Source(s): La Nation
Date de publication: 15/07/2020 | Auteur(s): Administrator | Tags: Divers | Visites: 15

Agressions contre le personnel médical : Tebboune prend une nouvelle décision - Algerie360

14-07-2020

Le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, a pris, ce mardi 14 juillet, une nouvelle décision pour protéger les membres du corps médical des agressions verbales et physiques lors de l’exercice de leurs fonctions.

Selon un communiqué des services du Premier ministre, M. Tebboune a décidé d’élaborer un texte de loi visant à protéger le personnel de la santé de toutes agressions lors de l’exercice de leurs fonctions.

« Monsieur le président de la République a décidé de consolider et de renforcer, par un texte de loi, le dispositif de protection de tout le personnel médical, paramédical et administratif, en sus de celle déjà consacrée par les lois de la République », a indiqué le communiqué.

« Ce dispositif vise à prémunir le corps médical de toute agression ou violence, qu’elle qu’en soit sa forme, le moyen ou l’auteur, dans l’enceinte des hôpitaux et autres structures et établissements sanitaires à travers tout le territoire national, pendant l’exercice de leur noble mission au service de la nation », a ajouté la même source.

Provocation : les satellites marocains épient les bases militaires algériennes

14-07-2020

Par Karim B. – Le site d’information francophone Sputnik a révélé qu’un organe de propagande de l’armée marocaine a diffusé une vidéo montrant des photos prises par des satellites «qui révèlent l’existence de plusieurs bases militaires algériennes non loin de la frontière avec le royaume chérifien». Le média russe, qui reprend d’autres sources médiatiques marocaines, indique que les images ont «probablement [été] prises par les satellites de surveillance construits en collaboration avec la France, Mohammed VI-A et Mohammed VI-B». Le média de l’armée marocaine donne une description «détaillée» des équipements photographiés sur ce qu’ils affirment être des bases militaires «à huit kilomètres de la frontière marocaine».

Cette nouvelle manœuvre du Makhzen vient en réponse à la récente dénonciation par le président Tebboune de la construction d’une base aérienne au plus près de la frontière avec l’Algérie. «Le Makhzen, qui a tenté un énième appel du pied à l’endroit des autorités algériennes dans l’hypothétique espoir de voir ces dernières revenir à de meilleurs sentiments s’agissant de la fermeture des frontières terrestres depuis 1994, rechute et revient à ses vieux réflexes ataviques faits de combines et de mensonges», réagissent des sources informées.

La «lune de miel» entre Alger et Rabat n’aura pas duré longtemps, comme c’était prévisible. «Au moment même où Mohammed VI adoptait hypocritement un discours lénifiant à l’égard de son voisin de l’Est, les médias officiels marocains continuaient la sale besogne sans discontinuer, histoire de jouer sur deux cordes à la fois», expliquent nos sources, qui relèvent que cette nouvelle sortie marocaine «n’est pas faite pour instaurer un climat apaisé dans les relations entre les deux pays comme cela a été préconisé par le président Tebboune, d’autant que ce dernier a fait preuve de retenue dans son interview au journal français L’Opinion, pour ne pas envenimer la situation, car l’heure est grave et l’enlisement du conflit libyen menace toute la région, le Maroc y compris».

«Le Makhzen, comme à son habitude, fait preuve d’un comportement puéril, alors que le risque de conflagration imminent dicte que les faux problèmes soient mis de côté et les querelles secondaires enterrées pour pouvoir faire face à un danger commun», regrettent nos sources, qui affirment «ne pas attendre grand-chose de Mohammed VI et son régime qui se sont mis à dos des pays pourtant aux intérêts diamétralement opposés, ouvrant ainsi plusieurs fronts à la fois, tout en s’appuyant sur quelques alliés sans grande influence en Afrique de l’Ouest, croyant faussement que cela leur suffirait pour assurer à un Maroc exsangue une portance qui lui conférerait un poids suffisamment lourd sur la scène régionale et internationale pour peser sur les gros dossiers de l’heure ; or, il n’en est strictement rien», soulignent nos sources.

K. B.

Gestion de la crise sanitaire : les walis multiplient les faux pas et les propos provocateurs

14-07-2020

Par Mounir Serraï – Plusieurs walis enchaînent les faux pas en ces temps de coronavirus. Visiblement impuissants face à cette situation qui exige discipline et rigueur, ils s’emportent devant les médias pour dénoncer le comportement des citoyens. Ainsi, il ne se passe presque plus un jour sans qu’un wali n’occupe la scène médiatique par des déclarations à l’emporte-pièce ou des propos désobligeants.

