Source(s): Liberté
Date de publication: 07/07/2020 | Auteur(s): Administrator | Tags: Divers | Visites: 35

Récession économique, chômage et paupérisation : Le Président Tebboune lancera un plan national de relance socioéconomique
DIA-07 juillet 2020: Les conséquences de la pandémie du Coronavirus sur l’économie nationale et surtout sur les populations à travers tout le pays se font de plus en plus ressentir. La fermeture de plusieurs petites entreprises et la réduction ou l’arrêt de certaines activités depuis mars dernier, ont induit la perte d’emploi pour plusieurs citoyens d’où la paupérisation des populations.Afin de remédier à cette situation, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune présidera ce mardi une séance de travail regroupant le Premier ministre et les membres du gouvernement concernés par l’élaboration du plan national de relance socioéconomique, a indiqué la Présidence de la République lundi dans un communiqué.Cette séance de travail sera également l’occasion de débattre de « tous les aspects de la nouvelle approche socioéconomique en prévision de sa présentation pour adoption lors du prochain Conseil des ministres », a conclu la même source.A titre d’illustration, les petits métiers exercés par des vacanciers ont disparu cet été car avec la fermeture des plages, ce sont plusieurs métiers qui sont supprimés, à savoir les parkings, les vendeurs de glaces, boissons et eau ainsi que les beignets et autres m’hadjeb.La fermeture des salles des fêtes empêche aussi les serveurs et cuisiniers de travailler, sans oublier les agences de voyages qui ont mis la clé sous le paillasson. Les couturiers qui sont sollicités à l’occasion des fêtes de mariage et autres cérémonies prévues en été sont également au chômage, de même que les ménagères qui ont perdu un revenu financier important, à savoir la préparation des gâteaux de mariageAussi, les familles qui ont pour habitude de louer leurs appartements durant la période estivale auront aussi un manque à gagner cette année et les exemples ne manquent par à ce propos.L’indemnisation par l’Etat de tout ce beau monde est quasi-impossible dans la mesure où il s’agit, pour la plupart, d’activités informelles. Ceux qui louent leurs appartements durant les vacances d’été, les serveurs des salles des fêtes ou celles qui préparent les gâteaux de mariage ne payent aucun impôt d’où l’impossibilité de les indemniser .Amir HaniLe Maroc nomme un nouvel ambassadeur en AlgériePar Ryad Hamadi 06 Juil. 2020 Mohamed Ait Ouali est le nouvel ambassadeur du Maroc en Algérie. Il a été nommé ce lundi par le roi Mohamed VI au cours de la réunion du conseil des ministres. Il remplace à ce poste Lahcen Abdelkhalek. La décision du souverain marocain de nommer un nouvel ambassadeur à Alger intervient dans un contexte de tensions politiques entre les deux pays.Dans un entretien à France 24 diffusé samedi 4 juillet, le président Abdelamdjid Tebboune a évoqué, les relations entre l’Algérie et le Maroc.« Jusqu’à présent l’escalade était verbale mais nous constatons que nos frères marocains passent à une autre forme d’escalade », a souligné le chef de l’État algérien dans un entretien à la chaîne France 24. Le président Tebboune faisait allusion au projet marocain de construire une base militaire avec un centre d’espionnage, près de la frontière avec l’Algérie.« J’espère que ça va s’arrêter. Nous souhaitons le plus grand bonheur et tout le développement au peuple marocain frère. Nous n’avons aucun problème avec les Marocains. Il semble que ce sont les frères marocains qui ont problème avec nous », a-t-il dit.« Nous n’avons aucun problème avec le peuple marocain, ni avec le roi du Maroc », a-t-il assuré.M. Tebboune a exclu de prendre une initiative envers le Maroc. Mais il laisse la porte ouverte à un éventuel dialogue. « Maintenant, si, eux pensent qu’il faut prendre une initiative, elle sera la bienvenue. Je pense qu’ils peuvent prendre une initiative qui va clore ce dossier », a conclu le président algérien.Le Maroc n’a pas réagi aux déclarations du président de la république. Les relations algéro-marocaines traversent une nouvelle période de fortes turbulences, conséquence des déclarations de l’ex-consul du Maroc à Oran.Le 13 mai, une vidéo relayée sur les réseaux sociaux montrait le consul général du Maroc à Oran, Boutaher Aherdane, en train de s’adresser à ses compatriotes venus protester contre le retard dans les opérations de rapatriement des citoyens marocains vers leur pays, dans un contexte de pandémie du coronavirus Covid-19 ayant mené à la suspension de tous les vols.« Comme vous le savez, nous sommes dans un pays ennemi. Je vous le dis en toute franchise », peut-on entendre le consul général du Maroc à l’adresse de ses compatriotes bloqués à Oran. La déclaration du consul a provoqué un tollé en Algérie. Le même jour, l’ambassadeur du Maroc à Alger a été convoqué par le ministre des Affaires étrangères Sabri Boukadoum.« La qualification par le Consul général du Maroc à Oran, si elle venait à être établie, de l’Algérie de ‘pays ennemi’ est une violation grave des us et coutumes diplomatiques, qui ne saurait être tolérée », s’était indigné le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.L’Algérie a demandé et obtenu le départ du consul du Maroc à Oran.Covid-19 en Algérie : « Le déconfinement total a montré ses limites »Par Younès Djama 06 Juil. 2020 
L’Algérie connaît une tendance haussière des contaminations au Covid-19. Comment l’expliquez-vous ?
Dr Mohamed Bekkat Berkani, membre du comité scientifique Covid-19. La sortie du déconfinement a été considéré par la plupart de nos concitoyens, en particulier dans certaines wilayas, comme une page tournée de l’épidémie. Par conséquent, certains de nos concitoyens ont commencé à organiser des fêtes, à aller aux mariages, dans les marchés, tout en ignorant les gestes barrières. Résultats des courses : quinze jours plus tard, on a eu une explosion des cas dans certaines wilayas.Ceci n’est cependant pas propre à notre pays. Dans certains pays du monde, on assiste au même phénomène. La seule différence c’est que ces pays-là ont pris le parti de déconfiner plus que nous et totalement toutes les activités.S’agit-il de clusters familiaux, de quartiers voire même de villes ? Chez nous, des enquêtes épidémiologiques sont lancées. On attend les résultats.
Étant donné la hausse des cas, une question se pose quant à l’efficacité des mesures barrières. Où se situe la faille ?
Le fait de porter un masque protège des gouttelettes de salive. Il protège l’individu qui le porte et surtout celui qui est en face de lui. Il reste que se mettre à un demi-mètre de distance même avec le masque on n’est pas protégé. Il y a un fait qui choque beaucoup : à l’intérieur des véhicules on trouve des personnes qui en général portent le masque, même s’ils le font mal, parce qu’il y a un risque de sanction (amende et retrait des papiers). Par contre, les piétons ignorent les sanctions et ne portent pas le masque, sans être inquiété ! Il s’agit donc d’un problème d’application de la loi.Il faut être un peu plus ferme dans l’application des décisions. La loi doit surtout s’appliquer dans les endroits clos comme les supérettes et les commerces. Il faut être intransigeant. Il faut qu’il y ait des agents qui sillonnent les commerces et ferment ceux dont les propriétaires ne respectent pas la loi. Ça produira un effet boule de neige et le commerçant d’à côté saura à quoi s’en tenir.
Le ministre de la Santé a écarté aujourd’hui une nouvelle fois l’idée d’un confinement total. Quel est votre point de vue ?
Le confinement total a montré ses limites. Au début de l’épidémie, cette mesure avait été prise pour éviter que l’épidémie ne s’installe. On a essayé d’éviter le déplacement des personnes par le confinement total.Il faut se mettre à l’idée qu’une pareille mesure est exceptionnelle. Elle doit être appliquée en cas de cadence d’infections très élevée. Par exemple dans une ville où le taux dépasse tout entendement avec beaucoup de cas déclarés et plusieurs clusters contre lesquels on ne peut pas lutter, et qu’il y a des cas graves. Là le confinement total est l’arme suprême.Sinon, le cloisonnement n’est pas indiqué dans l’état actuel de l’épidémie, car il vaut mieux s’atteler à détecter les clusters et d’essayer de faire un dépistage avec des tests rapides afin d’avoir une idée de la situation épidémiologique.
Le Pr Benbouzid a expliqué qu’un éventuel reconfinement équivaudrait à un échec. Partagez-vous cet avis ?
Tout à fait. À l’échelle d’un pays c’est un échec. Encore une fois, le reconfinement doit obéir à des situations localisées. Encore faudrait-il qu’elles soient très graves.
Le chef de l’État a décidé de maintenir fermées les frontières du pays. Un pays comme la Tunisie ne désespère pas de voir venir les touristes algériens. Vous aussi êtes en faveur du maintien de cette fermeture ?
Il n’est pas question dans la situation épidémiologique dans le pays et dans laquelle est la Tunisie, de permettre à des Algériens d’aller passer des vacances, au risque d’être contaminés à leur retour par le coronavirus. Ceci pour la frontière terrestre. Pour les lignes aériennes, il se trouve que la France a semble-t-il constaté que dans le lot de ses ressortissants rapatriés d’Algérie il y avait une cinquantaine de cas positifs. Alors, que chacun garde ses cas positifs et les soigne chez lui. Et ce jusqu’à ce que la situation épidémiologique soit acceptable.

