Presse électronique : Le projet de loi présenté prochainement au gouvernement22-07-2020Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer, a déclaré le mercredi 22 juillet 2020, que le projet de loi relatif à la presse électronique sera présenté au gouvernement dans les prochains jours, rapporte El Bilad sur son site officiel.Le Ministre a indiqué que les touches finales du projet sont en cours de préparation, précisant que le texte a été préparé à la suite de nombreuses consultations et réunions auxquelles ont participé divers partenaires et acteurs dans ce domaine, en plus de l’implication de plusieurs secteurs ministériels dans le processus de régularisation du statut juridique de la presse électronique.Selon le ministre, le secteur compte plus de 150 sites Internet, dont 130 sites agréés par le ministère de la Communication, et la majorité de ces sites choisissent de se réinstaller à l’étranger.Pour rappel, un atelier consacré à l’avant-projet de loi sur la presse électronique a été organisé en février dernier. En effet, le président Tebboune avait instruit, début février, le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, de procéder à la régularisation de la situation juridique des journaux électroniques domiciliés en Algérie.Ces médias seront traités au même pied d’égalité que la presse nationale écrite en matière de couverture des activités nationales et officielles et d’accès à la publicité publique, et ce dans le strict cadre de la loi et de la déontologie de la profession, avait indiqué un communiqué de la Présidence.
Enquête exclusive. Energie solaire : les manoeuvres mafieuses qui menacent de gâcher un méga-projet de 3,6 milliards de dollars en Algérie22-07-2020Le communiqué du conseil des ministres du 19 avril 2020 et aussi le communiqué de la réunion de travail du gouvernement du 20 mai 2020 ont annoncé le lancement en grande pompe d’un grand projet dans le secteur de l’énergie portant sur la présentation par le Ministre de l’énergie, à l’époque Mohamed Arkab qui a cédé sa place depuis le 24 juin dernier à Abdelmadjid Attar le nouveau ministre de l’Energie au gouvernement, du projet de 4000 MW en PhotovoltaÏque que l’Algérie envisage de lancer. Il s’agit d’un méga projet de réalisation de centrales solaires photovoltaïques pour la production de 4.000 MW d’électricité d’un investissement allant jusqu’à 3,6 milliards de dollars. Les centrales solaires photovoltaïques, réalisées dans le cadre de ce projet, seront réparties sur une dizaine de wilayas et mobiliseront une surface totale de 6400 hectares environs.Dans le communiqué de la Présidence il est mentionné que le Président de la République exhorte l’exécutif à la réduction de la facture des importations, à réduire notre indépendance aux exportations des hydrocarbures par la diversification économiques. Parmi les mesures annoncées par Monsieur le Président et sur lesquelles il a insisté étant l’orientation immédiate vers l’investissement dans les énergies renouvelabledestinées à l’exportation.Et pour ce faire, dans le cadre de la transition énergétique qui est au cœur du plan d’action du gouvernement pour les prochaines années, le secteur de l’énergie prévoit le lancement d’un méga projet, appelé TAFOUK1, pour la réalisation de centrales solaires photovoltaïques d’une capacité totale de 4.000 MW sur la période 2020-2024, a précisé la même source. Ce projet nécessiterait un investissement compris entre 3,2 et 3,6 milliards de dollars et devrait créer 56.000 postes d’emplois pendant la phase de construction et 2.000 autres durant l’étape d’exploitation, avait expliqué le communiqué de la réunion du Conseil des ministres tenue le 20 mai dernier.Extrait du Texte de ce communiqué : “Le Président Tebboune a insisté également sur la nécessité de s’orienter immédiatement vers l’investissement dans le secteur des énergies renouvelables pour l’exportation afin d’immuniser notre indépendance économique contre toute éventualité pouvant se produire sur le marché pétrolier ».La même idée