
Abdelmadjid Tebboune : « Je ne compte pas m’éterniser au pouvoir »Par: Ali Idir 12 Juil. 2020 à 22:37Abdelmadjid Tebboune ne va pas imiter son prédécesseur Abdelaziz Bouteflika. « Je ne compte pas m’éterniser au pouvoir », annonce-t-il dans une interview au quotidien français L’Opinion à paraître demain lundi 13 juillet.« Je me suis porté candidat à la présidentielle au nom de la société civile et des jeunes. Et je suis en train de construire des institutions, si le peuple les accepte, où ces deux composantes seront majoritaires. Donc, je n’aurai pas besoin de parti et je ne compte pas, non plus, m’éterniser au pouvoir », a-t-il dit, en réponse à la question s’« il allait créer une grande formation politique de la majorité » ?Son prédécesseur Abdelaziz Bouteflika est resté au pouvoir 20 ans avant d’être chassé par le hirak populaire en avril 2019.Interrogé s’il allait faire un deuxième mandat, le président Tebboune n’a pas voulu s’exprimer, en laissant entendre que tout dépendra des résultats de son premier mandat.« En principe, j’ai été élu pour un seul mandat. D’ici la fin de ce mandat, j’espère obtenir une situation apaisée où les problèmes sociaux et économiques seront en partie réglés. C’est une transition qui ne dit pas son nom. Il faudrait d’autres conditions pour que je réfléchisse à une nouvelle candidature. » En outre, le président Tebboune annonce la poursuite de la libération des détenus du hirak. « Ces gestes vont se poursuivre et visent à l’apaisement », affirme M. Tebboune, en assurant que l’Algérie « n’est pas entrée dans une phase de répression ». « C’est faux », a-t-il dit, en estimant que « l’opposition et la société civile sont indispensables. Seul un État fort et juste peut asseoir la démocratie, le contraire amène l’anarchie et le chaos. »Pour lui, « l’opposition ne doit pas se faire dans l’insulte, l’invective et l’appel au soulèvement. » « Seul un État fort et juste peut asseoir la démocratie, le contraire amène l’anarchie et le chaos », soutient-il.Le président de la république a évoqué le projet de révision constitutionnelle, actuellement en débat, et défendu le régime semi-présidentiel proposé dans la mouture de la loi fondamentale.« Nous n’avons pas opté pour un système purement parlementaire. Celui-ci poserait des problèmes de gestion de la démocratie car cela nécessite une pratique sur des générations, voire des siècles », soutient-il, en estimant que l’Algérie est « encore une démocratie en construction. Nous sommes sur le chemin d’une démocratie responsable ».

Situation économique et investissements étrangers : l’optimisme de TebbounePar: Ali Idir 12 Juil. 2020 à 22:42Le président Abdelmadjid Tebboune a justifié le dernier remaniement ministériel par sa volonté de relancer la machine économique dans un contexte marqué par une forte baisse des revenus issus des hydrocarbures.L’Algérie a perdu 60 % de ses revenus pétroliers, a expliqué le chef de l’État, dans un entretien à paraître ce lundi 13 juillet dans le journal français L’Opinion. Mais il se montre optimiste : « Les réserves de change sont estimées à 58 milliards de dollars, sans oublier les apports annuels des hydrocarbures estimés cette année à 27 milliards de dollars, ce qui nous permet d’accomplir les réformes sereinement », a-t-il dit.Tebboune affirme que l’Algérie a « combattu la grande corruption ». « La surfacturation nous coûtait des dizaines de milliards par an. Et nous avons réduit le train de vie de l’État et de ses entreprises publiques. Ces économies devraient représenter 20 à 21 milliards de dollars à la fin de l’année », a-t-il détaillé.« Enfin, nous lançons de nouvelles productions comme l’exploitation du gisement de fer de Ghara Djbilat dans la wilaya de Tindouf et de zinc à Oued Amizour dans la wilaya de Bejaia, auxquels s’ajoutent d’autres gisements à l’étude. Cela nous permettra de réduire nos importations d’acier et d’autres produits dérivés mais aussi d’exporter de la matière première », a-t-il ajouté.
