministre de l’Éducation nationale, Mohamed Ouadjaout, a insisté aujourd’hui sur la nécessité d’une application stricte du protocole sanitaire, pour mener et corriger les examens du BEM et du baccalauréat 2020.Le ministre, a présidé hier matin, via visioconférence au siège de son département ministériel, les travaux du Symposium national des directeurs de l’éducation, en présence des secrétaires généraux et des chefs des études et examens, ainsi que des cadres de l’administration centrale, afin de se tenir au courant sur les préparatifs et les procédures des examens scolaires 2020.Le Ministre a chargé les directeurs de l’éducation d’organiser des réunions avec les chefs de centre et tous les superviseurs de toutes catégories avec la prise de toutes les mesures préventives et sanitaires nécessaires, et les oblige à appliquer strictement le protocole tout au long de la procédure, pour assurer la sécurité et la santé des candidats et des superviseurs.Le ministre a insisté sur la nécessité d’assurer la stérilisation et la désinfection de toutes les installations des centres de conservation, de distribution, de procédure, de montage et de correction.
Algérie/Covid-19: le ministère de la Santé appelle au respect des mesures de prévention durant l’Aïd El-Adha26-07-2020Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme Hospitalière, a invité, dimanche, les citoyens qui accomplissent le rituel du sacrifice, Aïd El-Adha, au respect des précautions pour éviter les risques de contamination, notamment ceux liés au kyste hydatique et au coronavirus (Covid-19).Le ministère a recommandé, dans un communiqué, de prendre “toutes les dispositions” pour faire contrôler le mouton sacrifié par le vétérinaire.Il a précisé que si le contrôle n’est pas possible, le citoyen doit “examiner avec précaution” les abats (foie, poumons) et les autres viscères de l’animal sacrifié à la recherche des kystes ou vésicules (boules d’eau), bouillir ou brûler les abats et les autres viscères de l’animal sacrifié qui portent des boules d’eau, et enterrer les abats et les autres viscères de l’animal sacrifié qui portent des boules d’eau, profondément sous terre (50 cm) de façon à ce que les chiens errants ne les déterrent pas.Il est recommandé, dans le même cadre, de ne pas abandonner dans la nature les abats et les autres viscères du mouton qui portent des boules d’eau, ne jamais donner les abats et les autres viscères de l’animal sacrifié qui portent des boules d’eau à des chiens, car ils constituent le réservoir du parasite, et de ne pas jeter les abats parasités de l’animal sacrifié avec les ordures ménagères (ce qui constitue de la nourriture pour les chiens errants).En cas d’élimination de la peau (toison) du mouton, il convient de la jeter dans les endroits prévus à cet effet, ajoute le communiqué, appelant à ne pas oublier les règles élémentaires d’hygiène, à se laver les mains avant les repas, et à se laver les mains après avoir caressé un chien.Le ministère de la Santé a indiqué, par la même occasion, que “des mesures préventives additionnelles doivent être observées dans le contexte du Covid-19 sur toute la chaîne allant de la mise en vente des animaux jusqu’au jour du sacrifice”.A cet effet, les citoyens sont appelés à limiter les contacts inutiles sur les lieux d’achat et d’abattage, respecter la distanciation sociale, le port de masque et lavage ou désinfection des mains avant et après toute manipulation sur le sacrifice (toucher-saigné), éviter le soufflage du sacrifice par la bouche lors de l’abattage, nettoyer et désinfecter les lieux de vente et d’abattage, ainsi que les outils utilisés par de l’eau de javel 12 diluée au 1/10 (1 dose d’eau de javel 12 pour 9 doses d’eau), et à collecter l’ensemble des déchets dans des sacs étanches avant leur élimination.
84 professionnels de la santé décédés des suites de COVID-19 en Algérie (SNPSP)26-07-2020Le président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (Snpsp), Lyes Merabet, a indiqué ce matin sur le plateau de la Chaine 3 de la Radio algérienne que le nombre de personnel de la santé décédés des suites de COVID-19 a atteint 84 cas. Ce bilan concerne les professionnels des deux secteurs privé et public. Il a précis que la liste des décédés des suites de COVID-19 parmi les personnels de la santé est revu constamment en hausse.Par ailleurs, il a affirmé que le nombre total des professionnels de la santé publique infectés par la COVID-19 a dépassé le seuil de 3500 cas. D’après lui, les personnels de la santé publique payent cher leur engagement dans cette lutte implacable contre le coronavirus.S’exprimant sur les mesures arrêtées par le gouvernement, visant à stopper la spirale des violences à l’encontre des personnels de santé, il dira que ces dernières font partie des revendication ‘’mainte fois réitérée par les syndicats de la corporation’’. Mérabet rappelle que son syndicat a commencé à poser ce problème, depuis l’année 2012 déjà.Il considère que la solution de ce ‘’phénomène sociétal’’, que l’on observe aussi, déclare-t-il, dans la rue, les stades, et jusqu’à l’intérieur des écoles, demande à être prise en charge en s’intéressant de plus près aux conditions d’accueil des malades, mais également, aux relations devant s’établir entre les secteurs public et privé pour faciliter l’accès aux soins et alléger la pression au niveau des structures publiques de santé.En revanche, il a appelé à la révision de la grille des salaires des médecins exerçant dans le secteur public. Pour lui, il inadmissible qu’un médecin généraliste commence sa carrière avec 50 000 DA mois et la finir à moins de 100 000 DA.Les mauvaises conditions du travail font fuir les médecins algériens à l’étranger. Selon ses dires, entre 300 et 400 médecins algériens quittent le pays chaque année.

