Date de publication: 01/07/2020 | Auteur(s): Administrator | Tags: Divers | Visites: 11

Affaire Samir Chaâbna. Avoir la nationalité française vaut mieux que d’être ministre algérien

Caterina Lalovnovka-18:58 - juin 30, 2020

« C’est un véritable scandale… une déliquescence de l’Etat ». L’homme qui ne décolère pas est un ancien haut responsable de l’ancien DRS, aujourd’hui à la retraite. Le cas Samir Chaâbna, nommé ministre délégué chargé de la communauté nationale à l’étranger lors du récent remaniement gouvernemental le met hors de lui. Et il n’est pas le seul.

Les réseaux sociaux en Algérie se sont enflammés quand l’information concernant la double nationalité du nouveau ministre a été dévoilée. Et ce n’est pas tant la nationalité française détenue par Samir Chaâbna qui a provoqué la colère des Algériens que son refus d’y renoncer.

« Comment peut-on nommé quelqu’un dont la double nationalité n’était un secret pour personne au poste de ministre dans un pays où la loi est claire, puisque la nationalité algérienne exclusive est exigible pour les hautes fonctions ? », se demande un ancien ministre, qui ajoute que normalement des enquêtes sont menées sur les personnalités désignées dans les hautes fonctions. « Cela ne semble plus être le cas depuis le troisième mandat d’Abdelaziz Bouteflika », croit savoir l’ancien responsable du DRS qui a voulu se confier à Maghreb-intelligence.

Samir Chaâbna, désigné ministre délégué chargé de la communauté nationale à l’étranger lors du dernier remaniement ministériel, mardi 23 juin, ne fait plus partie du gouvernement, annoncent les services du Premier ministre dans un communiqué ce samedi.

Sur les réseaux sociaux, les Algériens préfèrent retenir avec une certaine note d’ironie que l’ancien journaliste de l’ENTV, a bien choisi de rester français que de devenir ministre en Algérie.

COVID-19 en Algérie : Voila pourquoi les chiffres des autorités algériennes sont faux et trompeurs

30-06-2020

Les chiffres des autorités algériennes concernant la propagation du COVID-19 sur le territoire national ne sont pas du tout une référence fiable. Pourquoi ? Parce que les autorités algériennes, au début du mois d’avril dernier, ont pris une décision catastrophique qui a totalement faussé les calculs du recensement des cas contaminés au COVID-19. 

Oui, à partir du 5 avril dernier, le ministère de la Santé algérien a préféré recourir à l’usage du scanner thoracique pour remédier à la pénurie cruelle des tests de dépistage PCR en Algérie. Or, cette décision n’a aucun fondement scientifique. Le scanner thoracique ne doit pas être utilisé comme moyen de dépistage chez des patients sans signes de gravité pour le diagnostic du Covid-19. Cet examen sans injection peut être effectué en cas de symptômes respiratoires avérés relevant d’une prise en charge hospitalière chez des patients testés positifs ou suspects d’avoir contracté le virus.

Or, en Algérie, les autorités sanitaires ont généralisé abusivement l’utilisation des scanners thoraciques en les considérant comme l’outil privilégié afin de dépister la population algérienne. Un choix charlatanesque et irrationnel puisque les cas contaminés ne présentant pas de détresse respiratoire ou de syndromes respiratoires ne seront pas détectés par des scanners thoraciques. Cette défaillance a permis à de très nombreux cas asymptotiques d’échapper au dispositif de contrôle et de surveillance de l’épidémie déployé en Algérie.

En France, dés le 10 avril 2020,  la Haute Autorité de la Santé (HAS) et plusieurs sociétés savantes d’imagerie médicale, comme la Société française de radiologie ont publié des notices sur le bon usage du scanner thoracique dans le cadre d’une infection à Covid-19.