Privatisations ciblées
En plus des projets dans les mines, le chef de l’État veut relancer l’industrie pour réduire les importations dans plusieurs secteurs. « Dans la loi de finances complémentaire de 2020, nous avons autorisé l’importation d’usines de moins de cinq ans. Beaucoup d’unités de production sont en train de mettre la clé sous la porte en Europe. Elles peuvent avoir une seconde vie en Algérie. Notre objectif est de fabriquer des produits finis », a-t-il dit.Selon lui, l’abrogation de la règle 51-49 va permettre d’attirer de nouveaux investissements étrangers. Le chef de l’État n’exclut pas des privatisations ciblées. « Nous étudierons, si nécessaire, l’ouverture du capital de certaines entreprises publiques », a-t-il dit, sans plus de précisions.« Nous relançons aussi le port d’el-Hamdania, en banlieue d’Alger, en partenariat avec la Chine. Ce port permettra de ravitailler le pays et les pays enclavés d’Afrique. Nous prolongerons aussi notre chemin fer vers le Mali et le Niger pour offrir une voie alternative au transport par la route, via la trans-saharienne. Nous souhaitons développer la filière sidérurgie à travers la production de rails. La relance l’économie nous permettra d’accomplir les réformes politiques et démocratiques », a promis le président de la République.« Pour rassurer les investisseurs, nous allons interdire toute réglementation d’une durée de vie de moins de dix ans car l’instabilité des réglementations a nui à l’essor des activités », a-t-il conclu.

Relations Algérie-Maroc : Nouvelles déclarations de Tebboune
12-07-2020
Le chef de l’État, Abdelmadjid Tebboune, s’est exprimé sur la construction de bases militaires marocaines près de la frontière avec l’Algérie.
Dans un entretien accordé au journal français « L’Opinion », a qualifié la construction de ces bases militaires marocaines d’« escalade ».« La construction de bases militaires à nos frontières est une forme d’escalade qui doit s’arrêter », a indiqué le chef de l’Etat.« En ce qui nous concerne, nous n’avons aucun problème avec le Maroc et sommes concentrés sur le développement de notre pays », a précisé M. Tebboune, ajoutant : « Nos frères marocains ne semblent pas être dans le même état d’esprit. »« Pour eux, la République arabe sahraouie est de trop sur l’échiquier international. C’est à eux d’engager le dialogue avec le Polisario. Si les Sahraouis acceptent leurs propositions, nous applaudirons », a encore ajouté le chef de l’Etat.
Pr Mahyaoui : « Malgré la hausse des contaminations, la situation est sous contrôle »12-07-2020Le membre du comité scientifique de suivi du coronavirus en Algérie, Pr Riad Mahyaoui a estimé ce dimanche que malgré la hausse du nombre de contaminations par la covid-19, la situation est toujours « sous contrôle ».S’exprimant sur les ondes de la
chaîne I de la radio nationale, Pr Mahyaoui a relevé que depuis la semaine passée, un nombre sans précédent de contamination a été enregistré, et cela est dû, selon lui, à la hausse des opérations du dépistage. Le Pr Mahyaoui a nié le fait que l’Algérie fait face à une deuxième vague de l’épidémie.Pour le Pr Mahyaoui, la situation de panique relevée dans certains milieux médicaux est due au manque de moyens de protection du coronavirus. Il a indiqué que le ministère de la santé travaille pour la prise en charge de leurs préoccupations, notamment par la mobilisation des effectifs médicaux qui sont hors service pour combler les manques en personnel.Le membre du comité scientifique a en outre insisté sur la nécessité du respect des mesures de prévention dont les plus importantes sont le port du masque et la distanciation sociale. Le Pr Mahyaoui a considéré que sensibiliser les citoyens sur le danger de l’épidémie contribuera à endiguer la propagation du coronavirus.Tout en appelant les commerçants à respecter les mesures de protection, il a estimé qu’une grande responsabilité leur incombait, celle d’inciter les citoyens au respect des mesures de prévention.Enfin, il a salué les contributions de la société civile et le secteur privé dans les campagnes de sensibilisation et la distribution de moyens de prévention pour contenir l’épidémie et limiter sa propagation.

