Nos bobos de la gauche à la rescousse de Rachad et son biniou Larbi Zitout27-07-2020Par Mohsen Abdelmoumen – Quelle ne fut pas ma surprise quand un ami m’a transmis la réaction d’un bobo de la gauche caviar bien installé chez Fafa au sujet de l’interview que j’avais réalisée avec Eric Denécé, interview qui a été publiée en anglais dans American Herald Tribune et en français dans Algriepatriotique, et reprise par d’autres sites. Un énergumène s’est permis d’attaquer mon travail qui évoquait, entre autres, le drame qu’a connu tout le monde arabo-musulman et, surtout, notre pays l’Algérie, ravagé par l’idéologie mortifère qui s’appelle l’islam politique qui a dévasté notre peuple en massacrant des centaines de milliers de personnes.Le «communiste» frelaté en question représente tout ce que j’ai rejeté toute ma vie, une vie bien remplie et riche d’expériences, et voilà qu’un petit minable se permet des commentaires du style «l’invité du journal de Khaled Nezzar», déclarant mes «questions idiotes», etc. Je lui réponds : «Allez vous faire soigner, vieux sénile, vieille relique d’un autre temps, bien que je ne pense pas que la psychiatrie puisse vous apporter des solutions. Et dire que nous pensions en avoir fini avec les vieillards gâteux ! Parlons-en de votre gauche et de ses trahisons ! Dans tous les pays où une alliance s’est mise en place entre les communistes et les islamistes, cela a abouti à un massacre à ciel ouvert ! Je cite le Soudan d’Abd El-Khaleg Mahjoub. Qui parle aujourd’hui du parti communiste soudanais qui a été liquidé par les islamistes ? Parlons du parti communiste irakien : exterminé ! L’Iran ! Où est le parti communiste iranien ? Disparu, anéanti ! Et je peux recenser les cas toute la journée. Est-ce un bon bilan ? Avez-vous appris les leçons de l’histoire, vieux débris ? Non ! Et vous osez venir juger mon travail ! Comme si je ne vous connaissais pas, vous, les soi-disant communistes et autres bobos de gauche !Or, je vous connais très bien, vous et les vôtres de la gauche caviar. Vous étiez tous prêts à baisser votre froc et à vous allier avec le FIS s’il n’y avait pas eu pour vous en empêcher des patriotes comme feu El-Hachemi Cherif et ses camarades, attaqués aujourd’hui par Zitout et Rachad pendant que vous embrassez Zitout place de la République à Paris ! C’est dégoûtant de voir Sadek Hadjeres enlacer Zitout sans respecter la distanciation sociale alors qu’on est en plein Covid-19 et que l’on sait que l’islamisme est un coronavirus très virulent. L’histoire a donné raison à El-Hachemi Cherif et à ses camarades qui ont compris que l’islamisme était meurtrier et assassin et qui ont opté pour la double rupture contre l’islamisme politique et le système rentier. D’ailleurs, je trouve toujours que cette exigence de la double rupture est une nécessité pour le pays. Il faut que l’on sorte une fois pour toutes de l’islam politique et du système rentier. La résolution politique du congrès du PAGS est toujours d’actualité mais on voit que vous digérez mal votre défaite au congrès de 1990.Vous voulez refaire le match comme le fait Rachad en évoquant les années 1990 et le «qui-tue-qui», accusant notre armée et nos services de renseignement d’avoir commis les massacres, tout en blanchissant Ali Belhadj, Abassi Madani et le FIS, leur donnant une virginité qu’ils n’ont jamais eue et en les faisant passer pour des blanches colombes. Eh bien non ! La décennie noire, nous l’avons vu venir dans les années 1980 avec le prosélytisme de ces gens-là. On a vu leur «activisme» dès les années 1980 lorsqu’ils ont tué Kamel Amzal, un jeune étudiant dont le seul tort était d’être de gauche. Les maquis de Bouyali n’étaient pas de la littérature. J’ai interviewé