تقرير أممي يحمل الجزائر مسؤولية خروقات لحقوق الإنسان ارتكبتها البوليساريو باحتجاز ناشط حقوقي صحراوي

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الرباط – «القدس العربي»: أصدر الفريق الأممي المعني بمسألة الاحتجاز التعسفي، التابع للأمم المتحدة، قراره بخصوص قضية «الفاضل ابريكة» أحد الأربعة الذين اعتقلتهم جبهة البوليساريو في حزيران/ يونيو 2019 في المخيمات الصحراوية، في تندوف، وخاض إضرابًا عن الطعام احتجاجًا على ما وصفه بـ«الاعتقال غير القانوني والمعاملة المهينة» .هذا القرار الأممي الذي تم تبنيه خلال الدورة 87 لمجموعة العمل المعنية بمسألة الاحتجاز التعسفي في آذار/ مارس 2020 (تحت رقم 7/2020) حمل الدولة الجزائرية «المسؤولية كاملة إزاء خروقات حقوق الإنسان التي ارتكبتها البوليساريو في حق الناشط الحقوقي الصحراوي الفاضل ابريكة» معتبرًا أن هذه «الانتهاكات ارتكبت فوق أراضيها السيادية» .القرار الأممي الذي تتوفر «القدس العربي» على نسخة منه، أكد أن الفضل ابريكة تعرض للاختطاف في تندوف «دون أي سند قانوني» كما تم «حرمانه من أي حماية قانونية» مشيرًا إلى «عدم تمكينه من شروط المحاكمة العادلة والضمانات الإدارية والقانونية خلال مدة اعتقاله» .وأكد التقرير حرمان ابريكة من «حقه في اللجوء للقضاء الجزائري وآليات الانتصاف لبلد اللجوء» وأكد «مصادرة حريته في الرأي والتعبير، والتضييق على نشاطه الحقوقي كمدافع عن حقوق الإنسان، تعريض سلامته الجسدية والنفسية لتهديد بسبب آرائه السياسية المعارضة» .وطالب القرار الأممي الدولة الجزائرية بفتح «تحقيق جاد ومستقل ونزيه لتقديم المسؤولين عن الانتهاكات التي طالته أمام العدالة، وإطلاع أعضاء الفريق الأممي بالتدابير المتخذة من طرف السلطات الجزائرية من أجل تطبيق التوصيات الموجهة لها في هذه القضية» .وعلى المستوى الشخصي، طالب التقرير «جبر الضرر المادي والنفسي» لفائدة الفاضل ابريكة عبر «صرف تعويض مالي له من خزينة الدولة الجزائرية» .وطالب كذلك بالتعاون مع الفريق الأممي من أجل «ترتيب زيارة للجزائر للتواصل معها بخصوص الانشغالات الأممية حول مسالة الاعتقال التعسفي بهذا البلد» بما في ذلك الانتهاكات التي تطال اللاجئين الصحراويين بمخيمات تندوف .الحقوقي الصحراوي، محمد سالم الشرقاوي، في تعليقه حول التقرير، قال لـ«القدس العربي» إنها «المرة الأولى في تاريخ التشكي الحقوقي بالنسبة للصحراويين المتواجدين بالمخيمات يبت فريق عمل تابع للأمم المتحدة في الشكاية، ويحمل المسؤولية القانونية للجزائر بحكم أنها دول حاضنة للبوليساريو والفعل وقع على أرضها».واعتبر رئيس «منظمة السلم والتسامح للديمقراطية وحقوق الإنسان» غير الحكومية، أن التقرير «أرضية ومنطلق في الحاضر، ومرجعية في المستقبل لمثيلات هذه القضايا، ويفتح باب التشجيع للضحايا على المطالبة بحقوقهم والتعريف بالانتهاكات التي طالتهم» .هذا، وفِي تشرين الثاني/ نوفمبر الماضي، أفرجت السلطات الصحراوية عن النشطاء السياسيين الصحراويين والمدونين فاضل بريكا – وهو مواطن صحراوي حامل للجنسية الإسبانية – ومولاي أبا بوزيد ومحمود زيدان، المنتمين إلى «المبادرة الصحراوية من أجل التغيير» .ويدير المغرب المستعمرة الإسبانية السابقة، منذ عام 1975 بعد اتفاقية مدريد الثلاثية الموقعة في 14 تشرين الثاني/ نوفمبر 1975، والتي تنازلت فيها إسبانيا عن سيادة الصحراء للمغرب وموريتانيا.وبعد حرب قصيرة، أخرجت جبهة البوليساريو موريتانيا من إقليم وادي الذهب، ووقعت معها على السلام والاعتراف المتبادل، لكن المغرب عزز سيطرته على الإقليم الذي ما زال يتنازعه مع البوليساريو، منذ قرابة خمسة عقود .وفي عام 1991، تم التوقيع على وقف إطلاق النار بين الطرفين، الذين تعهدوا بإجراء استفتاء تقرير المصير الذي نظمته بعثة الأمم المتحدة للاستفتاء في الصحراء الغربية، ولكن منذ ذلك الحين والخلافات التي بدأت حول تعداد الناخبين، تتواصل حول قضايا متعددة .وفي السنوات العشرين من حكم الملك محمد السادس، اضطر أربعة ممثلين خاصين للأمم المتحدة للصحراء إلى الاستقالة من مناصبهم دون حل النزاع .وقدم جيمس بيكر استقالته في حزيران/ يونيو 2004، بعد سبع سنوات من العمل، ليخلفه البيرو ألفارو دي سوتو، الذي ظل في منصبه لمدة عام فقط، وبعد ذلك جاء الهولندي بيتر فان والسوم سنة 2005، واستقال في السنة الثالثة، بارتياح كبير من جبهة البوليساريو. وفي عام 2009، وصل الأمريكي كريستوفر روس، الذي استقال في عام 2017، تحت ضغط من المغرب، وكان الأخير هو الألماني هورست كولر، الذي استقال في أيار/ مايو سنة 2019، بدعوى أسباب صحية، وما زال مكانه شاغراً حتى اللحظة.

