Date de publication: 02/07/2020 | Auteur(s): Administrator | Tags: Divers | Visites: 11

Libération des détenus du Hirak : le geste de Tebboune est bon même s’il est insuffisant…01-07-2020Enfin un geste fait envers les détenus d’opinion et politiques en Algérie. Ce mercredi 1er juillet, Abdelmadjid Tebboune a décidé mercredi des mesures de grâce au profit de personnes incarcérées à l’occasion du 58e anniversaire de l’indépendance et de la jeunesse. C’est un communiqué officiel de la Présidence de la République qui l’annonce. “Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a signé mercredi un décret présidentiel portant mesures de grâce à l’occasion du 58e anniversaire de la Fête de l’indépendance et de la jeunesse”, lit-on dans le communiqué.D’après la même source, les détenus d’opinion du Hirak concernés par cette grâce présidentielle sont :– Allal Chérif Nasreddine, né le: 4 avril 1998.– Bahlat Ilyes, né le 26 juin 1985.– Cheddad Djelloul, né le 20 janvier 1992.– Riahi Malik, né le 20 août 1990.– Khader Hocine, né le 14 novembre 1992.– Daoud Ben Amrane Djilali, né le 19 juillet 1988″.Ces détenus d’opinion ont été tous condamnés à la prison ferme pour avoir participé à des actions de protestation pacifique ou exprimé des opinions favorables à la démocratie et aux revendications politiques du mouvement populaire, le Hirak, du 22 février 2019.A titre d’exemple, Malik Riahi, originaire d’Ain Témouchent a été jugé, a été condamné au début du mois de mai passé en comparution immédiate par le tribunal d’Aïn Témouchent à une peine de 18 mois de prison ferme pour des publications sur les réseaux sociaux.Riahi a dû répondre d’incitation à attroupement non armé, outrage à institutions et atteinte à la personne du Président, chefs d’accusations pour lesquels le procureur de la République a requis deux années de prison ferme. Le collectif des avocats de la défense n’a pas réussi à convaincre le tribunal de l’innocence du hirakiste, par ailleurs déjà condamné, enfévrier dernier, à une amende de 700 000 DA pour ses publications sur Facebook.Ilyès  Bahlat, hirakiste d’Oran  âgé de 35 ans, avait été  condamné, quant à lui, le 19 avril dernier à une année de prison ferme avec mandat de dépôt, à l’issue  d’un procès en comparution immédiate qui s’est tenu au tribunal correctionnel de Aïn Turk, à l’insu de ses proches et de son avocate, Me Fadhila Mghaïzro. L’homme était poursuivi pour le chef d’accusation d’exposition au regard du public de documents de nature à nuire à l’intérêt national (art. 96 du code pénal), en l’occurrence pour avoir partagé sur sa page Facebook “Oran avant tout”, un enregistrement vidéo portant sur les passagers d’un navire en provenance de Marseille mis en confinement au complexe des Andalouses en mars dernier.Ces jeunes hirakistes ont toujours été des citoyens pacifiques exemplaires et des patriotes sincères. Leur emprisonnement est une véritable injustice et une hogra caractérisée. Leur remise en liberté est un soulagement. C’est une action qu’il faut saluer et applaudir même si elle demeure insuffisante car des dizaines d’autres détenus d’opinion croupissent dans les cellules infectes des prisons algériennes. Leur nombre est indéterminé encore en raison de la répression féroce qui s’est abattu sur les activistes du Hirak depuis le début du confinement sanitaire à la fin du mois de mars dernier. Il faudra que Tebboune adopte plusieurs autres grâces présidentielles pour vider nos prisons de ces patriotes victimes de l’arbitraire. Sans cette condition sine qua non, l’Algérie ne pourra jamais retrouver une quelconque stabilité politique et institutionnelle.  C’est un combat auquel Algérie Part a adhéré dés le départ au nom de l’humanisme qui fait la force et la noblesse du journalisme.