المهام المستعجلة لحكومة عبد العزيز جراد - الجزائرية للأخبار
26-07-2020يكتبها اليوم مرابط محمدالقناعة الموجودة لدى القيادة السياسية في الجزائر مبنية على المصارحة، وعدم اللجوء إلى شراء السلم الاجتماعي إلا عند اقتضاء الضرورة القصوى، على أساس عدم العودة لتقاليد السلطة السابقة في التسيير ، لكن هذه القناعة تحتاج الآن للمراجعة وبشكل عاجل، بعد عدة اشهر من بداية جائحة وباء كورونا في الجزائر ، والوضع الاجتماعي الصعب جدا لفئات كثيرة من الجزائريين ، قرار عدم اللجوء إلى بعض القرارات الخاطئة من قبيل العودة إلى طبع النقود كحل مؤقت بديل ، لمواجهة النقص الفادح في السيولة، يحتاج الآن لمراجعة سريعة، لأن الوضع في مكاتب البريد والبنوك يؤكد أن نقص الأموال النقدية، بات مشكلة المشكلات ، ولا يمكن التكفل السريع بالمتضررين من الوباء بشكل خاص من المواطنين العاديين دون مثل هذا القرار ، كما أن أي تأخير في اتخاذ هذه الاجراءات قد يعقد الوضع على المستوى الاجتماعي.و من المقدر أو المتصور الآن أن الجهاز التنفيذي للدولة و القيادة السياسية، بدأت في التعامل في مارس 2020 مع الآثار الإقتصادية لجائحة وباء كورونا ، على أساس الترقب ، وانتظار تحسن الوضع، دون اتخاذ قرارات اقتصادية حاسمة للتعامل مع الوضع الاقتصادي الصعب الذي احدثته الجائحة ما ادى الى تراكم المشكلات، في ذات الوقت بدأت الحكومة في التحضير لمرحلة ما بعد كورونا، من خلال مشاريع مهمة ، على أساس أن الآثار الاقتصادية للوضع الصحي ستتلاشى بسرعة وأن الاقتصاد الموازي سيتمكن من امتصاص الكارثة ، هذا الحساب ثبت الآن أنه غير صحيح بل وخاطئ ، لأن الإقتصاد الموازي أو آلاف المليارات من السنتيمات التي تدور في الخفاء خارج إطار الرقابة ، رفضت دعم الشعب الجزائري ، وتمويل عملية الخروج من الأزمة ، وهذا الوضع كان يستوجب قبل اليوم الضرب بيد من حديد على يد أصحاب المليارات المخفية والمكتنزة في فيلات وقصور كبار رجال الأعمال، الخيانة الثانية التي تعرض لها الاقتصاد الجزائري جات من اصحاب مليارات الدولارات من الذين رفضوا أيضا دعم صمود الجزائريين بالرغم من الإمتيازات الهائلة التي حصلوا عليها في آخر 30 سنة، وفي حالة عدم الرغبة لدى الجهاز التنفيذي في ممارسة التشدد في هذا الشأن ، ربما بسبب مخاوف من الحاق المزيد من الضرر بالاقتصاد الوطني ، فإن الحل البديل الوحيد لمواجهة الوضع الاجتماعي والاقتصادي الصعب هو انفاق أموال عمومية بشكل مباشر لدعم المواطنين العاديين والتكفل بأوضاعهم بقرارات أكثر جرأة وسخاء ، هذا في حالة وجود رغبة حقيقية في تجاوز الأزمة الطاحنة حاليا.يجب أن نشير هنا إلى مسألتين اثنتين الأولى هي أن الجهاز التنفيذي للدولة عانى بدوره في بدايات الأزمة من ، صعوبات أبرزها أنه لا أحد توقع استمرار الأزمة الصحية في البلاد لـ حوالي 4 أشهر ونصف أو 5 أشهر ، اضافة إلى أن الأزمة الحالية فريدة من نوعها وغير مسبوقة ، وقد عجزت دول كبرى عن تسييرها بالشكل الأمثل، والثانية هي الحالة التي يعبيشها الجهاز التنفيذي للدولة الذي خرج للتو من أزمة خطيرة تتعلق بتحقيقات الفساد التي أدت إلى فصل أو انهاء مهام المئات من الاطارات اهل الخبرة ، و جرت إلى السجن مجموعة ايضا من أهم اطارات الادارة الجزائرية.