Elles précisent encore qu’en milieu hospitalier un « scanner thoracique peut être réalisé à visée pronostique en cas d’aggravation secondaire des symptômes ». Il peut être pratiqué avec ou sans injection, pour évaluer l’extension de la pneumopathie, l’apparition d’un pneumothorax, un risque de complication thrombo-embolique, etc.

Si le scanner ne peut être pratiqué dans le but d’un dépistage, les autorités sanitaires françaises ont précisé dés le mois d’avril qu’”en l’absence de disponibilité de test biologique rapide, la réalisation d’un scanner thoracique pour le dépistage de lésions pulmonaires silencieuses chez des patients de statut Covid non connu”, peut être indiquée dans des cas très spécifiques (sans pouvoir attendre les résultats de la PCR), comme une intervention chirurgicale en urgence ; ou encore une situation thérapeutique urgente (AVC, hémorragie…).

Malheureusement, en Algérie, dans les hôpitaux, c’est le bazar général. Le scanner thoracique, dans les structures de santé publique qui possède cet appareil d’imagerie médicale, est utilisé à tort et travers sans tenir compte des spécificités des situations où il peut réellement donner des résultats scientifiques fiables et sérieux. Les tests de dépistage introuvables et en rupture de stocks, les médecins se rabattaient depuis le mois d’avril jusqu’à aujourd’hui encore sur le scanner thoracique ne pouvant ainsi identifier que des cas graves contaminés au COVID-19 laissant les autres échapper aux mailles du filet sanitaire et circulant le plus normalement du monde au sein de leurs familles contaminant ainsi les personnes les plus fragiles.

C’est pour cette raison que l’Algérie n’a jamais pu cerner l’ampleur de l’épidémie ni n’a pu l’endiguer comme l’ont fait plusieurs pays à travers le monde à l’image de notre voisine la Tunisie…

Rebond du coronavirus : l’appel du Dr Fourar aux Algériens

Par: Sonia L. 30 Juin 2020 à 19:18

L’Algérie a enregistré ce mardi 30 juin un autre record des nouveaux cas de coronavirus détectés en 24 heures : 336 cas, contre 298 la veille. Ce qui représente une trentaine de cas de plus que le précédent record, établi dimanche 28 juin (305 cas).

Le nombre total des contamination depuis le début de l’épidémie a atteint 13.907 cas. En dévoilant les derniers chiffres de l’évolution de la situation épidémiologique en Algérie, le porte-parole du comité de suivi de l’épidémie, Dr Djamel Fourar, a estimé ce mardi qu’il était normal d’assister à « une remontée du nombre de cas » et que cette situation était « attendue » au vu de « la recrudescence de la maladie dans le monde » et du « déconfinement qui a été programmé ».

Dr Fourar a aussi salué les nouvelles mesures annoncées lundi 29 juin par le gouvernement pour briser la chaîne de transmission du virus. « Le comité scientifique prend en compte les décisions du gouvernement pour améliorer la situation épidémiologique de la Covid-19, éliminer la transmission et lutter contre les différents foyers épidémiques qui existent à travers certaines wilayas. Ces mesures qui ont été prises par l’Etat ont vraiment tout le sens pour améliorer la situation épidémiologique », dit-il, appelant au passage les citoyens à se montrer « responsables ».

« Nous tenons à demander à la population, compte tenu des décisions qui ont été prises, à jouer un rôle primordial dans cette lutte contre ce virus virulent. Nous appelons nos concitoyens à être responsables et à respecter les mesures barrières », a-t-il insisté.

Pour lui, « l’Etat a pris des mesures et chacun de nous est responsable de l’évolution de la situation. Les mesures qui ont été prises au niveau des différents départements ministériels vont amener une amélioration de la situation épidémiologique, mais le citoyen doit se sentir également responsable. Il doit se prémunir et éviter d’être infecté et d’infecter sa famille, ses proches et la société. Il ne faut pas oublier de protéger nos aînés, surtout ceux qui ont des maladies chroniques ».

