
Algérie, la Turquie provoque une crise chez les Tebboune
La rédaction de Mondafrique2 juillet 2020Le Palais présidentiel d’El-Mouradia à Alger a été secoué la fin de la semaine passée par une violente dispute qui a opposé Abdelmadjid Tebboune, le président algérien, à son fils Mohamed à propos de la gestion de leurs amitiés communes en Turquie.Le Président algérien Tebboune a fait de sévères remontrances à son fils sur les liaisons troublantes qu’il entretien avec un lobbyiste turc qui défraie la chronique sur la place d’Alger, un certain Ahmet Demiral. Ce puissant entremetteur au service des entreprises turques se montre est désireux de prendre des parts importantes du prometteur marché algérien. Mais cela tombre mal. L’activisme de ce proche d’Erdogan met à mal la Présidence algérienne qui tente, ces derniers mois, tente de se rapprocher de la France de Macron et de Le Drian dont on connait l’hostilité à l’égard du régime qui rêgne à Ankara.
Amitiés turques
Ahmet Demirel connaît très bien les Tebboune. Il est même ami de l’actuel Président algérien qui, Premier ministre de Bouteflika, fut très actif pour ouvrir l’Algérie aux entreprises turques.. Avec l’appui de l’actuel Président, Ahmet Demirel a représenté les intérêts de plusieurs entreprises et investisseurs turcs qui voulaient s’implanter ou faire des affaires en Algérie.Tebboune devenu Président, c’est son fils Mohamed qui gère le relationnel avec les amis de la famille et il s’est rapproché, forcément, d’Ahmet Demirel. Mais il en fait trop. Et on voit le fiston Tebboune bataillet pour l’attribution d’un important projet de pétrochimie au profit de plusieurs entreprises turques. La note est salée, 6 milliards de dollars !Pour offrir ce gâteau aux investisseurs turcs, il fallait faire fi des intérêts français, notamment du groupe Total positionné depuis longtemps pour rafler ce méga-marché. Or le président Tebboune qui tente de coopérer avec les Français sur le plan diplomatique ne peut pas fermer la porte aux groupes français. D’où le rappel à l’ordre du Président son fils sommé de ne plus mettre les pieds à la Présidence.Ahmet Demirel, lui, a compris qu’il fallait mieux rester discret! Le temps d’un orage dans les relations franco-algériennes qui, compte tenu des relations entre les deux pays, ne tarderait pas immanquablement à arriver.

[Édito] Jeune Afrique indésirable en Algérie ? – Jeune Afrique
Par Marwane Ben Yahmed 03-07-2020Sans aucune explication, le gouvernement algérien a censuré les deux premières parutions de Jeune Afrique depuis le confinement. Une situation incompréhensible, et unique sur le continent, que nous ne désespérons pas de voir s’arranger.Décidément, les relations de Jeune Afrique avec les dirigeants algériens ne seront jamais un long fleuve tranquille… Dernière secousse en date : l’interdiction de la distribution du numéro 3089 de JA, daté de juin. Notre première livraison depuis la suspension de notre édition papier, décidée à la mi-mars en raison des mesures de confinement. Pour quelle raison ? Mystère.Nul besoin cependant de verser dans l’art de la divination pour imaginer que l’objet du « délit » doit être notre enquête de six pages consacrée à la refonte de l’armée et des services de renseignements décidée par le président Abdelmadjid Tebboune. Enquête objective et étayée, faut-il le rappeler, et qui, de surcroît, n’avait rien d’un pamphlet anti-El Mouradia. Allez comprendre…Depuis l’élection d’Abdelmadjid Tebboune, après une longue éclipse, tout était rentré dans l’ordreCela est d’autant plus étrange que depuis
l’élection de Tebboune, en décembre 2019, il y a à peine six mois, tout était rentré dans l’ordre. Après une longue éclipse, JA était de retour sans carcan en Algérie. Rappelons, en effet, que depuis le 23 avril 2018 JA avait disparu des kiosques. Lecteurs de longue date et plus récents, citoyens lambda, acteurs politiques, opérateurs économiques, responsables d’institutions publiques ou privées, diplomates ou confrères, tous n’avaient cessé de nous interroger sur les raisons de cette absence et sur sa durée. Las, nous étions bien incapables de leur répondre avec précision. Seule certitude : cela ne relevait aucunement de notre choix mais d’une décision unilatérale du gouvernement algérien.
Une mesure d’austérité ?
À la fin de mars 2018, notre distributeur sur place avait alors reçu une notification du ministère de la Communication – si l’on peut l’appeler ainsi ! – lui enjoignant de ne plus importer JA ni d’autres titres de Jeune Afrique Media Group (The Africa Report), ou proches de lui, comme La Revue, éditée, comme l’on sait, par Béchir Ben Yahmed, ou Afrique Magazine, qui appartient à Zyad Limam. Seuls une poignée d’exemplaires de JA étaient autorisés à franchir la frontière. Ils étaient destinés au gouvernement, à la présidence et à diverses institutions, qui ne pouvaient apparemment pas se passer de leur lecture hebdomadaire… Officiellement, il s’agissait de faire des économies en devises en supprimant la diffusion de la presse internationale

Rapatriement des crânes des résistants algériens : une cérémonie, un réveil mémoriel
Adlène Meddi03-07-202013h10. L'Hercules C-130 des Forces aériennes algériennes s'est posé dans un fracas d'hélices alors que s'est élevée, sur le tarmac surchauffé par un soleil de plomb, la voix de l'officier militaire présentant le déroulé de la cérémonie : « Bienvenue à vous, héros, bienvenue dans votre terre ». L'avion fera encore un tour au-dessus de la capitale alors qu'ont fusé des youyous des balcons algérois… L'assistance a été comme tétanisée alors que diminuait peu à peu le vacarme de l'Hercules transportant depuis la
France les restes mortuaires des 24 résistants algériens conservés, depuis plus d'un siècle et demi, au Musée d'histoire naturelle de
Paris.
