Date de publication: 04/08/2020 | Auteur(s): Administrator | Tags: Divers | Visites: 28

RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIREServices du Premier MinistreCellule de communicationRevue de la presse électroniquejournée du mardi 04 août 2020Le complot imaginaire de la Présidence algérienneBy La rédaction de Mondafrique04-08-2020La présidence algérienne a annoncé la tenue d’une réunion urgente du haut conseil de sécurité le lundi 3 Août 2020. Le pouvoir est plus frgile que jamaisL’exigence de la réunion est justifiée par la gestion chaotique de la crise sanitaire, le manque de liquidité au sein des établissements postales et bancaires, dont les retraités sont les premières victimes. La flambée des prix des produits nécessiteux, les coupures d’eaux et d’électricités dans certains quartier d’Alger, durant les deux jours de l’Aid. Il faut ajouter à ce chapelet de dysfonctionnement des appareils de l’Etat, les feux de forêts enclenchés dans l’Est du pays.Sur la page Facebook de la présidence, on peut lire que le président Tebboune a demandé l’ouverture d’une commission d’enquête pour élucider ces entorses dont les populations touchées commencent à le faire exprimer.En dépit de ses interventions successives pour des interviews avec la presse local, Tebboune s’est montré rassurant, « la situation est sous contrôle » mais la population sait à quoi s’en tenir. Le rapport de confiance entre gouvernant et gouverné est depuis longtemps déficitaire. Pire, lors du dernier conseil des ministres, Tebboune évoque « des opérations orchestrées par des criminelles qui ont fait sortir des corps des morts de Covid19 des hôpitaux et les laisser jonchés au sol, vider les appareils d’oxygènes, dont le seul but est de semer le doute des capacités de l’Etat dans la gestion de la crise et introduire le pessimisme au sein du corps médical ». Les coupables ne sont jamais désignés, l’usage de l’article indéfini dans le discours officiel est une antienne récurrente. Le locataire d’El Mouradia est-il vraiment bien informé par ses services ?Le complot imaginaire et l’ennemi invisibleIl est vrai que des vidéos circulent sur les réseaux sociaux montrant des scènes intolérables de cadavres, victimes du Covid19 abandonnés à leur sort dans les établissements publics. Le manque d’approvisionnement en eaux dans certaines villes du centre, l’apparition des usuriers dans la crise du manque de liquidité est une démonstration de l’échec total et l’absence du fonctionnement des appareils de l’Etat. Concernant les feux des forêts, les populations avec la sécurité civiles affrontent seules les flammes dans un contexte caniculaire infernal. Alors qu’auparavant, l’ANP a toujours marqué sa présence pour prêter main forte.Face à la débâcle, le discours officiel invoque un « complot » ourdi orchestré par des « éléments » visant à salir l’autorité et l’Etat, dit-on. « Les investigations sécuritaires vont démasquer ces comploteurs. » promet la presidence. Dans toutes les crises qu’a traversé le pays, l’ennemi invisible est une obsession permanente. Or la réalité est ailleurs.Le complot se vêtit du discours alarmiste et de la peur mais que la réalité a toujours réussi à le déshabiller. Tebboune doit se référer au principe que dans de telle situation il n’y a pas de conspirateurs mais toujours des perdants. Les coupures d’électricité en période estivale sont liées à la surconsommation, et au réseau vétuste dans certaines grandes villes. Le manque d’énergie fut annoncé avec des chiffres officiels par les responsables de la Sonelgaz.L’approvisionnement en eaux potables est un problème récurrent. En dépit d’un taux de remplissage satisfaisant, le barrage de Takesbet, peine à alimenter les villes du centre du pays. Là, aussi, 20 à 25 % de l’eau se perd à cause d’un réseau mal entretenu, dont une partie d’Alger a bien fait son temps. L’exécutif patauge dans un marécage, justifiant la panne survenue à la station de Fouka Marine du traitement de l’eau de mer comme cause du manque d’alimentation en eau potable. La réalité est que la situation est généralisée. Elle vient contredire le discours officiel.Des régions ayant eu des pluies abondantes cet hivers se trouvent déficitaires en eaux, telles que Jijel, Constantine, Annaba. Au lieu de chercher des solutions, le pouvoir voit le complot avec sa horde invisible comme allié dans la gestion de la faillite.Au manque de liquidités, le ministre concerné réfute l’argument mais ne conteste pas les