L’Algérie va coproduire dans la ville de Sétif des hélicoptères civils et militaires italiens
Skander Salhi-17:27 - juillet 1, 2020C’est à Sétif, du côté de l’aéroport d’Aïn Arnat, que les 11 bâtiments, dessinés par les cabinets Incide et AICOM, prévus pour accueillir le montage des hélicoptères à usage civil et militaire sortent de terre. Il s’agit d’une joint-venture entre l’Armée national populaire et le groupe italien Leonardo signé en 2016.Le fruit de cette coopération est une société algérienne du nom Leonardo Hélicoptère Algérie, présidée par le général Mouloud Belhadj. L’objectif est de sortir en 2021 déjà des chaînes d’assemblage de Sétif, des engins civils de type AW169n AW101 et AW139 et des hélicoptères militaires de type AW 149. Cela dit, selon les observateurs, cette promesse sera difficile à tenir.L’Algérie ambitionne depuis plus de 3 décennies d’installer une industrie aéronautique militaire. Ainsi, le pays a multiplié les tentatives avec l’Afrique du Sud, la Turquie et la Chine pour produire des aéronefs légers et des drones de reconnaissance.Des algériens bloqués à l’étranger racontent leur détresse sur Radio M01-07-2020Depuis la fermeture des frontières et la suspension des vols aériens suite à la propagation du coronavirus, des centaines de ressortissants algériens se sont retrouvés « pris au piège » dans plusieurs pays du monde. En détresse, plusieurs familles ont témoigné mardi sur Radio M. Elles ont raconté avec beaucoup d’émotion le calvaire qu’elles vivent depuis le mois de mars dernier. Lors de l’émission magazine « Maraneche Saktine » proposée par radio M, consacrée hier au sujet des algériens bloqués à l’étranger, des dizaines de personnes ont appelé le standard pour alerter sur la situation difficile qu’elles vivent depuis quelques mois.Des familles entières, des étudiants, des enfants, des malades et des femmes enceintes se trouvent actuellement sans abris, sans manger et sans aucune information officielle concernant la date ni le moyen du retour au pays. Un retour au bercail synonyme de rêve difficile à réaliser pour le moment.Les intervenants ont tous dénoncé l’absence de la prise en charge de leurs cas par les ambassades et consulats algériens à l’étranger. A Bali en Indonésie, le consulat algérien a pris en charge des ressortissants pendant 20 jours puis leur a annoncé que l’Algérie ne pouvait plus assurer leur soutien, « on s’est alors retrouvés livrés à nous-mêmes. Actuellement des algériens crève de faim ici » a raconté Amine, un algérien bloqué avec son épouse à Bali.Madame Benyahia a raconté sa situation dans un commentaire sur le live de l’émission, elle est bloquée en France avec deux enfants de 9 et 7 ans. Elle n’a personne sur place et ne dispose ni d’hébergement ni d’ un autre moyen de subsistance. L’objet de son séjour était de soigner son fils malade ! Une histoire qui a n’a pas laissé insensibles les âmes charitables des algériens vivant en France, qui ont cherché à entrer en contact avec cette dame. Radio M a pris soin de contacter Mme Benyahia, qui a révélé comment elle passait ses journées dans les bus en France, avec un enfant malade et déprimé à cause du calvaire qu’ils vivent. « Je n’ai personne ici, je mange avec mes deux petits aux secours populaire de la Croix Rouge » a ajouté la maman désespérée.L’ensemble des intervenants ont souligné l’absence de communication officielle avec qui de droit. Leurs multiples questions et requêtes sont restées son réponse.Alors que leurs familles partagent la même détresse à des kilomètres de distances, ces algériens bloqués à l’étranger vivent des conditions difficiles. Des mères de famille ont appelé pour interpeller les autorités algériennes à e sujet. Certains responsables de foyers ont laissé derrière eux des familles sans aucun revenu. C’est le cas d’une dame qui a appelé de la wilaya Naama. Mère de deux enfants et enceinte d’un troisième, son mari parti se soigner en Tunisie y est toujours. Elle déclare n’avoir aucun revenu depuis le mois de mars !  Plus de témoignages et d’alertes sont à retrouver sur Radio M.