Accueil solennel
Les trois avions de chasse Sukhoï qui ont accompagné l'Hercules dès son entrée dans l'espace aérien algérien ont refait un passage en rase-motte, des parachutistes ont sauté sur le tarmac de l'aéroport Houari Boumediène avec des drapeaux algériens déployés. Les canons de la garde républicaine et des bâtiments de guerre de la marine ont tiré des salves. Pas de doute, les autorités ont vraiment soigné l'accueil officiel des dépouilles des chefs résistants comme Chérif Boubaghla, mort en 1854, Cheikh Bouziane, chef de la révolte des Zaatchas, fusillé puis décapité en 1849, ou Si Mokhtar ben Kouider al-Titraoui. « Tous privés depuis plus de 170 ans du droit naturel et humain d'être inhumés », pour reprendre les termes du président Tebboune la veille.Les cercueils ont été portés par des jeunes cadets de la nation, élèves des écoles préparatoires militaires, marchant au pas sous le rythme du roulement des tambours. De la descente de l'avion, ils ont entamé une lente procession devant les unités de divers corps d'armée qui ont rendu les hommages, pour arriver au hall d'entrée de la salle d'honneur de l'aéroport où les ont attendus les hauts responsables civils et militaires, Abdelmadjid Tebboune à leur tête. Ce dernier, dernière son masque de protection, était ému aux larmes…
« Objet de chantage »
La veille, il avait annoncé le retour des dépouilles tout en précisant : « Le rapatriement des restes mortuaires des autres chouhada [martyrs] déportés post-mortem suivra, car l'État est résolu à mener à bout cette entreprise pour réunir tous nos chouhada sur cette terre qu'ils ont tant chérie et pour laquelle ils ont sacrifié ce qu'ils avaient de plus cher, leur vie ». Selon le ministère des Moudjahidine (anciens combattants), 31 crânes ont été déjà identifiés jusqu'en janvier 2019. L'opération s'est poursuivie et une commission technique d'experts algériens a été mise en place pour procéder à l'identification des crânes de ces résistants algériens. Les cercueils recouverts de drapeaux algériens ont ensuite été déposés dans la grande salle de réception du Salon d'honneur. Là un imam a récité la Fatiha du Coran, suivi par le discours du chef d'état-major de l'armée, le général de corps d'armée Saïd Changriha, qui a déclaré, notamment que « ces héros restés plus d'un siècle et demi dans les sous-sols du colonisateur ont été l'objet de chantage de la part de lobbys résidus de la colonisation et racistes ».
Hommage populaire...
Les dépouilles seront ensuite acheminés au Palais de la culture sur les hauteurs d'Alger pour les exposer au public jusqu'à vendredi. L'enterrement aura lieu dimanche 5 juillet au Carré des Martyrs dans le cimetière d'El Alia où reposent de grandes figures de l'histoire algérienne, comme l'Emir Abdelkader dont les restes ont été rapatriés de Damas en juillet 1966 par le président Houari Boumediène .Pour rappel, c'est à l'initiative de l'historien algérien Ali Farid Belkadi qu'une pétition a été lancée en
mai 2001 pour exiger la restitution des crânes des combattants algériens. Cet appel avait été lancé un an après le vote, par le
Parlement français d'une loi exigeant la « restitution [à la
Nouvelle-Zélande] de toutes les têtes maories détenues en France ». L'universitaire et écrivain algérien Brahim Senouci avait également lancé un nouvel appel pour que soient restituées les « têtes des résistants algériens détenues par le Musée de l'homme », afin que leur pays les honore, avec cette fois un écho nettement plus large.
... et travail de réveil mémoriel
En 2017, une autre
pétition a relançé le débat. Il a été signé par des intellectuels algériens et français à l'instar des historiens
Benjamin Stora, Mohammed Harbi et Malika Rahal ou encore l'écrivain Didier Daeninckx. « Soutenir les appels de citoyens algériens à rapatrier ces dépouilles dans leur pays, pour leur donner une sépulture digne comme cela fut fait pour les rebelles maori ou les résistants kanak Ataï et ses compagnons [en 2014], ne revient aucunement pour nous à céder à un quelconque tropisme de ''repentance'' ou d'une supposée ''guerre des mémoires'', ce qui n'aurait strictement aucun sens. Il s'agit seulement de contribuer à sortir de l'oubli l'une des pages sombres de l'histoire de France, celles dont l'effacement participe aujourd'hui aux dérives xénophobes qui gangrènent la société française », lit-on dans cet appel. La même année (2017), le secrétaire général de l'Organisation nationale des moudjahidine (ONM), Saïd Abadou,
a répété, à l'occasion de la célébration de la Journée nationale de l'immigration, la nécessité d'exiger des autorités françaises des excuses au peuple algérien, l'indemnisation pour les richesses spoliées durant la période coloniale et la restitution des crânes des anciens combattants « pour les inhumer dans les cimetières de chouhada [martyrs] en Algérie ».