attroupements des vieux retraités devant les bureaux de postes. Sa seule réaction est l’ouverture d’une enquête. Or, pas besoin de prendre l’avis d’un expert en finance pour dire qu’Ouyahya a fait fonctionner la planche à billet jusqu’à saturation.Le fond du problème est que les algériens ne font plus confiance aux banques qui fonctionnent de manière très archaïque. Aucune réforme réelle répondant aux besoins des usagers n’a été entreprise ces trente dernières années. Les riches préfèrent garder des sommes faramineuses chez soi que de recourir aux services des banques avec les pratiques de leur bureaucratie avilissante. Seuls les fonctionnaires et les retraités en font les frais aux fins des mois difficiles.Le ralliement de certains éléments du DRS au pouvoir recomposé après le 12 12 n’a pas contribué à la stabilisation du système. Certains observateurs infèrent une stratégie de pourrissement sciemment orchestrée afin de provoquer une réaction populaire de grande ampleur. Ce « Chaos constructif » permettra au pouvoir d’instaurer un état d’exception poussant les « hirakistes » dans une salle d’attente prolongée. Il est vrai que le système appréhende la fin de la crise sanitaire dont il souhaite une maîtrise contrôlée. Le retour progressif des anciens du DRS au sein des sérails du système n’augure pas pour le pays un avenir apaisant.L’Algérie se dirige vers des voies contingentes dont l’issu ne peut être qu’incertain. Au lieu de prendre le taureau à bras le corps et résoudre les problèmes par la voie de la sincérité, Tebboune fera mieux de dire la vérité aux algériens. Se justifier par l’existence de complot ou d’ennemis invisible, à l’heure de l’information numérique, est une manifestation d’échec patent. Le monde est connecté, il préfère voir et ne pas écouter.Le locataire d’El Mouradia fera mieux de s’inspirer de la maxime qui dit que : « Le courage en politique est de chercher la vérité et de la dire ». Hélas, personne n’est Jaurès qui peut.COVID-19. Face à la “sanction” de l’Union Européenne, le régime algérien panique et veut manipuler la situation sanitaire04-08-2020Dangereux et inquiétant. Les autorités algériennes viennent de faire une volte-face complète. Après plusieurs semaines de hausses vertigineuses des contaminations au COVID-19, le pouvoir algérien est, semble-t-il, en train de manipuler les données épidémiologiques dans l’espoir de regagner la confiance de l’Union Européenne laquelle a décidé officiellement le 29 juillet dernier de retirer l’Algérie de la liste des pays sûrs dont les ressortissants sont autorisés à entrer dans l’espace Schengen.Cette décision a fait l’effet d’une bombe à Alger. La diplomatie algérienne a été contrainte de réagir officiellement le 2 août dernier en exprimant sa “surprise” face à cette décision des pays de l’Union Européenne.  D’après la diplomatie algérienne, l’Etat algérien a mobilisé des moyens et engagé des efforts colossaux” qui “sont sans nul pareil dans de nombreux pays, où sont enregistrées de plus graves situations, avec des cas de contamination de loin supérieurs à ceux recensés en Algérie “.Au lendemain de cette réaction diplomatique, le ministère algérien de la Santé commence à annoncer des bilans étrangement à la baisse concernant les nouvelles contaminations et infections par la COVID-19 ainsi que les décès des victimes de la pandémie. Oui, comme par hasard, au lendemain de l’impact politique  très négatif de la décision de l’Union Européenne, la pandémie entame une décrue en Algérie. Comment, et par quelle magie, la situation sanitaire peut-elle s’améliorer si promptement de la décision de Bruxelles de retirer l’Algérie de la liste des pays sûrs ? La nouvelle communication du régime algérien ne relève d’aucune logique scientifique. Pis encore, elle laisse transparaître une volonté manifeste de manipuler dangereusement la situation sanitaire pour des raisons politiques.Après plusieurs semaines de hausses et au lendemain d’un Aid ayant donné lieu à de nombreux regroupements familiaux, et dans un pays où le dépistage massif de la population n’a jamais été pratiqué sans oublier les déficiences d’un confinement partiel mené avec beaucoup de bricolage, l’amélioration soudaine de la situation épidémiologique n’a absolument aucune fiabilité sur le plan scientifique.Pis encore, s’enfonçant dans une piètre comédie, le régime algérien est allé jusqu’à annoncer l’ouverture graduelle des mosquées et des plages ! Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a instruit lundi le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, de programmer la “réouverture graduelle” des lieux de culte, des plages, des lieux de récréation et de détente aux citoyens.Cette instruction a été donnée lors d’une réunion du Haut Conseil de Sécurité, présidée par le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, au siège de la présidence de la République, consacrée à l’évaluation de la situation dans le pays à la lumière des récents développements concernant la pandémie du Covid-19.“Le Président de la République a instruit le Premier ministre à l’effet de programmer une réouverture graduelle des lieux de culte, qui sera limitée, dans une première phase, aux seules grandes mosquées d’au moins mille (1000) places, et qui soient en mesure de permettre la distanciation physique indispensable, avec comme impératif le port du masque par tous”, a précisé un communiqué de la Présidence algérienne.D’après cette source officielle et autorisée, les algériens vont pouvoir respecter les gestes barrières dans les mosquées alors qu’ils n’ont jamais été respectés dans les espaces publics comme les rues ou les marchés. Mais plus le mensonge est gros, mieux il passe en Algérie. Le régime algérien est décidé à amorcer une “normalisation” de la vie en Algérie pour faire croire à l’Europe et l’opinion publique internationale que la situation sanitaire n’est pas du tout préoccupante ni dangereuse. Et pour ce faire, l’ouverture des mosquées et des plages sera le symbole de cette “normalisation”. Une attitude suicidaire dans un pays qui peine à dépister plus de 1000 personnes par jour et dont les laboratoires publics comme privées manquent cruellement des réactifs et d’écouvillons pour le test de dépistage du Covid-19.Les mosquées vont permettre des regroupements très dangereux qui ne manqueront pas d’encourager la propagation du coronavirus COVID-19. L’étudiant le plus amateur en sciences médicales peut démontrer ce constat. Mais le régime algérien n’accorde pas de l’importance à la science. Seule la politique compte. Et son objectif est clairement affiché : empêcher son isolement international et sa mise à l’écart par les puissances mondiales comme l’Europe au nom de la “raison sanitaire”.Benouira avait 500 000 euros : combien d’argent a volé le clan de Gaïd-Salah ?04-08-2020Par Nabil D. – L’ancien secrétaire particulier de l’ex-vice-ministre de la Défense nationale a quitté le pays avec 500 000 euros dans les valises, direction la Turquie. Il a acquis une maison au bord du Bosphore pour 260 000 euros, ouvert un commerce et versé 150 000 dans un compte ouvert sur place. Avec cette somme pharamineuse, l’adjudant-chef au salaire tout juste moyen a pu obtenir la nationalité turque.Comment ce fonctionnaire a-t-il pu amasser une telle somme ? Et, surtout, combien d’argent les membres du clan de Gaïd-Salah ont-ils détourné ? Deux des mentors de Gharmit Benouira, rapatrié récemment par les services de sécurité, sont directement impliqués dans sa fuite à l’étranger. L’ancien patron de la sécurité intérieure, Wassini Bouazza, actuellement derrière les barreaux à la prison militaire de Blida, et l’ancien directeur des transmissions, Abdelkader Lachekham, mis à la retraite ce mois de juillet et interdit de sortie du territoire national.Le premier a permis son passage à l’aéroport sans être inquiété ou fouillé, le second a donné son accord pour sa mise à la retraite anticipée dès la mort de l’ancien chef d’état-major, de sorte qu’il pût se déplacer hors du pays sans obstacle. Cette complicité ne peut que cacher des pratiques illégales qui lient les trois hommes, ainsi que d’autres, dont certains ont été arrêtés par la Direction centrale de la sécurité de l’armée et sont interrogés sur l’argent détourné et les actes de haute trahison dont ils sont coupables, notamment la transmission et la divulgation d’informations confidentielles de nature à nuire à l’armée et à la sécurité du pays.Abdelkader Lachekham est, par ailleurs, directement impliqué dans les scandales liés au secteur des télécommunications. Son nom sera inexorablement cité lors du procès de l’ancienne ministre de la Poste et des TIC, Houda-Imane Feraoun. Le dossier est lourd et la liste des personnes compromises dans cette grave affaire est longue. Le procès des frères Kouninef enfoncera davantage la clique de Gaïd-Salah au regard des chefs d’accusation pour lesquels ils ont été mis en prison, notamment les nombreux