Myriam Aït Aoudia qui a fait un grand travail sur les islamistes, notamment le FIS, mais sans doute la jugerez-vous idiote elle aussi. Depuis le temps, vos amis islamistes, qu’ils soient wahhabites, salafistes, frères musulmans, n’ont pas changé. Maintenant ils se permettent d’agresser les gens et de dresser des listes sur la place de la République à Paris, comme au bon vieux temps. Rachad divulgue des adresses d’officiers de police et d’intellectuels sur ses pages Facebook. Ça ne vous rappelle rien ? Nous, oui !Alors l’idiot, Monsieur le sachant, Monsieur le bien-pensant parisien, Monsieur le pédant donneur de leçons, c’est vous et personne d’autre ! Gardez vos leçons pour vous et ne venez pas polluer mon univers. Concernant le travail d’interview que je fais, je vous mets au défi d’accomplir un dixième de ce que j’ai fait. Au moment où j’écris ces lignes, trois interviews à finaliser m’attendent. Personne parmi mes nombreux intervenants n’a jamais pensé me dire que mes questions étaient idiotes, ni Noam Chomsky, ni William Blum, ni Edward Herman, ni aucun des nombreux intellectuels et scientifiques de renommée mondiale, des activistes ou politiciens que j’ai interviewés et certains d’entre eux étaient de vrais communistes, contrairement à vous. Georges Ibrahim Abdallah m’a écrit de sa prison. Connaissez-vous Georges Ibrahim Abdallah ? J’en doute. Vous vous êtes improvisé le Che Guevara du clavier avec un retour d’âge, M. Saoudi Machin ou Algérie intox, ou truc machin, mais vous n’êtes pas un révolutionnaire. Soignez vos rhumatismes et n’oubliez pas de changer vos couches. Votre cas est sans espoir, vous êtes trop vieux pour tout. Vous n’êtes plus qu’une vieille chose, une montre à remontoir à l’ère du digital. Votre seul exploit est de caresser votre clavier après l’apéro. Mais je vous le dis, vous n’avez rien à voir avec l’Algérie. Vous ne vivez pas comme les Algériens et vous n’avez jamais connu la misère noire que, nous, nous avons connue. Vous avez une résidence secondaire et vous dégustez votre whisky sur votre terrasse en vous prenant pour Mao ou le Che.Je ne pensais pas vous répondre car vous êtes une cause perdue et la preuve est dans les faits. Vos amis du PC français ont fini chez un mitterrandien, à savoir Mélenchon, qui les a enterrés vivants, finissant ainsi le travail de Mitterrand qui a liquidé le PC français. Comment pouvez-vous encore vous regarder dans un miroir alors que vous vous alliez avec les ex-FIS, avec des assassins comme Mourad Dhina qui est impliqué dans divers attentats et dont la phrase sortie de sa bouche infecte résonne encore dans nos oreilles : «Que ces intellectuels de gauche assument et qu’ils en fassent leurs martyrs.» Il parlait des journalistes et des intellectuels algériens assassinés. Certains étaient vos camarades du PAGS et vous les avez trahis. Alors, venir nous donner des leçons parce que nous écrivons et défendons la mémoire de ceux qui ne sont plus là, venir éructer et dégueuler vos propos malsains au lieu de faire votre autocritique, est absolument infect.Si j’étais à votre place – et je n’aimerais pas y être –, je ferais mon bilan et je me poserais la question suivante : comment les islamistes ont-ils infiltré le Hirak ? Pourquoi surfent-ils toujours sur la vague et récupèrent-ils et détournent-ils les révoltes des peuples ? Que ce soit chez nous un 5 octobre ou ailleurs, en Tunisie et partout. Le Hirak était un espoir et il est vrai qu’il a atteint certains objectifs comme bloquer le 5e mandat, mais avec Rachad, il ne représente plus aucun espoir, juste un hiver islamiste, une terre noire et aride remplie de crânes humains. Pourquoi vos amis islamistes de Rachad, du FIS ou autre n’ont-ils jamais