Ethnocentrisme et racisme
Commentant la conservation des crânes des résistants algériens dans un musée français, le sociologue
Hassan Remaoun, a estimé que la séquestration de ces ossements humains, pendant une si longue période, n'était pas « une prise de guerre mais un crime absolu contre l'humanité », qualifiant cet acte de « morbide et criminel ». « L'Anthropologie physique occidentale, empreinte à l'époque d'ethnocentrisme et de racisme, avait besoin de ces reliques pour ''prouver'' la supériorité physique et morale de ''l'homme blanc'' et, donc, sa prédisposition à déployer une mission civilisatrice à travers le reste du monde », a déclaré le chercheur à l'agence officielle APS. Il cite notamment le cas des « Hereros namibiens qui, après avoir subi un véritable ethnocide, ont vu leurs ossements transportés en Allemagne, pour étayer à travers de prétendues études scientifiques, des théories qui contribueront à ouvrir la voie au nazisme ».Et de conclure : « les ossements de l'époque coloniale n'ont plus la même signification en ce début du XXIe siècle où les statues des esclavagistes et des généraux coloniaux ont tendance à être déboulonnées dans leur pays d'origine même (…).Toujours est-il que, tout en se débarrassant de pièces à conviction flagrantes témoignant du passé colonial de leur pays, les autorités françaises ont sans doute donné à cette action les allures d'un geste en direction de notre pays, et il sera possible de l'accepter comme tel s'il est suivi par d'autres à l'avenir ».

Apaisement du climat politique : cette fois sera-t-elle la bonne ?Par: Makhlouf Mehenni 03 Juil. 2020 à 08:282janvier – 2 juillet 2020. Six mois jour pour jour après la libération d’un trait de près de 80 détenus d’opinion, dont le moudjahid Lakhdar Bouregâa, les autorités judiciaires et politiques procèdent à une autre vague d’élargissements, de moindre envergure certes du point de vue du nombre de personnes concernées, mais avec peut-être une plus forte charge symbolique au vu du poids dans le hirak et sur l’échiquier politique de certains des personnages libérés.
Karim Tabbou,
Amira Bouraoui,
Samir Benlarbi et Slimane Hamitouche, remis en liberté simultanément ce jeudi 2 juillet, comptent parmi les figures connues du mouvement populaire.En fin de journée, le tribunal de Bejaïa a condamné à des peines avec sursis deux autres activistes du hirak, Khaled Tazaghart et Zahir Moulaoui, les laissant donc libres.La veille, d’autres militants moins médiatiques,
six détenus définitivement condamnés pour des faits en lien avec le hirak, ont bénéficié d’une grâce présidentielle.Pour ceux qui ont été remis en liberté jeudi, c’est, officiellement, la justice qui a statué sur leur sort : le verdict de Tazaghart et Moulaoui a été prononcé séance tenante, Benlarbi et Hamitouche ont bénéficié d’une remise en liberté automatique, c’est-à-dire à l’initiative du juge d’instruction, Tabbou et Bouraoui ont vu la cour faire droit à une demande introduite par leur défense respective.Mais la simultanéité des arrêtés, intervenant de surcroît au lendemain de la grâce décrétée par Abdelmadjid Tebboune, laisse supposer des décisions politiquement concertées.Il est d’autant plus légitime de le penser que la libération de Karim Tabbou et de Samir Benlarbi a été annoncée il y a un mois par un chef de parti politique, Sofiane Djilali pour ne pas le nommer, à la sortie d’une entrevue avec le président, laquelle annonce sera quelques jours plus tard confirmée par la voix la plus officielle de l’État, le porte-parole de la Présidence de la République Mohand Oussaïd Belaïd.
Le début de quelque chose ?
Les familles des élargis sont soulagées, celles de ceux qui demeurent détenus tiennent une raison d’espérer, mais les militants et les observateurs restent légitimement prudents.Échaudés par la main lourde de la justice quelques semaines seulement après avoir libéré près de 80 détenus dans le sillage de l’investiture du nouveau président de la République, beaucoup ne souhaitent pas tirer de conclusion hâtive quant à l’enclenchement d’un processus d’apaisement devant mener à une solution globale à la crise.Des réactions enregistrées à chaud, il se dégage par exemple une incompréhension que le journaliste
Khaled Drareni n’ait pas bénéficié de la même mesure que Samir Benlarbi et Slimane Hamitouche avec lesquels il a été arrêté le même jour, pour les mêmes faits.D’autres signalent que les arrestations et les incarcérations se poursuivent parmi les activistes anonymes, ou encore que le caractère provisoire des libérations prononcées constituent une sorte d’épée de Damoclès au-dessus de la tête de ceux qui en ont bénéficié. La relaxe et la réhabilitation de tous les militants et activistes incarcérés pour des faits en lien avec le mouvement populaire serait plus juste et plus à même de créer un climat serein et convaincre de la volonté des autorités d’aller vers l’apaisement, estime-t-on.Une telle intention n’est néanmoins pas à balayer d’un revers de main. Après plusieurs mois d’incarcérations systématiques et de condamnations parfois à de lourdes peines, la remise en liberté simultanée d’une dizaine de détenus, parmi lesquels des figures connues de la contestation, peut bien cacher un changement de cap à venir et sonner le début de quelque chose.Certaines libérations se sont faites sur intervention directe du premier magistrat du pays et ça, les plus optimistes ne le perdent pas de vue.