5 juillet 2020 à Paris : retour en force du Hirak
Lundi 6 juillet 2020 - 20:55
Ce dimanche 5 juillet 2020, la diaspora algérienne a fait une démonstration de force à Paris. 5 000 selon la police, 15 000 selon les organisateurs, les manifestants ont déferlé pacifiquement de la place de la République à la place de la Bastille. Un frisson de ferveur continu semblait traverser la foule.
Les visages étaient illuminés et les gens s’interpellaient comme dans des retrouvailles familières, comme pour marquer un renouveau, une résurrection.Par groupes de dizaines, parfois de centaines, ils ont scandé les mots d’ordre habituels du Hirak/Amussu et ont signifié fermement aux généraux que l’heure est à l’« État civil et non militaire » mais aussi, et c’est peut-être la nouveauté, « ddawla madaniya maççi 3askariya, maççi islamiya (ni État militaire, ni État islamique) ».L’ambiance est restée joyeuse, colorée, sonore et surtout fraternelle malgré quelques vives divergences de point de vue que l’on décèle dans les prises de parole. Les meneurs sont restés inébranlables et donnaient fortement de la voix pour se faire entendre de la masse de manifestants femmes et hommes qui suivaient les camionnettes munies de haut-parleurs ou de porte-voix.Les drapeaux algériens et nord-africains (amazighs) flottaient partout avec fierté, ardeur et ostentation. Beaucoup de manifestants arboraient les deux emblèmes à la fois comme pour signifier que l’un n’exclut pas l’autre, qu’ils vont, au contraire, bien ensemble.Le redémarrage du Hirak fût un grand succès en France, il le sera assurément en Algérie dès que la situation sanitaire le permettra. Les Algériens sont, à l’évidence, déterminés mais aussi patients, tenaces et résilients. Ils attendront, c’est le vœu d’un grand nombre, le moment voulu, le moment opportun, le moment idoine pour ne pas prendre des risques inutiles.La seconde mi-temps du Hirak/Amussu accélérera la mort du système Boukharouba-Bouteflika dont la décomposition est largement entamée. Mais cette perspective ne résultera pas de vœux pieux. Elle dépendra du comportement des élites politiques, associatives, syndicales et universitaires, de leur capacité à conjuguer leurs luttes en toute modestie, en toute tolérance. Reproduire le discours binaire des années 90, mettre en avant les egos, chercher la visibilité à tout prix, conduiraient immanquablement à la régénérescence du système en place.Si nous nous efforçons tous et partout à puiser nos forces dans ce qu’il y a de meilleur en nous, l’objectif de l’Algérie libre serait atteint. Pour aller dans ce sens, il faut que l’on travaille maintenant à graver sur le marbre les fondamentaux de la démocratie afin d’éviter l’affrontement entre modernistes-progressistes d’un côté et conservateurs-religieux de l’autre. La clarté, la transparence, la franchise, sont les vecteurs de l’acceptation des opinions divergentes et la condition du vivre ensemble. L’Algérie ouverte, plurielle, attractive est à ce prix. Chaque camp doit s’employer à neutraliser ses éléments belliqueux, à les rendre inaudibles.Si l’on veut être vigilants, nous devons comprendre que certains cherchent à remuer le couteau dans les plaies pour les empêcher de se refermer sous prétexte de chercher les coupables de la décennie noire.Pourtant, un cessez-le-feu n’empêchera pas les enquêtes futures d’avoir lieu pour faire la lumière nécessaire sur les responsabilités de chacun dans cette tragédie. Mais la culture politique de ces années 1990 continue de faire des ravages et ne pousse ni à la justice, ni à la réparation. Elle attise plutôt le sentiment de vengeance. Nous devons y prendre garde. Porteuse de violence, cette culture a été désamorcée par le Hirak qui a réussi le pari de la silmiya/talwit. Mais beaucoup de travail sur nous-mêmes reste encore à faire pour empêcher sa résurgence.Pour cela, la priorité démocratique doit être à la fois notre outil et notre but.Hacène Hirèche, universitaire consultant. Membre du « Comité sauvons Karim Tabbou »AuteurHacène Hirèche (consultant - Paris)Comment La Situation Au Liban Risque de Ruiner les Algériens !06-07-2020Le Liban ne cesse de s’enfoncer dans une grave crise économique et financière, particulièrement exacerbée depuis la fin du mois d’Août 2019, et dont les effets se sont encore aggravés après les mesures de confinement liées au Covid-19.Pays parmi les plus endettés au monde avec une dette de 92 milliards de dollars, soit 170% du PIB, l’un des taux les plus élevés mondialement, ce petit pays du Moyen-Orient est aux prises avec une crise de liquidités, une récession économique et une hausse du chômage, qui a conduit plusieurs citoyens libanais au suicide à cause de la perte de leur pouvoir d’achat et des conditions de vie critiques, poussant d’autres citoyens en colère dans la violence, n’hésitant pas à lancer au mois d’avril 2020 un engin explosif contre une succursale de Fransabank, dans la troisième plus grande ville située au sud du Liban : Sidon.Fransabank est issue d’une des premières banques installées au Liban : le crédit foncier d’Algérie et de Tunisie qui a ouvert une succursale à Beyrouth en 1921.Au fil des décennies, la banque s’est transformée en un Groupe bancaire et financier comptant une dizaine de filiales spécialisées dans la banque de détail, l’étude de projets, la structuration de financements, la banque d’investissements, le crédit-bail, la bancassurance et l’immobilier.Cette banque est principalement détenue par les deux frères Adnan et Adel Kassar, qui en sont actionnaires à hauteur de 39.81 %chacun. Le reste du capital du groupe bancaire est détenu comme suit :