Coronavirus : l’épidémie « commence à durer et épuise les professionnels de santé »

Par: Younès Djama 

30 Juin 2020 à 19:45

La situation épidémiologique en Algérie connait une tendance « assez haussière », constate Dr Mohamed Bekkat Berkani membre du Comité scientifique Covid-19, avec de plus en plus de cas enregistrés en particulier dans un certain nombre de wilayas.

Les décisions, qui ont été prises lundi par le gouvernement pour faire face au rebond de coronavirus sont « venues à point nommé » pour endiguer cette situation épidémique jugée inquiétante, a déclaré à TSA, ce mardi, Dr Bekkat Berkani.

Ces mesures visent « à endiguer localement la propagation du virus », soutient le membre du comité scientifique Covid-19, et à faire appliquer les lois édictées particulièrement le port du masque dans l’espace public.

« Ceci doit nous amener à diminuer le nombre de cas mais aussi à responsabiliser les Algériens quant au devenir de cette épidémie qui franchement commence à durer et épuise les professionnels de santé », alerte Dr Bekkat Berkani, dans la mesure « où il y a une augmentation des cas hospitalisés et bien sûr une augmentation des coûts générés par la prise en charge pour l’Etat ».

Coronavirus Algérie : Les hôpitaux de Biskra en manque d'Oxygène - Algerie360
30-06-2020
La situation est devenue préoccupante à Biskra, la crise sanitaire  induite par la propagation de la pandémie dans la région des Ziban-est étouffe les autorités sanitaires de la wilaya qui  pointent du doigt les comportements imprudents en de telles circonstances de la population qui est accusée de prendre à la légère les dispositions sanitaires édictées par les autorités compétentes du pays.

La situation épidémiologique dans la wilaya de Biskra commence sérieusement à inquiéter la  population et les responsables, plusieurs régions de la wilaya sont touchées, et les victimes qui se comptaient au début de la maladie sur les doigts d’une seule main sont maintenant en grand nombre. En effet et selon ce que rapporte le quotidien « El Watan », des familles cruellement peinées par la perte de leur père, fils ou frère, n’ont pas tardé à réagir et ce est due à une défaillance technique qui a causé une rupture de stock en oxygène pour les malades la semaine dernière.

Ces mêmes familles ont introduit des plaintes judiciaires à l’encontre de l’hôpital Hakim Saâdane, fer de lance de la lutte contre la propagation de l’épidémie à Biskra, qui est accusé de négligence et de laisser-aller ayant causé la mort de plusieurs malades de la Covid-19, précise la même source.

Le procureur de la République de la wilaya de Biskra a ordonné à la police judiciaire de diligenté immédiatement une enquête afin d’établir la véracité des faits, d’identifier les causes de ce manquement et les responsabilités éventuelles dans le décès de plusieurs personnes, précise El Watan.

De sa part  Mohamed Laïb, directeur de la santé de Biskra, a déclaré au même journal : « Ce n’est pas à cause de l’hôpital que le nombre de cas de Covid-19 augmente depuis l’Aïd El Fitr, c’est plutôt à cause de l’irresponsabilité et de l’inconscience de certains qui font fi de toutes les recommandations largement vulgarisées, nous avons pris toutes les dispositions pour que tous les hôpitaux soient régulièrement et suffisamment alimentés en oxygène, en médicaments et en produits de nettoyage,80% des personnes décédées de la Covid-19 sont des malades âgés atteints d’infections pulmonaires et cardiaques chroniques».

Le même responsable a affirmé que les unités anti-coronavirus de Sidi Okba, Zeribet El Oued, Tolga et Ouled Djellel seront dotées prochainement de citernes de grandes capacités voire de générateurs d’oxygène.

