
Récession économique, chômage et paupérisation : Le Président Tebboune lancera un plan national de relance socioéconomique
DIA-07 juillet 2020: Les conséquences de la pandémie du Coronavirus sur l’économie nationale et surtout sur les populations à travers tout le pays se font de plus en plus ressentir. La fermeture de plusieurs petites entreprises et la réduction ou l’arrêt de certaines activités depuis mars dernier, ont induit la perte d’emploi pour plusieurs citoyens d’où la paupérisation des populations.Afin de remédier à cette situation, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune présidera ce mardi une séance de travail regroupant le Premier ministre et les membres du gouvernement concernés par l’élaboration du plan national de relance socioéconomique, a indiqué la Présidence de la République lundi dans un communiqué.Cette séance de travail sera également l’occasion de débattre de « tous les aspects de la nouvelle approche socioéconomique en prévision de sa présentation pour adoption lors du prochain Conseil des ministres », a conclu la même source.A titre d’illustration, les petits métiers exercés par des vacanciers ont disparu cet été car avec la fermeture des plages, ce sont plusieurs métiers qui sont supprimés, à savoir les parkings, les vendeurs de glaces, boissons et eau ainsi que les beignets et autres m’hadjeb.La fermeture des salles des fêtes empêche aussi les serveurs et cuisiniers de travailler, sans oublier les agences de voyages qui ont mis la clé sous le paillasson. Les couturiers qui sont sollicités à l’occasion des fêtes de mariage et autres cérémonies prévues en été sont également au chômage, de même que les ménagères qui ont perdu un revenu financier important, à savoir la préparation des gâteaux de mariageAussi, les familles qui ont pour habitude de louer leurs appartements durant la période estivale auront aussi un manque à gagner cette année et les exemples ne manquent par à ce propos.L’indemnisation par l’Etat de tout ce beau monde est quasi-impossible dans la mesure où il s’agit, pour la plupart, d’activités informelles. Ceux qui louent leurs appartements durant les vacances d’été, les serveurs des salles des fêtes ou celles qui préparent les gâteaux de mariage ne payent aucun impôt d’où l’impossibilité de les indemniser .Amir Hani

L’Algérie connaît une tendance haussière des contaminations au Covid-19. Comment l’expliquez-vous ?
Dr Mohamed Bekkat Berkani, membre du comité scientifique Covid-19. La sortie du déconfinement a été considéré par la plupart de nos concitoyens, en particulier dans certaines wilayas, comme une page tournée de l’épidémie. Par conséquent, certains de nos concitoyens ont commencé à organiser des fêtes, à aller aux mariages, dans les marchés, tout en ignorant les gestes barrières. Résultats des courses : quinze jours plus tard, on a eu une explosion des cas dans certaines wilayas.Ceci n’est cependant pas propre à notre pays. Dans certains pays du monde, on assiste au même phénomène. La seule différence c’est que ces pays-là ont pris le parti de déconfiner plus que nous et totalement toutes les activités.S’agit-il de clusters familiaux, de quartiers voire même de villes ? Chez nous, des enquêtes épidémiologiques sont lancées. On attend les résultats.Étant donné la hausse des cas, une question se pose quant à l’efficacité des mesures barrières. Où se situe la faille ?
Le fait de porter un masque protège des gouttelettes de salive. Il protège l’individu qui le porte et surtout celui qui est en face de lui. Il reste que se mettre à un demi-mètre de distance même avec le masque on n’est pas protégé. Il y a un fait qui choque beaucoup : à l’intérieur des véhicules on trouve des personnes qui en général portent le masque, même s’ils le font mal, parce qu’il y a un risque de sanction (amende et retrait des papiers). Par contre, les piétons ignorent les sanctions et ne portent pas le masque, sans être inquiété ! Il s’agit donc d’un problème d’application de la loi.Il faut être un peu plus ferme dans l’application des décisions. La loi doit surtout s’appliquer dans les endroits clos comme les supérettes et les commerces. Il faut être intransigeant. Il faut qu’il y ait des agents qui sillonnent les commerces et ferment ceux dont les propriétaires ne respectent pas la loi. Ça produira un effet boule de neige et le commerçant d’à côté saura à quoi s’en tenir.Le ministre de la Santé a écarté aujourd’hui une nouvelle fois l’idée d’un confinement total. Quel est votre point de vue ?