  • Deutsche Investitions Und Entwicklungsgesellschaft mbh (DEG) 5.00%
  • Al-Fadl Holdings Limited – Arabie Saoudite 2.70%
  • The Public Institution for Social Security – Kuwait 2.00%
  • Autres (moins de 2% pour chacun) 10.68%
Le groupe FRANSABANK est aujourd’hui présent au Liban, à Chypre, en France, en Biélorussie, au Soudan, en Syrie, en Irak, aux Emirats Arabes Unis, en Côte d’Ivoire ainsi qu’en Algérie.FRANSABANK El Djazaïr SPA, société à capitaux majoritairement libanais, a débuté ses activités en Algérie le 1er Octobre 2006, son capital se décline ainsi :
  • FRANSABANK S.A.L (Liban) 68%
  • GROUPE Mondial du Transport Maritime CMA CGM S.A. (France) 25%
  • MAGHREB TRUCK CO. S.A.L. appartenant aux frères Ammar et Mourad Salhi, concessionnaires du fabricant allemand de camions et autobus MAN (Algérie) 7%
En 2018, le dépôt de la clientèle de Fransabank El Djazaïr, que ce soit à vue ou à terme, a atteint 43 Milliards DZD, soit une augmentation de plus de 35 % par rapport à 2017. Ce montant correspond quasiment aux crédits directs destinés principalement aux activités de production de biens et services pour la même période, alors que le total des opérations à l’international avait atteint les 100 Milliards de DZD en 2018.Cela a permis à cette banque de droit algérien, dirigée par Nadim le fils de Adel Kassar et dont le capital social s’élève à 10 Milliards de Dinars, de dégager en 2018 un résultat net de plus de 1,2 Milliards de Dinars !Pourtant, la récente dégradation de la situation économique du Pays a frappé de plein fouet les institutions financières, fragilisant un peu plus la banque des frères Kassar, qui selon nos informations va fermer plus de 50% de ses agences.Il y a quelques semaines, alors qu’elle était Installée depuis 2014 dans la ville de Baghdad et dans la capitale du Kurdistan irakien Erbil, Fransabank a été contrainte de cesser ses activités en Irak…Le 28 Juin 2020, la Banque centrale d’Irak a approuvé la décision du conseil d’administration de Fransabank de fermer sa filiale en Irak, à la condition expresse que la banque libanaise s’acquitte de toutes ses obligations envers ses clients.Selon le Premier Ministre libanais, Hassan Diab, les banques du pays auraient perdu 5,7 milliards de dollars (5,2 milliards d’euros) les deux premiers mois de l’année en dépit de restrictions sur les retraits et les virements à l’étranger.De son côté le gouverneur de la Banque du Liban aurait admis que les pertes bancaires atteindraient 83.5 milliards de dollars dont 43.7 milliards de dollars pour la Banque du Liban seulement !Il faut savoir que les banques ont, depuis le dernier trimestre de l’année 2019, restreint les retraits en dollars avant de les arrêter complètement le mois dernier tout comme elles ont interdit tous les virements à l’étranger… Inquiétant !Comme pour toutes banques opérant en Algérie, le dispositif de contrôle interne de Fransabank se réfère à la réglementation en vigueur, notamment le règlement 11-08 de la Banque d’Algérie sur le contrôle interne des banques et établissements financiers.Mais en aucun cas la banque centrale ne peut prévenir l’interruption d’activité de la succursale algérienne de Fransabank si, à Beyrouth, la famille Kassar le décidait…Toutefois, selon la législation algérienne, Fransabank El Djazaïer, au même titre que toute autre banque, ne pourrait plus exercer en Algérie si la maison mère se déclarait en faillite.Dans son rapport annuel, Fransabank El Djazaïr aurait-elle prévenu les autorités financières algériennes sur les risques auxquels elle s’exposait du fait de la situation au Liban ?Nous n’avons pas obtenu de réponse à cette question…A l’heure actuelle, il est urgent que les autorités algériennes se penchent rapidement sur les risques de perte financière significative qui pourraient survenir suite à la probable fermeture de la filiale algérienne de Fransabank.La centrale des risques de la Banque d’Algérie et la commission bancaire devraient y dépêcher une équipe d’inspecteurs et d’auditeurs afin de prévenir une éventuelle catastrophe économico-financière qui sanctionnerait, une fois encore, les algériens en cas de défaillance opérationnelle de la banque !Fabienne OutarAlexandre Djouhri : «Seule l’Algérie peut et doit jouer un rôle central en Libye»06-07-2020Par Kamel M. – Alexandre Djouhri a indiqué que «seule l’Algérie peut, et doit, jouer un rôle central, voire déterminant dans la résolution de la grave crise libyenne». «Il y va de la sécurité du pays», a-t-il précisé, dans un entretien accordé au politologue Naoufel Brahimi El-Mili qui annonce la publication prochaine d’un livre-entretien avec l’homme d’affaires victime d’une cabale judiciaire en France.Dans l’échange rapporté par nos confrères du Soir d’Algérie, Alexandre Djouhri affirme vouloir «faire du prochain ouvrage commun une opération vérité», car «il aura des choses à raconter, c’est sa propre vie, que personne ne connaît mieux que lui». «Il est père et grand-père, sans aucun antécédent judiciaire, il ne veut que rétablir des faits réels que d’autres livres et des milliers d’articles ont soit ignorés, soit tordus, mais toujours à dessein», explique Naoufel