condamné le terrorisme ? La réponse est très simple : ils ne peuvent condamner leurs propres actions. Ce sont des terroristes notoires et, en les soutenant, vous vous rendez complices de criminels. C’est vous et vos amis de Rachad et tous les islamistes qui êtes les idiots utiles de l’empire.Les noces de la gauche algérienne avec Rachad ressemblent à une orgie débridée qui feraient pâlir d’envie Caligula. En voyant Sadek Hadjerès avec Zitout place de la République, j’ai vu une Betancourt sénile complètement à la masse. Si le capitalisme français a eu sa Betancourt, le communisme algérien a eu la sienne que nous avons vue bras-dessus bras-dessous avec un agent des services turcs, des services qataris, de l’impérialisme, un agent sioniste qui s’est allié avec Bernard-Henri Lévy. Bien sûr, Monsieur le donneur de leçons, vous ne critiquez pas les gens qui écrivent dans Le Point de BHL et autres journaux sionistes ! Vous préférez venir me les casser. Ça fait longtemps que j’ai réglé mes comptes avec vous tous. Nous n’avons rien à nous dire. Vous êtes des traîtres, assumez votre trahison et le fait d’avoir baissé votre pantalon devant les islamistes et les terroristes. Nous, nous avons eu raison de rejeter ce projet mortifère depuis les années 1980.On a vu le résultat de cette idéologie avec des faits en Syrie et en Irak, avec des massacres collectifs et des égorgements, des décapitations en place publique. On les a vu vendre des femmes au marché de Raqqa, comme on les a vus à l’œuvre dans les nombreux attentats, chez nous, en Algérie mais aussi à Paris, Bruxelles, Londres, Berlin, Tunis, Barcelone, Bagdad, Damas, Lagos, Bamako, Nairobi, etc. Est-ce donc le DRS qui les a commis, Messieurs du «qui-tue-qui» ? On ne nous a pas raconté la tragédie, nous l’avons vécue dans notre chair. On a vu couler le sang des nôtres. On a perdu des membres de nos familles. Trêve de bavardage, vieux gâteux, l’heure n’est pas à faire de la philosophie de comptoir. Vous n’aimez pas mon travail ? Passez votre chemin, personne ne vous demande de me lire. Je n’écris pas pour plaire à X ou Y.Bien que j’aie le cœur rempli de colère en pensant à toutes ces trahisons et que je puisse écrire des dizaines de pages sur les compromissions des apôtres de la gauche bobo et des gardiens du temple du communisme algérien, j’ai pris suffisamment de temps pour vous répondre, et vous ne valez pas les signes que j’ai consacrés à écrire cet article. Je n’ai pas le temps pour vous répondre plus longtemps. J’ai des choses plus intéressantes à faire quand vous et vos amis de Rachad passez votre vie devant votre ordi pour déblatérer ceux qui combattent l’idéologie islamiste moyenâgeuse. De vrais marathoniens du clavier ! Je me fiche de votre concubinage avec les islamistes. Messieurs les gardiens du temple, vous, les représentants d’une gauche moribonde, vous n’avez aucune légitimité, ni historique ni autre, et vous ne méritez aucun respect.Vous vous pavanez dans les capitales du monde en prétendant représenter le peuple algérien, un peuple avec lequel vous ne partagez rien. Vous vivez comme des nababs et ne représentez que votre petite personne, celle de quelques salonards perdus dans les limbes de l’histoire. Mes propos ne souffrent aucune ambiguïté, je n’ai aucun intérêt avec personne, contrairement à vous. Avant de l’ouvrir la prochaine fois, tournez votre langue plusieurs fois dans votre bouche et faites des ablutions et une prière avec l’hypocrite, le virus Zitout, et l’assassin Dhina, avant de parler de moi, espèce de cloporte. L’histoire jugera vos amis terroristes de Rachad, les agents de l’impérialisme, et vous jugera aussi. A bon entendeur, Messieurs les révolutionnaires d’opérette.M. A.

