Date de publication: 09/07/2020 | Auteur(s): Administrator | Tags: Divers | Visites: 15

La guerre médiatique reprend entre l’Algérie et le Maroc

08-07-2020

La guerre médiatique entre l’Algérie et le Maroc reprend de plus belle. Samedi 4 juillet, l’agence algérienne de presse (APS) a publié un article indiquant que «L’UE ne reconnait pas la marocanité du Sahara occidental». Néanmoins, l’Agence marocaine de presse (MAP) n’a pas tardé à réagir à cette dépêche, en affirmant qu’il s’agissait d’une « énième fake news » de la part de l’organe officiel de son voisin algérien.

Visiblement, la guerre médiatique entre l’Algérie et le Maroc est loin de se terminer. Après quelques semaines de répit, les médias officiels des deux pays ont en effet repris les hostilités de nouveau. Cette fois-ci, c’est le Parlement européen qui est au centre de la confrontation médiatique entre les deux protagonistes.

Tout a commencé lorsque l’agence officielle algérienne (APS) a rapporté, samedi 4 juillet, l’information selon laquelle le haut représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, Josep Borrell avait déclaré que l’UE ne reconnaissait pas l’autorité du Maroc sur le Sahara occidental. Il répondait là à une question sur l’indication de l’origine des produits alimentaires importés du Sahara occidental. «L’UE soutient les efforts de l’ONU visant à trouver une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable prévoyant l’autodétermination du peuple du Sahara occidental», écrivait l’APS.

L’Agence de presse marocaine contre-attaque

La dépêche de l’APS n’a pas été du goût de son homologue marocaine. En effet, l’Agence marocaine de presse (MAP) n’a pas tardé à riposter, deux jours plus tard à travers une dépêche titrée « La marocanité du Sahara ou l’obsession algérienne ».

La MAP a d’abord démenti la déclaration attribuée au Haut représentant de l’Union européenne (UE) pour la politique étrangère Josep Borrell « des propos qu’il n’a jamais dits sur le Sahara marocain ». Et d’ajouter qu’« un fact checking rapide démontre l’absurdité de cette nouvelle sortie désespérée des garde-chiourmes de l’agence algérienne, quadrillée par les sbires d’un pouvoir crépusculaire».

L’agence marocaine explique dans sa riposte que « M. Borrell a souligné dans sa réponse à une question parlementaire que l’UE et le Maroc ont conclu un accord le 19 juillet 2019 qui confirme l’application des préférences tarifaires aux produits originaires du Maroc, y compris ceux du Sahara marocain, avec un impact positif sur le développement durable des provinces du sud ».

L’Algérie veut « entretenir sa stratégie de tension à l’égard du Maroc »

L’agence marocaine de presse a enchaîné en estimant que « la fake news de l’APS traduit donc le désespoir des spin doctors de la manip d’Etat algérienne, notamment après les multiples échecs essuyés sur le terrain européen ces dernières années ». Et de poursuivre qu’« à travers l’instrumentalisation des réponses des hauts responsables européens aux questions de certains eurodéputés, l’Algérie cherche non seulement à gagner du temps mais à se dérober de sa responsabilité quant au maintien du statu quo dans la région ».

L’organe officiel va encore plus loin en affirmant que « le conflit artificiel autour du Sahara marocain constitue également un alibi classique du régime d’Alger pour entretenir sa stratégie de tension à l’égard du Maroc et justifier ses dépenses militaires hallucinantes (9,6 milliards de dollars, soit 5,3% du PIB du pays en 2018) ».

Il faut dire que les relations entre l’Algérie et le Maroc se sont davantage détériorées depuis quelques temps. Ces piques entre médias des deux pays ne sont que des répliques du face-à-face virtuel entre les dirigeants des deux pays. Rappelons que le président algérien Abdelmadjid Tebboune avait affirmé samedi dernier, dans un entretien exclusif accordé à France 24, que l’Algérie n’avait aucun problème avec le Maroc. Mais « il semble que ce sont les frères marocains qui ont un problème avec nous », a-t-il déclaré.

L’Algérie avertit : «Nous ne laisserons pas la Libye se diriger vers l’inconnu !»