Le confinement total a montré ses limites. Au début de l’épidémie, cette mesure avait été prise pour éviter que l’épidémie ne s’installe. On a essayé d’éviter le déplacement des personnes par le confinement total.Il faut se mettre à l’idée qu’une pareille mesure est exceptionnelle. Elle doit être appliquée en cas de cadence d’infections très élevée. Par exemple dans une ville où le taux dépasse tout entendement avec beaucoup de cas déclarés et plusieurs clusters contre lesquels on ne peut pas lutter, et qu’il y a des cas graves. Là le confinement total est l’arme suprême.Sinon, le cloisonnement n’est pas indiqué dans l’état actuel de l’épidémie, car il vaut mieux s’atteler à détecter les clusters et d’essayer de faire un dépistage avec des tests rapides afin d’avoir une idée de la situation épidémiologique.Le Pr Benbouzid a expliqué qu’un éventuel reconfinement équivaudrait à un échec. Partagez-vous cet avis ?
Tout à fait. À l’échelle d’un pays c’est un échec. Encore une fois, le reconfinement doit obéir à des situations localisées. Encore faudrait-il qu’elles soient très graves.Le chef de l’État a décidé de maintenir fermées les frontières du pays. Un pays comme la Tunisie ne désespère pas de voir venir les touristes algériens. Vous aussi êtes en faveur du maintien de cette fermeture ?
Il n’est pas question dans la situation épidémiologique dans le pays et dans laquelle est la Tunisie, de permettre à des Algériens d’aller passer des vacances, au risque d’être contaminés à leur retour par le coronavirus. Ceci pour la frontière terrestre. Pour les lignes aériennes, il se trouve que la France a semble-t-il constaté que dans le lot de ses ressortissants rapatriés d’Algérie il y avait une cinquantaine de cas positifs. Alors, que chacun garde ses cas positifs et les soigne chez lui. Et ce jusqu’à ce que la situation épidémiologique soit acceptable.تقرير أممي يحمل الجزائر مسؤولية خروقات لحقوق الإنسان ارتكبتها البوليساريو باحتجاز ناشط حقوقي صحراوي
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الرباط – «القدس العربي»: أصدر الفريق الأممي المعني بمسألة الاحتجاز التعسفي، التابع للأمم المتحدة، قراره بخصوص قضية «الفاضل ابريكة» أحد الأربعة الذين اعتقلتهم جبهة البوليساريو في حزيران/ يونيو 2019 في المخيمات الصحراوية، في تندوف، وخاض إضرابًا عن الطعام احتجاجًا على ما وصفه بـ«الاعتقال غير القانوني والمعاملة المهينة» .هذا القرار الأممي الذي تم تبنيه خلال الدورة 87 لمجموعة العمل المعنية بمسألة الاحتجاز التعسفي في آذار/ مارس 2020 (تحت رقم 7/2020) حمل الدولة الجزائرية «المسؤولية كاملة إزاء خروقات حقوق الإنسان التي ارتكبتها البوليساريو في حق الناشط الحقوقي الصحراوي الفاضل ابريكة» معتبرًا أن هذه «الانتهاكات ارتكبت فوق أراضيها السيادية» .القرار الأممي الذي تتوفر «القدس العربي» على نسخة منه، أكد أن الفضل ابريكة تعرض للاختطاف في تندوف «دون أي سند قانوني» كما تم «حرمانه من أي حماية قانونية» مشيرًا إلى «عدم تمكينه من شروط المحاكمة العادلة والضمانات الإدارية والقانونية خلال مدة اعتقاله» .وأكد التقرير حرمان ابريكة من «حقه في اللجوء للقضاء الجزائري وآليات الانتصاف لبلد اللجوء» وأكد «مصادرة حريته في الرأي والتعبير، والتضييق على نشاطه الحقوقي كمدافع عن حقوق الإنسان، تعريض سلامته الجسدية والنفسية لتهديد بسبب آرائه السياسية المعارضة» .