Exclusif. Les stocks des masques de l’Algérie en grand danger : vives tensions à la PCH22-07-2020Le problème des masques de protection se pose à nouveau en Algérie. En pleine hausse vertigineuse des nouveaux cas contaminés de COVID-19, la Pharmacie Centrale des Hôpitaux (PCH), l’institution chargée par le ministère de la Santé de distribuer à tous les hôpitaux algériens les masques de protection notamment les masques chirurgicaux, peine énormément à se doter d’un stock sécurisant. En effet, jusqu’à jeudi dernier, les stocks de la PCH en masques chirurgicaux, très demandé par le personnel soignant algérien, ne dépassait pas les 7 millions de masques. Un chiffre étonnamment bas qui nous permet pas à la PCH de veiller en toute sécurité sur l’approvisionnement des hôpitaux ou établissements de santé répartis à travers le pays. Selon nos investigations, les stocks de la PCH étaient composés de 6 millions de masques chirurgicaux offerts par divers donateurs chinois. La PCH ne reçoit, en revanche, que près de 100 masques de protection fabriqués localement en Algérie. Or, ces livraisons ne sont guère suffisantes et les 6 opérateurs locaux algériens qui fabriquent des masques chirurgicaux ne sont pas du tout à la hauteur des attentes de la PCH.Et pour cause, le ministère de la Santé a instruit la PCH de se doter d’un stock de sécurité de 40 millions de masques chirurgicaux afin de parer à toutes les situations alarmantes en cette période où la pandémie du COVID-19 se propage très rapidement à travers tout le territoire national.La PCH a procédé à la commande de près d’un million de masques chirurgicaux par jour auprès des fabricants locaux algériens. Malheureusement, ces derniers n’ont pas du tout la logistique nécessaire ni les outils de production conformes aux exigences de la situation sanitaire du pays. Dans ce contexte, ils ne peuvent pas livrer au-delà de 100 mille masques par jour à la PCH.Et pourtant, le 14 juillet, le ministère de l’Industrie pharmaceutique avait assuré que les capacités de production nationale en masques chirurgicaux (masques trois plis à usage médical) oscillent entre 400.000 à 490.000 masques par jour. Le même ministère a promis que cette production va dépasser les 500.000 masques par jour d’ici la fin de ce mois de juillet. Des promesses totalement théoriques et les fameuses capacités de production dont parle le ministère algérien dirigé par Lotfi Benbahmed n’ont d’existence que sur le papier.En effet, plusieurs sources médicales ont confirmé à Algérie Part que les producteurs locaux algériens n’ont jamais atteint les fameux 9 millions de masques fabriqués chaque mois. En pratique, ces fabricants arrivent à peine à concevoir 4 millions de masques par mois. Ce qui provoque une forte tension sur le marché national. Face à ces carences archaïques de la production nationale, la PCH a décidé de revenir à l’importation des moyens de protection comme les masques. Mais depuis le 31 mai, aucun appel d’offres national ou international n’a été lancé par la PCH pour acquérir des masques ou autres moyens de protection.Pourquoi ? Parce que la commission interne des marchés de la PCH est totalement paralysée depuis plusieurs jours. Ces blocages qui remontent jusqu’au scandale ayant ébranlé la PCH le 16 mai dernier. Un scandale qui a commencé par l’emprisonnement, décidé par le tribunal de Dar El-Beida, de l’ex-DG de la PCH, Tarek Djaboub pour passation de marchés en violation de la législation, la justice algérienne avait ordonné aussi le placement en détention provisoire pour le même chef d’accusation du directeur des achats Kamel Slimani et du sous-directeur en charge des équipements médicaux, Abdellatif Tali et le placement sous contrôle judiciaire du directeur de la finance et de la comptabilité, Farid Chibane. Depuis ce scandale, toute la PCH fonctionne au ralenti et la commission interne des marchés subit d’étranges blocages. Certaines sources évoquent la peur des cadres de l PCH et leur refus de signer des marchés d’importation qui peuvent leur faire valoir des poursuites judiciaires arbitraires. D’autres sources évoquent, au contraire, des manoeuvres de sabotage exercées par un lobby affairiste affilié aux anciens hauts responsables sur lesquels enquête la justice algérienne. Nous y reviendrons dans nos prochaines révélations.