Catastrophique : l’Algérie totalement absente des statiques mondiales sur le dépistage au COVID-1903-07-2020En Algérie, nous avons des capacités tellement faibles et dérisoires en matière de dépistage au COVID-19 que plus aucun organisme scientifique ou universitaire mondialement reconnu ne publie la moindre donnée sur nous. C’est une véritable honte nationale. A titre d’exemple, la plateforme scientifique en ligne Our world in data qui propose des datavisualisations très complètes (cartes et courbes) paramétrables afin de suivre en direct l’évolution mondiale de la pandémie du COVID)19 place l’Algérie en “rouge” concernant ses très faibles capacités de dépistage. En clair, l’Algérie fait partie des derniers pays sous-développés du monde concernant sa très mauvaise politique de dépistage et de surveillance de la pandémie. Le nombre des tests de dépistage quotidiens pour traquer le COVID-19 est si faible en Algérie que cette source scientifique internationale classe notre pays dans la même catégorie que la Somalie ou le YémenPour rappel, Our world in data EST une publication en ligne qui présente des recherches empiriques et des données scientifiques sur de nombreux domaines de la vie sociale. Les publications sont dirigées par des chercheurs de la prestigieuse Université d’Oxford et s’appuient sur de nombreuses sources scientifiques internationales. Au jour d’aujourd’hui, les experts sanitaires et les observateurs de la pandémie du COVID-19 considèrent Our Word In Data comme la plateforme la plus fiable sur l’évolution de la pandémie dans le monde.Un autre graphique de cette plateforme dirigée par les chercheurs de l’Oxford University démontre que l’Algérie ne peut même pas faire partie d’une étude quantitative et qualitative des pays qui exerce des politiques de dépistage sérieuses en réalisant un nombre précis de tests du COVID-19 pour chaque 1000 habitants. Ce graphique montre, à titre d’exemple, les évolutions des pays africains qui réalisent des tests de dépistage pour chaque échantillon de 1000 habitants et ces évolutions sont comparées aux trajectoires de l’évolution du taux des décès liés au COVID-19. Nous retrouvons le Maroc, l’Ethiopie, l’Afrique du Sud, le Rwanda, le Sénégal, le Ghana, etc., mais jamais l’Algérie !L’Algérie est également totalement absente de la cartographie des pays africains présentant une moyenne de tests de dépistage au COVID-19 pour chaque 1000 habitants. Au Maroc, cette moyenne dépasse les 18 tests pour 1000 habitants, en Tunisie elle atteint presque 6 tests pour 1000 habitants, au Sénégal c’est presque 5 tests pour 1000 habitants, au Ghana, c’est presque 10 tests pour 1000 habitants, au Kenya, c’est plus de 3 tests pour 1000 habitants, etc. En Algérie, il n’y a même pas de politique de dépistage ciblé qui peut permettre à notre pays de faire partie d’une étude internationale ou d’un classement mondial. Nous sommes totalement absents de la base de données des plateformes scientifiques les plus sérieuses du monde. Ce qui en dit lon sur les performances ridicules de notre système de Santé et de la très mauvaise gestion de la crise sanitaire du COVID-19.

L’Algérie renforce ses frontières avec 2 nouvelles bases militaires - Algerie360
03-07-2020
Pour mieux sécuriser les frontières ouest du pays, l’Armée Nationale Populaire (ANP) a exprimé son intention de construire deux nouvelles bases militaires.
Les frontières ouest, séparant l’Algérie du Maroc, sont encore considérées comme une zone à risques, notamment suite aux rumeurs sur l’intention des Forces Armées Marocaines (
FAR) de consacrer 23 hectares de terres dans la commune de Laouinate pour l’accueil d’une base militaire appuyée par l’armée israélienne par une technologie de pointe.Bien que cette rumeur ait été démentie par nos voisins les marocains, l’idée de cette infrastructure correspond parfaitement à leurs objectifs. Selon Le Soir d’Algérie, un document a été dévoilé en mois de mai dernier étalant « les tentations » du Maroc particulièrement concernant l’Algérie.Ainsi, l’Algérie a décidé de renforcer ses troupes armées au niveau des frontières par la construction de deux bases militaires.Le même journal précise que le département du Génie militaire de l’ANP travaille sur le choix des emplacements stratégiques pour accueillir ces deux bases qui sont projetées au niveau de la 2éme et la 3éme régions militaires, à savoir le nord-ouest et le sud-ouest du pays.

Le RCD réagit à la libération des détenus du Hirak - Algerie360
03-07-2020
Le parti de Mohcine Belabbas, Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), a réagi, ce jeudi, à la libération des détenus du mouvement populaire (Hirak).
Dans un communiqué rendu public, le
RCD a qualifié la libération de certains détenus du Hirak de « subterfuge » qui « ne trompe personne ».« Par ces décisions, le pouvoir a clôturé aujourd’hui son opération de communication dans laquelle il feint de montrer une disponibilité à l’apaisement en relâchant certains acteurs injustement incarcérés pour leurs opinions », lit-on dans le communiqué du parti de l’opposition.Le
parti de Belabbas a estimé que « seuls un acquittement suivi d’une réhabilitation de tous les détenus politiques et d’opinions sans distinction aucune et la cessation des arrestations pourront constituer un signal d’une prise de conscience des dirigeants sur le fait que la répression, les atteintes aux libertés ou la violence ne sont jamais venu à bout de la détermination du peuple à vivre dans une Algérie libre et démocratique ».Rappelons que plusieurs détenus d’opinion, dont
la figure du Hirak Karim Tabbou, ont été libérés aujourd’hui provisoirement.