marchés douteux obtenus grâce à l’intervention des fils de Gaïd-Salah.Affaire à suivre.N. D.Un oligarque de l’ère Bouteflika veut «les faveurs des Américains les plus puissants», une enquête ouverte04-08-2020Par Kamal LouadjLe parquet général de la Cour d’Alger a annoncé lundi le début d’une enquête visant le plus puissant homme d’affaires à avoir été proche de Bouteflika et actuellement en prison, Ali Haddad, «au sujet d’un contrat conclu par des représentants du prévenu […] avec une société américaine d’un montant de dix millions de dollars».Le plus puissant oligarque de l’ère Bouteflika en Algérie, Ali Haddad, actuellement en prison après avoir été condamné à de lourdes peines dans plusieurs affaires de corruption, continue de défrayer la chronique de l’intérieur de sa cellule. En effet, le parquet général de la Cour d’Alger vient d’ouvrir une enquête le visant suite aux informations rapportées le 29 juillet par le site américain Foreign Lobby. Celui-ci fait état de la signature d’un contrat de dix millions de dollars avec le cabinet de lobbying Sonoran Policy Group, dont le fondateur est un proche de Donald Trump. Interrogé par Foreign Lobby, un ex-diplomate américain a estimé que l’oligarque cherchait à «s’attirer les faveurs des Américains les plus puissants».«Suite aux informations relayées par certains titres nationaux au sujet d’un contrat conclu par des représentants du prévenu Haddad Ali avec une société américaine d’un montant de 10 millions de dollars, […], le parquet général près de la Cour d’Alger informe l’opinion publique de l’ouverture d’une enquête préliminaire sur cette affaire pour déterminer les circonstances de conclusion de ce marché et en définir le véritable objectif», affirme un communiqué relayé par Algérie Presse Service (APS).Quel est l’objectif du contrat de lobbying?La Russie a-t-elle mal reçu le chef de la diplomatie algérienne? Fake news, affirment des diplomates à SputnikForeign Lobby a informé que Sonoran Policy Group était la propriété de Robert Stryk, lequel avait participé à la campagne présidentielle de 2016 de Donald Trump en qualité de conseiller. Le média a estimé que le lobbyiste aurait profité de ses relations avec le locataire de la Maison-Blanche pour signer des contrats juteux avec plusieurs gouvernements, dont l’Arabie saoudite, le Venezuela, la République démocratique du Congo et la Somalie.Dans une déclaration faite à Foreign Lobby, William Lawrence, ex-diplomate américain spécialiste de l’Afrique du Nord, a expliqué les probables visées du contrat signé avec Ali Haddad.«Il est possible, parce que le nouveau régime algérien est relativement faible, et parce qu’ils vont à un moment donné chercher à s’attirer les faveurs des États-Unis, que l’objectif d’Ali Haddad soit de s’attirer les faveurs des Américains les plus puissants afin que [son] sort soit inclus dans la conversation avec l’Algérie sur la suite des événements», a-t-il affirmé.«Si les procès sont vus comme équitables, il n’y aura même pas de discussion. Mais si les procès sont considérés comme inéquitables, avec une opération de nettoyage sans vrai nettoyage, alors une réévaluation de l’affaire Haddad ferait partie de ce processus. Et je pense que c’est ce qu’il espère», a-t-il ajouté.«Inquiets de la montée en puissance de l’armée du Maroc», des élus espagnols appellent à hausser le budget de la DéfenseLe contrat a été signé pour une durée d’un an le 26 juillet entre Sonoran Policy Group et «la conseillère principale d’Ali Haddad», Sabrina Ben, résidante dans le 8e arrondissement de Paris.Les clauses portent sur la fourniture de «services de conseil aux entreprises et aux particuliers» ainsi que «d’autres services sur une base convenue», a expliqué Foreign Lobby, soulignant que c’est le gouvernement des États-Unis qui a publié, conformément à la loi américaine, un document officiel attestant de la conclusion de cet accord.Selon les conditions de celui-ci, Ali Haddad s’est engagé à rembourser «tous les frais raisonnables et habituels et les frais de déplacement engagés par dans le cadre de l’exécution du présent contrat», en plus de la somme fixe de dix millions de dollars.Ali Haddad purge actuellement une peine de 18 ans de réclusion criminelle en plus de la saisie de tous ses bien en Algérie et à l’étranger.Le Liban veut se libérer de sa dépendance à SonatrachPar Sonia Lyes 04 Août 2020 à 10:05Le Liban cherche à diversifier son approvisionnement en carburant et réduire sa dépendance au groupe algérien Sonatrach, après le scandale du fuel frelaté, rapporte ce lundi le média américain Bloomberg.Le gouvernement libanais prépare dans ce cadre une série d’appels d’offres pour l’acquisition de carburants à partir de 2021, avec des contrats d’une durée d’environ trois ans, a fait savoir le ministre de l’Énergie libanais Raymond Ghajar. Contrairement à l’arrangement actuel, les fournisseurs potentiels pourront s’approvisionner en carburant dans n’importe quel pays.