Affaire de l’algérien incarcéré depuis 34 ans aux USA : L'ambassade d’Algérie à Washington apporte des précisions - Algerie360
mercredi 22 juillet 2020 à 18:46
L’Ambassade d’Algérie à Washington (Capitale des États-Unis) a apporté, ce mercredi 22 juillet, des précisons concernant l’affaire du ressortissant algérien détenu aux USA depuis 34 ans.
Dans une mise au point
parvenue aujourd’hui à notre rédaction, l’Ambassade d’Algérie à Washington a tenu à apporter des précisions sur la «
situation pénible » de M. Djoudi Djadi détenu au « Maryland Correctional Institution », depuis le 9 septembre 1986.« M. Djadi a été condamné par le tribunal de Baltimore, le 9 septembre 1986 à une peine d’emprisonnement à perpétuité pour tentative de meurtre sur son ex-amie avec port d’arme à feu sans autorisation et destruction de la propriété d’autrui », a indiqué l’ambassade d’Algérie, précisant qu’à l’époque, l’arrestation de M. Djadi « n’a pas été portée à la connaissance des services consulaire de l’Ambassade et M. Djadi a bénéficié d’un avocat peu qualifié pour le défendre, ce qui a abouti à cette lourde peine ».« Depuis son arrestation, l’Ambassade, sous l’autorité de tous les Ambassadeurs, sans exception, qui se sont succédé à ce poste, ont multiplié de manière continue, les démarches, pour obtenir dans un premier temps la libération de notre compatriote. Ces démarches ont été menées auprès de toutes les autorités américaines à tous les niveaux (les différents Gouverneurs de l’Etat du Maryland, la Parole Commission chargée de se prononcer sur les demandes de libération conditionnelles, les Sénateurs et Congressmen du Maryland, le Département d’Etat et les medias), sans malheureusement aboutir au résultat espéré, alors même que l’Ambassade s’est engagée à le rapatrier en Algérie aussitôt sa libération acceptée », lit-on dans la mise au point.L’ambassade d’Algérie à Washington a précisé que ces démarches n’ont jamais cessé. « La dernière date du 7 juillet 2020. C’est dire combien il est injuste de laisser croire que l’Ambassade ne s’intéresse pas au cas notre compatriote. Depuis son incarcération, les membres de notre Ambassade, titulaires comme contractuels ainsi que nombre de nos ressortissants installés ici, ont toujours manifesté leur solidarité et leur soutien à l’endroit de M. Djadi, à travers des quêtes régulières, pour la prise en charge des frais d’avocat et de subsistance pour lui-même. Ce soutien quasi permanent est un témoignage éloquent de l’esprit de solidarité qui règne au sein de notre communauté aux Etats-Unis », a ajouté la même source.« Notre avocat-conseil demeure toujours mobilisé, pour essayer de sensibiliser la «Parole Commission» et le Gouverneur de l’Etat du Maryland, afin d’obtenir la libération de notre compatriote ne serait-ce que pour des raisons humanitaires, notamment en cette difficile période du COVID-19″, a souligné l’ambassade d’Algérie, ajoutant que le contact entre les services de l’ambassade et M. Djadi est quasi permanent et n’a jamais été rompu.« L’Ambassade tient à renouveler son engagement et sa mobilisation constants, pour poursuivre sa mission en vue de la libération de M. Djadi le plus tôt possible, afin qu’il puisse retrouver son pays natal auprès des siens et surtout de sa mère que Dieu lui accorde une longe vie », a conclu l’Ambassade d’Algérie à Washington.

Chakib Khelil ou Monsieur trop et jamais assez !