08-07-2020

Par Abdelkader S. – Le ministre des Affaires étrangères n’y est pas allé avec le dos de la cuillère pour exprimer le ras-le-bol de l’Algérie face à l’interminable guerre civile libyenne, malgré tous les efforts internationaux auxquels l’Algérie a apporté son soutien. «Cela fait neuf ans que la Libye est enlisée dans une crise qui pèse lourdement sur les Libyens, d’abord, mais aussi sur la communauté internationale et principalement les pays voisins, dont l’Algérie», a affirmé Sabri Boukadoum, ce mercredi, lors d’une visioconférence organisée par l’Allemagne.

«Permettez-moi de le dire aussi clairement que possible : l’Algérie n’est pas disposée à laisser la Libye se diriger vers un avenir inconnu», a mis en garde le chef de la diplomatie, en affirmant sans ambages que la Libye «fait partie de nous et nous ne laisserons pas cette partie de nous continuer de souffrir ainsi». «La sécurité de tous les Etats voisins, dont l’Algérie, dépend de la paix, de la sécurité et de l’intégrité territoriale de la Libye», a insisté Sabri Boukadoum, qui s’est exprimé en anglais. «Personne ne doit ignorer que nos liens profondément enracinés, notre histoire commune et notre avenir commun imposent naturellement notre position», a-t-il ajouté, en expliquant que «l’approche algérienne, massivement réclamée et acceptée par tous les Libyens, est basée sur les éléments suivants : cessez-le-feu immédiat et désescalade dans tous les domaines, y compris en ce qui concerne la répartition des richesses qui doivent profiter à tous les Libyens».

Le ministre des Affaires étrangères a rappelé la position de principe de l’Algérie qui n’a eu de cesse d’appeler les Libyens à s’assoir autour d’une même table de négociations, car, a-t-il soutenu, «il n’y a pas d’alternative à la solution politique». Or, a encore souligné le représentant algérien, «il ne peut y avoir de solution politique si les forces extérieures continuent d’intervenir en Libye».

L’Algérie a également fait part indirectement de sa colère suite au sabotage de la nomination de Ramtane Lamamra par Antonio Guterres en tant que représentant de l’ONU en Libye. «Nous espérons que le secrétaire général des Nations unies aura enfin son mot à dire sur la désignation d’un représentant spécial, avec notre soutien et celui de la communauté internationale et des Etats voisins», a asséné Sabri Boukadoum. Il a ajouté que cela serait un signal positif pour relancer le processus de paix qui tarde à voir le jour, en raison d’«absurdités cyniques», formule  empruntée à son homologue allemand, Heiko Maas.

A. S.

Covid19 : environ 1700 professionnels de la santé infectés en Algérie (Pr Soukehal)

08-07-2020

Environ 1700 professionnels de la santé, tous corps confondus, ont été infectés par le Coronavirus (Covid-19) en Algérie, depuis son apparition en février dernier dans le pays, a révélé, mercredi à Alger, membre du Comité scientifique chargé du suivi de l’évolution de l’épidémie, Pr Abdelkrim Soukehal, relevant que ce virus évolue « trop vite » à travers le monde.

« A ce jour, nous comptabilisons environ 1700 professionnels de la santé, tous corps confondus, atteints du Covid-19 à travers le territoire national. Au début de l’épidémie, nous sommes allés à la guerre sans armes et sans munitions, celle-ci étant très compliquée », a déclaré le Pr Soukhal, spécialiste en épidémiologie, lors d’une rencontre scientifique sur la Covid-19, organisée par l’entreprise algérienne « Vital Care ».

Tout en rendant hommage aux praticiens qui sont en première ligne de la lutte contre ce virus, le spécialiste a relevé que cette épidémie connaît actuellement « une montée en puissance et va trop vite », en Algérie comme ailleurs, argumentant son propos par les données actuelles inhérentes à cette évolution.

« Cela étant, nous arrivons, à présent, à maîtriser la situation et à suivre cette évolution dans le temps », a ajouté le Pr Soukehal.

Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid, avait révélé, samedi dernier à Alger, que la Covid-19 avait causé le décès de 26 personnes relevant du corps médical et en a impacté plus de 1500 autres, à travers le territoire national.

Sortie de crise : Les espaces de coworking, solution et alternative pour la relance économique en Algérie - Algerie360

08-07-2020

En mars 2020, l’OMS a déclaré le COVID-19 comme pandémie. Cette tragédie humaine a touché des millions de personnes paralysant l’économie mondiale et l’économie locale n’y a pas échappé selon les données publiées par la Banque mondiale, dont les prévisions se font plus pessimistes que celles effectuées par le fond monétaire international.