Algérie : les « hirakistes » entre liberté provisoire et confinement prolongé
Adlène Meddi03-07-2020À 48 heures de la célébration du 58
e anniversaire de l'indépendance algérienne, deux images s'entrechoquent, résumant la situation complexe du pays. D'un côté, le faste de la République au Palais du peuple à Alger-centre, où le président Tebboune a présidé une cérémonie de remise de grades et de médailles à des officiers de l'Armée nationale populaire. Cette cérémonie était auparavant célébrée au siège du
ministère de la Défense. « C'est tout un symbole que de voir cette cérémonie retourner à cet endroit après des décennies […] et après l'étape de dérive qui a éloigné le peuple de ses gouvernants et qui a poussé le peuple à se révolter avec son hirak béni pour un changement radical », a déclaré le chef de l'État à l'entame de cette cérémonie devant un parterre de responsables civils et militaires. D'un autre côté, ailleurs dans le pays, plusieurs prisonniers dits du hirak ont été libérés de prison.
Karim Tabbou en liberté provisoire
Certains, six d'entre eux, ont été graciés la veille par décret présidentiel. Les autres ont été mis en liberté provisoire en attente de leur procès. Parmi eux, l'opposant Karim Tabbou, coordinateur national du parti non agréé l'Union démocratique et sociale (UDS, créé en 2012). Il a été libéré suite à la décision, jeudi matin, de la cour d'Alger d'accepter sa demande de liberté provisoire.Emprisonné depuis le 26 septembre 2019, Tabbou avait été condamné en appel le 24 mars dernier à un an de prison ferme pour « atteinte à l'intégrité du territoire national ». Il est aussi poursuivi dans une autre affaire, notamment pour « atteinte au moral de l'armée », dont le procès a été reporté au 14 septembre. Le militant politique, ex-premier secrétaire du Front des forces socialistes (opposition historique), n'a pas fait de déclaration pour l'instant.En ce 2 juillet 2020, Karim Tabbou vient d'être libéré de la prison de Kolea, près de Tipasa, à 70 km d'Alger. © RYAD KRAMDI / AFPDébut juin dernier, il avait fait parvenir un
message écrit à l'opinion publique depuis sa prison : « Une vraie nouvelle
Algérie est celle qui donne envie à chacun de nous de s'impliquer dans la construction d'un avenir commun. Une vraie nouvelle Algérie est celle qui s'interdit l'emprisonnement des journalistes, des militants, des syndicalistes… Une vraie nouvelle Algérie est celle qui met toutes et tous sous l'autorité de droit. » La « nouvelle Algérie » est un des mantras des autorités depuis l'élection en décembre 2019 de Abdelmadjid Tebboune.
Amira Bouraoui relâchée
Une autre figure de la scène de l'opposition a été relâchée ce jeudi lors de son procès en appel : Amira Bouraoui, qui fut une des premières à lancer, en 2014, un mouvement contre le quatrième mandat du président déchu. Le 12 juin dernier, cette gynécologue de 44 ans a été condamnée à un an de prison ferme pour plusieurs motifs : « offense à l'islam », « offense » au président de la République et « incitation à violer le confinement » en « exposant directement la vie d'autrui ou son intégrité physique à un danger ». « La sentence prononcée par la justice contre Amira Bouraoui est à l'évidence hors proportions pour les faits qui lui sont reprochés. Débordant souvent sur les règles conformistes et maniant les mots sans politesse entendue, Amira Bouraoui reste une militante engagée, entière et sans fard. Si elle brise souvent le consensus, elle peut aussi oser la rébellion des mots sans mesure », avait à l'époque réagi l'opposant
Soufiane Djilali, président du parti Jil Jadid.
Appel à l'apaisement
Le même Soufiane Djilali avait souhaité des mesures d'apaisement de la part des autorités. « Alimenter sans cesse la symbolique d'un conflit « pouvoir répressif versus des icônes du hirak » ne peut que renforcer une propagande de harcèlement médiatique des agitateurs professionnels pour empêcher toute stabilisation institutionnelle », écrivait-il dans ce même texte sur sa page
Facebook.Il avait annoncé, début juin, la prochaine libération de Karim Tabbou et Samir Benlarbi, un autre activiste qui vient d'être libéré ce jeudi en compagne d'un autre militant, Slimane Hamitouche. Selon Djilali, le
président Tebboune, qu'il sollicita pour libérer les détenus, « a accepté d'agir, dans le cadre strict de ses prérogatives constitutionnelles et légales, et comme gage de son intention de favoriser l'apaisement et le dialogue national, pour que Karim Tabbou et Samir Belarbi retrouvent leur liberté au plus vite, au terme de la procédure présidentielle officielle ».
Les libérations, un subterfuge du pouvoir ?
Mesures d'apaisement ? « La mise en liberté provisoire de Karim Tabou, d'Amira Bouraoui et d'autres détenus d'opinion renseigne sur la nature du régime et sur sa conception du droit et des droits des gens. La police arrête des personnes qui ont critiqué les détenteurs de l'autorité publique, reprochant aux agents de l'État de faire un mauvais usage de cette autorité censée être au service du public », a réagi le politologue
Addi Lahouari sur sa page Facebook. « Ensuite, ces personnes, mises en prison un certain temps, sont libérées provisoirement. Elles seront jugées quelques mois plus tard par un tribunal qui tiendra compte de leurs déclarations durant la période de liberté provisoire ». « Par ces décisions, le pouvoir a clôturé aujourd'hui son opération de communication dans laquelle il feint de montrer une disponibilité à l'apaisement en relâchant certains acteurs injustement incarcérés pour leurs opinions. Ce subterfuge ne trompe personne », commente, pour sa part, Mohcine Belabbas, président du RCD (opposition), un parti qui a dénoncé, la semaine dernière, les pressions qu'il subit de la part des autorités. « Seuls un acquittement suivi d'une réhabilitation de tous les détenus politiques et d'opinions sans distinction aucune et la cessation des arrestations pourront constituer un signal d'une prise de conscience des dirigeants sur le fait que la répression, les atteintes aux libertés ou la violence ne sont jamais venus à bout de la détermination du peuple à vivre dans une Algérie libre et démocratique », poursuit Belabbas.