Brahimi El-Mili.Dans le livre en cours de rédaction, Alexandre Djouhri «parlera de son ami Bachir Saleh, ancien directeur de cabinet de Mouammar Kadhafi et, surtout, ancien président de la Libyan African Investment Portfolio (LAP), homme d’une grande culture, polyglotte, francophile et surtout considéré par le Guide comme un véritable homme d’Etat», confie l’homme d’affaires, en ajoutant que Bashir Saleh s’emploie actuellement à «trouver une solution au conflit qui secoue violemment l’ancienne Jamahiriya».Algeriepatriotique révélait en janvier 2019 de nombreux éléments troublants qui indiquent clairement que le Franco-algérien, qui a révélé l’affaire du financement secret de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy en 2007, est victime d’une cabale. En effet, des sources proches du dossier avaient révélé les dessous de cette affaire à travers laquelle certaines officines cherchent à sauver l’ancien locataire de l’Elysée et, avec lui, tout l’establishment impliqué dans le renversement et l’assassinat de l’ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, pièce maîtresse dans cet imbroglio politico-judiciaire sur fond de scandale financier.La justice française aurait été actionnée par des cercles politiques pour tenter, vainement, de faire «rapatrier» le témoin gênant par la force de la loi. Mais Alexandre Djouhri, qui vit dans trois pays différents – la France, la Suisse et la Grande-Bretagne – n’est pas facile à «alpaguer». Et, bien que connaissant son adresse à Genève où il a le statut de résident, la police française avait tenté de le convoquer par des voies détournées – des courriels et des SMS – au lieu de lui envoyer une notification officielle. Feignant ignorer son adresse, la justice avait alors lancé un mandat d’arrêt à son encontre.Les juges suisses n’ayant pas voulu se mêler de l’affaire aux relents fortement politiques, leurs homologues britanniques, ne flairant pas la machination, avaient plongé aveuglément dans le bourbier franco-français et procédé à l’arrestation du «fugitif» avant de se rendre compte du piège que leur ont tendu les magistrats français.Par ailleurs, une autre source s’était étonnée, dans un courriel adressé à notre site, du rapprochement fait entre le Franco-algérien Alexandre Djouhri et le Franco-marocain Alexandre Benalla. Des journaux français avaient affirmé que les deux hommes s’étaient rencontrés à Londres, mais notre source avait expliqué que cette rencontre, tout à fait inopinée, ne signifiait aucunement qu’Alexandre Djouhri entretiendrait une quelconque relation avec l’ancien membre du cabinet d’Emmanuel Macron, qui était au cœur d’une tempête médiatique particulièrement violente, à l’époque.K. M.Lutte contre la covid-19 : des walis suspendent la délivrance des actes de mariages06-07-2020Plusieurs walis ont instruit les président d’APC afin de suspendre la délivrance des actes de mariages dans le cadre de la lutte contre le coronavirus (covid-19). La décision La décision intervient dans le but de mettre un terme aux fêtes de mariage qui constituent un facteur de aggravant la propagation de la pandémie.S’exprimant ce lundi sur le plateau de la chaîne d’Echourouk News TV, le P/APC de Beni Messous à Alger, a fait état d’une correspondance du wali d’Alger à travers laquelle il a instruit de suspendre la délivrance des actes de mariage jusqu’à nouvel ordre.Une instruction liée à la lutte contre la covid-19 dont le nombre des cas est en hausse ces dernières semaines, selon les bilans quotidiens du comité scientifique de suivi de l’épidémie en Algérie.D’autres walis ont également pris la même mesure de suspendre la délivrance des actes de mariage. A l’instar du wali d’Adrar qui a instruit lui aussi les P/APC de la wilaya pour suspendre la délivrance de ce document.Pour les mêmes raisons de lutte contre le coronavirus, les services de la wilaya de Biskra ont également annoncé, dimanche, la suspension jusqu’à nouvel ordre, de la délivrance de nouveaux actes de mariage.Pour rappel, le 29 juin dernier, le premier ministre Abdelaziz Djerad a annoncé plusieurs mesures après la constatation de la hausse du nombre de contaminations par le coronavirus.Parmi ces mesures annoncé : « l’interdiction formelle de tout type de rassemblement et de regroupement familial, notamment la célébration de mariages et de circoncision, qui constituent actuellement des facteurs aggravants de la propagation de la pandémie », avait indiqué un communiqué des services du premier ministère.A noter que l’Algérie a enregistré 463 nouveaux cas confirmés et 7 nouveaux décès durant les dernières 24 heures. Le nombre total de cas confirmés passe ainsi à 16 404 dont 959 décès, a indiqué ce lundi à Alger le porte-parole du comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie du coronavirus, Djamel Fourar.S’exprimant lors du point de presse quotidien consacré à l’évolution de la pandémie, Dr Fourar a précisé que le nombre de personnes guéries a atteint 11884 , dont 392 au cours des dernières 24 heures.
Arrestation de "Amir Dz" en France, son Avocat apporte des précisions - Algerie360
06-07-2020
Le bloguer algérien résidant en France, Amir Boukhors, connu sous le nom de «Amir DZ», a été arrêté et présenté, ce lundi 6 juillet 2020, devant les enquêteurs de la Brigade Centrale de Répression de la cybercriminalité Informatique de Nanterre (Paris).