Les start up, Les petites et moyennes entreprises dans tous secteurs confondus, sont touchées d’une manière particulière. Cependant, certains ont vu dans cette crise une opportunité à saisir pour entreprendre et lancer leurs projets qui répondent bien évidemment et tout particulièrement à des problématiques et insuffisances soulevées et révélées par le confinement ; une constatation corrélée par le CNRC, qui note une augmentation du nombre de demande de registre de commerce.

Orbit coworking et les espaces de coworking en général reflètent assez bien cette tendance, et même si le confinement a fait chuter les volumes de transactions de l’ordre de 80 %, ce qui est d’ailleurs comparable à de nombreux autres secteurs. L’annonce du déconfinement relance les start up, les porteurs de projets et entrepreneurs, qui voient dans ces espaces, un moyen d’investir prudemment tout en bénéficiant d’un accompagnement et un environnement favorisant la productivité et la créativité.

Le coworking alternative et solution au contexte actuel :

Le choc est violant et sa durée demeure très incertaine ; combien de portes d’entreprises, combien de rideaux de commerces avons-nous vus fermés ? condamnés par peur et par dépit. Alger déserte, l’Algérie réduite à des chiffres ; dans ce contexte, et après trois mois de confinement les entreprises rouvriront timidement mais nous le savons, toutes ne se relèveront pas forcément. 

Le coworking se présente comme solution et alternative économique donnant l’opportunité et la chance à tout un chacun d’entreprendre et de construire son projet à moindre investissement, en faisant fi de l’aménagement des locaux ou des factures d’électricité …., tout en profitant d’un bureau totalement aménagé offrant les commodités d’un espace de travail équipé (wifi, imprimante, data show, téléviseur…), de salles de réunions, de formations ainsi qu’une kitchenette ; rajoutant à cela, des bénéfices immatériels englobant le capital humain, organisationnel et relationnel qui réunit  entrepreneurs, porteurs de projet et free lancer dans un espace collaboratif. 

Orbit Coworking dans une démarche de soutien aux entrepreneurs :

Les fondateurs M.HADJ AHMED Wail et M.HADJ AHMED Younes unis par des liens de fraternité et réunis par le monde de l’entreprenariat, inaugurent en janvier 2020, Orbit coworking & training space, installé stratégiquement au 21 Rue Mercurie boulevard Mouhamed 5 au cœur d’Alger centre, près de toutes commodités administratives et de transports.

Parmi les différentes offres disponibles – et toujours dans une optique de réduire les frais et les risques d’investissement – Orbit coworking propose :

  • La domiciliation commerciale et postale aux entreprises avec un contrat notarié et payement trimestriel ;
  • Le suivi et le conseil relatifs aux procédures du registre de commerce ;
  • La location d’un espace de travail à la demande, avec des forfaits journaliers, hebdomadaires ou mensuels ;
  • La location de salles de réunion et de formation à l’heure ;
  • Les formations professionnelles dans les domaines du management et du marketing. 

Selon leur vision du coworking, qui avant d’être un espace moderne et totalement équipé, demeure une représentation physique d’une mentalité, d’un état d’esprit et d’une communauté.

Convaincus des atouts d’un système collaboratif visant à mutualiser les compétences au travers des valeurs communes à l’espace et ses membres, Orbit coworking met en avant son concept et conception d’une génération Co- (collaboratrice, cofondatrice, cocréatrice, connectée, coopérative……) qu’elle veut acteur actif d’un écosystème entrepreneurial dynamique, humain, innovant, communautaire et inspirant, basé sur la formation professionnelle et l’échange d’expériences. 

Orbit a mis en place un groupe Facebook nommé « L’orbit des entrepreneurs et porteurs de projets », dédié aux start-ups, aux entreprises en construction, en croissance ou en expansion mais aussi aux jeunes diplômés ou non, porteurs de projets à la recherche de conseils et d’orientations, dans l’optique que le groupe devienne un hub d’informations et de partages au cours des mois à venir.

Réapparition timide d’Ali Benflis : les prochaines élections en ligne de mire ?