Aujourd’hui, c’est le wali de Djelfa qui fait le buzz par sa déclaration sur la situation sanitaire. «Je préfère mourir de faim que du corona», lance-t-il devant un parterre de journalistes. Des propos raillés sur les réseaux sociaux et jugés «indécents» et «inappropriés» venant de la principale autorité de la wilaya. Mais le wali de Djelfa, qui s’exprimait sur les mesures relatives à la lutte contre le coronavirus afin de limiter sa propagation, n’est pas le premier à tenir des propos saugrenus et froissants.

En effet, les walis d’Oran, de Sétif, de Mostaganem et de M’sila se sont déjà distingués par l’extravagance de leurs propos qui ont été fortement critiqués sur les réseaux sociaux. Le wali d’Oran a bien dit il y a quelques jours à un responsable d’une structure hospitalière qui se plaignait du manque d’équipements et de produits indispensables à la prise en charge des malades : «Ne me dites surtout pas qu’il n’y a pas d’oxygène !» Une réaction intempestive d’un wali qui a eu du mal à maîtriser ses nerfs face à des soignants qui le mettaient devant ses responsabilités. De son côté, le wali de Sétif, qui a voulu faire preuve de fermeté dans l’application des sanctions contre ceux qui ne respectaient pas les mesures barrières, a lancé cette phrase qui a fait le tour de la Toile pendant plusieurs jours : «Frappe-le, il saura rester chez lui !»

Le wali de Mostaganem, quant à lui, a lancé à une responsable d’un établissement de santé qui se plaignait, elle aussi, du manque de moyens un «debri rassek (débrouillez-vous !)».

S’adressant aux indisciplinés qui ne respectaient pas les mesures barrières, le wali de M’sila a, lui aussi, déclaré devant la presse nationale : «Que celui qui veut s’immoler, qu’il s’immole !» Des propos jugés méprisants à l’égard de la population.

Ainsi donc, cherchant à cacher leur mauvaise gestion, certains walis tentent de diaboliser les citoyens accusés d’indiscipline et d’irresponsabilité. Une méthode qui consiste ainsi à rejeter la faute sur l’autre afin de camoufler les tares de sa gestion. En première ligne dans l’application du dispositif de lutte contre le coronavirus, les walis ont fait preuve d’inefficacité.

M. S.

Mutation du coronavirus : Dr Derrar apporte des explications - Algerie360

14-07-2020

Le directeur général de l’institut Pasteur en Algérie (IPA), le Dr Fawzi Derrar a apporté des explications sur la mutation génétique du Coronavirus (Covid-19).

Intervenant sur la chaîne de télévision publique l’ENTV, Dr Derrar a fait savoir que le coronavirus qui circule en Algérie, s’est légèrement muté, en devenant plus rapide dans la propagation.

« Ces derniers temps, nous avons constaté une mutation dans les gènes du virus le rendant non pas plus dangereux, mais plus rapide dans sa propagation», a expliqué le DG de l’IPA, précisant que ces mutations ne concernent pas que le virus existant en Algérie, mais dans plusieurs autres pays.»

Dr Derrar a également fait savoir que a mutation génétique du virus a permis « l’apparition de plusieurs clusters dans différents pays dans le monde, notamment aux Etats-Unis ».

«Cette situation nous amène à nous adapter et prendre des dispositions le plus vite possible pour maîtriser cette forte propagation», a-t-il ajouté.

L’Algérie parmi les plus fragiles économiquement en Afrique du Nord face aux conséquences de la Pandémie du COVID-19

14-07-2020

La pandémie de Covid-19, qui figure parmi les plus grandes crises sanitaire, économique et sociale de ce début de 21ème siècle, frappe durement les pays nord-africains. Ses conséquences multiples sont sans précédent sur la santé, l’emploi et la croissance économique, selon l’édition 2020 des Perspectives économiques en Afrique du Nord (https://bit.ly/32hSOHt), publiée, mardi 14 juillet, par la Banque africaine de développement (http://www.AfDB.org).

Face à cette crise inédite, les pays de la région ont pris des mesures sanitaires et budgétaires pour endiguer la propagation du virus et protéger leurs populations. L’important ralentissement, dû à l’interruption de l’activité dans plusieurs secteurs, a eu des incidences socio-économiques de grande ampleur.