  La volonté de changement habite le cœur des Algériens
Mercredi 1 juillet 2020 - 19:33
Pour qu'un pays ne meure pas de chagrin, écrit un chroniqueur algérois, il faut lui parler une autre langue, celle de l'espoir. Les Algériens ont bien compris, après le déboulonnement  de Bouteflika et l'emprisonnement des symboles-phares de son règne, que rien n'est impossible en politique et que la chute d'une dictature, aussi forte soit-elle, n'est qu'une question de temps !
L'espoir fait vivre, dit-on, et au-delà de cette vie-là, il donne de la force pour résister à tous les aléas. Le Hirak a récupéré "l'estime de soi" perdu des miens. Il les a nourri du sang neuf et a boosté leur énergie motrice. Le bouillonnement de la rue algérienne, c'est bien plutôt une foi inébranlable dans le changement qu'une démonstration de force passagère.Croire en soi, dans ses capacités, ses atouts, ses moyens pour changer et aller de l'avant, voilà le message que le peuple adresse à des élites en faillite. Cette conviction populaire est acquise suite à un processus commun de luttes, d'épreuves, de sacrifices.Oui, nos élites sont en faillite, et ce constat coule de source. Cela est d'autant plus compromettant qu'une fois aux commandes, celles-ci se laissent facilement séduire par l'appât du gain rentier, se détournant dans leur grande majorité, du sort des défavorisés. Ainsi actent-elles leur glissement opportuniste dans le camp des nantis, en vue d'une légitimation éhontée de ceux qui tiennent le haut du pavé.Combien d'anciens cadres, serviles jusqu'à l'obséquiosité de l'ancien système, ont-ils retourné leur veste, juste après le départ de Bouteflika ? Beaucoup sans aucun doute! Combien d'anciennes têtes de partis-croupions, si profiteuses de la rente et si revanchardes contre le peuple, ont-elle adouci leurs discours, en jetant à profusion des fleurs aux masses qu'elles ont, pourtant tout le temps, dénigré ? Des dizaines encore! Pourquoi toute cette hypocrisie ? Pourquoi tout ce double-discours ?Pourquoi tout ce travestissement de la réalité ? C'est parce qu'il y a une poignée de profiteurs qui ne pensent qu'à remplir leur panse, au détriment de la majorité qui souffre le martyr pour joindre les deux bouts.  La lutte des classes, du type marxiste, est une donnée certaine dans le panorama politique algérien, et l'avènement du "Grand Soir", ne serait, peut-être, que très proche.De toute manière, malgré l'impact négatif du long confinement sur les consciences, les Algériens vivent dans la ferveur et l'excitation de leur récent exploit. Il y a, à vrai dire, un attachement populaire viscéral à l'espoir du changement, lequel devient, par la force des choses, une croyance.Et, en l'état actuel des choses, briser l'écorce de cette croyance s'apparente plutôt à un invraisemblable défi pour les restes nuisibles de la cohorte des rentiers, lesquels tournent encore dans l'orbite du fameux Système.AuteurKamal Guerroua
Rebrab confirme Hassane Ouali à la tête de Liberté
DIA-01 juillet 2020: Après plusieurs mois d’attente, la famille Rabrab a officiellement confirmé le journaliste Hassane Ouali dans le poste de directeur de la publication et gérant du quotidien Liberté, dans un communiqué publié aujourd’hui dans le quotidien. Réunie en session ordinaire, lundi 29 juin 2020 au siège du journal, l’assemblée générale de la Sarl SAEC, société éditrice de Liberté, a désigné le journaliste Hassane Ouali au poste de directeur de la publication-gérant du quotidien Liberté, qui prend ses fonctions dès aujourd’hui. Il succède ainsi à Saïd