وطالب القرار الأممي الدولة الجزائرية بفتح «تحقيق جاد ومستقل ونزيه لتقديم المسؤولين عن الانتهاكات التي طالته أمام العدالة، وإطلاع أعضاء الفريق الأممي بالتدابير المتخذة من طرف السلطات الجزائرية من أجل تطبيق التوصيات الموجهة لها في هذه القضية» .وعلى المستوى الشخصي، طالب التقرير «جبر الضرر المادي والنفسي» لفائدة الفاضل ابريكة عبر «صرف تعويض مالي له من خزينة الدولة الجزائرية» .وطالب كذلك بالتعاون مع الفريق الأممي من أجل «ترتيب زيارة للجزائر للتواصل معها بخصوص الانشغالات الأممية حول مسالة الاعتقال التعسفي بهذا البلد» بما في ذلك الانتهاكات التي تطال اللاجئين الصحراويين بمخيمات تندوف .الحقوقي الصحراوي، محمد سالم الشرقاوي، في تعليقه حول التقرير، قال لـ«القدس العربي» إنها «المرة الأولى في تاريخ التشكي الحقوقي بالنسبة للصحراويين المتواجدين بالمخيمات يبت فريق عمل تابع للأمم المتحدة في الشكاية، ويحمل المسؤولية القانونية للجزائر بحكم أنها دول حاضنة للبوليساريو والفعل وقع على أرضها».واعتبر رئيس «منظمة السلم والتسامح للديمقراطية وحقوق الإنسان» غير الحكومية، أن التقرير «أرضية ومنطلق في الحاضر، ومرجعية في المستقبل لمثيلات هذه القضايا، ويفتح باب التشجيع للضحايا على المطالبة بحقوقهم والتعريف بالانتهاكات التي طالتهم» .هذا، وفِي تشرين الثاني/ نوفمبر الماضي، أفرجت السلطات الصحراوية عن النشطاء السياسيين الصحراويين والمدونين فاضل بريكا – وهو مواطن صحراوي حامل للجنسية الإسبانية – ومولاي أبا بوزيد ومحمود زيدان، المنتمين إلى «المبادرة الصحراوية من أجل التغيير» .ويدير المغرب المستعمرة الإسبانية السابقة، منذ عام 1975 بعد اتفاقية مدريد الثلاثية الموقعة في 14 تشرين الثاني/ نوفمبر 1975، والتي تنازلت فيها إسبانيا عن سيادة الصحراء للمغرب وموريتانيا.وبعد حرب قصيرة، أخرجت جبهة البوليساريو موريتانيا من إقليم وادي الذهب، ووقعت معها على السلام والاعتراف المتبادل، لكن المغرب عزز سيطرته على الإقليم الذي ما زال يتنازعه مع البوليساريو، منذ قرابة خمسة عقود .وفي عام 1991، تم التوقيع على وقف إطلاق النار بين الطرفين، الذين تعهدوا بإجراء استفتاء تقرير المصير الذي نظمته بعثة الأمم المتحدة للاستفتاء في الصحراء الغربية، ولكن منذ ذلك الحين والخلافات التي بدأت حول تعداد الناخبين، تتواصل حول قضايا متعددة .وفي السنوات العشرين من حكم الملك محمد السادس، اضطر أربعة ممثلين خاصين للأمم المتحدة للصحراء إلى الاستقالة من مناصبهم دون حل النزاع .وقدم جيمس بيكر استقالته في حزيران/ يونيو 2004، بعد سبع سنوات من العمل، ليخلفه البيرو ألفارو دي سوتو، الذي ظل في منصبه لمدة عام فقط، وبعد ذلك جاء الهولندي بيتر فان والسوم سنة 2005، واستقال في السنة الثالثة، بارتياح كبير من جبهة البوليساريو. وفي عام 2009، وصل الأمريكي كريستوفر روس، الذي استقال في عام 2017، تحت ضغط من المغرب، وكان الأخير هو الألماني هورست كولر، الذي استقال في أيار/ مايو سنة 2019، بدعوى أسباب صحية، وما زال مكانه شاغراً حتى اللحظة.

5 juillet 2020 à Paris : retour en force du Hirak
Lundi 6 juillet 2020 - 20:55Ce dimanche 5 juillet 2020, la diaspora algérienne a fait une démonstration de force à Paris. 5 000 selon la police, 15 000 selon les organisateurs, les manifestants ont déferlé pacifiquement de la place de la République à la place de la Bastille. Un frisson de ferveur continu semblait traverser la foule.
