Source(s): Liberté
Date de publication: 03/08/2020 | Auteur(s): Administrator | Tags: Divers | Visites: 21

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journée du lundi 03 août 2020L’Algérie dans la « liste rouge » de la France : le Pr Benbouzid exprime son étonnementPar Y.D. 03 Août 2020 à 16:12Le ministre de la Santé Abderrahmane Benbouzid a réagi ce lundi à la présence de l’Algérie dans la « liste rouge » établie par la France des pays où la circulation du coronavirus est « particulièrement forte », en exprimant son étonnement.Le ministre de la Santé Abderrahmane Benbouzid s’est dit étonné de voir l’Algérie figurer sur la liste « rouge » établie par la France concernant la circulation du coronavirus.Le Pr Benbouzid ne comprend pas comment des pays qui enregistrent des chiffres « 3 à 4 fois supérieurs aux nôtres ne figurent pas » sur cette liste.Évoquant la situation épidémique, le ministre de la Santé incombe la recrudescence des contaminations au Covid-19 en Algérie à la nature du virus, épargnant cette fois-ci les comportements de la population.« Nous avons trop exagéré en incriminant à chaque fois la population. On ne doit pas leur porter la responsabilité », concède le Pr Benbouzid ce lundi sur la Chaîne Une de la Radio nationale.Le ministre impute cette recrudescence à la nature même du virus, remarquant que le rebond des contaminations est mondial et qu’il n’est pas spécifique à l’Algérie.Après la pression enregistrée en termes de lits d’hospitalisations, le ministre assure que la situation est redevenue normale au point où des établissements affichent des taux d’occupation de loin inférieurs aux capacités et notamment dans les services de réanimation.En outre, le Pr Benbouzid fait état d’une « surconsommation » de l’oxygène médical pour expliquer la pénurie enregistrée par plusieurs hôpitaux.Acquisition d’un vaccin anti-Covid : « La vaccination touchera 60 à 70% de la population »Par Younès Djama 03 Août 2020 L’Algérie sera parmi les premiers pays qui acquerront un éventuel vaccin anti-Covid, a assuré ce lundi le ministre Abderrahmane Benbouzid, en soulignant que la vaccination toucherait entre 70 à 75% de la population.Sur la Chaîne I de la Radio nationale, le Pr Benbouzid a assuré que des contacts sont d’ores et déjà entamés avec les laboratoires et les pays qui développent le vaccin contre le nouveau coronavirus.Selon le ministre de la Santé, il ne s’agit pas seulement d’acquérir le vaccin mais aussi de s’assurer de son efficacité et surtout de sa sécurité sur la santé des citoyens.A cet effet, le Pr Benbouzid affirme que l’Algérie posera comme condition essentielle que le vaccin soit déjà testé dans le pays d’acquisition, de telle sorte à s’assurer qu’il n’y ait pas d’effets secondaires sur les volontaires durant les essais cliniques.Selon le Pr Benbouzid, le pays qui est entré dans la phase d’enregistrement du vaccin pour obtenir l’autorisation de mise sur le marché (AMM) pour sa commercialisation est la Russie. D’autres laboratoires, majoritairement chinois, sont en phase 3 du développement du vaccin, soit la phase précédant l’enregistrement pour l’AMM, ajoute Benbouzid.Le ministre annonce également que des contacts étroits avec le groupe Pfizer et le laboratoire de l’université Oxford (Royaume Uni) sont établis. Un laboratoire américain figure également dans le carnet des autorités sanitaires algériennes.Le ministre de la Santé annonce des rencontres pour les prochains jours prévues avec les ambassadeurs de ces pays dont l’ordre du jour sera consacré aux modalités d’acquisition du vaccin et sous quelles conditions.Le Pr Benbouzid prévoit que la vaccination toucherait entre 70 à 75% de la population algérienne, avec une priorité pour certaines catégories. Anticipant sur les décisions du Conseil scientifique qui devra déterminer les catégories qui seront vaccinées prioritairement, le ministre privilégie le secteur de la santé tous grades confondus.« Ce sont eux qui sont aux avant-postes et les plus exposés au virus », soutient Pr Benbouzid. Ensuite, viendront les personnes vulnérables souffrant de maladies chroniques. En tant que président du Comité scientifique Covid-19, Pr Benbouzid annonce que les expériences des autres pays seront étudiées pour déterminer les autres catégories de citoyens qui seront touchées en priorité par l’opération de vaccination.« Le vaccin ne peut pas être obligatoire car il s’agit de respecter la liberté des personnes », mais peut l’être pour certaines personnes notamment celles exerçant dans les écoles, souligne le ministre qui n’écarte pas que le vaccin sera gratuit.https://www.algerie-eco.com/wp-content/uploads/2017/07/logo-ae.jpgFawzi Derrar : « L’Institut Pasteur s’appuiera sur un cahier des charges pour connaître l’efficacité du vaccin »03-08-2020Le directeur général de l’Institut Pasteur d’Algérie, Fawzi Derrar, a indiqué, le lundi 3 août 2020, dans une déclaration faite à la Radio nationale, que le vaccin sera la seule solution capable de réduire l’épidémie du coronavirus.M. Derrar a souligné que l’Institut Pasteur d’Algérie a une longue tradition en matière de relations avec les laboratoires de vaccination, qu’il considère comme un outil préventif et capable de mettre fin à cette épreuve dont souffre l’humanité.Il a par ailleurs souligné que l’Institut Pasteur supervise chaque année le programme national de vaccination, rappelant que l’Algérie était parmi les premiers pays à avoir acquis les vaccins contre la grippe H1N1 en 2009 et c’est l’Institut Pasteur qui a joué le rôle actif.« Il y a un échange entre l’Institut Pasteur et d’autres grands laboratoires en termes de connaissances, de classification de vaccination, et de pourcentage de dose à injecter », a indiqué le même responsable.Fawzi Derrar a également expliqué que l’Institut Pasteur s’appuiera sur un cahier des charges spécifique pour connaître l’efficacité du vaccin, et l’étendue de l’immunité acquise après son utilisation, précisant que tous ces indicateurs seront enregistrés dans le cahier des charges pour choisir le vaccin le plus efficace.A la question de savoir si l’Algérie mènera des expériences sur l’efficacité du vaccin, le directeur général de l’Institut Pasteur a indiqué qu’ « il n’y aura pas d’expérimentation, et nous nous appuyons sur les résultats des principaux laboratoires ».