Mercredi 22 juillet 2020 - 18:25
Je commence mes idées par les paroles d’un ancien ingénieur de l’IAP, ex-haut responsable à la Sonatrach, à la retraite depuis 2009 : Il faut au moins trente ans pour redresser la Sonatrach à son niveau de production et de performance avant l’arrivée de Chakib Khelil !
Les expressions de cet ingénieur m’ont fait penser au cerveau humain. Le cerveau est une machine ahurissante. Elle a la capacité de devancer son futur si elle est utilisée dans le bon sens. Elle évolue, s’auto-régule et corrige les fautes des hommes lorsque ces derniers ont la volonté de reconnaître leurs erreurs et admettre leurs défaites.Parmi les politiciens décideurs, il y a ceux dont les cerveaux acceptent l’existence d’autres cerveaux, plus intelligents qu’eux, plus dynamiques ou plus jeunes d’idées et de talent. Il y a aussi ceux dont les cerveaux sont obsolètes. Ces derniers s’éternisent sur la chaise du pouvoir et se prennent pour des bons dieux infaillibles. Ils refusent tout changement vers le bien-être et le développement. Je continue mes idées par un adage des hauts-plateaux.Cet adage nous enseigne une excellente leçon de gouvernance: N’est pas chevalier qui cavalait dans le passé, le vrai cavalier est celui qui galope aujourd’hui. Le vrai cavalier a un cerveau vigoureux. Il reconnaît ses défaillances et salue le vainqueur.La morale de cette leçon nous oblige à chercher une nouvelle optique de voir les choses. Nous devons admettre que toute opposition aux idées innovatrices de penser tue le génie, étouffe le savoir et limite les libertés de voir le futur.Les personnes mentalement équilibrées sont celles qui sont en perpétuel changement. Elles ne se clouent ni aux rêves de leur jeunesse ni aux succès de leurs aînés. Dans la vie, il nous arrive des moments où nous nous trouvons dans une situation chaotique, coincés entre le paradis et l’enfer. Ces deux limites sont extrêmes. Le paradis nous charme et l’enfer nous éblouit. Dans cette endroit, le phénomène de conviction vertical nous étire.En ces moments d’élongation, ne perdons pas trop notre temps, revenons à la raison et interrogeons notre conscience. Notre conscience nous répond: Vous avez besoin de nouvelles compétences ou même de nouvelles connaissances. La nécessite vous oblige de changer votre manière de penser pour avancer et améliorer votre vie. Votre vie est le résultat de vos pensées et de nos actions.Cessons de voire uniquement le côté négatif de la vie et soyons un peu disciplinés. La discipline est une démonstration de notre niveau de civilisation. J’ai remarqué que la majorité des personnes que l’on croise dans la rue, a tendance à nous parler de ce qui est négatif dans leur vie, plutôt que, ce qui est positif. Voici le langage dans nos rues: Cette crise qui n’en finit pas de durer. Jusqu’où cela va nous emmener. Cela va de mal en pis et encore ce n’est que le début. Ce gouvernement ne fait rien pour nous.Même s’il y a une part de vérité dans ce langage, il faut reconnaître que la vision négative et le manque de civisme dans la rue transforment la vie des Algériens en un enfer insupportable. Nous oublions que Dieu aide ceux qui aident eux-mêmes. Nous blâmons les autres et nous oublions nos propres comportements. Il est regrettable de dire que chez nous beaucoup de ces gens montrent une anormalité négative de la réalité. Ils possèdent un manque d'objectivité et une dureté vis-à-vis d’eux-mêmes.En psychologie, ce comportement est connu. Il s'agit d’une fausse sensation de soi, d'un ressenti particulier visant à se désigner comme un incapable n'étant pas à la hauteur malgré des témoignages de compétences et d'intelligence. Ce sentiment est le résultat d’une longue marginalisation dans un système politique de clans sous la gouvernance de Bouteflika. Espérons que ça va changer.J’ai écouté avec attention le discours du président Tebboune. Il a parlé dans un langage simple et loin des tournures philosophiques qui déguisent la