Quid du hirak ?
C'est dans ce contexte que des activistes – et beaucoup d'observateurs – se posent la question de la reprise du hirak. « Mais comment reprendre le chemin des manifestations alors que le pays semble de plus en plus en mal pour contrôler la propagation du nouveau coronavirus ? » s'interroge-t-on, alors que les autorités viennent de serrer la vis encore plus après la hausse des cas contaminés. « Pour des raisons de négation coupable, certains Algériens n'ont pas pris de précaution, estimant que la maladie n'existe pas. Ils n'y croient pas. D'autres pensaient qu'avec l'arrivée de l'été, le virus allait mourir au soleil », s'alarme Mohamed Bekkat Berkani, président de l'Ordre national des médecins et membre du Comité scientifique national du suivi de la pandémie.« En plus de cette responsabilité collective, il y a aussi les failles de la communication officielle et de la non-prise de décision par les pouvoirs publics. Le Premier ministère a promulgué un décret rendant obligatoire le port du masque dans l'espace public. Plus de 50 % des citoyens n'ont pas respecté cette obligation dans les villes, ailleurs on n'entend même pas parler du masque ». Trois cent quatre-vingt-cinq nouveaux cas confirmés ont été enregistrés ces 24 dernières heures en Algérie, ont indiqué jeudi les autorités.
Scandale Augusta : l’inconscience de la justice algérienne porte un coup fatal à Sonatrach03-07-2020Oui, c’est de l’inconscience. Nous sommes en 2020 et en Algérie, les dirigeants ne font toujours pas la différence entre un scandale de corruption et une affaire de mauvaise gestion. Une confusion sciemment entretenue par un régime qui cultive la culture du complot pour ses règlements de comptes au détriment de l’intérêt national allant jusqu’à prendre le risque de saboter le seul poumon économique du pays, à savoir la compagnie Sonatrach. En effet, le seul pourvoyeur de devises du pays va faire prochainement l’objet d’un nouveau feuilleton judiciaire autour d’un supposé scandale de corruption. Encore un autre scandale, mais celui-ci intervient au moment où le secteur des hydrocarbures est en pleine tourmente financière à cause de la pandémie du COVID-19. Au moment où Sonatrach va perdre 50 % de ses revenus en devises de ses exportations des hydrocarbures, au moment elle va perdre 50 % de son budget d’exploitation, elle se retrouve sur le banc des accusés dans l’affaire de la raffinerie Augusta que la Justice algérienne vient officiellement relancer en la transformant en un méga-scandale de corruption.Oui, hier jeudi, le tribunal de Bir Mourad Rais a commencé les auditions en mettant en examen plusieurs anciens et actuels hauts responsables de Sonatrach. Dans la nuit du jeudi au vendredi, ce tribunal a incarcéré un premier haut cadre de Sonatrach : Ahmed Mazighi, l’ancien vice-président de Sonatrach en charge de la commercialisation. Ce dirigeant de Sonatrach a été incarcéré officiellement parce qu’il est accusé d’être impliqué dans des opérations de dilapidations et de gaspillage de deniers publics ainsi que d’octroi d’indus avantages ! Les accusations portent sur les conditions d’acquisition de la raffinerie Augusta par Sonatrach auprès du géant américain EXXONMOBIL.À Wall Street, Exxon Mobil pèse plus de 359,7 milliards de dollars, soit presque 4 fois le PIB de toute l’Algérie. Le géant américain a-t-il besoin d’un indu avantage de la part d’un certain Ahmed Mazighi ? C’est totalement ridicule. Oui, en ce moment la raffinerie d’Augusta perd de l’argent, beaucoup d’argent. Oui en 2019, Sonatrach a perdu plus de 500 millions de dollars pour renflouer les caisses de cette immense raffinerie sicilienne. Mais ce sont de graves erreurs de gestion qui s’expliquent par l’incompétence des dirigeants de Sonatrach. De quelle corruption s’agit-il dans cette affaire ? Il n’y a ni pots-de-vin ni détournements de l’argent public, juste une très mauvaise utilisation des fonds de Sonatrach faute d’une stratégie de gouvernance de la part de ses PDG.Mais de là à dire que l’affaire d’Augusta est un scandale de corruption qui relève du pénal relève de l’absurde. Avant qu’elle ne soit rachetée par Sontrach en décembre 2018, le chiffre d’affaires moyen de la raffinerie d’Augusta était de 4,181 milliards de dollars américains (USD), son excédent brut d’exploitation (EBE) moyen était de 185 millions USD. La raffinerie n’était pas en faillite ni menacée de fermeture.Il est vrai que Sonatrach devait consentir à des investissements importants pour améliorer l’exploitation d’Augusta. Ce qui constitue le coeur de tout business. La décontamination de la partie polluée du site abritant la raffinerie, 20 hectares sur 360 hectares de sa superficie totale, devait coûter à Sonatrach 30 millions USD par an sur sept ans, soit un total de 210 millions USD.Or, cette charge était incluse dans le modèle économique de valorisation de la raffinerie acquise par Sonatrach. La projection de rentabilisation de l’investissement de Sonatrach tablait sur un cumul d’un cash-flow de 1,53 milliard USD sur la durée d’exploitation de la raffinerie dont le permis qui a été attribué à Sonatrach était d’une durée de douze ans.Sonatrach tablait sur un résultat net moyen de 127,5 millions USD/an. Il était donc possible d’avoir théoriquement un retour sur un investissement sur 8 ans pour Sonatrach. Malheureusement, le 5e mandat brigué par Bouteflika, le Hirak et le coup d’Etat déguisé de Gaid Salah en avril 2019 ont provoqué des troubles politiques qui vont bousculer toute l’Algérie et Sonatrach en premier. Des changements en cascade, instabilité chronique, luttes de clans, etc., le projet Augusta sombrera dans la mauvaise gestion et finira par devenir un véritable gouffre