Les visages étaient illuminés et les gens s’interpellaient comme dans des retrouvailles familières, comme pour marquer un renouveau, une résurrection.Par groupes de dizaines, parfois de centaines, ils ont scandé les mots d’ordre habituels du Hirak/Amussu et ont signifié fermement aux généraux que l’heure est à l’« État civil et non militaire » mais aussi, et c’est peut-être la nouveauté, « ddawla madaniya maççi 3askariya, maççi islamiya (ni État militaire, ni État islamique) ».L’ambiance est restée joyeuse, colorée, sonore et surtout fraternelle malgré quelques vives divergences de point de vue que l’on décèle dans les prises de parole. Les meneurs sont restés inébranlables et donnaient fortement de la voix pour se faire entendre de la masse de manifestants femmes et hommes qui suivaient les camionnettes munies de haut-parleurs ou de porte-voix.Les drapeaux algériens et nord-africains (amazighs) flottaient partout avec fierté, ardeur et ostentation. Beaucoup de manifestants arboraient les deux emblèmes à la fois comme pour signifier que l’un n’exclut pas l’autre, qu’ils vont, au contraire, bien ensemble.Le redémarrage du Hirak fût un grand succès en France, il le sera assurément en Algérie dès que la situation sanitaire le permettra. Les Algériens sont, à l’évidence, déterminés mais aussi patients, tenaces et résilients. Ils attendront, c’est le vœu d’un grand nombre, le moment voulu, le moment opportun, le moment idoine pour ne pas prendre des risques inutiles.La seconde mi-temps du Hirak/Amussu accélérera la mort du système Boukharouba-Bouteflika dont la décomposition est largement entamée. Mais cette perspective ne résultera pas de vœux pieux. Elle dépendra du comportement des élites politiques, associatives, syndicales et universitaires, de leur capacité à conjuguer leurs luttes en toute modestie, en toute tolérance. Reproduire le discours binaire des années 90, mettre en avant les egos, chercher la visibilité à tout prix, conduiraient immanquablement à la régénérescence du système en place.Si nous nous efforçons tous et partout à puiser nos forces dans ce qu’il y a de meilleur en nous, l’objectif de l’Algérie libre serait atteint. Pour aller dans ce sens, il faut que l’on travaille maintenant à graver sur le marbre les fondamentaux de la démocratie afin d’éviter l’affrontement entre modernistes-progressistes d’un côté et conservateurs-religieux de l’autre. La clarté, la transparence, la franchise, sont les vecteurs de l’acceptation des opinions divergentes et la condition du vivre ensemble. L’Algérie ouverte, plurielle, attractive est à ce prix. Chaque camp doit s’employer à neutraliser ses éléments belliqueux, à les rendre inaudibles.Si l’on veut être vigilants, nous devons comprendre que certains cherchent à remuer le couteau dans les plaies pour les empêcher de se refermer sous prétexte de chercher les coupables de la décennie noire.Pourtant, un cessez-le-feu n’empêchera pas les enquêtes futures d’avoir lieu pour faire la lumière nécessaire sur les responsabilités de chacun dans cette tragédie. Mais la culture politique de ces années 1990 continue de faire des ravages et ne pousse ni à la justice, ni à la réparation. Elle attise plutôt le sentiment de vengeance. Nous devons y prendre garde. Porteuse de violence, cette culture a été désamorcée par le Hirak qui a réussi le pari de la silmiya/talwit. Mais beaucoup de travail sur nous-mêmes reste encore à faire pour empêcher sa résurgence.Pour cela, la priorité démocratique doit être à la fois notre outil et notre but.Hacène Hirèche, universitaire consultant. Membre du « Comité sauvons Karim Tabbou »AuteurHacène Hirèche (consultant - Paris)
- Deutsche Investitions Und Entwicklungsgesellschaft mbh (DEG) 5.00%
- Al-Fadl Holdings Limited – Arabie Saoudite 2.70%
- The Public Institution for Social Security – Kuwait 2.00%
- Autres (moins de 2% pour chacun) 10.68%
- FRANSABANK S.A.L (Liban) 68%
- GROUPE Mondial du Transport Maritime CMA CGM S.A. (France) 25%
- MAGHREB TRUCK CO. S.A.L. appartenant aux frères Ammar et Mourad Salhi, concessionnaires du fabricant allemand de camions et autobus MAN (Algérie) 7%



Arrestation de "Amir Dz" en France, son Avocat apporte des précisions - Algerie360
06-07-2020Le bloguer algérien résidant en France, Amir Boukhors, connu sous le nom de «Amir DZ», a été arrêté et présenté, ce lundi 6 juillet 2020, devant les enquêteurs de la Brigade Centrale de Répression de la cybercriminalité Informatique de Nanterre (Paris).