réalité et cachent les intentions. Un langage qui ne transforme pas Mascara en Californie algérienne. Un langage qui fait la distinction entre un mulet de Tarragona en Espagne et un pur-sang arabe de Tiaret en Algérie.Il faut reconnaitre que le succès politique d’un homme d’état est une variable relative. Le succès aux Etats-Unis n’est pas le même succès qu’on chante en Afrique centrale. Quel que soit la volonté d’un homme d’Etat, il ne peut rien faire sans la volonté du peuple. Oublions le passé des rancunes. La paix dans nos esprits, la croyance dans nos actes, l’honnêteté dans nos discours, la sagesse dans la politique crée un lien solide entre gouverneurs et gouvernés. Si vous êtes d’accord avec ces déclarations, je nous conseille de ne pas voir le monde comme un mécanisme linéaire ou stationnaire, mais comme un système en zigzag ou sinusoïdal en perpétuel changement.Dans notre histoire technologique nous lisons : la première usine au monde de gaz naturel liquide est construite en Algérie. En 1964, la Camel, usine de gaz naturel liquide, commence à produire du GNL destiné à l’exportation du terminal Arzew. Cette usine a fasciné le monde de l’industrie du gaz et fut même chantée pas le célèbre roi du raï, Cheb Khaled. Il a chanté en1974, la Camel La Camel. Même pendant la période de terrorisme les trois tains de cette usine et les six trains de GNL 2 fonctionnaient à plein régime.Dans notre histoire des hydrocarbures, en 1974 la conférence de GN4 s’est tenue à Alger après la nationalisation des hydrocarbures en 1971. En 1971, l’Institut algérien du pétrole cycle long de Boumerdès est né. Dans notre histoire de l’éducation, nous notons: les premiers ingénieurs au monde en spécialité GNL sont sortis en 1976 de l’Institut Algérien du Pétrole de Boumerdès.Les célèbres professeurs dans le domaine du gaz, Prof. Madox de l’université d’Oklahoma, Prof Peck de IGT Illinois Chicago, ont enseigné dans ce lieu. Boumerdès était un centre d’excellence ! Boumerdès était le centre de la dignité, la fierté et l’orgueil algériens. Inutile de vous dire que les meilleurs techniciens au monde dans le domaine des hydrocarbures sont sortis de ce centre.La malchance et le changement rétrograde ont voulu qu’un virus corona vienne détruire la Sonatrach, le poumon de l’Algérie. Les italiens le nomme monsieur trop et jamais assez.Chakib arrive en Algérie pour aider son ami d’enfance Bouteflika. Bouteflika le nomme comme conseiller. Bien que l’éthique de la profession ne permet pas d’être juge et partie. En 2001, Chakib se retrouve ministre de l’énergie et P.D.G de Sonatrach. Du jamais vu dans l’histoire politique énergétique algérienne.De 2001 à 2009, Chakib vide la Sonatrach de ses cadres les plus compétents. La plupart de ces cadres sont sortis avec une retraite anticipée (tranche d’âge 45 -55 ans). Une partie de ces cadres s’est dirigée vers le Moyen-Orient. Certains ont rejoint des postes de consultants dans des compagnies pétrolières étrangères exerçants en Algérie. Le visus-200 a permis aux compagnies étrangères d’avoir le beurre et l’argent du beurre chez nous.Ould Kaddour, un produit Chakib, avait des relations très étroites avec le P.D.G de Lord Energy. Officiellement, Lord Energy est supposée vendre du ciment ensaché mais les rapports des compagnies maritimes indiquent qu'au lieu d'envoyer du ciment à travers l'Europe, Lord Energy vend du pétrole d'Afrique du Nord (Algérie et Libye) avec la bienveillance et l’accord de Ould Kaddour. Un rapport de l'agence de presse Reuters datant du 3 février 2017 montre que Lord Energy propose du pétrole brut d'Algérie. 