Pr Zidouni : « Nous sommes face à une situation de déni par une partie de la population »
12-07-2020
Le Membre de la Cellule opérationnelle d’investigation et de suivi des enquêtes épidémiologiques, le Professeur Nouredine Zidouni, a estimé, ce dimanche 12 juillet, que l’Algérie fait face une situation de déni par une partie de la population de cette pandémie.
« L’action de lutte contre le coronavirus nécessite une implication « active » et « effective » de plusieurs secteurs, outre celui de la Santé, pour élaborer des messages d’éducation sanitaire devant permettre de concourir à l’effort national de lutte contre la propagation de la pandémie », a soutenu Pr Zidouni lors d’un point de presse quotidien consacré à l’évolution du
coronavirus en Algérie.« Nous sommes face une situation de déni par une partie de la population (de cette pandémie) et (…) l’action de lutte contre la Covid-19 nécessite l’implication active et effective de plusieurs départements ministériels pour élaborer des messages d’éducation sanitaire qu’ils soient compréhensibles et acceptés par les citoyens », a-t-il expliqué.Réagissant au
record de contaminations qu’a enregistré le pays ce dimanches, le Pr professeur a indiqué que cette situation était « prévisible » après un « dé-confinement non ciblé ».« C’est le non respect des mesures barrières qui ont montré leur efficacité avant le confinement et dans d’autres pays, et qui n’ont pas été respectées chez nous, qui sont à l’origine de cette recrudescence des cas, a encore expliqué Pr Zidouni.Pour rappel,
l’Algérie a enregistré aujourd’hui un record de contaminations au covid-19 en 24 heures, avec 483 nouveaux cas confirmés, 368 guérisons et 7 décès
Situation lamentable de l’hôpital de Sidi Aissa : les explications et accusations ahurissantes du Wali de M’sila12-07-2020A la suite de la vidéo accablante et scandaleuse montrant l’état lamentable de l’unité COVID-19 de l’hôpital de Sidi Aissa, une ville située à 150 KM de la capitale Alger, le Wali de M’sila a réagi de façon totalement ahurissante en apportant une version des faits qui soulèvent de nombreuses interrogations. Et pour cause, d’après le Wali de M’sila, toute la cette vidéo honteuse ne relève que d’une méchante et vulgaire mise en scène ! “L’auteur de la vidéo s’est introduit dans l’hôpital escaladant un mur avec 4 personnes; Et ils ont commencé a menacé le personnel médical et le médecin de garde avec des bâtons ” a raconté ainsi le Wali dans le communiqué rendu public aujourd’hui dimanche. “Après l’ouverture de l’enquête sur l’incident, l’auteur de la vidéo a été identifié et arrêté”, a précisé la meme source, soulignant que “l’enquête est en cours pour arrêter les autres personnes impliquées afin de les traduire en justice”.Le Wali de M’sila est allé jusqu’à accuser l’auteur de la vidéo d’avoir retiré “le cadavre de son lit et jeté dans le couloir pour porter atteinte à l’image de l’hôpital” de Sidi Aissa. Et le Wali de M’sila se montre très sérieux dans ces graves accusations puisqu’il affirme également que l’enquête des services de sécurité suit toujours son cours et les 4 autres “complices” de l’auteur de cette vidéo scandaleuses sont toujours recherchées. Le Wali M’sila promet de les interpeller pour les présenter devant la Justice qui, certainement, va les incarcérer comme tous ceux et celles qui osent filmer l’état actuel des hôpitaux algériens. Bref, à en croire le Wali de M’sila, cette vidéo est donc un vulgaire complot fomenté par 5 personnes malintentionnées. Un véritable film qui pourrait inspirer les réalisateurs d’Hollywood.
