Source(s): El Watan
Date de publication: 26/07/2020 | Auteur(s): Administrator | Tags: Divers | Visites: 31

Plusde 3 milliards de dollars pour les entreprises turques dans le BTPH : la colère des entrepreneurs algériens25-07-2020L’Etat algérien algérien vient de concéder plus de 3 milliards de dollars projets dans le secteur des travaux publics, bâtiment et hydraulique à plusieurs entreprises turques, a appris Algérie Part. Les autorités algériennes ont accordé ces marchés publics pour terminer des chantiers de l’AADL ou pour construire de nouveaux ouvrages d’art ainsi que des infrastructures publiques dédiées à l’hydraulique.Selon nos sources, les sociétés turques ont négocié ces marchés publics avec les autorités algériennes à la fin du mois de janvier passé à la suite de la visite officielle du Président truc Recep Tayyip Erdoğan à Alger. Les entreprises turques ont candidaté à plusieurs marchés dans le BTPH et le gouvernement algérien a commencé d’ores et déjà de rendre public les avis d’attributions.Preuve en est, les groupes de BTP turcs ont signé 3 contrats de logements sociaux avec l’AADL pour un montant de 171 Millions de Dollars. Il s’agit des sociétés Atlas Génie Civil et Dekinsan, qui connaissent bien l’Algérie pour avoir raflé des contrats en gré à gré avec le Ministère de l’Habitat entre 2012 et 2017. Filiale algérienne du groupe turc Atlas Grup et fruit d’un partenariat Algéro-turc, Atlas Génie Civil est une Spa dotée d’un capital social de 4 milliards de dinars, fondée au mois de mai 2003 à Bir Mourad Rais et dont le Directeur Général est Yilmaz Barin.La société, spécialisée dans l’activité du Bâtiment, réalisait en Algérie un chiffre d’affaires de 30 Millions de Dollars, avant de voir booster son carnet de commande à un montant dépassant les 350 Millions de dollars ! Le 14 Juillet 2020, elle a ainsi signé 2 contrats de 52 et 57 Millions de dollars, pour la construction de 1800 et 2000 logements au profit de l’OPGI, organisme sous la tutelle du Ministère de l’Habitat. De son côté, Dekinsan a été titulaire d’un contrat, pour la réalisation de 1800 Logements à Ouled Fayet, signé le 13 Juillet 2020 pour la somme de 60 Millions de Dollars. Installée en Algérie depuis 2007, la société Dekinsan,très présente à l’ouest du pays, avait déjà réalisé 15000 logements sociaux à Oran pour l’AADL.Ces attributions de marchés ont été validées le 13 et le 14 juillet. Elles n’ont pas manqué de susciter une vive émotion au sein des entrepreneurs algériens. Plusieurs professionnels du secteur du BTPH ont contacté Algérie Part pour leur faire de leur intense colère.Et pour cause, des entreprises turques qui raflent des marchés publics au moment où des entreprises algériennes sont en faillite et cherchent désespérément de quoi payer leurs salariés ! Il faut savoir qu’au début du mois de mars dernier, près de 20.000 à 25.000 entreprises activant dans le secteur du BTP sont paralysés par la crise économique et financière survenu en Algérie depuis le début du Hirak en février 2019. Une crise qui s’est beaucoup aggravée avec le début de la pandémie du COVID-19 à partir du mois de mars dernier.Le président de l’Association générale des entrepreneurs algériens (AGEA), Mouloud Kheloufi, avait tiré la sonnette d’alarme en faisant savoir que plus de 200 mille salariés sont au chômage et privés de leurs salaires. Un nombre qui a beaucoup augmenté durant ces derniers mois en raison des impacts négatifs de la crise financière. Aujourd’hui, selon plusieurs professionnels du BTPH, depuis le mois de juin dernier, plus de 4000 entreprises sont, désormais, à l’arrêt et plus de 300 000 travailleurs au chômage technique, a confié à ce sujet Abdelhamid Boudaoud, président du Collège national des experts architectes (CNEA).Face aux effets catastrophiques de la crise sanitaire, les professionnels du BTPH ont réclamé une amnistie générale fiscale et parafiscale pour l’année 2020 dans leur secteur. Mais certains réclament haut et fort l’application de la préférence nationale dans l’attribution des marchés publics. Pourquoi accorder des projets dans le secteur du BTPH à des sociétés étrangères lorsqu’il s’agit de chantiers qui peuvent être dirigés facilement par des entreprises locales et nationales ?Aujourd’hui, avec les nouveaux privilèges accordés aux entreprises turques, les