270 000 barils ont été expédiés via Hellenic Shipping vers le terminal offshore d'East Spar en Australie. D'autres envois de Lord Energy ont quitté la Libye. Le 23 avril 2019, suite à un discours du général Ahmed Gaïd Salah, Abdelmoumen Ould Kaddour est licencié. Le général Ahmed Gaïd Salah déclare que l'affaire de corruption impliquant Ould Kaddour serait prochainement instruite.J’apprécie les décisions du président Tebboune de ne plus importer l’essence et le gasoil. Il a parlé des développements des dérivés du gaz naturel. L’Algérie était pionnière dans la fabrication de l’ammoniac. Ce produit est fabriqué à partir du gaz méthane et de l’azote de l’air. Il est la base de fabrication des engrais pour l’agriculture. Il est bon de signaler les engrenages de corruption qui font tourner la fabrication de ce produit et dénoncer les jeux des mercenaires dans l’industrie pétrochimique.Dans la production de ce produit, trois projets étaient programmés sous gestion de Chakib Kalil. Le premier projet, Algeria Oman Fertiliser Complex. L'entreprise El Djazairia El Omanina Lil Asmida SPA a investi 2,4 milliards de dollars pour construire le complexe d’engrais à grande échelle dans la zone industrielle d’Arzew. Le complexe produit 4 000 t/j d'ammoniac, dont la quasi-totalité est convertie en urée. A cette époque, les mercenaires nous disaient que l’installation sera le plus grand complexe d’engrais au monde à être livré en une seule phase. Le site du projet est situé à Mers El Hadjadj (Port aux poules) dans la région de Mostaganem. Le site s’étend sur 90 hectares, une superficie surestimée. Normalement une superficie de 10 hectares est plus que suffisante. Aujourd’hui les belles plages de cette région sont polluées. Les mercenaires ont causé un véritable crime écologique.Le second projet, Sorfert Algérie Fertiliser Complex, Arzew. Sorfert Algérie est une joint-venture entre Orascom Construction and Industries (OCI) et le groupe Sonatrach. Blague industrielle du siècle: Orascom s’improvise expert dans la pétrochimie. Tout était possible en Algérie ! Nous ne sommes pas loin de l’adage algérien « L'apprenti coiffeur apprend le métier sur la tête des orphelins ». Le site de cette usine est à El Mohgoun village situé à 10 km du port d’Arzew. Je ne sais pas comment ce site a été choisi. L’ammoniac est un produit toxique et très dangereux. Ce produit est transporté par pipe sur les dix kilomètres pour enfin arriver au port. Drôle de gestion et drôle de planification. Les coûts d'investissement sont évalués à 1,9 milliard de dollars. Normalement, environ 1,1 million de tonnes d'engrais à base d'urée sont vendues sur le marché intérieur. Environ 750 000 tonnes par an de production excédentaire d'ammoniac sont exportées.Le troisième projet est le projet le plus sérieux. Hélas ! ce projet n’a jamais vu le jour malgré la somme colossale d’argent gaspillée. En 2008, la joie envahit les cœurs des algériens quand ils ont lu cette information « Sonatrach et Fertiberia créent El Bahia Fertilizer. Comme précédemment annoncé (CPH n°426), le groupe pétrolier public algérien Sonatrach et la société espagnole Fertiberia ont créé en Algérie une société commune pour la production et la commercialisation d'ammoniac. La nouvelle société dénommée El Bahia Fertlizer, détenue à 49 % par Sonatrach et à 51 % par Fertiberia, construira un complexe de production d'ammoniac à Arzew d'une capacité de 1,1 Mt/an d'ammoniac. ».Normalement, l’usine devait s’étaler sur une superficie de 7 hectares dans la zone industrielle d’Arzew. Ce site est convenable pour une telle usine. Les mercenaires nous disaient que cette usine est la plus grande usine d'ammoniac au monde avec une capacité de production de 3 300 tonnes / jour, dont le sort sera exporté et vendu directement aux clients finaux. La construction de la nouvelle usine, dont l'investissement s'élève à 1 000 millions de dollars, et intégrera les technologies les plus sophistiquées et innovantes, sera située dans la zone industrielle d'Arzew, près d'Oran. D’après les informations que j’ai le projet était très avance Cette usine qui n’a jamais vu le jour. El Bahia Fertilizer représente l’arbre qui cache la forêt où se distribuaient les pots de vin pour les mercenaires du pétrole chez Orascom et Lord Energy.En conclusion : D’après les informations que