Selon son avocat, Maître Foxe, Amir DZ a été arrêté suite à une demande des autorités algériennes dans le but d’une extradition.« L’Algérie a demandé à la France d’extrader Amir Boukhors pour qu’il exécutent ses peines d’emprisonnement dans son pays », a fait savoir l’avocat de Amir Dz, soulignant que « sept (7) mandats d’arrêt internationaux contre son client ont été délivrés par l’Algérie ».« Demain, il (Amir Boukhors, ndlr) sera présenté devant le procureur général de la cour d’appel de paris qui décidera de la suite à donner à cette affaire », a ajouté Me Foxe.« Le procureur va notifier officiellement les mandats d’arrêt, et la demande d’extradition à laquelle ont va s’opposer. Ensuite, on aura une date d’audience plus tard devant le juge qui décidera d’accueillir favorablement ou non la demande des autorités algériennes », a-t-il expliqué, précisant que son client pourrait être placé demain en détention provisoire.

Les médecins libéraux abandonnés par la tutelle
Le Dr Mustapha Benbraham révèle que “depuis le début de la pandémie, les médecins libéraux n’ont reçu aucune note de la part de leur tutelle“. Il précise que cette situation est “assez grave puisque le libéral prend 70 % des besoins de la population en matière de soins et 90 % en matière de biologie. Les seuls scanners qui fonctionnent sont quasiment ceux du privé. Comment est-ce possible de se passer de ce corps et de ne pas l’impliquer”.Le porte-parole du syndicat s’insurge : “Nous avons eu deux ou trois rencontres avec les deux ministres de tutelle pour être dotés des moyens de protection. Au début de la pandémie, il n’y avait pas de blouses, de sur-blouses ni même de masques. Comment pouvions-nous aller en guerre sans être équipés ?”. Et d’ajouter : “Nous avions alors eu quelques promesses qui n’ont jamais dépassé ce stade. On avait imaginé des commissions ad-hoc au niveau des wilayas avec des pharmaciens référents pour pouvoir équiper les médecins mais cela a été une mesure dilatoire qui a traîné pendant deux mois”.Le docteur rappelle qu'”au début, on se fournissait auprès de la PCH, au bout de deux mois et demi, certaines wilayas ont reçu 5 bavettes par médecin, alors que le ministère avait défini l’équipement adéquat pour pouvoir exercer”. Il indique que suite à ce manque de matériel, “les médecins ont alors été obligés pour certains de fermer leurs cabinets et on fait face aux menaces de retrait des agréments” .Dr Mustapha Benbraham rappelle que “les médecins libéraux ont payé un lourd tribut avec le décès de plusieurs d’entre eux et continuent de faire de la « comptabilité macabre » avec beaucoup de douleur et de colère”.فيدرالية الموالين: غلق الاسواق ادى الى غلاء المواشي
الكاتب: غصن البان
06-07-2020
كشفت الفدرالية الوطنية للموالين ومربي المواشي، أن زيادة في الطلب وقلة في عرض الأضاحي بسبب غلق الاسواق، أدى إلى ارتفاع كبير لأسعار الأضاحي، حيث بلغت في بعض الولايات 60 ألف دينار. كما انتقدت الفدرالية انعدام نقاط البيع هذه السنة مقارنة بالسنوات الماضية، نظرا لتدعيات فيروس كورونا وتفشيها في التجمعات وخطورتها على الأفراد، مشيرة إلى أن تسعيرة الأضاحي ستواصل الارتفاع مع اقتراب عيد الأضحى المبارك وتوقع إبراهيم عمراني، نائب رئيس فدرالية مربي المواشي، تراجع الأسعار خلال الأيام القليلة القادمة إذا ما تم فتح الأسواق، مفيدا أن جائحة كورونا قلبت الموازين هذه السنة فلا يوجد بيع ولا شراء، مؤكدا أن الظرف قاهر على الموالين ومربي المواشي وذالك لانعدام أماكن بيع المواشي وكذا غلق الأسواق، حيث وجد الموالون أنفسهم في حيرة، حيث يبيعون مواشيهم.