Chekri, admis à la retraite, a encore précisé le communiqué du quotidien propriété de la famille Rabrab.Cette décision a été prise suite à l’échec des propriétaires de recruter Amer Ouali, ex chef de bureau de l’AFP à Alger et journaliste considéré comme une pointure adapté pour ce poste dans un quotidien aussi important que Liberté.Le quotidien Liberté qui a été lancé en 1992 par l’ex journaliste d’El Moudjahid Ahmed Fattani était devenu un modèle de réussite médiatique dans la presse privée dans les années 90, surtout durant la décennie noire où le quotidien était en avant ligne dans la lutte contre le terrorisme et la politique obscurantiste. Mais la montée en puissance d’un des actionnaires en l’occurrence Isaad Rabrab, qui a acheté la majorité des actions de la société éditrice du journal a obligé le fondateur du journal Ahmed Fattani à quitter liberté et à créer un autre quotidien en l’occurrence L’Expression.Isaad Rabrab devenu actionnaire majoritaire du journal a installé à cette époque un ancien fonctionnaire du ministère de la Communication Abrous Outoudert. Ce dernier a dirigé le journal durant plus d’une décennie avant d’être remplacé par un actionnaire de la société Ali Ouafeck, mais ce dernier n’a pas su maintenir le cap. Plusieurs directeurs se sont alors succédés à la tête de Liberté entre 2004 et 2020.Hassane Ouali, devient après cette nomination le plus jeune directeur de publication de liberté. Ex journaliste d’El Watan, ce dernier qui possède une longue expérience en tant que journaliste n’a jamais occupé de poste de gestionnaire ou de responsabilité éditoriale dans un quotidien. Sa mission sera difficile face à la concurrence des médias électroniques et des chaînes privées. Même si Liberté a opéré un virage numérique en adoptant une double diffusion : Papier et digitale, il reste fortement concurrencé par les sites électroniques. L’objectif des Rabrab est d’assurer la transformation numérique de leur média surtout après l’échec de l’opération du groupe El Khabar.Amir Hani
L’Allemagne dévoile la liste des pays autorisés à entrer sur son territoire - Algerie360
01-07-2020
Le cabinet fédéral allemand a décidé la réouverture des frontières allemandes à 11 pays qui figurent sur la liste établie par l’Union européenne à partir du 2 juillet 2020.
Dans un communiqué de presse du ministère de l’Intérieur allemand, le gouvernement a annoncé le levé de la restriction des frontières pour 11 pays figurants sur la liste établie par l’Union européenne suite au vote de ses membres qui a eu lieu hier, mardi 30 juin 2020.Les 11 pays qui figurent sur la liste sont l’Australie, le Canada, la Chine, la Géorgie, le Japon, le Monténégro, la Nouvelle-Zélande, la Corée du Sud, la Thaïlande, la Tunisie, et l’Uruguay. Cependant, en vue de la situation actuelle dans l’évolution du COVID-19, l’Algérie, le Maroc, le Rwanda, et la Serbie ne sont toujours pas admis sur le territoire allemand .Néanmoins, l’Allemagne a exigé la réciprocité des pays admis sur son territoire, notamment pour la Chine, le Japon, et la Corée du Sud.« Quelles que soient les options d’entrée en Allemagne, une obligation de quarantaine basée sur la loi sur la protection contre les infections s’applique dans tous les États fédéraux pour les voyageurs entrants et sortants des zones à risque spécifiées par le RKI [Robert Koch Institute] » lit-on dans ce même communiqué.Pour rappel, chaque membre de l’Union est libre de décider des pays admis sur son territoire, avec une période de quarantaine obligatoire pour chaque visiteur.