entrepreneurs algériens envisagent, ont-ils affirmé amèrement à Algérie Part, de faire entendre leur colère. Dés la semaine prochaine, des pétitions seront adressées aux autorités algériennes et d’autres entrepreneurs envisagent de se rassembler pacifiquement avec leurs ouvriers pour réclamer des marchés publics afin de pouvoir faire vivre leurs familles et empêcher la disparition de leurs entreprises.EmmanuelMacron: «Il importe que l’histoire de la Guerre d’Algérie soit regardée avec lucidité»25-07-2020Par Mounir Serraï – Le président Emmanuel Macron confirme sa volonté de faire sortir les relations algéro-françaises des conflits mémoriels. Il en a fait état à l’historien Benjamin Stora, qu’il a reçu à l’Elysée pour lui remettre sa lettre de mission qui consiste à formuler des recommandations pour un travail de vérité et de mémoire. «Je souhaite m’inscrire dans une volonté nouvelle de réconciliation des peuples français et algérien», a précisé Emmanuel Macron pour lequel «le sujet de la colonisation et de la Guerre d’Algérie a trop longtemps entravé la construction entre nos deux pays d’un destin commun en Méditerranée».Le processus est donc engagé. Et le président français a précisé à Benjamin Stora qu’«il importe que l’histoire de la Guerre d’Algérie soit connue et regardée avec lucidité. Il en va de l’apaisement et de la sérénité de ceux qu’elle a meurtris».Le président Abdelmadjid Tebboune a, de son côté, nommé Abdelmadjid Chikhi directeur général du Centre national des archives pour faire un état des lieux sur les questions mémorielles entre les deux pays. Ces nominations interviennent quelques jours après l’annonce du président Tebboune d’une entente au plus haut niveau des deux Etats pour se pencher sérieusement sur les questions mémorielles afin de les traiter définitivement pour qu’elles n’entravent plus le développement des relations bilatérales.Tebboune avait dit beaucoup de bien de Macron sur, notamment, le registre de la mémoire. «Emmanuel Macron appartient à une nouvelle génération. Au moment de l’indépendance, il n’était pas né et il n’a jamais été en accointance avec les lobbies anti-algériens. Il a reconnu que la colonisation est presque aussi dramatique que la Shoah», avait-il affirmé dans un entretien paru le 13 juillet dans le journal français L’Opinion. Les deux Présidents semblent ainsi enthousiastes. Benjamin Stora devra terminer son travail d’ici la fin de l’année.Il est à souligner que la France a remis à l’Algérie les crânes de 24 résistants algériens tués durant la colonisation en guise de geste de bonne volonté d’aller vers un véritable travail mémoriel afin de dépasser tous les problèmes liés à l’histoire.M. S.LeParlement marocain critique la position de l’Algérie25-07-2020Habib El Malki, président de la Chambre des représentants du Maroc, s’est attaqué, vendredi 24 juillet, à ce qu’il avait appelé les « positions impulsives de l’Algérie vis-à-vis de nos causes nationales ». Dans un entretien accordé au quotidien arabophone local Goud, Habib El Malki a déclaré que les dirigeants algériens vivaient dans la confusion en raison « de circonstances particulières ». Le président de la chambre basse du Parlement marocain considère que les responsables algériens sont en train de chercher un nouveau souffle pour continuer leurs attaques contre le Maroc. Il accuse l’Algérie de ne pas avoir répondu aux appels répétés du roi Mohammed VI, pour un dialogue entre les deux pays.« Sa Majesté a pris des initiatives pour l’ouverture d’un dialogue avec l’Algérie voisine. Malheureusement, l’Algérie n’a pas répondu à tous les appels et les initiatives lancés par le royaume du Maroc », a déclaré Habib El Malki. Ce dernier prétend que « l’Algérie vit des circonstances particulières », assurant que « l’Histoire nous a enseignés que les causes justes finissent par vaincre ».La sortie médiatique de Habib El Malki sur l’Algérie n’est pas fortuite. Elle intervient au lendemain des déclarations du ministre algérien des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, qui s’est exprimé sur les relations tendues entre l’Algérie et son voisin de l’Ouest, le Maroc. Le responsable algérien a notamment assuré que l’Algérie ne ferait aucun mal au Maroc et que le gouvernement algérien ne demandait que le respect de la part de la partie marocaine.