Au tribunal de Sidi M’hamed, des avocats s’interrogent sur l’impunité accordée à Zoukh et Ghali Belkecir12-07-2020Les ombres de l’ex-Wali d’Alger, Abdelkhader Zoukh et de l’ex-commandant de la gendarmerie nationale, le général Ghali Belkecir, ont beaucoup plané sur le tribunal de Sidi M’hamed à Alger. Lors du procès de la famille du milliardaire et oligarque Mahieddine Tahkout, les avocats de la défense ont démontré que dans ce dossier l’ancien Wali d’Alger et l’ex-patron de la gendarmerie algérienne bénéficient d’une impunité étonnante et révoltante. Pendant leurs plaidoiries, les avocats n’ont pas caché leur indignation vis-à-vis des nombreuses anomalies enregistrées dans la conclusion du juge d’instruction chargé du dossier de la famille Tahkout, à savoir le savoir l’industrction près de la chambre N°5 du tribunal de Sidi M’hamed en l’occurrence Abderrahim Reggad.En effet, les avocats ont sévèrement contesté l’absence de l’inculpation de plusieurs personnalités politiques à l’instar de l’ex-Premier ministre, Nourredine Bedoui, ou l’ex-ministre de l’Enseignement Supérieur, Abdelkader Hadjar. Et pourtant, ce sont ces hauts responsables de l’Etat qui avaient donné durant l’exercice de leurs fonctions le quitus pour l’octroi de marchés onéreux aux entreprises de la famille Tahkout.D’autre part, les avocats ont démontré brillamment les irrégularités qui remettent en cause la crédibilité des procédures utilisées par les enquêteurs de la brigade de recherches de Bab Jedid pour mener leur enquête sur les affaires des diverses entreprises de Mahieddine Tahkout.A titre d’exemple, le 7 juillet dernier, lors de l’une des audiences de ce méga-procès, l’ancien P-dg de l’Etusa Abdelkader Benmiloud a clairement mis en exergue le rôle malsain de l’ex-Wali d’Alger, Abdelkader Zoukh. Lorsque le juge lui a posé question portant sur le rôle joué par les anciens responsables présents dans le choix de la société Tahkout pour le transport estudiantin, Abdelkader Benmiloud a clairement affirmé qu’il “reçu aucune instruction émanant de ces personnes. Les seules instructions sont venues de l’ancien wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, il m’a demandé d’opter pour les bus de Tahkout”, avait-il dit.Abdelkader Benmiloud avait révèle ensuite le montant de la somme allouée pour ce projet : deux milliards de DA, soit l’équivalent de 14 millions d’euros.Ce témoignage accablant prouve que le dossier confectionné par les enquêteurs de la brigade de Bab Jedid contient de nombreuses erreurs et contre-vérités qui ont été, de surcroît, démontrées et prouvées par les avocats de la famille Tahkout. En plus, sur instruction du général Belkecir, ces enquêteurs ont épargné des personnalités politiques de premier plan comme l’ancien Wali d’Alger, Abdelkhader Zoukh. A la place de ces hauts responsables sulfureux, le juge d’instruction près le tribunal de Sidi M’hamed a inculpé des petits fonctionnaires de l’Office national des oeuvres universitaires (ONOU).A ce sujet, un ancien directeur des œuvres universitaires inculpé dans ce dossier est apparu très ému lors de l’une des audiences de ce méga-procès. Très affecté devant les juges, il avait lancé cette interrogation à toute l’assistance : “Est-il normal, dit-il, que je passe treize mois en prison pour un choix qui n’est pas le mien. L’affaire relevait du ministère de l’Enseignement supérieur. Pensez-vous qu’on m’ait attendu pour lui octroyer ce marché ?”Le juge ne lui avait pas répondu et faisait mine d’ignorer la vérité…




Nouveau cas positif au COVID-19 à la prison d’El-Harrach12-07-2020Encore un détenu à la prison d’El Harrach qui a été testé positif au coronavirus COVID-19. Et c’est l’avocate Maître Naima Ferhi qui vient de le confirmer. Il s’agit de Fahd Halfaia, l’ex-directeur général de l’ES Sétif, le club phare de la ville de Sétif. Ce dernier a été transporté jeudi dernier à l’hôpital Mustapha Bacha à la suite des plusieurs symptômes similaires à ceux du coronavirus COVID-19, indique l’avocate. Soupçonné et accusé de tentative d’arrangement de matchs du championnat de football algérien, Fahd Halfaia est en détention provisoire à la prison d’El Harrach depuis le 7 juin 2020. Il a été placé sous mandat de dépôt dans l’affaire de trucage présumé de matchs fuité par un enregistrement sonore. Sa demande de mise en liberté provisoire a été rejetée le 22 juin dernier par la Chambre d’accusation de la Cour