Aïd el Adha : Des spécialistes, dont le Pr Belhocine, lancent un appel aux citoyens - Algerie360
27-07-2020
un groupe de cinq spécialistes en médecine, dont le Professeur Mohamed Belhocine, ont appelé les citoyens à renoncer au sacrifice du mouton de l’Aïd el Adha en raison de l’épidémie de coronavirus (Covid-19).
Dans une déclaration signée par cinq experts, dont le Pr Noureddine Zidouni et Pr Mohamed Belhocine (médecine interne), les experts ont estimé que les regroupements familiaux durant les fêtes de l’Aïd, alors qu’ils représentent un terreau favorable à la circulation importante du coronavirus.Texte intégral de la Déclaration des cinq spécialistes :Depuis le mois de mars à ce jour, des efforts considérables sont déployés par des professionnels de santé, des services de secours et de sécurité qui n’ont ménagé aucun effort pour contenir la pandémie, – quitte à le payer du sacrifice de leur vie-, soutenus par les institutions nationales, régionales ainsi que les collectivités locales, aidées par les bonnes volontés citoyennes individuelles ou structurées.Pourtant, les données du Ministère de la santé, de la population et de la Réforme hospitalière – qui font part de plus de 27000 cas enregistrés à ce jour, 1155 décès, environ 600 nouveaux cas par jour, avec une augmentation descas graves nécessitant une réanimation et des soins intensifs-, tendent à démontrer quotidiennement une alarmante persistance de la circulation du virus dans la population, mettant à mal l’organisation du système de soins comme l’attestent les pénuries d’intrants divers, signalés ici et là.Dans toutes les wilayas remontent les exemples nombreux de familles entières atteintes par l’infection avec parfois, hélas, une issue fatale pour les membres les plus fragiles. Les regroupements créés par les événements à caractère familial (mariages, funérailles, …) ou religieux (Aid El Fitr) ont été pointés comme facteurs directement responsables de la flambée épidémique, anéantissant tous les efforts et sacrifices consentis depuis le début de la riposte.A l’approche de l’Aid el Adha, le groupe d’experts estime que les leçons doivent être apprises de ces récents revers subis dans notre combat contre la Covid19 si l’on souhaite en toute responsabilité, éviter une nouvelle flambée, quicompliquerait singulièrement la riposte et annihilerait tous les efforts d’endiguement entrepris jusque là.C’est pourquoi, notre groupe joint sa voix à celle du Collectif des Professeurs en Sciences Médicales (Déclaration du 15 juillet 2020 à propos du « sacrifice de l’Aid El Adha), relayée largement dans la presse et les réseaux sociaux par bon nombre d’éminents médecins et professionnels de santé qui ont pertinemment plaidé en direction des hautes autorités du pays, en faveur d’une renonciation au sacrifice du mouton cette année 2020.Au-delà des vie humaines épargnées par cette sage et raisonnable décision, il s’agira (I) d’alléger la charge de travail des personnels soignants et de les préserver, (sachant que près d’une centaine ont perdu la vie en accomplissant leur noble mission et plusieurs centaines d’entre eux ont été affectés selon le Ministère de la santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, sans oublier le préjudice moral qu’ils subissent du fait de la dangerosité de leur métier les obligeant à vivre séparés de leur famille et à repousser indéfiniment leur période de congé) ; II à permettre aux autres malades notamment les malades chroniques, de pouvoir renouer avec les services de santé car obligés de renoncer aux soins durant cette longue période ; il en va de même pour les enfants et nourrissons devant subir leur vaccination, et aux mères de pouvoir fréquenter les