est rapportée dans le communiqué imputé aux services du Premier-ministre précisant que ” Outre la satisfaction de la demande nationale d’énergie et la préservationde nos ressources fossiles, la réalisation de ce projet permettrait, de se positionner sur le.marché international, à travers l’exportation de l’électricité à un prix compétitif, ainsique l’exportation du savoir-faire dans ce domaine”Des intentions louables, mais… Certes, l’orientation de Monsieur le Président est louable à plus d’un titre. Cependant, Algérie Part a découvert au cours de ses investigations qu’il y un véritable danger sur lequel nous voudrions attirer l’attention de nos lecteurs et lectrices. Un danger concernant une manœuvre mafieuse fomentée par le PDG de SONELGAZ, Chaher Boulakhras, soutenu par l’ancien ministre de l’Energie, Mohamed Arkab. En vérité, les dessous de ce qui a été présenté comme un projet ambitieux et futuriste est est en « totale opposition » avec les objectifs recherchées par la politique voulue et souhaitée par le Président de la République.Sachant pertinemment qu’il n’y aura aucune exportation d’électricité d’origine renouvelable, l’objectif inavoué vise en réalité que la dilapidation des deniers publics auprofit d’une organisation mafieuse et aussi elle n’aura pour conséquences que d’augmenterla facture des importations sans apport conséquent pour l’économie du pays.Le stratagème de l’actuel PDG de SONELGAZ, Chaher Boulakhras, est le suivant :Faire comme s’il est en train d’appliquer les orientations du Président de République en lançant un appel d’offres pour la réalisation de 4000 MW pour la réalisation decentrales électriques photovoltaïques durant la période 2021 -2024. La réalisation de ces centrales sera attribuée dans le cadre de la formule EPC par une filiale de Sonelgaz-Sonatrach.EPC signifie Engineering Procurement and Construction qui se traduit en français par Ingénierie, Approvisionnement et Construction. L’EPC peut être défini sous une forme d’entente contractuelle qui sera utilisée entre deux parties : l’industrie ou MOA, et le contractant en fonction du secteur d’activité concernant l’offre. On retrouve ce type de contrat en particulier au sein des entreprises de génie civil, de l’énergie, des mines …Le maître-d’ouvrage ou appelé le MOA fournit au contractant EPC les spécifications techniques et fonctionnelles du projet, et ce dernier a en charge de réaliser l’ensemble des tâches (conception, approvisionnement, mise en opération…) pour livrer le projet dans un état opérationnel à son client. La spécificité du contrat EPC c’est que le contractant s’occupe de l’ensemble du projet, de l’installation, des matériaux nécessaires puis de la réalisation soit directement soit en sous-traitant une partie des travaux. Il porte la responsabilité du projet. Le responsable du projet (MOA) en contrat EPC fournit au contractant une conception détaillée comprenant des spécifications techniques et fonctionnelles lui permettant de construire et de livrer le projet, dans un délai spécifié. C’est pour cette raison que les contrats EPC sont souvent appelés « projet clé en main ».Il s’avère que dans le monde d’aujourd’hui, le mode de passations des marchés enEPC est révolu en raison du transfert des risques liés aux performances et qualitédes équipements. Mais, malheureusement, la direction générale de Sonelgaz et à sa tête son PDG manigancé avec la complicité et passivité de Mohamed Arkab pour convaincre les autorités algériennes d’implication de Sonatrach dans l’actionnariat de la société qui prendre en charge en tant qu’investisseur d’une grande partie du programme 4000 MW sous la formule EPC et dans le but de disposer de Sonatrach comme un garant des prêts et des payements sans lui accorder le droit de regard puisque la compagnie nationale des hydrocarbures sera limitée à 49% de parts dans l’actionnariat de ce projet ambitieux. Une tactique très malicieuse et, surtout, dangereuse.Des consultations restreintes au lieu des appels d’offres Et pour cause, nous