Par une photo de fond noir des avocats et militants font “le deuil de la Justice”
01-07-2020Une photo de fond noir définie comme photo de profil ou simplement publiée sur leurs murs Facebook respectifs, c’est la façon choisie par les avocats des détenus du Hirak pour faire le “deuil de la Justice” .En effet, dans la nuit de mardi à mercredi, plusieurs avocats mobilisés dans la défense des détenus d’opinion et politiques, arrêtés dans le cadre des marches populaires, ont changé leurs photos de profil par une photo de fond noir. D’autre l’ont publié sur leurs murs Facebook accompagnée d’une phrase pour “pleurer” la Justice Algérienne.Cette manifestation digitale qui se poursuivra jusqu’au 5 juillet, fête de l’indépendance nationale, vise à dénoncer l’injustice, les procès arbitraires mais aussi les campagnes d’arrestations menées contre les militants du Hirak, nous détaille l’une des avocats.Initialement lancée par le collectif de défense des détenus, cette campagne a largement été suivie par d’autres activistes et associations qui comptent, eux, aussi dénoncer l’acharnement de la Justice contre les militants du Hirak .L’initiative intervient alors que plusieurs militants se font convoqués, jugés et incarcérés notamment depuis le début de la pandémie de coronavirus en Algérie qui a marqué le durcissement de la répression.Exclusif. Raffinerie d’Augusta : Depuis le début de la crise du COVID-19, Sonatrach a perdu plus de 450 millions de dollars01-07-2020La raffinerie d’Augusta est en train de devenir un véritable gouffre financier pour l’Algérie. Depuis le début de la crise du COVID-19, la raffinerie sicilienne rachetée par Sonatrach en décembre 2018 a provoqué des dépenses supplémentaires dépassant les 450 millions de dollars, a appris Algérie Part au cours de ses investigations. Des sommes colossales en devises considérées comme de pures pertes pour Sonatrach qui a injecté ces sommes pour maintenir les équilibres financiers d’Augusta menacée de faillite à cause, certes, de la paralysie des activités économiques en Italie provoquée par la pandémie du COVID-19, mais aussi en raison de l’incapacité de Sonatrach à rentabiliser faute d’un plan d’action perspicace. Selon nos sources, ces pertes de 450 millions de dollars ne reflètent que les dépenses consentis par Sonatrach pour la raffinerie d’Augusta durant ces 6 premiers mois de l’année 2020. D’ici la fin de l’année en cours, ces pertes vont encore s’élever car Sonatrach devra renflouer en permanence les caisses de la raffinerie sicilienne comme le stipule son engagement contracté lors de son rachat officiel en décembre 2018.D’après nos sources, la direction générale de Sonatrach s’attend à des pertes dépassant le 1 milliard de dollars d’ici décembre 2020. Une véritable catastrophe financière pour la compagnie nationale des hydrocarbures en cette période de disette financière marquée par une chute brutale des revenus en devises des exportations des hydrocarbures du pays.A la direction générale de Sonatrach, force est de constater que l’actuelle administration n’a absolument rien fait pour trouver des solutions qui peuvent atténuer ses pertes financières. Le PDG Toufik Hakkar et ses plus proches collaborateurs dorment sur leurs lauriers et n’ont jamais accordé la moindre importance à ce dossier sensible et stratégique où l’Algérie perd des dizaines de millions de dollars par mois. La facture est de plus en plus salée. Les autres cadres dirigeants de Sonatrach sont totalement démotivés et ne peuvent plus apporter leurs contributions pour gérer les diverses situations de crise dans le secteur des hydrocarbures. Avec la campagne de limogeages et de licenciements abusifs orchestrée