« Nous ne voulons pas qu’un seul fournisseur approvisionne tout le carburant », a déclaré le ministre Ghajar. « Nous préférerions en avoir plusieurs. Si nous rencontrons un problème, nous pouvons en utiliser un autre », a-t-il précisé.Sonatrach et des intermédiaires locaux libanais sont accusés d’avoir expédié une cargaison de carburant de mauvaise qualité au Liban. Si le groupe pétrolier algérien nie tout acte répréhensible, le différend a provoqué l’interruption de plusieurs livraisons et conduit à des coupures d’électricité au Liban.Le Liban importe à peine la moitié du pétrole habituellement acheté durant cette période de l’année, a indiqué M. Ghajar, ajoutant que le pays continuera à acquérir du carburant auprès de Sonatrach, le plus grand fournisseur de la compagnie d’électricité étatique du Liban, ce jusqu’à l’expiration du contrat liant les deux parties à la fin de 2020.Toufik Hakkar : « Sonatrach n’est pas impliquée dans l’affaire du fuel frelaté au Liban »Arezki Benali 04-08-2020Le PDG de Sonatrach, Toufik Hakkar, s’est exprimé pour la première fois sur le scandale du fuel frelaté qui a éclaté au Liban dont les autorités ont impliqué la filiale de Sonatrach « SPC Londres ».« Sonatrach n’est pas impliquée dans cette affaire », a déclaré Toufik Hakkar dans une longue interview accordée au média La Patrie News publiée lundi 3 août 2020. « Je ne crois pas utile de revenir sur la surmédiatisation de cette affaire libano-libanaise au premier chef », a-t-il estimé.Pour Toufik Hakkar : « Il est vrai que la société SPC, filiale de Sonatrach, spécialisée dans le trading d’hydrocarbures et de produits pétroliers, a conclu un contrat avec le ministère libanais de l’Energie et de l’Eau pour fournir du fuel oil et du gasoil à un établissement public libanais à caractère industriel et commercial, dénommé ‘Électricité du Liban' ».« Il y a lieu de relever que le contrat liant la SPC au ministère libanais pour une durée de 15 ans reconductible tous les trois ans, n’a jamais connu d’incidents jusqu’à cette seule cargaison contestée au motif que ses spécifications n’étaient pas conformes aux spécifications contractuelles », a-t-il souligné.Selon le PDG de Sonatrach : « Il faut savoir qu’il s’agit d’une cargaison de carburant qui a fait l’objet d’analyses par des bureaux d’expertise indépendants, lesquels ont établi qu’elle répondait fidèlement aux exigences contractuelles. Ce n’est qu’à l’arrivée à destination que le ministère libanais a demandé de nouvelles analyses. A présent que l’affaire est en justice, il y a lieu de laisser la justice faire son travail », a-t-il estimé.La crise sanitaire a contraint plusieurs contractants de Sonatrach à déclarer la force majeureQuestionné sur l’impact de la réduction du train de vie de la compagnie nationale des hydrocarbures qui a vu son budget subir une importante coupe pour faire face au contexte actuel marqué par la pandémie du coronavirus (covid-19) et la baisse des prix du pétrole brut, le PDG de Sonatrach a indiqué : « Devant cette crise et à l’instar de ces compagnies pétrolières, Sonatrach a revu à la baisse ses budgets d’investissement et d’exploitation pour l’année 2020, s’inscrivant en droite ligne avec les décisions prises par le gouvernement (…) », a-t-il expliquéToutefois, a souligné Toufik Hakkar, « la situation sanitaire et les mesures de protection prises par les autorités de tous les pays, telles que l’arrêt des transports terrestres et aériens, les restrictions sur le transport maritime et les mesures de confinement, ont contraint plusieurs de nos contractants et fournisseurs à déclarer la force majeure, impactant ainsi nos opérations et nos projets ».