En Afrique du Nord, l’accélération de la levée des restrictions accentue l’incertitude et laisse place à une reprise selon deux scénarios distincts : le premier, de référence, table sur une sortie de crise à partir de juillet 2020. Le second, plus pessimiste, voit persister la pandémie jusqu’en décembre 2020. Selon le premier scénario, la croissance régionale perdrait 5,2 points de pourcentage, ce qui détériorerait la croissance à -0,8 %. Ce recul se situerait, dans le second scénario, à -6,7 points de pourcentage, générant une récession de -2,3 %. En 2021, la reprise économique est prévue, avec une croissance nord-africaine de 3,3% dans le scénario de référence et de 3% dans le scénario pessimiste.

Le rapport précise que l’Afrique du Nord était, en 2019, pour la seconde année consécutive, la deuxième région la plus performante d’Afrique, avec une croissance de 3,7 %. Les estimations montrent néanmoins des performances contrastées entre l’Algérie, l’Égypte, la Libye, la Mauritanie, le Maroc et la Tunisie. Ainsi, la Mauritanie et l’Égypte ont enregistré les résultats les plus solides dans la région, avec un taux de croissance, en 2019, de 6,7 % et de 5,6 %. La croissance est estimée à 2,5 % au Maroc, légèrement en baisse par rapport à 2018. En Algérie et en Tunisie, la croissance était atone, respectivement à 0,7 % et 1 %.

Il ressort des Perspectives économiques en Afrique du Nord 2020 que les secteurs des services, du tourisme et de l’industrie, plus forts contributeurs à la croissance régionale, ont été fortement touchés par les nombreuses mesures de restriction. Le rapport indique que l’impact défavorable de la pandémie sur la demande mondiale ainsi que sur les cours des produits de base devrait entraîner une détérioration des déficits budgétaires et des comptes courants dans les pays de la région. Le déficit budgétaire pourrait, dans le scénario pessimiste, atteindre en moyenne 10,9 % du PIB régional en 2020. En 2019, le solde budgétaire estimé à -5,6 % du PIB régional, au-dessus de la moyenne africaine de – 4,7 %.

S’agissant des comptes courants, les pays nord-africains ont enregistré, en 2019, un déficit moyen à 4,4 % du PIB. Sur la base d’une hypothèse de réduction de 7,9 % de la demande mondiale et d’un cours du brut à un niveau de 20 dollars américains le baril, le scénario pessimiste laisse entrevoir un déficit de 11,4 % du PIB en 2020. Cette situation est attribuable surtout au déficit des pays exportateurs de pétrole (20 % et 19,8 % du PIB en Algérie et en Libye) mais également à la Mauritanie (17 %) et à la Tunisie (12,2 %), dont les principaux partenaires commerciaux, la Chine et les pays européens, devraient être en récession en 2020.

Par ailleurs, le rapport souligne que la croissance n’a pas été inclusive en Afrique du Nord. Les disparités sociales et régionales, déjà importantes, se sont aggravées en raison des répercussions socio-économiques de la pandémie. Pour y faire face, le document recommande d’engager des réformes structurelles, qui renforcent l’efficience du secteur public et la compétitivité du secteur privé, dans le but de créer davantage d’emplois. Dans cette optique, le rapport appelle les pays nord-africains à maintenir l’effort budgétaire pour préserver les ménages et les entreprises affectés. Le développement de l’agro-industrie est également préconisé pour promouvoir les chaînes de valeur agricoles locales. Les pays devraient enfin chercher à renforcer leur intégration et ouverture commerciales, dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).

Selon les Perspectives économiques régionales, l’investissement dans le capital humain et les compétences est une condition indispensable à l’accélération du développement économique. En Afrique du Nord, l’adaptation des compétences aux nouveaux métiers induits par la quatrième révolution industrielle nécessitera de coordonner les réformes des systèmes d’éducation et de formation, note le rapport. Pour les travailleurs en activité, les pays devraient mettre en place davantage de mécanismes efficients pour la promotion de la formation en cours d’emploi. Afin de promouvoir l’investissement privé dans certains secteurs stratégiques, les gouvernements de la région pourraient envisager de fournir des subventions subordonnées à la création d’emplois en faveur des jeunes et des femmes. Le développement du secteur manufacturier est, quant à lui, véritablement déterminant pour la croissance économique car il fournit des emplois productifs et bien rémunérés à un grand nombre de travailleurs.

Dans l’ensemble, les effets négatifs de la pandémie seront liés à la gravité et à la durée de la pandémie, à l’efficacité des mesures de riposte engagées et au niveau des ressources consacrées à l’endiguement de la crise.

Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).

Algérie : le sacrifice de l’Aïd el-Adha maintenu sous conditions

Par: S. L. 14 Juil. 2020 à 19:26

L’Algérie maintient le sacrifice de l’Aïd el-Adha, en dépit de la pandémie de coronavirus qui connaît une flambée depuis fin juin.

La commission des fetwas du ministère des Affaires relieuses a émis en effet ce mardi 14 juillet une fetwa concernant le sacrifice du mouton à l’occasion de l’Aïd el-Adha qui survient cette année dans une conjoncture particulière marquée par la pandémie de Covid-19.

La commission autorise le maintien du rituel, sous certaines conditions. Elle rappelle que « la vie humaine est précieuse » et que les citoyens sont tenus de « respecter les priorités » dans cette conjoncture, en effectuant le rituel dans des conditions qui « préservent la santé publique ».

La commission souligne que le rituel du sacrifice du mouton est une sunna que ne sont pas tenus d’honorer « ceux qui ne peuvent pas acheter le mouton, notamment dans cette conjoncture qui affecte le pouvoir d’achat des familles, ainsi que ceux qui ne peuvent pas réunir toutes les conditions sanitaires nécessaires ainsi que ceux qui craignent la propagation du virus ».

La fatwa autorise par ailleurs les citoyens à effectuer le rituel du sacrifice pendant les deuxième et troisième jours de l’Aïd et ce, afin d’éviter les regroupements. La commission appelle en outre les citoyens à éviter l’abattage des moutons dans la rue.

COVID-19 et maintien de l’Aïd el-Adha en Algérie : un autre pas vers le pire…

14-07-2020

C’est une nouvelle décision irresponsable qui démontre, malheureusement, que l’indifférence s’est généralisée à tous les niveaux en Algérie. La Commission ministérielle de la Fatwa relevant du ministère des Affaires Religieuses  s’est prononcée officiellement, ce mardi 14 juillet, en décidant de maintenir les festivités religieuses de l’Aïd El Adha 2020 en Algérie. L’instance religieuse a pris cette décision au moment où l’Algérie est devenue un véritable foyer dangereux de la pandémie du COVID-19. Encore une fois, les autorités algériennes préfèrent faire preuve de populisme en exposant la santé publique à tous les grands dangers. 

Pour tenter de rassurer et de relativiser la gravité de sa décision, la commission ministérielle de la Fatwa a préconisé l’application de nouvelles mesures sanitaires pour le bon déroulement du rite du sacrifice du mouton dans le contexte du coronavirus. Or, peut-on organiser une fête religieuse qui nécessite les rassemblements publics, les retrouvailles familiales et la communion dans le strict respect des recommandations sanitaires ?

L’instance religieuse pense que oui et lors du sacrifice rituel de l’Aïd El Adha, elle a demandé d’éviter l’abattage dans les rues et les espaces publics, en raison du risque de propagation. C’est ainsi que la commission algérienne de la Fatwa pense pouvoir protéger la santé publique contre les dangers de la pandémie du COVID-19. De la pure absurdité. Depuis le début de l’épidémie, les Algériens ne se montrent pas respectueux des dispositions sanitaires préconisées pour se protéger contre la pandémie. Depuis de longues semaines, les Algériens ne montrent aucune discipline et prennent énormément à la légère la menace sanitaire allant jusqu’à politiser le débat sur la pandémie du COVID-19 en la réduisant à un pur produit de la théorie du complot.

Qu peut garantir dans de telles conditions le respect des dispositions nécessaires à la réussite de cette célébration religieuse ? Absolument, personne. La sagesse aurait voulu que les autorités algériennes annulent tout bonnement ce fête religieuses pour préserver la santé publique. La situation sanitaire ne cesse de se dégrader de jour en jour. Les records de contaminations se succèdent de jour en jour depuis la fin du mois de juillet. Cinq cent vingt-sept (527) nouveaux cas confirmés de Coronavirus (Covid-19) ont été enregistrés ces dernières 24 heures en Algérie. C’est le pic le plus élevé “officiellement” depuis le début de la pandémie en Algérie. 14 autres ont enregistré entre 1 et 5 cas, et 23 wilayas ont notifié plus de 6 cas chacune.