structures de protection maternelle ; (III) , d’atténuer les conséquences socio-économiques et financières subies par de nombreux ménages du fait des stratégies de connement, si la pandémie venait à se prolonger indéfiniment; Surseoir à la célébration du sacrice du mouton sera un geste de respect à la mémoire des victimes de la Covid19, dont le sacrifice n’aura pas été vain.Ce sera aussi un geste de solidarité vis à vis des personnels soignants qui ont droit au répit, car épuisés par les gardes médicales et la séparation avec leurs familles, mais aussi travaillant avec l’angoisse de la contamination et risquant leur vie au quotidien.Enfin, ce renoncement réconciliera le peuple algérien tout entier avec la tradition des sacrifices historiques qui ont jalonné son histoire et l’ont sorti grandi dans le combat pour son indépendance (1954-1962) comme pour sondéveloppement au moment de la dure sécheresse qui avait sévi et avait sévèrement affecté le cheptel (1966), ce qui ne peut que renforcer la nécessaire cohésion nationale.Signataires de la déclaration :Pr Khaled Bessaoud, épidémiologiste, expert (ancien sta OMS) ;Dr Sidi Allel Louazani, épidémiologiste, expert (ancien sta OMS) ;Pr Leila Houti, épidémiologiste, Hospitalo-Universitaire Oran ;Pr Noureddine Zidouni, expert en Pneumophtisiologie, Hospitalo-Universitaire,Alger ;Pr Mohamed Belhocine, médecine interne, expert (ancien sta des NationsUnies).
Redaction d’Algerie360
Tayeb Louh, Baha Eddine Tliba et Djamel Ould Abbes bientôt devant les juges27-07-2020Le tribunal de Sidi M’hamed, à
Alger, s’apprête à programmer de nouveaux procès de personnalités politiques proches du président déchu,
Abdelaziz Bouteflika, et de son frère Saïd. Il s’agit de Tayeb Louh, Djamel Ould Abbes ainsi que de l’ex-député Baha Eddine Tliba, rapporte ce lundi 27 juillet le journal
Le Soir d’Algérie.Ainsi, une nouvelle vague de procès aura lieu au tribunal de Sidi M’hamed qui a vu défiler plusieurs responsables politiques et oligarques depuis le début de la campagne de lutte contre la corruption. Cette nouvelle vague concerne des personnalités proches de
Abdelaziz Bouteflika et son frère. Des procès différents des précédents vu leur complexité et les faits reprochés aux personnalités accusées.Ces nouveaux procès concernent notamment le cercle très proche de
Saïd Bouteflika. Les hommes politiques dont il est question sont mis en cause dans plusieurs affaires liées, notamment, à la gestion politique de la période du règne des Bouteflika.
Les poids lourds de l’ère Bouteflika devant les juges
L’ancien
ministre de la Justice Tayeb Louh sera la personnalité la plus en vue qui devra répondre aux juges dans une affaire dans laquelle il est accusé d'”abus de fonction, entrave à la justice, incitation à la partialité et incitation en faux en écriture officielle”. Dans ce procès, Saïd Bouteflika est directement mis en cause. Selon la même source, l’ancien Premier ministre Noureddine Bedoui est cité en qualité de témoin.Dans le même contexte, le procès de Baha Eddine Tliba serait programmé, selon la même source. Le dossier de l’ex-député et homme d’affaires annabi est fin prêt. Baha Eddine Tliba est considéré comme l’incarnation de la connexion entre l’argent sale et la politique. Il est poursuivi par la justice pour blanchiment d’argent et financement occulte de partis politiques.L’ancien député aurait tenté d’obtenir une place de choix parmi les députés du FLN moyennant des sommes importantes qui auraient été versées au fils de l’ancien SG général du FLN,
Djamel Ould Abbes. Quant à ce dernier, il sera jugé pour sa gestion de ministre de la Solidarité. Pendant cette période, des sommes d’argent colossales ont été détournées.