Selon son avocat, Maître Foxe, Amir DZ a été arrêté suite à une demande des autorités algériennes dans le but d’une extradition.« L’Algérie a demandé à la France d’extrader Amir Boukhors pour qu’il exécutent ses peines d’emprisonnement dans son pays », a fait savoir l’avocat de Amir Dz, soulignant que « sept (7) mandats d’arrêt internationaux contre son client ont été délivrés par l’Algérie ».« Demain, il (Amir Boukhors, ndlr) sera présenté devant le procureur général de la cour d’appel de paris qui décidera de la suite à donner à cette affaire », a ajouté Me Foxe.« Le procureur va notifier officiellement les mandats d’arrêt, et la demande d’extradition à laquelle ont va s’opposer. Ensuite, on aura une date d’audience plus tard devant le juge qui décidera d’accueillir favorablement ou non la demande des autorités algériennes », a-t-il expliqué, précisant que son client pourrait être placé demain en détention provisoire.Karim Tabbou : la « prison est une usine qui transforme la colère en énergie politique »06-07-2020Karim Tabbou est revenu, dans la soirée de ce lundi 6 juillet, sur sa détention durant plus de neuf mois avant de bénéficier de la liberté provisoire jeudi 2 juillet. « La prison est une usine qui transforme la colère en énergie politique (…). Ils pensent qu’en mettant les gens en prison, ils vont les pousser à abandonner. Ils se trompent », affirme-t-il dans un entretien exclusif accordé à  Berbère TV.Le porte-parole de l’Union démocratique et sociale (UDS) rappelle qu’il n’a pas bénéficié d’une grâce présidentielle est actuellement « en liberté provisoire en attendant le retour de son affaire de la cour suprême » et son deuxième procès prévu en septembre prochain. « Les praticiens du droit savent que ce qui s’est passé avec Karim Tabbou n’a rien à avoir avec le droit », a-t-il dit.Pour lui, « personne ne peut faire reculer les Algériens devant un besoin ». « C’est une nécessité historique que de changer de démarche et d’aller vers un véritable processus politique pour permettre aux Algériens d’aller de l’avant », a-t-il affirmé.Lutte contre le Covid-19 : Les médecins libéraux montent au créneau06-07-2020Le Syndicat national des médecins libéraux a dénoncé la mise à l’écart des médecins libéraux dans la gestion de la crise sanitaire, dans une déclaration rendue public le 5 juillet. Les médecins libéraux s’élèvent contre leur exclusion de la stratégie de lutte contre le Covid-19.Le Dr Mustapha Benbraham, président du Syndicat national des médecins libéraux (SNML), évoque une situation intenable pour des praticiens “recalés du système de santé” et “lâchés” par la tutelle. Le syndicat dénonce l’absence d’équipements de protection. Il explique : “Aujourd’hui, avec la flambée des cas et la cohue qui caractérise le secteur public, les patients reviennent vers leurs médecins de famille et nous sommes en train de recruter les malades n’étant pas considérés comme première ligne, nous nous sommes retrouvés là par la force des choses”.Le Dr Mustapha Benbraham ajoute que “le danger, c’est que les médecins du secteur public sont préparés matériellement et psychologiquement à prendre en charge des malades atteints du Covid-19, ce qui n’est pas le cas du médecin de ville qui reçoit autant une angine qu’un Covid-19″. Le porte-parole du syndicat révèle que les médecins libéraux ne disposent d'”aucun algorithme décidé par le ministère pour la prise en charge d’un cas suspect ni d’un parcours de soins effectifs. Quand on reçoit un malade suspect, on devrait pouvoir avoir un parcours de soins pour canaliser le malade et pouvoir évaluer la suite et ne pas le perdre de vue. S’il ne veut pas aller faire son scanner ou sa PCR, nous n’avons pas les moyens de le vérifier”.
Les médecins libéraux abandonnés par la tutelle
Le Dr Mustapha Benbraham révèle que “depuis le début de la pandémie, les médecins libéraux n’ont reçu aucune note de la part de leur tutelle“. Il précise que cette situation est “assez grave puisque le libéral prend 70 % des besoins de la population en matière de soins et 90 % en matière de biologie. Les seuls scanners qui fonctionnent sont quasiment ceux du privé. Comment est-ce possible de se passer de ce corps et de ne pas l’impliquer”.Le porte-parole du syndicat s’insurge : “Nous avons eu deux ou trois rencontres avec les deux ministres de tutelle pour être dotés des moyens de protection. Au début de la pandémie, il n’y avait pas de blouses, de sur-blouses ni même de masques. Comment pouvions-nous aller en guerre sans être équipés ?”. Et d’ajouter : “Nous avions alors eu quelques promesses qui n’ont jamais dépassé ce stade. On avait imaginé des commissions ad-hoc au niveau des wilayas avec des pharmaciens référents pour pouvoir équiper les médecins mais cela a été une mesure dilatoire qui a traîné pendant deux mois”.Le docteur rappelle qu'”au début, on se fournissait auprès de la PCH, au bout de deux mois et demi, certaines wilayas ont reçu 5 bavettes par médecin, alors que le ministère avait défini l’équipement adéquat pour pouvoir exercer”. Il indique que suite à ce manque de matériel, “les médecins ont alors été obligés pour certains de fermer leurs cabinets et on fait face aux menaces de retrait des agréments” .Dr Mustapha Benbraham rappelle que “les médecins libéraux ont payé un lourd tribut avec le décès de plusieurs d’entre eux et continuent de faire de la « comptabilité macabre » avec beaucoup de douleur et de colère”.