En dépit de la faiblesse criante des statistiques officielles, il n’en demeure pas moins que la situation épidémiologique en Algérie est hyper-inquiétante. Et avec les retrouvailles familiales ainsi que les regroupements publics inévitables avec les cérémonies de sacrifices des moutons, la pandémie du COVID-19 va repartir de plus belle. En plus, la plupart des citoyens ne seront pas en mesure d’acheter des moutons et que les gens aisés feraient mieux de contribuer à un fonds de soutien dédié à la crise du COVID-19 avec le montant alloué à cette fête religieuse.

Au lieu de convaincre les Algériens de la nécessité d’un confinement total pour casser définitivement la chaîne de transmission du COVID-19 sur le territoire national, les autorités algériennes préfèrent offrir une nouvelle opportunité à la pandémie pour se propager encore en contribuant au relâchement général. Encore une mauvaise décision qui va nous cher, très cher…

Affaire de l’hôpital de Bouira : la DSP dénonce, le directeur témoigne

Par: S. L. 14 Juil. 2020 à 18:55

La direction de la santé et de la population (DSP) de la wilaya de Bouira réagit à l’incident qui s’est produit à l’hôpital Mohamed-Boudiaf du chef-lieu de wilaya, lorsque le directeur s’est jeté de la fenêtre de son bureau pour fuir un groupe de citoyens qui l’encerclaient.

L’incident s’est produit lundi vers 16h. Le directeur Boutmer Djamel, encerclé par des citoyens, s’est jeté de la fenêtre de son bureau sis au deuxième étage, rappelle la DSP pour qui le responsable a échappé miraculeusement à la mort.

La DSP déplore que les agressions physiques et verbales contre les personnels soignants sont fréquentes quasi quotidiennes à l’hôpital Mohamed-Boudiaf et « dénonce avec force ces comportement irresponsables ».

« Ces comportement sont de nature à affecter le moral des personnels soignants mobilisés depuis cinq mois au profit des malades, notamment ceux atteints de Covid-19 », estime la DSP, ajoutant qu’il est inconcevable qu’en cette période sensible que traverse le pays, des médecins, des paramédicaux et des administratifs, avec tous les sacrifices qu’ils consentent, doivent faire face à ces comportements ».

Dans son communiqué, la DSP ne précise pas les motivations de ceux qui sont à l’origine de l’incident et n’annonce ni un dépôt de plainte ni aucune autre action à leur encontre. Elle se contente d’émettre le souhait que cela ne se reproduise plus.

Sur la chaîne de télé BRTV, le directeur de l’établissement a apporté son témoignage, confirmant qu’il s’est jeté par la fenêtre de son bureau pour fuir des citoyens qui voulaient récupérer la dépouille d’un parent mort du Covid-19 avant même de connaitre les résultats des tests, ce qui est contraire à la réglementation.

Djamel Boutmer a néanmoins assuré qu’il est sain et sauf et qu’il n’a pas été blessé, contrairement à ce qui a été rapporté.

Ouverture de l’espace Schengen : La France demande d’exclure les Algériens

14-07-2020

La France aurait fait campagne auprès des pays membres de l’Union européenne pour exclure les Algériens de la liste des ressortissants autorisés à entrer dans l’espace Schengen. Selon l’agence Reuters, la plupart des pays européens se sont opposés au retrait de l’Algérie de la liste des « pays sûrs ». Les Algériens sont, donc, toujours éligibles de voyager en Europe, selon les recommandations de l’UE. Néanmoins, les 27 pays membres de l’UE n’appliquent pas tous cette disposition.

Selon la même source, qui cite un responsable de l’UE, qui a assisté à la réunion, la France, principal partisan de la radiation de l’Algérie de la liste, a fait savoir lors de la réunion des diplomates qu’elle adopterait des mesures nationales pour bloquer les arrivées des voyageurs à partir de l’Algérie.

Les membres de l’Union européenne viennent d’approuver une proposition de l’Allemagne, qui occupe actuellement la présidence tournante de l’UE, d’exclure la Serbie-et-Monténégro de la liste des pays dont les ressortissants sont autorisés à entrer dans l’espace Schengen.

Lors de la mise à jour bimensuelle effectuée ce mardi par l’UE, la France aurait pesé de tout son poids pour exclure l’Algérie et le Maroc de cette liste. Les pays de l’UE ont discuté du retrait des deux pays nord-africains, en raison de l’augmentation des cas de Covid-19 qu’ils ont enregistrée. Néanmoins, la plupart des membres se sont opposés à cette décision, car « les chiffres y étaient encore relativement faible », indique le même média, citant des responsables de l’UE.