08-07-2020

Par Mohamed K. – C’est discrètement que le candidat malheureux à la présidentielle du 12 décembre dernier a participé à l’hommage officiel rendu par l’Etat aux résistants algériens dont les crânes ont été rapatriés en grande pompe ce début juillet. Ali Benflis est réapparu à l’occasion de l’hommage qui a été rendu à ces héros de la résistance détenus depuis 170 ans dans un musée en France. Dans le même temps, le parti fondé par l’ancien chef de gouvernement semble avoir été réactivé après des mois de «gel» de ses activités ou, en tout cas, d’absence sur la scène médiatique.

En effet, le parti d’Ali Benflis, dont il n’est plus président – officiellement – depuis sa décision de divorcer d’avec la politique au lendemain de sa troisième défaite à l’élection présidentielle, après celles de 2004 et 2014, revient à la vie pour commenter l’avant-projet de la nouvelle Constitution. Ali Benflis et sa formation politique brossent un tableau négatif de la situation du pays, estimant que «le système politique auquel la révolution populaire démocratique pacifique est venue signifier fermement sa fin de parcours, laisse derrière lui un héritage des plus calamiteux pour la nation».

Pour Talaie El-Houriyet, «c’est tout un pays qu’il faut relever des ruines et de la dévastation occasionnée par un régime politique qui est responsable de la désertification du champ politique, de la neutralisation des institutions, de la dévitalisation de la société, de la domestication de la justice et de l’administration publique, et de l’expansion de la grande criminalité politique, économique et financière et la dilapidation des précieuses ressources nationales dont a été privé le développement économique et social du pays».

Appelant à un changement radical, le parti de Benflis souhaite un «véritable ordre du jour national sans ambiguïtés et sans réserves» dans lequel «la citoyenneté et la souveraineté [seront mis] au cœur du nouveau système politique». «Il s’agit, note le parti dans une déclaration transmise à notre rédaction, de transformer l’Etat national en Etat de droit» et de «refonder l’ordre constitutionnel et institutionnel de manière telle que l’exercice des responsabilités politiques soit soumis, en permanence, au contrôle, à la reddition des comptes et à la sanction».

Talaie El-Houriyet rappelle que le parti milite depuis 2015 pour une révision de la Constitution qui «consacre l’émergence d’un véritable Etat de droit et d’une société des libertés, s’appuyant sur une indispensable légitimité des institutions» et aurait souhaité que l’élaboration de l’avant-projet de la nouvelle Constitution eût été l’œuvre d’une «commission spéciale constituante» après dissolution de l’APN. Pour le parti de Benflis, le Conseil de la nation doit être supprimé «au motif que les conditions qui ont présidé à sa création ne sont plus d’actualité» ou, si celui-ci était maintenu, le tiers présidentiel doit être aboli «pour combler le déficit démocratique et éloigner le pouvoir exécutif de toute interférence dans sa composition».

Par ailleurs, Talaie El Houriyet critique «l’implication via les médias de certains membres du comité d’experts dans une opération de promotion d’un document qualifié pourtant de simple plateforme de réflexion», en soulignant que «cette pratique jette le discrédit sur le processus de consultation initié par le président de la République dans sa quête d’une Constitution consensuelle», dénonçant, ainsi, une «opération de marketing» à laquelle se livre le comité d’experts.

Benflis et Talaie El-Houriyet affichent leur désaccord quant au «timing de la présentation de l’avant-projet de révision constitutionnelle» qualifié d’«inadéquat» et au «contexte politique» qui «n’est pas suffisamment apaisé».

«Les attentes de notre peuple sont impatientes et pressantes. Le pays a accusé trop de retards et accumulé trop de reculs pour se permettre de différer, une fois encore, l’indispensable œuvre de transformation et de changement démocratique», alerte Talaie El-Houriyet qui se prépare, sans doute, à entrer en lice lors des prochaines échéances électorales.

M. K.

Coronavirus : Ce qu'a dit Ghoulamallah sur le Sacrifice de l'Aïd El Adha - Algerie360

mercredi 8 juillet 2020 à 18:41

Le président du Haut Conseil islamique, Bouabdallah Ghoulamallah, s’est exprimé, ce mercredi 8 juillet, sur le rituel de Sacrifice de l’Aïd El Adha qui coïncide cette année avec la pandémie du coronavirus.

En effet, Ghoulamallah a fait savoir que l’Association des oulémas musulmans avait proposé d’annuler le rituel Sacrifice cette année pour éviter la propagation du Coronavirus.

« La proposition de l’association contribue à réduire la propagation du virus, mais elle pourrait affecter les vendeurs de bétails et leurs familles. Ce qui nous intéresse aujourd’hui, c’est l’aspect santé », a déclaré le président du Haut Conseil islamique.