Rédaction d’Algérie360

Saïd Bouteflika sera traduit devant la justice civile

30-06-2020

Saïd Bouteflika sera présenté prochainement devant une juridiction civile pour répondre à des accusations liées à la corruption. En effet, selon le journal arabophone Echourouk de ce mardi 30 juin, le conseiller enquêteur près la Cour suprême a officiellement instruit le dossier du frère de l’ex-président déchu Abdelaziz Bouteflika .

La même source rapporte que Saïd Bouteflika est accusé de “trafic d’influence sur la justice”. Il est cité dans plusieurs affaires liées à la corruption. Le conseiller enquêteur a décidé d’ouvrir le dossier de l’ancien conseiller présidentiel dans l’enquête visant l’ex-ministre de la justice Tayeb Louh. Dans cette affaire, il s’est avéré que Saïd Bouteflika a usé de son influence sur la justice dans plusieurs dossiers de corruption.

La source ajoute que le conseiller enquêteur va se rendre à la prison militaire de Blida où Saïd Bouteflika est incarcéré pour son interrogation. Il sera ensuite traduit en justice pour répondre aux accusations dont il fait l’objet. Cette affaire a été déclenchée après la découverte des SMS sur le téléphone de l’ex-ministre de la justice Tayeb Louh, des messages dans lesquelles Saïd Bouteflika a été appelé à intervenir pour influencer des décisions de justice. Ainsi, Saïd Bouteflika usait de son poids pour entraver le travail de la justice avec la complicité de Tayeb Louh ancien garde des sceaux incarcéré lui aussi.

Saïd Bouteflika omniprésent dans les affaires de corruption

Le dossier de Saïd Bouteflika va être renvoyé auprès du tribunal de première instance territorialement  compétent et devra répondre aux accusations.

Il faut rappeler que Saïd Bouteflika a été cité dans plusieurs affaires de corruption depuis de début de la “campagne de lutte contre la corruption”. Son nom revient tel un leitmotiv dans la bouche des anciens responsables politiques et hommes d’affaires accusés dans de gros dossiers de corruption. L’ancien conseiller à la présidence a été condamné à 15 ans de prison ferme par le tribunal militaire de Blida pour complot contre l’armée.

L’Incroyable Décision du PDG Qui a Fait Perdre Plus de 600.000 Dollars à Air Algérie !

30-06-2020

Le PDG d’Air Algérie a pris une décision bien étrange au regard des enjeux économiques et de la situation que traverse la compagnie aérienne nationale. En effet, il y a quelques jours, une excellente opportunité s’est présentée à la compagnie aérienne algérienne pour renflouer ses caisses.

Une entreprise Indienne s’était intéressée à un contrat de transport pour transporter des marchandises jusqu’à New-Delhi dans les avions cargos, seuls autorisés à voler.

Comme nous l’avions évoqué dans un article précédent, la propagation mondiale de l’épidémie du coronavirus a pris de court presque toutes les nations du Monde. Elles ont dès lors été contraintes de décider d’un strict confinement de leurs populations, fermant leurs frontières à tous les déplacements, ce qui aura eu pour conséquence de clouer au sol la quasi-totalité de leurs avions.

Par ailleurs, si les gouvernements de tous ces pays se sont précipités à la recherche de fournisseurs de produits et équipements médicaux, tous ont dû faire face pour l’acheminement des marchandises commandées, à une offre de transport aérien bien rare car très sollicitée !

C’est dans ce contexte de transport aérien exacerbé que la société indienne avait sollicité Air Algérie pour une contrat de transport dépassant les 600.000 Dollars pour une liaison Nouakchott – Dakar – New Delhi.

Bakhouche Alleche, le PDG d’Air Algérie a présidé une commission afin de statuer sur cette offre alléchante, mais à la grande surprise du personnel présent, le premier responsable de l’entité publique a décliné la demande de l’opérateur économique de ce pays d’Asie du Sud, connu pour sa forte croissance économique, et que nombre d’observateurs considère comme un nouveau pays industrialisé.

Alleche aurait, selon nos informations, invoqué l’impossibilité de prise en charge de la demande de transport indienne car, selon lui, l’opération aurait engendré un dépassement de l’amplitude horaire !