موقع اوكي ديارو الاسباني يكشف قضايا فساد عابرة للقارات بين محمد السادس وخوان كارلوس
الكاتب: جمال.ب
27-07-2020
كشف موقع جريدة “اوكي دياريو” الاسباني اليوم الاثنين، ان ملك اسبانيا كارلوس خوان له علاقة وطيدة مع نظام المخزن وبمحمد السادس شخصيا، وقال الموقع ان هذا الثنائي الاسباني المغربي تورط في قضايا فساد عابرة للقارات وبحسب ما نشره موقع جريدة “أوكي دياريو” الإسباني، فإن كارلوس تحصل على امتيازات كبيرة تفوق الخيال من نظيره المغربي وعلى رأسها قطعة ارض شاسعة تتربع على مساحة 45 ألف متر، كهدية من الملك.واضاف الموقع إن هذه القطعة تقع في ضواحي مدينة مراكش، ليحاول بعدها خوان كارلوس تسجيلها باسم صديقته، كمحاولة منه للتهرب من الحساب وتبييض ممتلكات تحصل عليها بطرق مشبوهة. حيث كانت خطته في التمويه ببيعها لطرف ثالث، لا يعدو أن يكون سوى مجرد واجهة للملك الإسباني.
ولم يكتف الموقع بنشر الفضائح تلو الاخرى بمقالات كتابية فقط بل بتأكيده انه يحوز على تسجيلات صوتية، لمحادثة سجلها ضابط سابق في الشرطة الإسبانية لصديقة خوان كارلوس الألمانية كورينا لارسن، أن ملك إسبانيا حاول القيام بتبييض بعض الممتلكات والأموال التي تحصل عليها من قادة وزعماء دول عربية. وقال الموقع دائما أن هناك تسجيل صوتي لصديقة ملك إسبانيا، التي رفضت التورط في عملية التبييض والتحايل تلك، التي نسجها وخطط لها إثنان من كبار مساعدي خوان كارلوس، وهما أرثورو فاسانا وألفارو دي أورليانس. وقادت التحقيقات التي أجريت في الموضوع إلى أن ملك إسبانيا لم يقم بالتصريح لدى مصالح الضرائب ببلده، بشأن تلقيه قطعة الأرض الشاسعة تلك هدية من ملك المغرب، مثلما يقتضيه القانون.
وقد صنعت تلك التسجيلات الصوتية التي قام بتسريبها ضابط شرطة سابق، يتواجد الآن رهن الحبس بتهمة الابتزاز، جدلا كبيرا، ليس فقط في إسبانيا بل في كامل دول أوروبا وحتى دول عربية، منها المغرب.وتوجد ملفات هذه القضية الشائكة التي تخفي وراءها رشاوى وعمليات فساد دولية متشعبة، تبين حتى الآن تورط ملكا إسبانيا والمغرب فيها، محل تحقيق من طرف العدالة السويسرية والإسبانية بتهمة الفساد والتهرب الضريبي.