« Raison pour laquelle, nous avons pris des mesures pour maintenir un niveau minimum d’activité sur nos projets structurants et notamment dans l’engineering à travers la mise en place du télétravail et des réunions de coordination par visioconférence ; la réorientation des ordres d’achats d’équipements vers les pays où l’activité de fabrication n’a pas été interrompue et le maintien des ressources mobilisées sur chantier tout en faisant appel aux ressources locales afin pallier l’indisponibilité des ressources expatriées », a-t-il ajouté.Sonatrach continue de recruter malgré la conjoncture difficileSelon Toufik Hakkar : « Malgré la conjoncture à laquelle Sonatrach est confrontée, caractérisée par la chute drastique des prix du baril du pétrole sur les marchés internationaux et la crise sanitaire liée à la Covid-19, il convient de souligner que la révision budgétaire opérée par l’entreprise, n’a pas concerné le plan de recrutement 2020. En effet, le recrutement permanent de 9 684 agents est inscrit au titre du Plan annuel et moyen terme 2020-2024 ».« Pour l’exercice en cours, 2 921 recrutements seront réalisés, dont 59% dédiés aux structures implantées dans les wilayas du sud. Ces recrutements concerneront, à hauteur de 83%, la population universitaire, principalement dans les fonctions cœurs de métier de Sonatrach », a-t-il détaillé.Ainsi, a-t-il précisé, « 32% du total des prévisions 2020 ont été réalisés durant les quatre premiers mois, atteignant 928 agents. Il importe de signaler que 17 689 recrutements permanents ont été réalisés par Sonatrach durant les cinq dernières années, dont 11 060 suite à des formations de spécialisation. En sus de ces recrutements, le développement des compétences via la formation est au cœur de la stratégie de développement de Sonatrach. A juste titre, près de 5,2% de la masse salariale sont consentis annuellement à la formation du personnel, principalement dans les domaines liés à l’industrie pétrolière et gazière ».Investissement de 45 milliards de dollars entre 2020 et 2024Interrogé sur le programme d’investissement du groupe pétro-gazier sur les cinq prochaines années, Toufik Hakkar a indiqué : « Dans le cadre de notre plan à moyen terme 2020-2024, nous avons prévu de consentir un niveau d’investissement de l’ordre de 45 milliards de dollars, dont environ 73% seront dédiés au segment exploration et production et 17% au segment raffinage et pétrochimie ».Tout en énumérant des projets en cours ou en discussion dans l’exploration-production, le raffinage et la pétrochimie, Toufik Hakkar a affirmé que ces investissements « nous permettront de mieux valoriser nos hydrocarbures, de satisfaire les besoins du marché national en produits pétrochimiques actuellement importés, d’apporter des investissements directs étrangers (IDE) par le biais d’investisseurs et de partenaires dans le cadre de joint-venture. Ils ont aussi pour objectif de créer des emplois directs et indirects, d’améliorer les compétences de la main-d’œuvre en augmentant la sophistication des produits et des techniques de transformation et également, de faciliter les investissements en aval et encourager les petites et moyennes entreprises en aval (PME), par exemple dans la transformation des matières plastiques ».« Sonatrach se dirige vers une adaptation des durées de ses engagements afin de tenir compte des nouvelles conditions du marché »A propos de la nouvelle stratégie adoptée par Sonatrach consistant à adapter les délais des contrats pour faire face aux nouvelles données du marché du gaz, Toufik Hakkar a rappelé que « depuis quelques années, les marchés gaziers ont subi un changement spectaculaire ».« En raison de l’émergence de nouveaux pays exportateurs et de la multiplication des acheteurs, le marché du gaz naturel est devenu plus liquide avec plus de volumes négociés sur le marché spot et l’élargissement des référentiels des prix. En conséquence, les acheteurs se trouvent moins contraints à chercher à sécuriser leurs besoins à travers des contrats à long terme, dont il y a lieu de souligner qu’ils sont toujours largement adoptés pour permettre, d’une part, de rentabiliser les investissements en amont et en aval consentis par le vendeur et d’autre part, de sécuriser et de diversifier les sources d’approvisionnement pour les acheteurs », a-t-il expliqué.A cet effet, a-t-il poursuivi, « Sonatrach a veillé à diversifier ses contrats en termes de durée, de manière à saisir toutes les opportunités possibles qui se présentent sur le court, moyen et long terme et équilibrer son portefeuille. A titre d’illustration, Sonatrach se dirige vers une adaptation des durées de ses engagements afin de tenir compte des nouvelles conditions de marché. Le spot reste aussi une alternative et un outil d’optimisation opérationnel et commercial ».Exploitation du gaz de schisteConcernant l’exploitation du gaz de schiste, le PDG de Sonatrach a fait savoir que « le programme identifié pourrait permettre de produire un volume annuel de 20 milliards de m3 de gaz à l’horizon 2030 et de créer 15 000 emplois directs ainsi qu’une industrie locale spécialisée dans la fabrication de proppants (agents de soutènement) et de filetage de tubulaires ».