Pour info, on appelle amplitude de vol le temps décompté depuis le moment où l’aéronef commence à se déplacer en vue de gagner l’aire de décollage pour effectuer la première étape jusqu’au moment où il s’immobilise à la fin de la dernière étape précédant l’octroi d’un temps d’arrêt conforme aux dispositions du code de l’aviation civile.

Selon l’Article 3 correspondant au décret exécutif du 02 Mars 2002, relatif à la durée de travail au titre du régime spécifique des relations de travail du personnel navigant professionnel de l’aviation civile, la durée d’une période de vol ne peut excéder 10 heures dans une amplitude de 14 heures.

Par ailleurs, l’article 4 du même décret dispose que par période de 24 heures consécutives, les limitations du temps de vol pour les pilotes et mécaniciens navigants pour les vols non réguliers sont 9 heures lorsque l’équipage de conduite comprend un seul pilote, sous réserve que la période de service de vol ne dépasse pas 11 heures. Et 11 heures lorsque l’équipage de conduite comprend deux pilotes, sous réserve que la période de service de vol ne dépasse pas 12 heures.

Or selon nos informations, plusieurs compagnies aériennes mondiales assurent déjà la liaison avec des escales entre Dakar au Sénégal et la ville de New Delhi en Inde. Pour cela ces compagnies organisent par exemple un temps de repos à leur personnel par étapes de vols, en procédant le plus souvent par rotation d’équipes restées au sol en ces escales. Ainsi, elles peuvent aisément assurer la durée séparant Dakar de New Delhi qui avoisine les 19 à 20 Heures de vols.

Notons d’autre part que le Ministre chargé de l’aviation civile peut déroger à ces limitations, dans le cas où il est nécessaire d’assurer une évacuation sanitaire par exemple. Un recours qui aurait pu être entrepris par Bakhouche Alleche dans le contexte actuel.

Sauf que cela a du manifestement échapper au PDG d’Air Algérie qui n’aurait pas pris cette peine, ayant décidé de refuser cette opération sur la base d’une évaluation que l’on pourrait qualifier de légère rendant sa décision bien discutable, et ce malgré la présence du Directeur des Opérations aériennes, lui-même pilote Commandant de Bord, à la commission qui avait étudié la demande de transport Cargo !

Au-delà du manque à gagner, conséquemment à la déclinaison de l’opportunité commerciale, qui s’ajoute à la perte financière induite par l’immobilisation de sa flotte, Air Algérie a perdu une occasion de se placer comme partenaire aérien potentiel auprès d’une grande Nation, avec ses plus de 1,3 Milliards d’habitants et une économie tout aussi vigoureuse que dynamique avec ses près de 3000 Milliards de dollars de PIB… Dommage !

Alors qu’il est censé redresser les comptes de l’entreprise publique déficitaire dont il a la charge, le premier responsable de la compagnie aérienne battant pavillon national, agit à contresens des intérêts d’Air Algérie et donc du Pays, privilégiant la facilité et la superficialité dans la gestion.

A quand le changement chez Air Algérie ?

Fabienne Outar

Algérie: le moustique tigre présent dans 24 communes de la wilaya d’Alger (HUPE)

30-06-2020

L’Etablissement public d’hygiène urbaine et de protection de l’environnement de la wilaya d’Alger (HUPE) a enregistré la présence du moustique tigre à travers 24 communes de la capitale, a indiqué mardi le directeur général de l’établissement.

Dans une déclaration à l’APS, Mustapha Hamimi a précisé que l’Etablissement public d’hygiène urbaine et de protection de l’environnement de la wilaya d’Alger avait dédié 16 équipes à la lutte contre la prolifération du moustique tigre, qui présente un risque de santé publique, après avoir enregistré sa présence dans 24 communes de la capitale, soulignant que la surveillance entomologique du moustique Aedes albopictus se poursuivait.