d’Alger.Son avocate affirme avoir tenté d’interpeler à maintes reprises le juge instructeur chargé de cette affaire au tribunal de Sidi M’hamed notamment à la suite de la détérioration de l’état de santé de l’ex-directeur général de l’ES Sétif. Mais d’après l’avocate, les magistrats n’ont pas porté un quelconque intérêt à l’état de santé des son client.Rappelons enfin que dans l’affaire de FAHD Halfaia, nous retrouvons aussi le nom du fils du milliardaire Abderrahmane Benhamadi, à savoir Anis Benhamadi président du club Chabab Ahly Bord Bou Arreridj (BBA). Mais ce dernier ne s’était pas présenté lors de la séance de comparution devant le juge instructeur du tribunal de Sidi M’hamed prétextant sa contamination au COVID-19. Par conséquent, l’enquête traine toujours et la communauté footballistique s’impatiente à découvrir les dessous de ce scandale des matchs truqués qui ébranle de plein fouet le football algérien.Les amis et défenseurs de FAHD HALFAIA font savoir en dernier lieu que cette affaire est une manœuvre politique malsaine dont le but est de se venger contre l’ex-patron de l’ES Sétif lequel avait affiché clairement son soutien à l’ex-candidat malheureux aux élections présidentielles du 12 décembre 2019, Azzedine Mihoubi. Cependant, pour l’heure, aucun élément concret n’a été dévoilé pour corroborer cette version des faits.
Mise en garde du département du ministère de la Communication : des journalistes dénoncent12-07-2020Près de 100 journalistes ont réagi, ce dimanche 12 juillet au communiqué diffusé par le ministère de la communication mettant en garde le quotidien Liberté. Hier samedi, le département d’Ammar Belhimer a estimé que le journal « est doublement condamnable: au titre de l’exposition de la vie d’autrui ou son intégrité physique à un danger, d’une part, et de la diffusion et de la propagation de fausses informations portant atteinte à l’ordre et à la sécurité publics, d’autre part ». Dans leur texte, les journalistes dénoncent des « pratiques répressives » et affirment que la « presse nationale vit ses pires moments ». Voici le texte intégral de leur communiqué :
Les menaces contre Liberté, un pas de trop dans la répression de la presse
Les pratiques répressives s’accentuent depuis plusieurs mois, à l’encontre du « quatrième pouvoir » en Algérie, et nous amènent, nous les journalistes signataires de cette déclaration, à dénoncer et à condamner avec vigueur le contenu du communiqué diffusé ce samedi 11 juillet, par le ministère de la communication. Ce communiqué s’attaque directement au principe de la liberté de la presse en général et au quotidien « Liberté » en particulier.Depuis l’arrivée au pouvoir du Gouvernement de l’« Algérie nouvelle », la presse nationale vit ses pires moments à travers ce qu’on peut qualifier de période de « mise au pas et d’opacité ». En réalité, le harcèlement subi, aujourd’hui, par nombre de médias nationaux dont Liberté, est loin d’être un acte isolé. Ces pratiques constituent une continuité de la politique de fermeture du champ médiatique, menée depuis quelques mois par le ministère de la communication : interdiction de toute voix divergentes sur les chaines publiques, pression sur les chaines et la presse privées, justification de l’emprisonnement de journalistes pour des faits liés à leur profession (Khaled Drareni et Ali Djamal Tobal), censure de l’accès aux journaux électroniques algériens pour les résidents en Algérie (TSA, RadioM.info, Maghreb Emergent, Interlignes, ect..), mise sous contrôle judiciaire de professionnels pour des articles d’information (2 journalistes et le directeur de Sawt el Akhar) ; ce qui arrive aujourd’hui est un pas de plus dans l’escalade contre l’exercice du métier d’informer.Le ministre de la communication a « réprimandé » l’équipe de rédaction de Liberté et l’a menacé de peine d’emprisonnement allant jusqu’à cinq années, pour une investigation journalistique à propos de la situation du secteur de la santé. Une situation que la grande majorité des citoyens et spécialistes algériens s’accordent à qualifier de chaotique, gérée de manière anarchique.Nous soutenons, de notre coté, nous journalistes signataires de cette déclaration, le fruit du travail professionnel sur le terrain de nos confrères de Liberté. Nous rappelons que notre devoir et but est de rapporter la vérité à l’opinion publique nationale, sans chercher à l’embellir ou la maquiller pour satisfaire