« Il s’agit d’une industrie complexe qui nécessite plusieurs conditions pour être viable à long terme telles que les capacités logistiques, la maitrise des coûts et la gestion des risques et impacts environnementaux », a-t-il expliqué.« Nous continuons à réaliser les études nécessaires pour réunir toutes les conditions de succès au développement de ces ressources et à suivre attentivement les progrès technologiques liés à leur exploitation et à la prise en charge des enjeux environnementaux. Le passage à la phase d’exploitation ne peut être envisagé avant de pouvoir confirmer le potentiel et de s’assurer de la maitrise totale des opérations et des impacts environnementaux », a conclu Toufik Hakkar.Charles Lufumpa, VP à la BAD : les pays d’Afrique peuvent-ils gérer la crise du Covid-19, rouvrir leurs économies et accélérer la relance ?04-08-2020Charles Lufumpa, économiste en chef par intérim et vice-président de la Gouvernance économique et de la gestion des connaissances à la Banque africaine de développement, s’exprime à l’occasion de la publication du supplément de « Perspectives économiques en Afrique 2020 » (PEA). Il fait part de recommandations sur les politiques à mettre en place pour atténuer l’impact du Covid-19 sur les pays africains.Quelle a été l’évolution de la trajectoire économique de l’Afrique depuis la publication, en janvier dernier, des « Perspectives économiques en Afrique 2020 » ?Depuis janvier, presque tout a changé. L’arrivée de la pandémie de Covid-19 a bouleversé l’économie mondiale et notamment les économies africaines. En janvier dernier, lors de nos prévisions de croissance économique et de perspectives pour l’Afrique, personne ne pouvait imaginer l’ampleur des bouleversements que provoquerait le Covid-19.Sur le plan économique, la pandémie et les mesures de confinement mises en place par les gouvernements pour limiter sa propagation ont eu des répercussions importantes. Les restrictions sur les déplacements internationaux, la fermeture des écoles et des lieux de travail, l’annulation des événements publics, les restrictions sur les rassemblements et la fermeture des frontières nationales et des entreprises non essentielles ont eu un impact sans précédent sur l’environnement économique, sanitaire et politique de l’Afrique.Les conséquences directes et indirectes de la pandémie ont inversé la forte trajectoire ascendante que suivaient encore de nombreux pays d’Afrique en 2019. Nos analyses et projections contenues dans le supplément de l’édition 2020 de PEA rendent compte de cet environnement ébranlé.Pourquoi un supplément de « Perspectives économiques en Afrique 2020 » est-il nécessaire aujourd’hui ?La pandémie a inversé les prévisions de forte croissance présentées initialement dans nos « Perspectives économiques en Afrique 2020 » à cause des bouleversements importants qu’elle a provoqués dans les pays d’Afrique sur les plans économique et sanitaire. Pour tenir compte de l’impact de la pandémie sur l’environnement socio-économique du continent, il a fallu réévaluer sa situation économique et revoir nos projections de croissance et nos perspectives pour 2020 et 2021.Le supplément de l’édition 2020 de PEA présente une révision de la croissance économique et des perspectives pour l’Afrique en 2020 et 2021. Il évalue l’impact de la crise du Covid-19 et propose des politiques s’appuyant sur des stratégies sûres pour rouvrir les économies et accélérer la relance après la pandémie.Pour ce qui concerne les politiques, quelles sont les principales recommandations faites pour encourager une croissance atteignant 3% en 2021 ?Tout d’abord, il est important de souligner que les projections de reprise de la croissance atteignant 3% en 2021 sont soumises à d’importants risques de révision à la baisse pouvant résulter de facteurs externes et internes. Par exemple, un risque non négligeable d’une deuxième vague d’infections au Covid-19 subsiste et pourrait obliger les pays d’Afrique à imposer à nouveau des mesures d’éloignement physique, de confinement et de quarantaine. Nous