depuis plusieurs semaines par Toufik Hakkar, des dizaines de cadres dirigeants sont totalement découragés et ne fournissent plus aucun effort dans leur travail quotidien. “Pourquoi faire preuve d’abnégation lorsqu’on sait qu’on peut être limogé brutalement sans aucun ménagement et sans aucun motif valable ? “, lance un cadre dirigeant de Sonatrach contacté par Algérie Part qui nous décrit une ambiance tendue et très délétère au sein du seul “poumon économique du pays”.Toufik Hakkar a semé la zizanie et la terreur dans les rangs de Sonatrach en justifiant ces limogeages incessants et successifs par des “instructions communiquées par la Présidence”.  Avec cette politique brutale et guerrière, Sonatrach se vide de ses cadres expérimentés et le malaise général étouffe l’innovation. Par conséquent, personne ne gère en ce moment comme il se doit un dossier aussi sensible comme celui “d’Augusta”.Confidentiel. Depuis 4 jours, l’Algérie peine à produire 700 mille barils de pétrole par jour01-07-2020Encore une chute historique et vertigineuse de la production des hydrocarbures en Algérie. Depuis 4 jours, l’Algérie peine à produire au-delà de 700 mille barils de pétrole par jour. C’est la chute la plus brutale de toute l’histoire pétrolière de l’Algérie. Il faudra revenir jusqu’à 1966, soit 4 années après l’Indépendance du pays, pour retrouver de tels seuils de production, à savoir 763 mille barils par jour. C’est vous dire toute l’ampleur dramatique de cette chute historique de la production pétrolière par jour pour l’Algérie et notamment la Sonatrach. Selon nos investigations, en adéquation avec l’accord historique pour réduire la production des Etats membres de l’Opep + de près de 10 millions de barils par jour depuis le 1er mai, l’Algérie devait produire 820 mille barils de pétrole par jour. Mais en raison des divers problèmes de mauvaise gestion du pôle production et exploration de Sonatrach, cet objectif n’a jamais été atteint depuis l’arrivée de Toufik Hakkar à la tête de Sonatrach, à savoir au début du mois de février 2020.Depuis le début de la crise du COVID-19 et du confinement sanitaire à la fin du mois de mars dernier, la production pétrolière algérienne oscillait entre 730 et 760 mille barils de pétrole par jour. Au début du mois de mai dernier, la production pétrolière de l’Algérie a connu pendant plusieurs une chute historique et très inquiétante. Et pour cause, la production journalière de l’Algérie n’avait pas dépassé les 700 mille barils par jour à cause des chamboulements qui ébranlent Sonatrach lesquels ont provoqué de graves dysfonctionnements au sein de la division de production de Sonatrach, son département le plus stratégique.Les mauvaises nominations à la tête de cette division et les mauvais management qui a été installé en place par le PDG Toufik Hakkar a provoqué de nombreux problèmes de mauvaise gestion qui se répercutent directement sur la performance des équipes de la division production. Dans un précédent article, Algérie Part avait expliqué comment Toufik Hakkar a nommé Taleb Messaoud comme directeur de la division production (DPR). Or, ce directeur est totalement dépassé par les enjeux de ses fonctions et ses compétences sont très limitées en matière de gestion des puits et rationalisation de l’exploitation des gisements gaziers ou pétroliers. Par ailleurs, il a manqué cruellement de réactivité pour intervenir lorsque des problèmes techniques ont apparu au niveau de plusieurs sites de production de Sonatrach au sud du pays. Taleb Messaoud est un ancien cadre la direction régionale de Sonatrach (région de Stah) d’In-Amenas (Illizi). Il n’est, malheureusement, pas habitué à gérer des situations de crise très