L’Algérie maintenue dans la liste “des pays sûrs”

L’Union européenne a décidé, par ailleurs, de retirer la Serbie et le Monténégro de sa liste des pays sûrs où les voyages non-essentiels sont autorisés. D’autre part, elle n’a même pas discuté de l’inclusion des États-Unis, compte tenu de la forte augmentation des cas de coronavirus recensée par ce pays, ont déclaré des responsables de l’UE.

La liste mise à jour sera publiée dans les heures ou les jours à venir. Elle contient, désormais, 13 pays qui sont : l’Algérie, l’Australie, le Canada, la Chine, Géorgie, le Japon, le Maroc, la Nouvelle-Zélande, le Rwanda, la Corée du Sud, la Thaïlande, la Tunisie et l’Uruguay.

A rappeler que la liste n’est qu’une recommandation, en ce sens que les 27 pays membres de l’UE n’appliquent pas tous ces dispositions. La liste est mise à jour tous les quinze jours.

Plusieurs pays européens ferment leurs frontières pour les Algériens

Le Consulat général de France à Alger a indiqué, à travers un communiqué rendu public jeudi 9 juillet, que la France gardait toujours fermées ses frontières avec l’Algérie. Et ce en dépit de la réouverture des frontières européennes, intervenue le 1er juillet.

Il faut dire que la France n’est pas le seul pays européen à avoir refusé d’ouvrir ses frontières aux Algériens. L’Allemagne, la République tchèque et la Hongrie ont exclu l’Algérie de la liste des pays jugés sûrs par l’Union européenne. L’Espagne a également annoncé qu’elle ne rouvrirait pas ses frontières aux voyageurs venant d’Algérie et du Maroc.

Ouyahia, Melzi et Sellal : le COVID-19 fait des ravages au sein des prisons algériennes

14-07-2020

L’Algérie est en train de payer cher sa surpopulation carcérale. Ignorant les mises en garde lancées par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) depuis le 25 mars, les autorités algériennes ont refusé de libérer des détenus alors que les prisons sont exposées à un énorme risque sanitaire. 

La Haut-Commissaire aux droits de l’Homme de l’ONU Michelle Bachelet a appelé mercredi 25 mars à la libération urgente de détenus à travers le monde pour éviter que la pandémie de Covid-19 ne fasse des «ravages» dans les prisons souvent surpeuplées. Certes, au début du mois d’avril passé, plus de 5 000 prisonniers ont bénéficié de la grâce présidentielle début avril. Elle s’est appliquée à des personnes en détention provisoire ou dont la peine est égale ou inférieure à 18 mois. Mais ce nombre dérisoire n’a pas suffi pour diminuer la pression sur les prisons algériennes.

Les conséquences de cette promiscuité dans les prisons algériennes sont, désormais, catastrophiques sur le plan sanitaire. Preuve en est, des détenus célèbres et VIP à la prison d’El-Harrach comme la prison de Koléa sont tombés gravement malades après avoir contracté le virus COVID-19.

Oui, les deux anciens premiers-ministres, Ahmed Ouuyahia et Abdemalek Sellal ont été hospitalisés pour subir des soins intensifs au niveau de l’unité COVID-19 de l’hôpital Mustapha Bacha. Les deux détenus ont contracté le virus COVID-19 dans leurs cellules de prison. Un autre détenu VIP a également contracté le très dangereux virus. Il s’agit de Hamid Melzi, l’ancien patron de la résidence d’Etat de Club-des-Pins et la société d’investissement hôtelière (S.I.H), lui-aussi hospitalisé en raison de la détérioration de son état de santé à la suite de sa contamination au COVID-19. Selon nos sources, plusieurs autres personnalités politiques et celles du monde des affaires sont tombées malades et ils ont été placés sous observation médicale par le personnel de l’administration pénitentiaire.

Rumeurs sur le décès d’Ouyahia : son avocat dément

Par: S.L 14 Juil. 2020 à 18:00

Les rumeurs insistantes qui ont circulé depuis hier soir sur une grave dégradation de l’état de santé de l’ancien premier ministre Ahmed Ouyahia sont fausses et dénuées de vérité, a affirmé, ce mardi 14 juillet, son avocat Me Benkraouda Amine dans une déclaration à TSA.

« Il n’y a rien à signaler. Il va bien. Ce sont des rumeurs. Je démens toutes les informations sur son décès », a-t-il. « Je confirme qu’il (Ouyahia) est en bonne santé », a ajouté l’avocat.

L’ancien Premier ministre est poursuivi et condamné dans plusieurs affaires pour corruption.