Date de publication: 21/07/2020 | Auteur(s): Administrator | Tags: Divers | Visites: 13

Manque de liquidité à Algérie Poste : Le ministre annonce de nouvelles mesures - Algerie360
21-07-2020
Le ministre de la Poste et des Télécommunications, Brahim Boumzar, a indiqué aujourd’hui lundi avoir pris toutes les dispositions en prévision de la fête de l’Aïd El Adha, il a affirmé que les bureaux de poste des différents wilayas  s’emploient à élargir et à intensifier les temps de travail, et qu’ils fourniront leurs services pendant le week-end dans les grandes villes à l’occasion de l’Aïd al-Adha.
Néanmoins, le ministre de la Poste et des Télécommunications, Brahim Boumzar, et lors de son passage sur les ondes de la radio nationale dans  » Deif El Sabah » de la chaine 1, a révélé que le retrait des fonds  au niveau des distributeurs automatiques sera limité à 30 mille dinars, pour résoudre le problème du manque de liquidité et permettre à chacun d’obtenir des fonds et de retirer de l’argent pendant ces jours de l’Aïd El Adha (fête du sacrifice).Pour rappel, le ministre a auparavant  rassuré les citoyens de la disponibilité des liquidités au niveau de l’ensemble des bureaux de poste répartis à travers le territoire national, notamment en prévision de l’Aïd El Adha (fête du sacrifice), affirmant que mesures ont été mises en œuvre en collaboration avec la banque d’Algérie pour une meilleure prestation de service.Attar annonce une réorganisation de Sonatrach pour la focaliser sur ses métiers de base21-07-2020Pour le ministre de l’Energie, Abdelmadjid Attar, l’Algérie se trouve, aujourd’hui, confrontée à une situation économique « difficile », provoquée par la dégringolade, du marché pétrolier, qu’est venue, de surcroît, accentuer l’apparition de la pandémie de la Covid 19.Cette situation a fait, dit-il, que le secteur des hydrocarbures, à la base de la « rente » et du développement économique, ne laisse escompter que des recettes de 23 milliards de dollars, pour 2020, par rapport aux 33 milliards engrangés en 2019.S’exprimant, mardi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio Algérienne, celui-ci considère qu’il faut « se battre » au sein de l’OPEP, pour essayer de protéger ces dernières afin de les rendre utiles, à moyen et long terme.Pour M. Attar, la priorité, aujourd’hui, est d’organiser l’usage de l’énergie produite par le pays, afin ajoute-t-il, qu’elle serve en priorité et à court terme, à créer de l’emploi et de la richesse, et donc, de la croissance. « C’est, souligne-t-il, ce qu’a besoin, dans l’urgence, l’Algérie pour se stabiliser ».Faisant part d’une prochaine réorganisation du fonctionnement de Sonatrach, « pour la focaliser sur ses métiers de base », et dont il observe qu’elle a « fait de tout et de rien pour s’occuper de ce qui ne la regarde pas », il l’invite à réduire les coûts de fonctionnement et d’exploitation de son gaz et de son pétrole pour être compétitive sur le marché.Pour lui, il y a nécessité pour cette entreprise à réduire, également, le nombre de ses postes à l’étranger ainsi que les affectations effectuées « à droite et à gauche » qu’il considère n’étant en rien indispensables.Il n’en estime pas moins, cependant, que celle-ci doit y accroître sa présence, mais en tant que compagnie pétrolière chargée d’aller découvrir et exploiter du pétrole et du gaz à l’international, à commencer, indique-t-il, par des pays en Afrique.Faisant part de l’agressive compétitivité autour des produits énergétiques provoquée par l’arrivée sur les marchés du GNL Américain, le ministre de l’Energie juge qu’à ce niveau l’Algérie est obligée de s’adapter, en concluant, notamment, des contrats à moyen terme. Pour autant, ajoute-t-il, il n’est pas question de vendre le gaz Algérien à prix bradé.De la récente adoption de la loi sur les hydrocarbures et de son application, l’intervenant juge que le « gros problème » est constitué par le retard constaté dans la préparation des textes d’application.A cet effet, il annonce avoir délimité des délais afin, qu’avant le mois de septembre, soient finalisés ces derniers.M. Attar explique que sans ces textes, il n’est pas possible de développer des activités de partenariat, lesquels demandent entre deux à trois années pour devenir opérationnels.Revenant à nouveau à la situation créée au sein de Sonatrach, il constate que sa production a accusé une baisse en raison, dit-il, des « énormes retards en matière d’investissements, de développement et d’amélioration des techniques de production, mais également du refus d’entreprendre des travaux de récupération dans d’une cinquantaine de petits gisements « qui peuvent, très rapidement, compenser la baisse de production du brut Algérien et qui, en outre, sont susceptibles d’intéresser les investisseurs étrangers.« Il n’est pas normal » s’exclame-t-il, encore, que des gisements de gaz découverts dans les années 50 et abandonnés par la firme Total, en 2014, soient laissés à l’abandon. On doit, déclare-t-il, « mettre le paquet » pour les exploiter aux fins d’augmenter notre production.Parlant de la situation à laquelle fait face l’entreprise Sonelgaz, l’invité signale « qu’elle est à genoux » du fait qu’elle revend à perte sa production d’électricité. Si ce n’était, déclare-t-il, le soutient de l’Etat, « elle déposerait son bilan ».Se défendant de mettre en causes les foyers à bas revenus, il indique que cette situation est due au fait que « nous nous sommes habitués à la rente ». il ajoute, cependant, qu’il n’est pas question d’augmenter les tarifs de l’énergie « pour les petits citoyens ».Pour lui, la priorité est de donner du gaz et de l’électricité à ceux qui créent de l’emploi aux entrepreneurs qui activent présentement dans une cinquantaine de zones industrielles et dont, relève-t-il, une seule est raccordée, celle de Relizane. Sur la lancée, il fait part de 8.800 demandes de raccordement réclamées par de petits investisseurs isolés, « un chantier énorme ».Algérie : Lutte contre le marché noir en numérisant les administrations ?21-07-2020
Algérie – Le ministre des Finances soutient la personnalisation du système fiscal dans la lutte contre le marché noir. Selon lui cela permettra de hisser le niveau d’équité de la charge d’imposition.
Intervenant à l’occasion des Assises Nationales sur la réforme fiscale organisées par le ministère des Finances, Aymen Benabderrahmane; ministre de la tutelle a indiqué ce 20 juillet que la numérisation en cours des administrations; garantirait la répartition équitable de la charge fiscale. Ce qui ouvrira la porte à l’intégration des activités économiques parallèles; permettant ainsi la lutte contre le marché noir qui connaît une forte croissance en Algérie.Selon sa déclaration, cette numérisation permettra de hisser le niveau d’équité de la charge d’imposition; entre les contribuables activant dans le circuit parallèle et ceux opérant dans la légalité. « Ces assises doivent permettre de personnaliser le système fiscal; et de trouver des outils et des méthodes améliorant la fiscalité; en accord avec les objectifs fixés par les autorités du pays et les exigences des citoyens »; a souligné Benabderrahmane; cité par le média algérien, Echourouk.Par ailleurs, il a tenu à réaffirmer que cette réforme touche à la question de l’équité fiscale, à la diversification juste de la charge fiscale; ainsi qu’à la redistribution de la richesse nationale de façon équitable. Toutefois, « l’administration fiscale a connu des réformes basées sur une approche globale et simplifiée; permettant des améliorations organisationnelles au niveau de l’ensemble des services de l’administration fiscale »; a-t-il rappelé.