ne devons pas non plus oublier les autres catastrophes naturelles, comme les nuées de criquets pèlerins dans certaines parties de l’Afrique de l’Est, qui affectent lourdement les rendements et les moyens de subsistance des exploitants agricoles. D’autres facteurs aggravants, dont la baisse des cours des matières premières, le poids considérable de la dette et le durcissement des conditions de financement au niveau international, accroîtront probablement les incertitudes quant aux perspectives de reprise économique en Afrique.Le supplément de l’édition 2020 de PEA met en avant une approche politique à plusieurs volets pour lutter contre la pandémie, impliquant : des mesures d’intervention en matière de santé publique pour contenir la propagation du virus et minimiser les décès ; des mesures de politique monétaire pour atténuer les effets de l’insuffisance de liquidités et les risques d’insolvabilité ; des mesures budgétaires pour limiter les impacts économiques de la pandémie sur les moyens de subsistance des populations et aider les entreprises ; de nouvelles réglementations sur le marché du travail destinées à protéger les salariés et les emplois ; des politiques structurelles devant aider les économies d’Afrique à se reconstruire et à améliorer leur résilience face aux crises futures. Des détails concrets sur la façon de mettre en œuvre ces réponses politiques sont présentés en particulier dans la section 3 du supplément.Comment les pays d’Afrique peuvent-ils bâtir des économies plus résilientes face à des crises futures ?L’actuelle pandémie de Covid-19 n’est certainement pas le dernier choc majeur auquel sera confronté le continent. Dans le supplément de PEA, nous avons souligné qu’il était nécessaire d’accélérer les réformes structurelles pour permettre aux pays d’Afrique d’établir des économies plus résilientes et de mieux se préparer à faire face aux crises futures.En augmentant la productivité et en éliminant les obstacles qui pèsent sur l’environnement des entreprises, les pays d’Afrique pourraient relancer leur base productive et accroître leurs niveaux d’industrialisation. Ces réformes destinées à renforcer la résilience nécessiteraient des investissements dans le capital humain pour constituer une main-d’œuvre possédant les compétences adéquates pour les secteurs à forte productivité ainsi que des investissements destinés à combler le déficit d’infrastructures, cela pour faire progresser le développement industriel de l’Afrique. En outre, la promotion de la diversification des économies aidera les pays africains à s’adapter à une économie mondiale de plus en plus instable et à mieux se protéger face aux crises futures. Cela nécessitera des politiques ciblées, qui stimulent la productivité agricole et permettent de faire passer la main-d’œuvre des secteurs à faible productivité vers des secteurs à forte productivité, ainsi qu’une aide à des secteurs compétitifs, dont l’agro-industrie, les technologies numériques ou les services basés sur les technologies de l’information et de la communication, essentiels pendant la pandémie. Parmi les autres problèmes qu’il faudra essayer de résoudre pour parvenir à des économies africaines à croissance plus rapide et plus résilientes, on peut citer la formalisation du secteur de l’économie parallèle, la garantie d’une stabilité politique, de la bonne gouvernance et de la transparence, et des mécanismes de protection renforcés des droits de propriété.Ecofinبولخراص:”تصدير الكهرباء يتطلب المال والجزائر الان تصدر خدماتها”2020/08/04الكاتب: عماد الدين . دقال المدير العام لمجمع سونالغاز شاهر بولخراص، إن تصدير الكهرباء، يتطلب شروط كبيرة.وأوضح بولخراص أنّ الامر ليس سهلا، بتصدير الطاقة يتطلب أموال كثيرة.وأضاف المتحدث، أن سونلغاز في الوقت الراهن تقوم بتصدير الخبرة إلى البلدان الأفريقية المجاورة.وقال المدير العام لمجمع سونالغاز شاهر بولخراص، إعادة هيكلة المجمع وارد، لكن سيكون تدريجيا، موضحا أنّ الامر لن يكون سهلا، ويجب أن يطبق على أرض الواقع بعقلانية.وأضاف المتحدث، أنّ مجلس الإدارة صادق على الملف، قائلا ” وسنسير فيه تدريجيا”.قتيلان وجريح في انفجار وانهيار بمنجم الشعبة الحمراء في سطيفبقلم فارس شايب04-08-2020تسبب انفجار بمنجم الشعبة الحمراء ببلدية عين ٱزال ولاية سطيف في سقوط قتيلين وجريح.وحسبما أفادت به مصالح الحماية المدنية، فإن الإنفجار وقع اليوم الثلاثاء على الساعة الثامنة و25 دقيقة، بعد دخول العمال إلى منجم الشعبة الحمراء لاستخراج الزنك حسب طبيعة المنجم.وأضافت ذات المصالح، أنه لحد الساعة لا تزال العملية متواصلة لإجلاء والبحث عن إمكانية العثور على ضحايا ٱخرين.