telle ou telle partie. La publication et la diffusion d’information relatives à l’actualité nationale est un droit constitutionnellement garanti au citoyen algérien (article 51). La presse nationale tente de faire en sorte que l’information soit accessible à l’opinion de façon régulière et instantanée. il existe même un article de loi précisant les méthodes pour informer l’opinion publique en cas de catastrophes naturelles et/ou sanitaires . Au lieu de s’en prendre aux médias, le gouvernement et son ministre de la communication seraient mieux avisé d’assurer un climat de transparence en permettant l’accès à toutes les informations liées au Covid-19 de manière régulière, sans distinction, pratique favorable à la confiance nécessaire pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent.Nous exprimons, par ailleurs, notre vif regret, et notre refus total des tentatives d’ingérence du ministre de la communication dans le travail des journalistes. Nous refusons les injonctions d’« en haut » qui nous dictent ce que l’on peut diffuser ou pas. Le ministre de la communication est, au final, un haut fonctionnaire de l’Etat chargé de l’organisation administrative du secteur, Il n’a, de ce fait, aucun droit de regard sur la ligne éditoriale des médias. Il doit savoir que nous obéirons uniquement à notre conscience professionnelle et à la déontologie du métier qui nous oblige à la neutralité dans le traitement de l’information.Nous exprimons par cette déclaration notre soutien sans réserve avec le quotidien Liberté et sa rédaction. Il existe d’autres moyens de résoudre les divergences de vue sur les enjeux de l’information. Nous appelons le gouvernement à reconsidérer sa politique de répression de la liberté de la presse et à développer avec les professionnels du secteur des dialogues constructifs. La censure, le blocage et l’exclusion ne font que renforcer notre détermination à libérer notre métier et à donner à la presse en Algérien le statut qui lui sied ; celui d’un acteur civique du changement par l’accomplissement du droit du citoyen à l’information.
Le Groupe Hasnaoui va dédier son usine de granit-marbre essentiellement à l’exportation12-07-2020Baptisée « TamStones », la plus grande unité de transformation de marbre et de granit en Afrique sera lancée ce lundi 13 juillet, à Sidi Bel Abbès, par le Groupe des Sociétés Hasnaoui (GSH), acteur majeur dans la construction en Algérie, en présence du Premier ministre Abdelaziz Djerad et d’un staff gouvernemental.L’unité située sur le site de la carrière géante de Sidi Ali Benyoub à Sidi Bel Abbès, s’étale sur une superficie de 64.500 m² dont 28.000 m² de surface couverte. Le coût de réalisation de TamStones représente un investissement de de l’ordre de 400 milliards de centimes. Le lancement de l’usine va donner un coup d’accélérateur à l’emploi dans la région, en générant 400 emplois directs, dans une première phase et plus de 1000 emplois indirects .L’infrastructure devra satisfaire en pierres ornementales et dalles de pierre la demande locale. Les lignes de production de TamStones sont équipées de calibreuses et de rectifieuses permettant des coupes précises avec un équerrage parfait. Installées par un équipementier Italien, leader mondial dans le domaine de la taille de la pierre, ces machines offrent un gain de temps substantiel et une qualité supérieure du produit fini.
L’Europe et le Moyen-Orient en ligne de mire !
Cependant TamsTones a été conçue pour approvisionner les marchés extérieurs. Très vite, les capacités de production de Tamstones devraient atteindre les 10.000 m² par jour en marbre et granit, indique Omar Hasnaoui, Directeur général (DG) du groupe industriel. L’exportation constituera un débouché important de ces volumes de production.« Compte tenu potentiel extraordinaire que recèle l’Algérie en matière de minerai, nous ne pouvons pas passer à côté du développement local de la filière granit et marbre. Nous Disposant actuellement de cinq gisements en activité, 3 de marbre et 2 de granit (Tlemcen, Ghazaouet Tamanrasset et Saida), Nous exploitons des gisements présentant des variétés de marbre uniques au monde, telles que le jaune Ghazaouet ou le bleu de Tamenraset, qui n’existent nullement ailleurs. D’autres variétés seront prochainement mises sur le marché corrélativement à la mise en place d’un processus de labellisation de tous nos produits.» Explique le responsable.