avons appris au cours de nos investigations que pour pour déjouer la compétition, l’actuelle direction générale de Sonelgaz demandera des autorisationsau pouvoirs publics de lancer des consultations restreintes au lieu d’Appels d’offresouverts et transparents.A aucun moment, la Sonelgaz ne fixera un plafond de prix pour le Kwh produit issu des Appels d’offres, car ceci est l’élément clé de son stratagème. Les hauts responsables de Sonelgaz comptent demander à ce que l’Etat subventionne le tarif de l’électricité pour compenser le différentiel entre le prix de revient et le prix de vente à la distribution. Il s’agit de mettre en place des mécanismes de compensation de la distribution entre leprix d’achat et de vente. Un mécanisme financé par le Trésor Public.C’est la preuve irréfutable que ce projet ambitieux n’envisage aucunement d’obtenir à travers « des Appels d’offres ou consultations » planifiés des prix du kwh sans recours à une intervention du Trésor Public. Or, tous les professionnels des énergies renouvelables savent pertinemment qu’obtenir aujourd’hui des tarifs du kwh à moins de 4 DA le Kwh (entre 2 et 3 cUS$/kWh) est très envisageable voire même possible compte tenu de l’évolution des prix des équipements du photovoltaÏque dans le monde d’autant plus que certains composants peuvent être fabriqués en Algérie à des prix très compétitifs comme les supports.D’après nos investigations, le PDG de Sonelgaz planifie aussi à ce que le prix du kwh issu des appels d’offres soit élevé, comme il a toujours opéré à l’exemple des résultats des consultations directes lancés en 2013 sous son règne ayant abouti pour les 343 MWphotovoltarques à un prix à l’époque de plus de 9 DA le Kwh et aussi en 2018 avecles 50 MW photovoltaïques ayant abouti à un prix entre 13,6 et 15,5 DA le Kwh rendant ainsi possible la surfacturation à travers les équipements et panneauximportés par des sociétés privés comme les sociétés EPC ou les revendeurs depanneaux aux sociétés IPP avec qui l’actuel PDG de Sonelgaz et l’ancien ministre de l’Energie Mohamed Arkab entretiennent toujours des contacts permanents et des relations douteuses et qui sont pour la plus part d’entre eux des opérateurs chinois (SlNOHydro et autres ) ou comme l’allemand TRACTEBEL. Sans parler du réseau de sous-traitance locale composé d’opérateurs privés qui bichonnent particulièrement les dirigeants de Sonelgaz en contrepartie de l’octroi de contrats de travaux d’aménagement et de génie civil.Un partenaire étranger choisi en toute opacité D’autre part, nous avons découvert au cours de nos investigations que la direction générale de Sonelgaz, pour se faire passer comme étant un fervent promoteur de la création et du transfert du savoir-faire, envisage la création en joint-venture d’une société pour l’exploitation et maintenance des centrales photovoltaïques (une JV – O&M) avec un partenaire étranger dont le choix risque de se faire dans une totale opacité et sans aucune procédure de concurrence loyale. Ce qui ne fera qu’augmenter la facture des importations des services au lieu de la réduire comme le réclame tant Abdelmadjid Tebboune.Dans la deuxième partie de notre enquête, nous reviendrons sur les mensonges éhontés diffusés par Mohamed Arkab et le PDG de Sonelgaz autour de ce méga projet de réalisation de centrales solaires photovoltaïques pour la production de 4.000 MW d’électricité d’un investissement allant jusqu’à 3,6 milliards de dollars. Un projet à travers lequel Mohamed Arkab et l’actuelle direction générale de Sonelgaz ont fait croire à Abdelmadjid Tebboune que l’Algérie pourra réellement exporter de l’électricité produite par des centrales solaires à l’étranger. Un pur mensonge que nous allons démontrer dans le deuxième épisode de notre enquête. A suivre…

En visite de travail, Boukadoum s'entretient avec son homologue russe - Algerie360
22-07-2020
Le ministre des Affaires étrangères Sabri Boukadoum a été reçu aujourd’hui par le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov à Moscou.