فيدرالية الموالين: غلق الاسواق ادى الى غلاء المواشي

الكاتب: غصن البان

06-07-2020

 كشفت الفدرالية الوطنية للموالين ومربي المواشي، أن زيادة في الطلب وقلة في عرض الأضاحي بسبب غلق الاسواق، أدى إلى ارتفاع كبير لأسعار الأضاحي، حيث بلغت في بعض الولايات 60 ألف دينار. كما انتقدت الفدرالية انعدام نقاط البيع هذه السنة مقارنة بالسنوات الماضية، نظرا لتدعيات فيروس كورونا وتفشيها في التجمعات وخطورتها على الأفراد، مشيرة إلى أن تسعيرة الأضاحي ستواصل الارتفاع مع اقتراب عيد الأضحى المبارك وتوقع إبراهيم عمراني، نائب رئيس فدرالية مربي المواشي، تراجع الأسعار خلال الأيام القليلة القادمة إذا ما تم فتح الأسواق، مفيدا أن جائحة كورونا قلبت الموازين هذه السنة فلا يوجد بيع ولا شراء، مؤكدا أن الظرف قاهر على الموالين ومربي المواشي وذالك لانعدام أماكن بيع المواشي وكذا غلق الأسواق، حيث وجد الموالون أنفسهم في حيرة، حيث يبيعون مواشيهم.

كما وجد المواطن نفسه تائها ويتساءل أين يشترى اضحية العيد، داعيا السلطات المحلية إلى الإسراع في اتخاذ تدبير كفتح نقاط البيع مضمونة ومتوفرة على إجراءت وقائية من بياطرة وفرق أمنية.

وبخصوص أسعار الأضاحي، قال نائب فدرالية مربي المواشي، إن السوق يخضع لقاعدة العرض والطلب، مفيدا إذا كان الطلب كبيرا، فإن أسعار الماشية سترتفع، خاصة وأن هذه السنة استثنائية فلا توجد نقاط بيع ولا أسواق.كما تم حظر الأعراس والاحتفالات وحفلات الختان وإغلاق المطاعم والفضاءت وحتى الحدود وكل المعطيات تؤكد أن العرض موجود.