j’ai le projet d’El Bahia Fertilizer était très avancé. La non-exécution du projet El Bahia Fertilizer représente l’arbre qui cache la forêt où se distribuaient les pots de vin pour les mercenaires du pétrole chez Orascom et Lord Energy. Nous sommes en 2020, 50 ans après la nationalisation du pétrole. Le pétrole et le gaz traversent la méditerranée sans interruption. Que dites-vous si j’affirme que les réserves de gaz naturel et d’eau potable en Algérie sont inconnues. Ces deux fluides indispensables pour la vie vont continuer à couler pour une période indéterminée.AuteurDr Omar Chaalal
AU SECOURS… LA PLANIFICATION EST DE RETOUR ! (contribution)Mourad Goumiri 22-07-2020C’est le cri d’angoisse que semble pousser un certain nombre de courants économiques « libéraux » lorsque je proposais depuis plusieurs années maintenant, la mise en place d’un « organisme de planification » capable de projeter notre économie sur le moyen et long terme, de manière à sortir de la navigation à vue qui a prévalu depuis maintenant 20 ans au moins ! Les images frelatées de l’ancien Secrétariat d’état au Plan et celles du Ministère de la planification et de l’aménagement de territoire, me sont brandies comme pour exorciser un retour satanique annoncé.Ayant vécu personnellement cette période et ayant souffert dans ma carrière pour avoir dénoncé cet instrument poussé à l’extrême (lire mes papiers publiés sur El-Moudjahid et à Révolution africaine, relatives aux réformes économiques), aujourd’hui, je n’ai de leçons à recevoir de personne !Et pourtant, j’ai toujours considéré qu’il ne fallait pas jeter « le bébé avec l’eau du bain », ce qui signifiait que l’instrument de planification (1) demeurait indispensable aux déroulements séquentiels du développement économique et social durable (2), puisqu’il permet une maîtrise relative du futur avec en prime la bonification des synergies et la cohérence de l’intersectorialité.Malheureusement, le Ministère a été dissout dogmatiquement et idéologiquement, en même temps que l’instrument et toutes les ressources humaines voire même ses archives si précieuses.Aujourd’hui, notre économie marche à « l’aveugle avec son bâton blanc », tapotant, tantôt à droite tantôt à gauche, pour se frayer un chemin incertain et parer au plus pressé, sans aucune capacité d’anticipation, ni de politique d’aménagement du territoire précise, créant des poches de pauvreté intolérables, qui incitent à l’exode rural et à la perte de confiance des populations envers les autorités centrales et locales (3).« Un pays qui n’a pas de capacité d’anticipation est éligible à la recolonisation nouvelle formule », nous prédisait un célèbre stratégiste, lors d’une conférence à l’institut de stratégie globale (4) de passage à Alger ! Il est cependant évident que le bloc « socialiste » des années de la Guerre froide, a usé et abusé de la planification bureaucratique et centralisée durant des années puis a entrepris des réformes structurelles pour glisser vers une planification incitative et décentralisée.Mais personne ne dit que les pays occidentaux ont également mis en œuvre des outils de planification (Commissariat) pour construire ou reconstruire leur pays et notamment après la Seconde guerre mondiale et jusqu’à nos jours (5) y compris les USA qui la pratique par les autorités fédérales et les entreprises privées multinationales ! La plupart des économies modernes sont des