financier pour Sonatrach.Aujourd’hui, la justice algérienne s’invite dans ce dossier en jouant le rôle du moralisateur. En réalité, au regard du niveau bas de nos magistrats et leur totale méconnaissance de la chose économique, notre justice va criminaliser une affaire purement commerciale et économique qui nécessite du bon management et non des placements sous mandat de dépôt ou des incarcérations. Avec ce traitement judiciaire en décalage avec les réalités économiques, la justice algérienne va noircir encore davantage l’image déjà très sombre de Sonatrach. A l’avenir, plus personne ne voudra signer des partenariats stratégiques avec Sonatrach ou réaliser des investissements majeurs en Algérie. Pourquoi ? Parce qu’aucun investisseur ne veut se retrouver sali par des accusations de corruption et des procès politiques totalement absurdes. Les investisseurs étrangers sont côtés en bourse et de telles affaires leur coûteront des pertes considérables. Après Sonatrach 1 et 2, de 2010 jusqu’à 2016, l’affaire Augusta finira par casser définitivement Sonatrach, le poumon économique du pays, à travers des cabales judiciaires politiques qui feront fuir à l’avenir tous les investisseurs internationaux. Quelle catastrophe pour l’avenir de l’économie algérienne…
Sonatrach : Le scandale Augusta éclate au grand jour, mais la Justice algérienne protège le PDG Toufik Hakkar03-07-2020Au lendemain des révélations d’Algérie Part sur les immenses pertes financières provoquées par la mauvaise gestion actuelle de la raffinerie sicilienne, italienne,
d’Augusta, des pertes dépassant les 450 millions de dollars durant les 6 premiers mois de l’année 2020, la justice algérienne ouvre officiellement une instruction judiciaire et lance une enquête pour inculper plusieurs hauts responsables actuels et anciens de Sonatrach. C’est le tribunal de Bir Mourad Rais qui a été chargé de mener cette instruction judiciaire. Dés la semaine passée, les magistrats de ce tribunal algérois ont commencé à plancher sur le dossier. Mais le dossier a été officiellement “inauguré” hier jeudi 2 juillet. D’ailleurs, le vice-président de Sonatrach en charge de la commercialisation, Ahmed Mazighi, a été convoqué durant toute la journée d’hier jeudi où il avait été longuement auditionné par un juge d’instruction près le tribunal de Bir Mourad Rais. Les auditions ont duré jusqu’au bout de la nuit et Ahmed Mazighi vers minuit a été placé sous mandat de dépôt à la prison d’El-Harrach.Cette incarcération vient de provoquer un véritable scandale qui ne manquera pas d’ébranler terriblement Sonatrach. Et les conséquences seront totalement funestes et dramatiques pour la compagnie nationale des hydrocarbures dont la crédibilité sera définitivement entamée sur la scène internationale. Nous y reviendrons dans une prochaine publication.Pour le moment, ce qui retient notre attention est le comportement partial de la justice algérienne. Pourquoi incarcérer uniquement Ahmed Mazighi qui est accusé officiellement de dilapidation de l’argent public ? Au moment des faits, à savoir en décembre 2018 lors de l’opération de rachat de la raffinerie Augusta, Ahmed Mazighi était vice-président de Sonatrach au même titre que son actuel PDG, Toufik Hakkar. En effet, en décembre 2018, Toufik Hakkar était promu vice-président Business développement et marketing. Il avait donc siégé au Conseil d’Administration de Sonatrach comme tous les autres vices-présidents du groupe et il a approuvé cette opération d’acquisition en Italie de la raffinerie Augusta. Il était membre du comité exécutif de Sonatrach tout au long du processus de rachat de la raffinerie Augusta. Il occupait cette fonction d’août 2017 jusqu’à juin 2018.Depuis février 2020, il est le premier patron de Sonatrach. La gestion financière du projet Augusta relève ainsi de ses prérogatives et il fait partie des principaux responsables du bilan financier catastrophique de la raffinerie d’Augusta qui est en train de porter un énorme préjudice aux finances de Sonatrach. Malheureusement, en dépit de tous ces éléments, la justice algérienne fait encore du théâtre et décapite les petites têtes comme celles de Mazighi afin d’épargner les grosses têtes comme celles de Hakkar.L’ancien ministre de l’Energie, Mohamed Arkab, est lui-aussi impliqué grandement dans cette opération de rachat de la raffinerie d’Augusta. Il avait approuvé cette acquisition qui est décriée aujourd’hui par la justice algérienne en sa qualité de membre du Conseil d’administration de l’Assemblée générale de Sonatrach. Effectivement, le projet du rachat de la raffinerie d’Augusta a été examiné et approuvé en décembre 2018 au Conseil d’Administration de Sonatrach qui est composé, du P-dg, des cinq directeurs des activités de base (Exploration-Production, Commercialisation, Transport par Canalisation, Liquéfaction et Raffinage) ainsi que les directeurs centraux exécutifs en charge de la finance, du business développement et de la stratégie, sans oublier deux représentants des travailleurs, deux représentants du ministère de l’énergie, deux représentants du ministère des finances, un représentant de la Banque d’Algérie et une personnalité choisie pour ses compétences dans les hydrocarbures.A l’Assemblée générale de Sonatrach, même la Présidence de la République est représentée et doit voter sur les décisions stratégiques de Sonatrach. Tout comme le ministre des Finances, le Gouverneur de la Banque d’Algérie ou le ministre de l’Energie. Mais le tribunal de Bir Mourad Rais est uniquement de taille à mettre en examen un simple ancien vice-président. Un simulacre de justice qui va causer beaucoup, mais vraiment beaucoup, de tort à Sonatrach, le seul poumon économique du pays.