« Le Haut Conseil islamique attend la fatwa de la Commission relevant du ministère des Affaires religieuses, qui comprend dans ses rangs des membres du Conseil afin que nous puissions prendre une décision finale », a ajouté Ghoulamallah.

Pour rappel, la Commission de la Fetwa, s’est réunie, lundi dernier, avec plusieurs membres du Comité scientifique, dont Dr. Djamel Fourar, pour le renforcement des mesures préventives face au coronavirus en prévision à la fête de l’Aïd el Adha.

« Le dumping des assurances se paye cash au temps du Corona » (Hassan Khelifati)

08-07-2020

Le P-DG d’Alliance Assurances, Hassen Khelifati, sonne le toscin et alerte sur le danger du dumping des assurances en Algérie.

Intervenant sur Radio M dans l’émission « L’invité du direct » Khelifati dénonce les tares du système des assurances en Algérie et explique que celles-ci « Se payent cash au temps du Corona virus » une pandémie qui n’a pas épargné le secteur des assurances et dont les effets se font déjà sentir, avec un recul perceptible de -20% sur l’année pour les professionnels de l’assurance.

Les tares qui frappent le secteur des assurances en Algérie, notamment le dumping, font perdre énormément d’argent aux assureurs, des pertes financières qui se chiffrent à des milliards de dinars. Explique Khelifati qui relève certains anachronismes qui ajoutent au marasme dans lequel se débattent les assureurs, notamment la vente des assurances à crédit ; « C’est du jamais vu ! » S’exclame l’invité du direct.

Les compagnies d’assurances risquent de payer cher ces spécificités bien algériennes, ajoute Khelifati qui s’étonne : « L’on a autorisé la vente à crédit qui n’existe nulle part dans le monde » Et d’ajouter : « Que l’on revienne aux règles universelles ! »  Khelifiat évoque par ailleurs le problème des créances qui se greffe à son tour aux autres écueils auxquels font face les assureurs algériens. Khelifati parle carrément d’une bombe à retardement dont le souffle risque d’emporter le secteur des assurances.

Khelifati dénonce enfin l’autisme des pouvoirs publics qui rechignent à consulter les professionnels des assurances dans  la rédaction de textes de loi et autres canevas.   

بالوثيقة...صحيفة ألمانية تصنف جنازة الفقيد قايد صالح الأكبر في افريقيا ومن بين أكبر الجنائز في العالم

الكاتب: غصن البان

08-07-2020

صنفت صحيفة ألمانية في مقال لها أن الجنرال الراحل الفريق قايد صالح من بين الشخصيات القوية في العالم التي أثرت على شعوبها وتركت أثرا كبيرا في نفوس الجزائريين، وهي ايضا من بين الشخصيات العالمية التي تركت وراءها تاريخا حافلا يبقى كل جزائري وعربي وافريقي يتحدث عنه على مر التاريخ.

وهو اعتراف عالمي من صحيفة ألمانية ذكرت القايد صالح بأنه الأكثر تأثيرا ليس فقط في الساحة السياسية العربية والافريقية، بل صنع الحدث على المستوى الدولي والاقليمي منصبا نفسه أحد الرموز التي حكمت الجزائر بامتياز.

ويبدو أن الالمان تابعوا باهتمام بالغ مهمة الفريق  الراحل طيلة سنة 2019 والانجازات الكبرى والتاريخية التي صنعها رفقة الجيش الوطني الشعبي والشعب الجزائري قبل أن يطمئن على الوطن ويرحل الى خالقه بأيام قليلة بعد حفل تنصيب الرئيس المنتخب عبد المجيد تبون في إستحقاقات 12ديسمير 2019. حيث اشارت الصفيحة أن رحيل القايد صالح ترك أثرا كبيرا ويعتبر زعيم من الزعماء الذين تأثر به العالم سيما الشعب الجزائري خاصة في ظل مساهمته بالقضاء على العصابة التي حكمت الجزائر طيلة  20 سنة وعاثت فيها فسادا قبل أن يتمكن المجاهد والفريق الراحل من ايقافها وابعادها عن السلطة. ليضيف التقرير الالماني أن رحيل الجنرال أبكى الجزائريين في جنازة استقطبت احداثها العام والخاص في العالم واعتبرها الصحيفة أنها أكبر جنازة في تاريخ افريقيا ومن أكبر الجنائز في العالم على مر التاريخ.