COVID-19. Augmentation dangereuse du taux de mortalité dans plusieurs wilayas en Algérie27-07-2020Le taux de mortalité lié à la COVID-19 est en augmentation inquiétante en Algérie et plusieurs wilayas connaissent un nombre de morts qui dépasse la moyenne nationale, nous apprend une étude qui a été réalisée sur la base d’un rapport scientifique officiel et très approfondi de l’Institut National de la Santé Publique (INSP).L’INSP est l’un des rares organismes publics en Algérie qui publie des données scientifiques très fiables sur la situation épidémiologique qui prévaut dans notre pays. Et pour cause, l’Institut National de la Santé Publique a pour objet de réaliser des travaux d’étude et de recherche en santé publique permettant de fournir au ministère de la santé les instruments scientifiques et techniques nécessaires au développement des programmes d’action sanitaire et de promotion de la santé publique et à leur coordination intra et intersectoriel.Dans son bulletin sur la situation sanitaire du pays datant du 24 juillet dernier et entièrement consacré à la situation épidémiologique liée au COVID-19, l’INSP note que le taux de mortalité national est de 2,67 décès pour 100 000 habitants, soit une augmentation de 7,7 % durant ces 7 derniers jours. Le rapport de l’INSP explique, par ailleurs, que si le taux de mortalité régional le plus élevé est toujours celui de la région Centre avec 3,52 décès pour 100 000 habitants, l’écart entre ce dernier et celui de la région Est diminue avec un différentiel de 1,23 point au 24 juillet versus 0,95 au 10 juillet. En clair, l’est du pays commence à enregistrer presque le même nombre de décès déploré par les wilayas du centre du pays.L’est du pays souffre particulièrement de la mortalité provoquée par la pandémie du COVID-19 et le taux de mortalité de la région Est a dépassé celui de la région Sud le22 juillet. Durant les 7 derniers jours, la région Est du pays a enregistré une augmentation la plus élevé du taux de mortalité lié au COVID-19 en Algérie avec une augmentation 14,6 % des nombres décès.Si pour le moment, seule la région Centre, avec 3,52 décès pour 100 000 habitants, dépasse le taux national qui est de 2,67 décès pour 100 mille habitants, il n’en demeure pas moins que 15 wilayas observent un taux supérieur au taux national dont six wilayas sont situées au Centre du pays, quatre à l’Est et au Sud et une à l’Ouest.Il s’agit, en vérité, de wilayas qui enregistrent un taux supérieur à 4 décès pour 100 000 habitants, à savoir Blida (10,31), Tipaza (5,87), Sétif (5,67), Alger (4,79) et Ouargla (4,29), Sétif (5,67), Annaba (3,97), Oum El Bouaghi (2,91) et M’Sila (2,78). C’est dire enfin que le nombre des morts liés à la COVID-19 ne cesse de monter crescendo dans plusieurs wilayas à travers le pays. Et c’est un indicateur dangereux qu’il faut prendre bien considération pour renforcer les mesures de prévention sanitaire.
Nouredine Legheliel: L’Algérie adopte des choix économiques » politiquement courageux »27-07-2020L’expert international algérien en économie et ancien analyste boursier auprès de banques suédoises, Noureddine Legheliel a estimé, lundi, que l’Algérie adopte des choix économiques « politiquement courageux », notamment face à cette conjoncture économique mondiale due aux répercussions de la pandémie du Covid-19.
S’exprimant à l’APS, l’expert a souligné que la crise sanitaire planétaire a produit un chaos économique, affectant l’ensemble des pays du monde, estimant que « l’Algérie est l’un des pays ayant recouru rapidement à des choix et réformes économiques courageux sur le plan politique pour face à cette grave situation ».« En dépit du retard accusé dans le redressement économique du pays durantdes décennies, l’Algérie vient d’adopter un nombre de mesures à saluer. Ils’agit d’abord de mettre en place une politique de rationalisation de la dépense publique permettant de sécuriser les réserves de change face aux obligations de l’état vis-à-vis du secteur socio-économique durement frappé par les répercussions de la crise sanitaire mondiale, la toute courageusedécision de se relancer dans l’investissement minier et éviter l’endettement extérieur ».Il a soutenu, à ce titre, que cette dynamique reflète une volonté politique réelle et courageuse et une vision d’une gestion efficace pour minimiser l’impact de la conjoncture économique engendrée par la pandémie,recommandant d’aller de l’avant et de lutter efficacement contre toutes les séquelles de la bureaucratie.