Voici en bref les cinq (5) ateliers abordés durant ces Assises

Au cours de la même session, le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a mis en avant les différents supports sur lesquels devrait reposer la réforme fiscale; pour relever les défis économiques futurs en accord avec la nouvelle vision économique du pays. Djerad a stipulé qu’il s’agit notamment de réhabiliter les services publics et numériser les modes de gestion des services de l’administration fiscale. Ceci afin de lutter efficacement contre la fraude fiscale; a-t-il précisé.Cependant, à l’occasion de ces assises consacrées à la réforme fiscale, cinq ateliers ont été mis en place réunissant de nombreux acteurs économiques et institutionnels. Le premier atelier aborde « la simplification des procédures fiscales et l’amélioration de la qualité de services ». Le deuxième aura pour thème principal « le système fiscal et la sécurité juridique ».Quant au troisième et quatrième ateliers; ils traiteront respectivement « l’inclusion fiscale et le renforcement de la conformité » ainsi que « les litiges fiscaux et le soutien aux opérateurs économiques en matière de paiement de l’impôt »; a rapporté l’APS. S’agissant du dernier atelier, il se focalisera sur la question de « la mobilisation des ressources pour les collectivités locales, ainsi que la fiscalité environnementale ».Covid-19 en Algérie : le Pr Benbouzid donne le bilan officiel chez le personnel de santéPar: Y.D. 21 Juil. 2020 à 12:43Quarante-quatre professionnels de la santé ont succombé au Covid-19 en Algérie depuis l’apparition de l’épidémie dans le pays pour 2300 cas positifs parmi le personnel soignant.Ces chiffres ont été fournis ce mardi 21 juillet par le ministre de la Santé Abderrahmane Benbouzid, qui s’exprimait au cours d’une conférence de presse au CHU Mustapha (Alger).Le Pr Benbouzid a rendu hommage aux personnels soignants pour leur bravoure et la compétence qu’ils ont démontrée sur le terrain.Il a lancé un appel pour soutenir ces professionnels de la santé qui se trouvent « aux avant-postes dans la lutte contre l’épidémie de Covid-19 pour sauver le pays et qui sacrifient leur vie pour notre bien et notre santé ».Hier, le président du Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), Dr Lyes Merabet, a estimé à 3 000 cas les contaminations parmi le personnel soignant, dont une cinquantaine de décès.Auparavant, le directeur général de la prévention au ministère de la Santé, Dr Djamel Fourar, a fait état lui de 2 600 professionnels soignants contaminés.Par ailleurs, le ministre de la Santé a appelé l’ensemble de la population à respecter les mesures barrières et de prévention contre le Covid-19, en termes d’hygiène, de distanciation sociale, de respect du confinement sanitaire et le port obligatoire du masque.En s’en tenant à ses mesures, les citoyens se protègent et épargnent la vie d’autrui, a souligné Pr Benbouzid, qui vient de lancer une journée spéciale en soutien aux personnels hospitaliers.« Tous avec les médecins contre l’épidémie du Covid-19 » est l’intitulé de cette journée.