L’Algérie veut calmer les esprits
Dans une déclaration accordée, jeudi, à la chaîne Russia Today, le chef de la diplomatie algérienne a assuré que l’Algérie ne nuirait pas à son voisin marocain. Interrogé sur les relations tendues entre les deux pays, Sabri Boukadoum était catégorique : « Vous n’entendrez pas de l’Algérie ou d’un responsable algérien des propos inappropriés ou déplacés à l’encontre du Maroc », a-t-il affirmé. Et d’enchaîner : « On ne va pas entrer dans les conflits de mots, d’insultes et de répliques. Vous n’allez pas entendre ça de notre part ».Le ministre des affaires étrangères a voulu calmer les esprits : « Nous souhaitons le meilleur pour le Maroc et aucun mal ne viendra de l’Algérie. Nous ne demandons quele respect», a-t-il indiqué. Toutefois, le responsable algérien a souligné que « cela ne changera pas les positions internationales de l’Algérie, connues et acceptées par le monde, y compris leMaroc». Allusion faite au dossier duSahara occidental.
L'Algérie en récession : Les hydrocarbures touchés par la crise sanitaire - Algerie360
25-07-2020
La pandémie du Coronavirus plonge le monde dans une crise sanitaire depuis plusieurs mois, cette crise a affecté plusieurs secteurs, notamment celui de l’économie.
En effet, l’économie mondiale, de façon générale, et celle de l’Algérie de façon particulière, ont été affectées par la crise sanitaire du Coronavirus.Selon le rapport publié ce samedi 25 juillet, par l’Office National des Statistiques (ONS), l’Algérie a enregistré, au 1er trimestre de 2020, une croissance négative de -3.9 % à cause de la crise sanitaire que traverse le pays.Le secteur des hydrocarbures est en tête des secteurs touchés par cette crise, avec une croissance négative de -13.4 % contre -7.1 % enregistrée en 2019 durant la même période. Cette chute revient à l’arrêt des transports pendant plusieurs mois à cause de la pandémie du Coronavirus, mais aussi à la baisse de la demande mondiale de pétrole.La deuxième place, après les hydrocarbures, est occupée par les services marchands, ces derniers ont enregistré une baisse de -2.8 %, contre une croissance positive de 5 % durant le 1er trimestre de 2019.Les transports et les communications sont les plus touchés dans le secteur des services marchands avec une récession négative de -4.8 %,suivis de l’hôtellerie et de la restauration avec -2.7 %, puis le commerce avec -1.5 %.La troisième place est occupée par les services non marchands avec une croissance négative de -1.6 %.Les chiffres de l’OMS indiquent également que certains secteurs ont été «épargnés» par la crise sanitaire, il s’agit de l’agriculture et le BTPH qui ont enregistré des croissances de 2.3 % et 0.8 % respectivement, contre 2.7 % et 2.9 % au 1er trimestre de 2019.Ainsi, l’industrie agroalimentaire n’a pas été vraiment touchée par la crise sanitaire du Coronavirus, avec une croissance positive de 2.6 % contre 2.7 % l’année passée.En 2019, l’Algérie avait enregistré une croissance économique de 0.8 %, et de 2.4 % hors hydrocarbures. Néanmoins, la Banque Africaine de Développement (BAD) prévoit pour l’Algérie une récession de 4.4 cette année.Leport de Béjaïa paralysé par une grève générale25-07-2020Le port de Béjaïa est paralysé depuis six jours par un mouvement de grève. En effet, selon le journal El Watan, les travailleurs de l’Entreprise Portuaire de Béjaïa (EPB) qui ont entamé ce samedi leur sixième jour de grève générale illimitée, campent sur leur position jusqu’à satisfaction de leur revendication qui consiste en le départ du PDG de l’EPB, Kasmi Halim.Le départ sans condition et immédiat du PDG a été exigé cinq jours avant l’entame de ce mouvement de grève le 20 juillet sur décision de la section syndicale UGTA et en présence du secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs des ports (FNTP), venu apporter son soutien, a rappelé la même source.