Confidentiel. Un lobby à Sonatrach veut placer un DG avec un “niveau terminal” à la tête de NAFTAL03-07-2020Un lobby s’est constitué ces jours-ci au sein de la direction générale de Sonatrach autour du PDG Toufik Hakkar dans l’objectif de désigner un nouveau directeur général à la tête de NAFTAL, l’une des filiales les plus stratégiques et importantes de la compagnie nationale des hydrocarbures. Selon nos investigations, des lobbyistes ont été dépêchés pour persuader Toufik Hakkar de désigner un certain Nacer-Eddine Henakeria à la tête de la direction générale de NAFTAL. Or, il s’avère que ce dernier n’a même pas le baccalauréat. Son d’instruction s’est arrêtée au niveau terminal ! Un nouveau DG qui est un non bachelier, c’est le scénario que souhaite concrétiser le clan de Toufik Hakkar au sein de NAFTAL. Nacer-Eddine Henakria est un ancien cadre dirigeant de NAFTAL qui est à la retraite depuis 2016. Originaire de Tébessa, Nacer-Eddine Henakeria était directeur régional de NAFTAL à Skikda. Il avait été également l’un des anciens directeurs centraux à la direction générale de NAFTAL. L’homme que Toufik Hakkar et son clan veut placer à la tête de NAFTAL est de formation… infirmier ! Il avait été recruté par complaisance à Sonatrach où il avait bénéficié d’une formation spécialisée dans le cadre de l’exploitation et la commercialisation du GPL.Un parcours d’une médiocrité inédite qui en dit long sur les critères de nomination des hauts cadres au sein de Sonatrach et ses filiales. Ce n’est pas la première fois que des cadres de NAFTAL sont promus alors qu’ils sont d’un niveau d’instruction ridicule. Le secrétaire général du syndicat UGTA de NAFTAL, Lazhar Adjroud, a un niveau de 7e année CEM. Et pourtant, il a le statut de… cadre dirigeant à NAFTAL !

L’Espagne se prononce quant à la réouverture de ses frontières avec l'Algérie - Algerie360
03-07-2020
Le gouvernement espagnol a fait part, aujourd’hui vendredi 3 juillet, de la liste des pays avec lesquels il va rouvrir ses frontières après la fermeture imposée par la crise sanitaire du Covid-19.
L’information a été communiquée dans le journal officiel espagnol El Pais, qui indique que dans le cadre de l’accord européen et suivant les critères définis par l’EU, l’Espagne rouvre ses frontières avec des pays tiers.La liste exclue l’Algérie ainsi que le Maroc, « Le Maroc et l’Algérie, d’une grande importance pour l’Espagne, ne figurent pas sur cette première liste », lit-on dans le même journal.Selon la même source, les frontières entre l’Algérie et l’Espagne resteront fermées au moins jusqu’au 31 juillet, cette décision est due à l’absence de réciprocité entre les deux pays.Dans le même contexte, les frontières de l’Algérie restent fermées en attendant la décision du
Chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, et les recommandations du Comité Scientifique chargé du suivi et de la lutte contre le Coronavirus.

Slimane Bakhlili lance sa chaîne de télévision El Badil Tv
DIA-04 juillet 2020: L’ex candidat à la candidature pour l’élection présidentielle de 2019, Slimane Bakhlili va lancer à partir de ce 5 juillet sa propre chaîne de télévision El Badil TV, sur le bouquet Nilesat. L’annonce a été faite sur les réseaux sociaux et la mire de la chaîne est déjà disponible sur le satellite juste avant les deux chaînes du groupe Echourouk.Journaliste érudit, Slimane Bakhlili, est un producteur et animateur réputé. Il avait débuté dans l’audiovisuel sur l’Entv en 1985 comme journaliste avant de lancer sa propre émission « Khatem Souleiman », une émission de qualité qui teste la grande culture de la vox populi. L’émission avait remporté un grand succès durant le ramadhan. Un concept à succès qui a été ensuite diffusé sur plusieurs satellitaires arabes dont la chaîne MBC. Slimane Bakhlili a occupé ensuite plusieurs postes de responsabilité, dont directeur de la production de l’ENTV et ensuite directeur exécutive d’Echourouk Tv, après l’ouverture audiovisuelle au privé. Depuis quelques années, il a tenté une carrière politique en se présentant comme candidat à l’élection présidentielle. Après avoir échoué à récolter les voix nécessaire pour sa candidature, Bakhlili a rallié sa cause au candidat Ali Benflis durant la campagne électorale de la présidentielle de 2019. Après l’échec de Benflis et son retrait de la politique, Bakhlili a décidé de revenir à sa passion l’audiovisuel et à lancer sa propre chaîne El Badil Tv (« L’équivalent » en français). On ignore quelle orientation va-t-il donné à sa chaîne, mais selon toute vraisemblance, El Badil Tv ne s’éloignera pas beaucoup de la ligne adopté par Echourouk Tv, basée sur le divertissement, la spiritualité et surtout la connaissance. Bonne chance à ami Slimane.Salim Bey