ويأتي هذا الاعتراف من الصحيفة الالمانية كواحد من الاعترافات التي تؤكد من حين لآخر أن الرجل القومي الجنرال قايد صالح صنع مجد الجزائريين في الفترة الأخيرة حيث قاد الحراك السلمي ومسك بمطالب الشعب الجزائري في سبيل التغيير السياسي والقضاء على ابشع عصابة عرفها التاريخ الجزائري ومحاكمتها وذلك منذ اول شعلة 22 فيفري 2019 في وقت كان ينتظر فيه البعض من صانعي الفتنة والمتشائمين بمستقبل الوطن، أن الجزائر لن تقف على رجليها من جديد لكن المرحوم  القايد صالح زعماء الثورة السلمية ضربوا هذه الزعائم عرض الحائط خاصة وأن الزعيم القومي كان قد وعد بأن لا تسيل قطرة دم واحد في الجزائر وأن الجزائر تميل ولا تسقط معتبرا العصابة بالاستعمار الثاني الذي حكم الجزائر بعد الاستعمار الفرنسي الغشيم واستطاع رفقة الجيش الوطني الشعبي بتكسير شوكتها في ظرف زمني قصير بتعليمات صارمة وقيادة حاكمة محنكة ساهمت في خروج الجزائر من مرحلة خطيرة كادت تعصف بالبلاد والعباد.قبل أن يرحل ويترك جرحا عميقا في نفوس الجزائريين على وجه الخصوص.

FCE : 20 projets innovants sélectionnés via la HackAlgeria-Post Covid-19

08-07-2020

Dans un communiqué adressé à la rédaction, le Forum des chefs d’entreprise (FCE) a annoncé la sélection d’une liste de 20 lauréats de la première édition du Hack Algeria-Post Covid-19, dont l »objectif est de sélectionner les meilleurs projets numériques innovants et susceptibles de contribuer dans la lutte contre la pandémie du Coronavirus.

Organisé du 1er au 3 juillet, durant laquelle 171 projets étaient en lice, 20 projets ont été choisis en ligne par le jury, selon des critères bien définis au préalable, selon la même source.

Sur la plateforme HACKALGERIA, ils étaient 63 projets destinés au domaine de la santé, 47 autour de la société, 30 projets pour l’économie, 19 autres dans la gouvernance et 12 projets traitent du secteur de la finance.

Ce concours en ligne, était organisé autour de cinq thèmes principaux, à savoir le digital au service de la santé et la gestion post Covid-19, le digital support essentiel à la bonne gouvernance et la data gouvernance, le digital et la société post Covid-19, le digital pour une économie de crise, ainsi que le digital et le fintech.

Vu le nombre de projets prometteurs, le comité d’organisation du concours a décidé de sélectionner cinq autres propositions dans le cadre de la catégorie «coups de cœur», avec un  dédié à la femme sous le titre «Woman-In-Tech».

Ainsi, les lauréats des catégories «Avancée technique, Startup et Women-In-Tech» seront accompagnés après le 4 Juillet pour une durée de 6 mois et auront une visibilité internationale dans deux événements à savoir «Emmerging-Valley», à Marseille en décembre 2020 et une représentation à «VivaTech» en mai 2021 dans le stand Algérie où le FCE détient l’exclusivité pour l’année 2021.

Depuis son lancement le 17 mai dernier jusqu’à la date de clôture des inscriptions le 30 juin, le comité d’organisation a reçu plus de 350 idées réparties sur 1500 participants à travers plus de 48 wilayas du pays, avec une participation des étudiants à plus de 50% et de femmes à hauteur de 30%, a fait savoir le FCE.

Une cérémonie à l’honneur des 20 porteurs de projets sera organisée prochainement avec la remise des chèques et la présentation des détails relatifs à l’accompagnement des gagnants durant toutes les étapes devant aboutir à la réalisation de leurs projets.

R. E.

15 ans de prison requis à l’encontre de Sellal et Ouyahia,16 ans pour Tahkout

08-07-2020

 Le procureur de la République près le Tribunal de Sidi M’hamed (Alger) a requis mercredi 16 ans de prison ferme à l’encontre de l’homme d’affaires Mahieddine Tahkout, poursuivi dans le cadre d’affaires de corruption, et 15 ans de prison pour les deux anciens premiers ministres, Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouyahia.