«Les seules activités qui accompagnent le service minimum que les grévistes affirment assurer concernent le port pétrolier, les travailleurs ayant consenti à traiter les bateaux transportant gaz et pétrole», a précise le même média.Le conseil syndical a rappelé qu’il a introduit un préavis les 31 décembre et 20 février derniers, a-t-on précisé, ajoutant qu’il avait justifié sa revendication de relever le PDG par le souci «d’éviter une grève générale illimitée». Les travailleurs sont passés à l’action, certains qu’il n’est plus possible «de travailler avec le PDG actuel».«C’est ce qu’écrit le syndicat qui dénonce l’«instabilité de l’entreprise», le «harcèlement fait par le PDG de nous obliger à signer une convention portant sur la contribution des œuvres sociales à la prime d’intéressement annuel», «prise de décisions engageant le devenir de la société sans avoir associé les représentants des travailleurs, à savoir le CP», «rupture totale et définitive manifeste par le PDG envers le partenaire social»…», a rapporté El Watan en ajoutant que le syndicat accuse le PDG de l’EPB de «»mépris envers les travailleurs et leur représentant légitime».Face à cette situation qui risque de se compliquer au niveau de cet important port, le syndicat a précisé que les travailleurs de l’EPB lui ont interdit de négocier avec l’employeur. Ainsi, le syndicat n’envisage d’entrer en négociation qu’une fois le PDG de l’EPB soit remplacé. Le même syndicat exige de nommer «un nouveau responsable à la tête de l’EPB et que l’on installe une commission d’enquête qu’il considère seule à même de «ramener la stabilité et la pérennité pour les travailleurs, l’entreprise et la région».Dans une déclaration à TSA, Kasmi Halim a affirmé que son appel au dialogue est ignoré et considère que le bilan de sa gestion de l’EPB est positif. Le DG de l’entreprise portuaire de Béjaïane reconnaît pas au syndicat de l’entreprise le droit de demander son départ, répondant que seul le conseil d’administration peut décider de son sort.Installé le 3 septembre 2019, Kasmi Halim n’est à la tête de l’entreprise portuaire que depuis dix mois. Son prédécesseur, Benmhidi Réda, est, lui, resté 15 mois à la direction de l’EPB avant d’être relevé de ses fonctions par le conseil d’administration.Libye : Bernard-Henry Lévy refoulé par des hommes armésPar:R.H.25 Juil. 2020à 20:18Bernard-Henry Lévy a été empêché ce samedi 25 juillet d’entrer dans la ville libyenne de Tarhouna, rapporte la chaîne russe RT sur son site arabophone, reprenant des vidéos circulant sur les réseaux sociaux.Sur les images, on voit, à l’entrée de la ville, des hommes armés barrer le passage au cortège de l’écrivain et philosophe français controversé qui a dû rebrousser chemin.Selon des activistes cités par la même source, les hommes armés, des fidèles du Gouvernement d’entente nationale (GNA) de Fayez Al-Saradj, ont même tiré des coups de feu en direction du cortège.Située à 80 kilomètres au sud-est de Tripoli, la ville de Tarhouna a été reprise en juin dernier par le GNA aux forces du maréchal Khalifa Haftar.Bernard-Henry Lévy est très controversé dans le monde arabe à cause de son rôle supposé dans les révolutions du printemps arabe. Il avait joué un rôle clé dans l’intervention militaire française en Libye, et l’élimination du dictateur libyen Mouammar Kadhafi.
قيس سعيّد يعين هشام مشيشي رئيس الحكومة التونسية الجديدة
2020/07/25 الكاتب: جمال.ب كلف الرئيس التونسي قيس سعيد اليوم السبت وزير الداخلية في الحكومة المستقيلة هشام مشيشي بتشكيل الحكومة الجديدة للبلاد، حسب ما تناقلته وسائل إعلام محلية. وقدم رئيس الحكومة السابق إلياس الفخفاخ استقالته للرئيس قيس سعيّد يوم 15 جويلية ، في ظل صراع سياسي متواصل بين مؤسسات الدولة في تونس.والمشيشي من خريجي العلوم السياسية سنة 2007، ويشغل منصب المدير العام للوكالة الوطنية للرقابة الصحية والبيئية على المنتجات. وقد عيّنه سعيّد في فيفري الجاري مستشارا أوّلا له مكلفا بالشؤون القانونية.وسبق للمشيشي أن شغل منصب مدير ديوان وزير النقل سنة 2014 وشغل نفس المنصب على التوالي في وزارتي الشؤون الاجتماعية والصحة.