Au début de la réunion, le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a remercié la Russie pour l’assistance médicale qu’elle a fournie à l’Algérie pour affronter la pandémie du Coronavirus.La visite de Sabri Boukadoum à Moscou s’inscrit dans le cadre de la poursuite des discussions sur les moyens de renforcer les relations bilatérales, à la suite des contacts de haut niveau entre les deux pays, en particulier le récent appel téléphonique entre le Chef de l’état algérien Abdelmajid Tebboune et son homologue russe Vladimir Poutine, en plus de passer en revue les perspectives d’élargissement du partenariat bilatéral, en vue d’atteindre les objectifs du Partenariat stratégique liant les deux pays, selon un communiqué publié hier par le ministère des Affaires étrangères.De sa part, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré que l’Algérie et la Russie entretiennent de bonnes relations amicales et un partenariat stratégique, il a souligné que la Russie est intéressée par le développement des secteurs de la défense, de l’éducation, de l’investissement et de l’économie avec l’Algérie, affirmant que les deux parties suivront la situation actuelle dans les relations bilatérales et les moyens de les renforcer et de les développer.
L’Algérie réussira-t-elle à éradiquer les squares et le marché parallèle ?22-07-2020
Algérie – L’entrée en vigueur dès août prochain de produits financiers islamiques dans les banques, pourrait porter ses fruits et contribuer à récupérer les fonds du marché parallèle, notamment l’argent en liquide et les devises étrangères circulant dans les squares.
En effet, l’État a officiellement autorisé la commercialisation des produits bancaires islamiques. Cette décision s’inscrit dans le cadre de la relance économique; car selon les expert l’Algérie aurait besoin
de toutes ses capacités financières, celles du circuit formel et du marché parallèle. Ainsi, l’on déduit que l’absorption de cette masse monétaire informelle figure dans les priorités du gouvernement.
« L’Algérie a besoin de liquidité », a affirmé à ce propos le ministre de Finances; Aymen Benabderrahmane le 19 juillet 2020. Ce dernier a ouvert la voie aux banques gouvernementales, pour commercialiser pour la première fois dans l’histoire de l’Algérie des produits bancaires islamiques. Cependant, il s’agit d’un défis de grande taille pour ce nouveau gouvernement installé depuis quelques mois seuelement; alors que
d’autres auparavant ont échoué dans l’opération de recouvrement de cette masse monétaire informelle.Ainsi, à travers ce nouveau dispositif; les autorités espèrent réussir à récupérer l’argent circulant hors des banques; notamment sur le marché parallèle. Rappelons dans ce sens, que le président de la République; Abdelmadjid Tebboune, avait estimé les sommes en question à un montant s’élevant jusqu’à 10.000 milliards de dinars. Quant à la devise circulant dans les squares; elle oscille autour des 80 milliards de dollars; a indiqué le média algérien,
Echourouk.
Finance islamique, réformes bancaires et fiscales.. pour redynamiser l’économie algérienne ?
En effet pour cela, le gouvernement s’initie à une série de dispositifs. D’une part, il y a comme nous l’avons cité plus haut,
l’introduction de produits bancaires islamiques dès août prochain. Notons que les deux banques qui proposeront ces produits sont la Banque Nationale d’Algérie (BNA) et la Banque de l’Agriculture et du Développement Rural (BADR).S’agissant des autres banques; elles devront soumettre leur dossier au Haut Conseil Islamique afin d’évaluer leurs conformités aux règles des préceptes de la Charia; a souligné notre source. Par ailleurs, le premier responsable du secteur financier en Algérie a estimé que la réforme bancaire; notamment la mise sur le marché de nouveaux produits; permettra de restaurer la confiance entre le citoyen et son environnement administratif et financier.Cependant, Benabderrahmane soutient
la personnalisation du système fiscal dans la lutte contre le marché noir. Ce qui s’effectue à travers la numérisation en cours des administrations. Ainsi, cela permettra de hisser le niveau d’équité de la charge d’imposition; entre les contribuables activant dans le circuit parallèle et ceux opérant dans la légalité.De son côté, Djerad a affirmé que
le phénomène d’économie parallèle contribue à la réduction de l’efficacité des politiques publiques; visant à encourager et à promouvoir l’investissement. Ce qui selon lui doit encourager l’administration fiscale à s’appuyer sur une vision basée sur la numérisation des opérations fiscales; commençant par éliminer la bureaucratie.