économies mixtes intégrant, à degrés divers, des éléments de marché et de planification.La planification n’est pas seulement économique puisqu’elle s’étend au social et notamment à la santé (planning familial, démographie), à l’éducation (préscolaire, primaire, secondaire et universitaire), à l’urbanisme (expansion des villes et des villages), au transport (air, terre, mer, fer), à la défense et à la sécurité (anticipation vis-à-vis des menaces intérieurs et extérieurs), aux relations internationales (accords, traités et conventions bilatérales, régionales, multinationales, internationales), à la culture (protection du patrimoine matériel et immatériel, développement des arts), à l’information (les médias, les presses, le numérique, les satellites, les stations terrestres).Cet outil a été condamné pour sa surdétermination idéologique et politique mais jamais pour son efficacité opérationnelle et comme d’habitude dans notre pays, nous avons dissous le concept et l’outil sans en mesurer l’enjeu stratégique et les dégâts engendrés par son absence. Le résultat est cinglant à l’heure où le gouvernement tente de construire un « plan de relance économique », il se retrouve dépourvu de tous moyens quantitatifs fiables et de toutes visions stratégiques à moyen et long terme, contraint de renouer avec les conférences nationales (6) dont tout le monde sait pertinemment (autorités et participants) qu’elles ne déboucheront sur aucunes solutions concrètes sauf celle d’une autosatisfaction des participants d’avoir accompli leur devoir recensement, en attendant la prochaine réunion !Il est donc temps de réfléchir à la création d’une institution de planification (7), même en trouvant une autre acception, pour enfin donner au pouvoir exécutif les outils nécessaires à la confection d’une vision stratégique à moyen et long terme, en parallèle aux décisions de court terme indispensables pour répondre dans l’urgence à la crise multidimensionnelle du moment.Par Dr Mourad GOUMIRI, Professeur associé.
Qui protège la chaîne islamiste Echorouk qui fait l’apologie du charlatanisme ?22-07-2020Par Mounir Serraï – La chaîne Echorouk TV est, une nouvelle fois, rappelée à l’ordre par l’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARV) pour «apologie du charlatanisme et de la sorcellerie». Ce rappel à l’ordre, deuxième en 24 heures, concerne la médiatisation et la promotion d’une femme qui prétendait avoir découvert un remède pour le coronavirus qui n’est autre que la «chique» qu’elle considère aussi comme «un outil fiable» pour le test.La responsabilité de la chaîne est totale dans la promotion de ce genre d’imposture qui exploite la naïveté des gens pour atteindre des objectifs suspects, estime l’Arav pour laquelle de tels programmes ne font que ternir l’image peu reluisante de l’audiovisuel algérien, mais aussi celle de tout un pays où la superstition et l’hypocrisie bénéficient d’une rare promotion au sein de la société et tue son esprit créatif.La chaîne Echorouk TV, proche des Frères musulmans turcs, n’est pas à son premier dérapage. Depuis des années, elle fait défiler sur ses plateaux des personnages étranges qui prétendent pouvoir guérir des maladies et éradiquer des maux par un claquement de doigts. Ouvrant ses studios aux charlatans et escrocs en tous genres, cette chaîne a déjà induit en erreur les téléspectateurs les plus crédules lorsqu’elle avait fait la promotion d’un soi-disant médicament contre le diabète fait à base de plantes par un soi-disant spécialiste en phytothérapie.Certains malades diabétiques ont connu des complications graves à cause de ce pseudo-médicament qui a été vite retiré du marché et interdit à la commercialisation. Mais la chaîne n’a jamais abandonné ce «créneau» apparemment porteur et continue de courir derrière le sensationnel, en mettant en première ligne des individus dépourvus de tout savoir et en leur donnant la parole, loin de toute rigueur journalistique et scientifique. Nombreuses sont les mises en garde qui lui ont été adressées par l’Arav sans qu’elle cesse de diffuser de tels «programmes» qui déprécient l’image de l’Algérie.Une question mérite donc d’être posée : qui protège cette chaîne de télévision qui nargue l’autorité en charge de réguler le secteur ? Cela surtout que cette chaîne, comme toutes les autres qui diffusent en offshore, n’a aucune existence légale en Algérie. Qui l’incite à dévaloriser la science et le savoir et promouvoir l’ignorance, la charlatanerie, l’esbroufe et les pratiques occultes ?M. S.