compliquées comme celles auxquelles fait face en ce moment Sonatrach. En plus, il n’est guère assisté ou accompagné par le PDG Toufik Hakkar qui fait montre d’un immobilisme général face aux problèmes cruciaux de la production et exploration de Sonatrach.A la fin du mois de mai et au début du mois de juin, ces problèmes ont baissé en intensité et la production algérienne est repartie un petit peu à la hausse pour retrouver le seuil de 750 mille barils de pétrole par jour. Cette reprise a été rapidement sabotée par une nouvelle crise de mauvaise gestion et de tensions au sein de la direction générale de Sonatrach. Et c’est pour cette raison que depuis le début de cette  semaine, la production pétrolière journalière est retombée au-dessous de 700 mille barils par jour. Une très mauvaise contre-performance qui provoque des millions de dollars de pertes par jour pour l’Algérie.La facture est d’au moins de plus de 4,9 millions de dollars de pertes quotidiennes pour l’Algérie. En cette période de crise financière qui paralyse l’Etat algérien, c’est un véritable gâchis auquel personne ne veut remédier ni le ministère de l’Energie, totalement transparent et inefficace, ni la Présidence de la République, totalement déconnectée des réalités économiques et sociales du pays…Sahara Occidental : la France a entravé la mission de la MINURSO01-07-2020Dans une étude, le professeur de droit international public à l’université espagnole de Cadix, Juan Domingo Torrejon Rodriguez, a révélé comment la France a empêché l’élargissement du mandat de la MINURSO au Sahara Occidental occupé.Torrejon Rodriguez a souligné le rôle de la France au sein du Conseil de sécurité «pour entraver les efforts internationaux visant à doter la MINURSO de la mission de surveillance des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental», pour que «la MINURSO ne s’acquitte pas de sa tâche de surveillance des violations marocaines des droits de l’homme au Sahara Occidental».Il a indiqué que le Maroc, avec le soutien de la France, «a tenté de persuader les Etats membres du Conseil de sécurité de ne pas voter en faveur de la prolongation du mandat de la MINURSO et de son élargissement».L’étude, préparée par le Journal of International Studies for the Mediterranean, a conclu que «la MINURSO est la seule mission des Nations Unies en Afrique et dans le monde qui n’a pas de mandat explicite pour la surveillance des droits de l’homme».R. I.
الخبارجية و أصحاب الأجندات الأجنبية غير معنيين بعفو الرئيس

الكاتب: يونس. ن

01-07-2020

 أصدر رئيس الجمهورية، عبد المجيد تبون، عفوا رئاسية عن بعض شباب الحراك الشعبي السلمي المبارك، وذلك عشية الاحتفال بالذكرى المزدوجة لعيد الشباب والاستقلال المصادقة لتاريخ 5 جويلية من كل سنة.المتمعن في توقيت العفو الرئاسي ورسائله السياسية، يفهم ويتيقن أن رئيس الجمهورية، صادق في وصف الحراك الشعبي السلمي ب”المبارك”، خاصة وان بادر بإجراء العفو عن بعض شباب الحراك.وقد مس العفو شباب لم يتورطوا ضد مؤسسات الجمهورية، خاصة العمود الفقري، مؤسسة الجيش الوطني الشعبي، كما أنهم لا يصنفون ضمن ما يعرف” بالخبارجية” او من لهم أجندات سياسية أجنبية لضرب أمن واستقرار الدولة الجزائرية.كما يمكن إدراج عفو رئيس الجمهورية عن هؤلاء الشباب ضمن دائرة الاستجابة لمطالب المرفوعة من طرف العديد من السياسيين ممثلة في تهدئة الأجواء وتلطيفها قبل الاستفتاء على تعديل الدستور، الأمر الذي يبين حسن نية الرئيس تبون بخصوص الحراك الشعبي السلمي وبخصوص الحريات العامة الفردية والجماعية.كما ان الإعلان عن العفو في هذا التوقيت دليل على اعتناء الرئيس بالشباب في الذكرى المزدوجة لعيد الشباب والاستقلال، بكل ما تحمل هذه الذكرى من رمزية، للشباب الذي ناضل أمس ضد المستعمر، ويواصل اليوم البناء والتشييد، للوصول إلى الجزائر الجديدة، كما كان ينشدهاء الشهداء، جزائر اجتماعية ذات سيادة في إطار المبادئ الإسلامية .