TamStones, c’est d’abord une histoire de technologie
La valeur ajoutée que revendique GSH vis-à-vis de ses concurrents internationaux, réside dans la qualité de la matière première transformée, mais également ai niveau des process utilisés pour maîtriser les coûts de transport et proposer un rapport qualité/prix défiant, ou presque, toute concurrence. « Le marché européen, qui s’approvisionne chez l’un des leaders mondiaux du secteur, en l’occurrence l’Inde, doit supporter d’importants coûts fixes de transport et de logistique. Un poste de dépense que nous leur permettront bientôt de réduire sensiblement, grâce à notre offre. » Soutient Omar Hasnaoui.Et d’ajouter :« Chez GSH, nous avons réalisé des investissements en matière d’équipements technologiques qui nous permettent de dominer le marché national en termes de niveau de production d’une part, et de qualité du produit proposé d’autre part. A l’international, notre nouvelle infrastructure nous permettra de monter rapidement en puissance, car nous avons l’ambition de nous positionner en outsider sérieux, sur le marché européen et celui des Emirtas Arabes Unis (UAE), que nous ciblons principalement. »Pour peu qu’elle se montre courageuse et visionnaire, l’Algérie a de ce fait toutes les cartes en main pour postuler à une place de choix au sein du « hinterland » de l’Europe en matière d’industrie de la pierre, depuis sa phase initiale d’extraction jusqu’à la phase finale de transformation et de traitement. « Nous avons été littéralement bluffés par le potentiel de certains gisements découverts tout récemment.». S’est exclamé le DG du groupe industriel privé originaire de Sidi Bel Abbès.
DGI : le délai de souscription de la déclaration de l’IFU prorogé jusqu’au 16 août12-07-2020La Direction générale des impôts (DGI) a annoncé ce dimanche la prorogation jusqu’au 16 août 2020 du délai de souscription de la déclaration prévisionnelle de l’Impôt forfaitaire unique (Gn°12), et ce, dans le cadre de la « mise en œuvre du dispositif national de prévention et de lutte contre les risques de propagation du Coronavirus (covid-19) », indique la DGI dans un communiqué posté sur sa page Facebook.« La Direction Générale des Impôts informe l’ensemble des contribuables relevant du régime de l’impôt forfaitaire unique que le délai de souscription de la déclaration prévisionnelle de chiffre d’affaires ou de recettes professionnelles (Gn°12) est prorogé au Dimanche 16 Août 2020 », lit-on dans le communiquéA cet égard, précise la DGI, « il est demandé aux contribuables concernés de ne pas attendre les derniers jours de l’échéance pour accomplir leurs obligations fiscales et de veiller au strict respect des mesures préventives pour empêcher la propagation du coronavirus (Covid-19), établies par le Ministère chargé de la santé », conclut le communiqué.
La wilaya d’Alger interdit l’entrée des camions transportant du bétail12-07-2020La wilaya d’Alger a annoncé ce dimanche la décision d’interdire l’entrée des camions et véhicules transportant le bétail à l’intérieur de la capitale, sous peine d’être sanctionnéCette mesure est prise dans le cadre de prévention et de la lutte contre la propagation de l’épidémie de la Covid-19, explique le communiqué de la wilaya d’Alger, qui précise, en outre, « l’interdiction de vente de bétail en dehors des points légalement réservés à cet effet ».Le même document souligne que les contrevenants à ces dispositions s’exposeront aux sanctions prévues par la loi.La wilaya d’Alger précise cependant que le transport du bétail destiné aux abattoirs, avec l’autorisation d’un vétérinaire, n’est pas concerné par cette interdiction.Il est aussi décidé d’interdire la vente du bétail et des aliments pour bétail, en dehors des points de vente autorisés.Par ailleurs, le wali d’Alger a réitéré son appel au respect strict des mesures de prévention, notamment le port obligatoire du masque, le respect des règles d’hygiène et de distanciation physique afin de lutter contre la propagation de la pandémie.Rappelons que la décision de maintenir ou pas le rituel du sacrifice pendant l’Aïd el Adha de cette année n’est pas encore prise.