وأفاد ابراهيم أن الوفرة في المنتوج تكفي لسد الطلب، مشيرا إلى أنه رغم الجائحة فإن السوق يسير بوتيرة عادية وحتى الجزارين يتوفرون على كل أنواع اللحوم وهذا لأن معدل الاستهلاك لم يتوقف.  وأكد المتحدث أن سلم تسعيرة الأضاحي هذه السنة ستكون بداية من 30 ألف وصولا إلى 60 الف دج.

وطالبت فيدرالية مربي المواشي، الولاة، بإعادة النظر في قرار غلق الأسواق ودعوا إلى فتحها مجددا، بالتنسيق مع القوات العمومية من الدرك والمصالح البلدية وكذا وزارة التجارة، للسهر على تنظيم السوق والحرص على تطبيق الإجراءات الوقائية لتفادي تفشي فيروس كورونا في الأسواق وضمان مرور عيد الأضحى على المواطنين في ظروف حسنة وعدم تمكين السماسرة من اغتنام الفرصة لاحتكار السوق.

صبر للآراء لصحيفة لوفيغارو : 77 بالمائة من الفرنسيين مع اعتذار فرنسا للجزائر

الكاتب: غصن البان

06-07-2020

تجري صحيفة “لوفيغارو” الفرنسية، صبر آراء حول اعتذار فرنسا عن الجرائم التي ارتكبتها في الجزائر، إبان فترة الاستعمار.

وطالب حوالي 77 بالمائة من المصوتين، بتقديم فرنسا اعتذارها للجزائر، لما اقترفته من جرائم بشعة في حق الأبرياء والمواطنين الجزائريين، في حين صوت حوالي 23 بالمائة بـ “لا”.

وبلغ عدد المصوتين إلى غاية الساعة الخامسة مساء بتوقيت الجزائر، أكثر من 121 ألف مصوت.

وكانت السلطات الجزائرية، قد استعادت جماجم ورفات شهداء المقاومة الشعبية الـ 24، وتم دفنهم بمربع الشهداء بمقبرة العالية، وهو حدث تاريخي تزامن مع ذكرى الـ 58 لعيد الاستقلال.

ومن المنتظر، أن تحصل الجزائر على رفات أخرى وأرشيفها من السلطات الفرنسية، في ظل المطالب الشعبية حسب ما أكده سليمان شنين في ختام جلسة المناقشة العامة حول مشروع قانون يتضمن اعتماد 8 ماي يوما وطنيا للذاكرة، حيث أكد ن تجريم الاستعمار مطلب شعبي، وقرار سيادي واحد، لا يعني النواب فقط إنما كل الشرفاء، وهم كثيرون مقابل الذين يعطلونه وهم قليلون، فالروح من أجل ذلك موجودة في كل المؤسسات دون الدخول في مسائل الاختبارات وتقاذف الكرات، وخطوة الذاكرة ستكون كبيرة للوصول إلى المبتغى وبإرادة جماعية متكاملة”.

Algérie : Chute catastrophique de l’activité dans plusieurs secteurs économiques depuis le début de l’année 202006-07-2020Depuis le début de l’année 2020, l’activité économique dans plusieurs secteurs industrielles a connu une chute vertigineuse et extrêmement inquiétante. Preuve en est, l’Office national des statistiques (ONS) a publié son dernier indice trimestrielle concernant l’activité industrielle en Algérie. Selon cet indice, durant le premier trimestre de cette année 2020, l’activité de plusieurs secteurs industrielle a chuté drastiquement. Le premier trimestre précède le début de la pandémie du COVID-19.Ainsi, les industries sidérurgiques, métalliques, mécaniques, électriques et électroniques (ISMMEE) ont chuté de 38,2% de janvier à mars 2020. Ce résultat est due à “des chutes importantes induites par un certain nombre d’activités, notamment  la fabrication des biens intermédiaires métalliques, mécaniques et électriques (-40%), la fabrication des biens de consommation métalliques (-39,5%) et la production et transformation des métaux non ferreux (-51,8%), explique à ce sujet l’ONS.Les matériaux de construction, pour leurs parts, ont enregistré une décroissance substantielle, avec -11,5%. Cette variation négative s’explique, notamment, par le recul de la production des branche des liants hydrauliques (-12,8%), la fabrication des matériaux de construction et produits rouges (-7,4%) et l’industrie du verre avec (-13%).Les industries chimiques ont observé, également, une baisse de 11,5%. La plupart des activités relevant du secteur est concernée par cette tendance, notamment, la fabrication de la chimie organique de base (-23,6%), la fabrication de peinture (-18,8%), et la fabrication des produits pharmaceutiques (-9%). La production industrielle des textiles a, aussi, enregistré une variation négative, avec (-14,6%). Cette tendance s’explique, particulièrement, par la chute de la production des biens de consommation de (-38,9%).Les industries des bois et papier ont reculé de 23,3%. Cette baisse a concerné l’ensemble des activités relevant du secteur, notamment, l’industrie de l’ameublement (-36,1%) et la menuiserie générale (-11,7%).Quant à la production des industries des cuirs et chaussures, elle a chuté de 20,4%. Cette tendance est perceptible tant au niveau des biens intermédiaires (-18,1%) que des biens de consommation (-25,1%). Ces chiffres sont catastrophiques et indiquent clairement que l’instabilité politique du pays depuis le début de l’année 2019 est en train de plonger l’Algérie dans une crise économique et financière  sans précédent. Des millions d’emplois sont menacés. Le gouvernement en est-il conscient