Le représentant du ministère public a également requis des amendes de 8 millions de DA pour chacun des accusés avec confiscation de leurs biens.

 Le représentant du Trésor public a réclamé mercredi au Tribunal de Sidi M’hamed (Alger) un montant de plus de 309 milliards de DA de dommages et intérêts à l’homme d’affaires Mahieddine Tahkout et ses associés, poursuivis dans des affaires liées principalement à la corruption.

Au troisième jour du procès de l’homme d’affaires Tahkout, et après l’audition des autres accusés, le représentant du Trésor public a réclamé une réparation pour les pertes occasionnées, estimées à 309 milliards, 285 millions et 670.000 DA devant être payée par les prévenus: Mahieddine Tahkout, Rachid Tahkout, Hamid Tahkout et Bilal Tahkout ainsi que l’ensemble de leurs associés.

Le Trésor public réclame plus de 300 mds de DA de dommages et intérêts

Le représentant du Trésor a également sollicité de voir les anciens ministres poursuivis dans cette affaire, en l’occurence Abdesselam Bouchouareb, Abdelghani Zaalane, Youcef Yousfi et Ammar Ghoul, condamnés au versement d’un montant d’un million de DA.

Le même responsable a en outre réclamé des autres prévenus, dont le nombre dépasse cinquante (50), d’indemniser le Trésor public à hauteur d’un million de DA, avec la confiscation de leurs biens se trouvant à l’intérieur du pays et à l’étranger.Le procès se poursuit cet après-midi avec le réquisitoire du procureur de la République.

L’ARAV exige l'arrêt immédiat des spots publicitaires pour produits pharmaceutiques non autorisés et les compléments alimentaires

DIA-08 juillet 2020: L’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV) a saisi, mercredi, les chaînes privées afin d’interrompre immédiatement « les campagnes publicitaires destinées à promouvoir les produits pharmaceutiques et les compléments alimentaires », lesquels requièrent des autorisations de la part d’autorités scientifiques compétentes », indique un communiqué de l’ARAV.

L’Autorité condamne ces campagnes publicitaires et adresse un avertissement à tous les médias audiovisuels qui diffusent de tels spots publicitaires « mensongers », auxquels elle enjoint d’interrompre immédiatement la diffusion de ces campagnes publicitaires, se réservant le droit de recourir à des « mesures coercitives » en cas de non respect de ces consignes. L’ARAV affirme que pour « faire la promotion ou la publicité de ces produits, il faut disposer d’autorisations émises par les autorités scientifiques compétentes, conformément au protocole de soins, ainsi qu’au protocole d’exploitation défini par des conseils scientifiques agréés« , soulignant que ce genre de publicité « représente un danger pour la santé publique et une violation de la loi et de l’éthique professionnelle médiatique et médicale ».

L’ARAV « suit, depuis un moment, les campagnes publicitaires destinées à faire la promotion de produits pharmaceutiques et de compléments alimentaires à travers les différentes chaînes de télévision, et s’inquiète des informations et données erronées véhiculées par ces campagnes qui vantent des vertus illusoires et invitent les citoyens à acquérir ces produits en impliquant des médecins et des spécialistes et en exploitant des enfants dans ces publicités mensongères qui ne respectent point les standards scientifiques, ni les règles juridiques et éthiques de la publicité, mettant ainsi la santé des consommateurs en danger ». L’ARAV appelle les citoyens à « faire preuve de vigilance et à ne pas se laisser duper par les mirages de vertus illusoires », et les médecins ayant participé à cette campagne publicitaire à « respecter les exigences juridiques et éthiques liées à la profession de médecin », soulignant qu’elle poursuivra la coordination « avec les instances administratives et scientifiques compétentes pour prendre les mesures nécessaires au contrôle et à l’organisation de ce type de publicité, en vue de préserver les intérêts matériels et moraux du consommateur algérien ».

Plusieurs chaînes diffusent depuis quelques temps des spots concernant les compléments alimentaires notamment la formule Zinc SCI Pharma. Mais la chaîne qui diffuse le plus ce genre de spots, c’est Fadjr Tv dont le propriétaire est un raki et herboriste qui s’est spécialisé dans les formules traditionnelles et des compléments alimentaires pour les diabétiques. L’avertissement va ainsi mettre un terme à cette anarchie.

Amel Bouchaib