Non, Issad Rebrab n’a pas fait un don de plusieurs millions de dollars pour la réhabilitation de la cathédrale Notre-Dame de Paris22-07-2020Non, Issad Rebrab n’apas fait un don de plusieurs millions de dollars pour la réhabilitation de la cathédrale Notre-Dame de Paris, ravagée par le feu en avril 2019, a affirmé Mouloud Ouali, directeur de communication du groupe Cevital à l’agence de presse AFP. « C’est une rumeur comme il en existe beaucoup nous concernant sur le web. C’est complètement faux et sans aucun fondement », a-t-il assuré. Les fondations chargées de la collecte de fonds pour la cathédrale n’ont enregistré aucun don au nom de M. Rebrab ou de Cevital, selon la même source.La nouvelle a été publiée sur quelques pages sur Facebook. »Issad Rebrab a offert une aide financière de 50 millions de dollars à son ami Macron pour contribuer à la restauration de l’église chrétienne. L’Algérie traverse une crise financière et économique suite au corona et Rebrab ne lui a pas offert un sou d’aide », critique une publication le 16 juillet sur Facebook.
Entreprises : décentraliser les décisions pour la continuité de l’activité économique22-07-2020La décentralisation des décisions des pouvoirs publics concernant les entreprises doit permettre d’assurer la continuité de l’activité économique, a indiqué mercredi à Alger le président de la Confédération des industriels et producteurs algériens (CIPA), Abdelwahab Ziani.Invité de l’émission « L’invité de la rédaction » de la radio nationale (chaine 3), le même responsable a estimé nécessaire que les décisions prises en haut lieu puissent être décentralisées au niveau des Daïras et des communes du pays afin d’assurer leur exécution dans de brefs délais, permettant aux entreprises une continuité de leurs activités en cette période de crise sanitaire.Selon M. Ziani, depuis le début de la crise les entreprises du pays ont connu des difficultés non uniquement liées directement à la crise sanitaire.« Il y a eu plusieurs causes en dehors de la pandémie elle-même. Il y a eu les problématiques liées à l’administration, aux autorisations, au transport de la ressource humaine et au transport de marchandises », a-t-il énuméré.Face à cette situation, le président de la CIPA a fait savoir que les entreprises ont réagi en demandant notamment que « les décisions prises par le président de la République soient décentralisées au niveau des Daïras et des communes pour autoriser les entreprises à travailler et continuer à alimenter le marché national ».Soulignant la disponibilité des produits agroalimentaires et des produits pharmaceutiques depuis le début de la crise sanitaire, M. Ziani a indiqué que cela s’a été possible notamment grâce à des sacrifices des opérateurs économiques nationaux qui ont, a-t-il dit, utilisé leurs propres ressources pour satisfaire pleinement le marché national.Par ailleurs, M. Ziani a soutenu la possibilité de la mise en place d’un fonds de soutien aux entreprise « pour soutenir les entreprises à rester en vie ».De plus, il a plaidé en faveur de la mise en œuvre d’un moratoire concernant les redevances fiscales et parafiscales des entreprises pour que celles-ci puissent s’acquitter de l’impôt sur une échéance plus longue, à savoir « d’ici la fin de l’année en cours ».« Par rapport au décalage des redevances fiscales et parafiscales, les entreprises ont eu un différé de trois mois. A la fin de cette période les entreprises doivent payer cash ces redevances alors qu’elles n’ont pas de trésorerie », a-t-il regretté.