كما وجد المواطن نفسه تائها ويتساءل أين يشترى اضحية العيد، داعيا السلطات المحلية إلى الإسراع في اتخاذ تدبير كفتح نقاط البيع مضمونة ومتوفرة على إجراءت وقائية من بياطرة وفرق أمنية.
وبخصوص أسعار الأضاحي، قال نائب فدرالية مربي المواشي، إن السوق يخضع لقاعدة العرض والطلب، مفيدا إذا كان الطلب كبيرا، فإن أسعار الماشية سترتفع، خاصة وأن هذه السنة استثنائية فلا توجد نقاط بيع ولا أسواق.كما تم حظر الأعراس والاحتفالات وحفلات الختان وإغلاق المطاعم والفضاءت وحتى الحدود وكل المعطيات تؤكد أن العرض موجود.
وأفاد ابراهيم أن الوفرة في المنتوج تكفي لسد الطلب، مشيرا إلى أنه رغم الجائحة فإن السوق يسير بوتيرة عادية وحتى الجزارين يتوفرون على كل أنواع اللحوم وهذا لأن معدل الاستهلاك لم يتوقف. وأكد المتحدث أن سلم تسعيرة الأضاحي هذه السنة ستكون بداية من 30 ألف وصولا إلى 60 الف دج.
وطالبت فيدرالية مربي المواشي، الولاة، بإعادة النظر في قرار غلق الأسواق ودعوا إلى فتحها مجددا، بالتنسيق مع القوات العمومية من الدرك والمصالح البلدية وكذا وزارة التجارة، للسهر على تنظيم السوق والحرص على تطبيق الإجراءات الوقائية لتفادي تفشي فيروس كورونا في الأسواق وضمان مرور عيد الأضحى على المواطنين في ظروف حسنة وعدم تمكين السماسرة من اغتنام الفرصة لاحتكار السوق.
صبر للآراء لصحيفة لوفيغارو : 77 بالمائة من الفرنسيين مع اعتذار فرنسا للجزائر
الكاتب: غصن البان
06-07-2020
تجري صحيفة “لوفيغارو” الفرنسية، صبر آراء حول اعتذار فرنسا عن الجرائم التي ارتكبتها في الجزائر، إبان فترة الاستعمار.
وطالب حوالي 77 بالمائة من المصوتين، بتقديم فرنسا اعتذارها للجزائر، لما اقترفته من جرائم بشعة في حق الأبرياء والمواطنين الجزائريين، في حين صوت حوالي 23 بالمائة بـ “لا”.
وبلغ عدد المصوتين إلى غاية الساعة الخامسة مساء بتوقيت الجزائر، أكثر من 121 ألف مصوت.
وكانت السلطات الجزائرية، قد استعادت جماجم ورفات شهداء المقاومة الشعبية الـ 24، وتم دفنهم بمربع الشهداء بمقبرة العالية، وهو حدث تاريخي تزامن مع ذكرى الـ 58 لعيد الاستقلال.
ومن المنتظر، أن تحصل الجزائر على رفات أخرى وأرشيفها من السلطات الفرنسية، في ظل المطالب الشعبية حسب ما أكده سليمان شنين في ختام جلسة المناقشة العامة حول مشروع قانون يتضمن اعتماد 8 ماي يوما وطنيا للذاكرة، حيث أكد ن تجريم الاستعمار مطلب شعبي، وقرار سيادي واحد، لا يعني النواب فقط إنما كل الشرفاء، وهم كثيرون مقابل الذين يعطلونه وهم قليلون، فالروح من أجل ذلك موجودة في كل المؤسسات دون الدخول في مسائل الاختبارات وتقاذف الكرات، وخطوة الذاكرة ستكون كبيرة للوصول إلى المبتغى وبإرادة جماعية متكاملة”.