Le responsable a fait savoir que ce dangereux moustique avait été détecté dans les circonscriptions de Hussein Dey (Kouba, Hussein Day), de Bab El-Oued (Bologhine, Oued Koriche), de Bouzareah (El-Biar, Beni Messous), de Chéraga (Hammamet), de Dar El-Beïda (Aïn Taya, Bordj El-Bahri, El-Marsa, Bordj El-Kiffan, Rouiba), de Bir Mourad Raïs (Birkhadem, Saoula, Gué de Constantine), d’El-Harrach (Bachdjerrah), de Draria (Douera, Baba Hassen, Khraïcia, Draria, El-Achour) et de Zeralda (Staoueli, Souidania, Zeralda).

Alors qu’il n’était présent que dans 14 communes d’Alger en 2016, le moustique tigre a depuis gagné du terrain dans la capitale puisqu’il a été détecté dans 22 communes en 2019 et 24 communes actuellement, a fait remarquer M. Hamimi.

Des équipes spéciales sont à pied d’œuvre pour lutter contre la prolifération de ce moustique par le déploiement de pièges pondoirs à travers le territoire de la wilaya.

Les citoyens sont également mis à contribution et peuvent signaler la présence de ce dangereux moustique en appelant le numéro vert 0560933366 ou via la page Facebook de l’Etablissement public d’hygiène urbaine et de protection de l’environnement de la wilaya d’Alger qui répondra aux préoccupations des citoyens à ce sujet.

Outre le lancement d’une campagne pour lutter contre les moustiques à compter du mois de juin, il a été procédé également au lancement d’une campagne de lutte contre le moustique tigre à la mi juin en cours à travers les communes touchées par ces insectes, a ajouté le même responsable, rappelant la mise en place d’équipes spécialisées équipées de matériels de désinfection sillonnant, conformément à un calendrier, toutes les communes concernées.

M.Hamimi a affirmé, par ailleurs, qu’en sus de la prévention, des campagnes de sensibilisation sont organisées, jusqu’au mois de septembre prochain, par des agents de l’entreprise en coordination avec les services d’hygiène et d’environnement des communes afin de prodiguer des conseils sur les dangers de ce moustique.

Cette action de proximité est menée en coordination avec les bureaux d’hygiène et d’assainissement des 57 communes de la capitale, a-t-il expliqué, ajoutant que tous les moyens matériels et humains ont été mis en place pour mener à bien cette opération.

Selon la même source, les principaux facteurs à l’origine de l’apparition des moustiques tigres sont les marécages et les eaux stagnantes, soulignant la nécessité d’œuvrer au renforcer du respect des conditions d’hygiène et de santé.

La prolongation de la fermeture fait chuter l’Euro au Marché noir

30-06-2002

La décision prise par le conseil des ministre qui s’est réuni, dimanche 28 juin, concernant prolongation de la fermeture de toutes les frontières de l’Algérie, a fait chuter l’Euro au Marché noir de devises au « Square Port Said » à Alger Centre.

En effet, la décision de maintenir les frontières fermées a eu un impact direct sur la valeur de l’euro sur le marché noir.

En quelques jours, il est passé, pour la première fois depuis quelques semaines, sous la barre des 190 dinars. Ce mardi, la monnaie unique européenne s’échangeait à 189 dinars pour 1 euro.

Pour le marché officiel, l’euro reste élevé, à 145,07 dinars dans les cotations de ce mardi. Pour le dollar s’échange à 129,16.

Selon plusieurs économistes, l’euro pourrait baissé encore plus durant les prochains jours car avec l’annulation des voyages à l’étranger, le marché noir devise perdra la grande partie de sa clientèle.

Rappelons que l’Algérie a enregistré, ce mardi, 336 nouveaux cas de coronavirus et sept nouveaux décès, un nouveau record depuis le début de la pandémie.

Redaction d’Algerie360