« S’attaquer aux phénomènes sévissant depuis très longtemps dans le paysage économique national, n’est pas seulement une nécessité, mais une solution impérative en ces temps durs dictant l’obligation de mettre un terme au pléthore de salariés dans les entreprises publiques, sans que cela neconduise à un chômage massif et à la pauvreté », a-t-il déclaré.« La direction d’une économie est une affaire de gestion de paramètres etd’indicateurs et l’Algérie semble être dans cette logique », a encore estimé l’expert international qui a largement contribué dans les analyses internationales sur les questions boursières et pétrolières.En ce qui concerne la relance du domaine minier, l’expert trouve que le recours à ce créneau est « vital », vu le cycle baissier des marchés de la matière première en Algérie, notamment en métaux, relevant que cette « bonne initiative » devra consolider la rationalisation de la dépense de la devise en renonçant à l’importation, réduire des coûts de réalisation des infrastructures et stabiliser le marché national lorsque le cycle serahaussier.Il s’est interrogé au passage comment se fait-il que l’Algérie qui recèle un fort potentiel dans le domaine minier accuse un tel retard depuis les années 1980.Noureddine Legheliel a relevé à cet égard, que l’Algérie est le pays le mieux placé économiquement dans la région maghrébine, une zone où ses voisins sont rongés par l’endettement extérieur rendant faibles toutes solutions possibles pour faire face aux répercussions de la crise sanitaire, nonobstant l’impact de la chute drastique des revenus dutourisme et la baisse des transferts de capitaux depuis l’étranger.
Entreprises : “Un mois d’arrêt équivaudrait à six mois de travail” (Sami Agli-président du CAPC)27-07-2020Le président de la confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC) -ex-FCE- Mohamed Samy Agli, a appelé lundi a une exécution rapide des directives du Gouvernement au niveau des banques et les administrations publiques en faveur des opérateurs économiques, notamment, en cette période de crise sanitaire où des entreprises risquent de disparaître.“La volonté politique pour accompagner les opérateurs économiques et les entreprises existe en haut niveau, mais le temps perdu par l’administration pour appliquer les décisions peut coûter cher aux entreprises et par ricochet à l’économie nationale et la trésorerie publique”, a indiqué M.Agli sur les ondes de la Radio nationale.Le président de la CAPC (ex Forum des chefs d’entreprises-FCE) a, par conséquent, appelé les banques et les administrations publiques à “une exécution rapide” des directives du Gouvernement à leur niveau, estimant que “la bureaucratie entrave l’application des directives en faveur des entreprises au moment où certaines risquent même de disparaitre en raison de la crise sanitaire”.Il a cité, dans ce sens, l’exemple du report du paiement des charges et impôt, sans pénalités de retard, décidé en faveur des entreprises pour une période de trois mois depuis avril, “alors que l’administration fiscale appelle déjà au paiement des différés du mois d’avril”, appelant ainsi à une “extension de cette dérogation, car la trésorerie des entreprises, notamment les PME/TPE ne peut encore supporter ces charges”.M.Agli a également appelé les banques à accompagner naturellement les operateurs économiques avec “des différés et des taux bonifiés” sans attendre “l’intervention des pouvoir publics”, car “la situation sanitaire et ses incidences économiques nécessite la mobilisation de tout le monde et la prise de décisions exceptionnelles dans la conjoncture actuelle”.A une question sur les instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, liées à l’établissement d’une évaluation “juste et réelle” des incidences de la pandémie du Covid-19 sur l’économie nationale, engagée par le Gouvernement, en coordination avec les partenaires sociaux et économiques, M. Agli, a expliqué qu’une prise de conscience collective s’impose sur cette réalité “amère” et la situation économique “compliquée” en conséquence de la pandémie.Il a, ainsi, salué les actions engagées par le président de la République et le Gouvernement, car, estime-t-il, “l’intérêt aujourd’hui est économique et aucun pays ne se développe sans une économie forte, donc, nous saluons cette volonté réelle des pouvoirs publics de porter secours à l’économie et prendre des décisions courageuses et urgentes qui s’adaptent avec la situation sanitaire”.S’agissant de l’évaluation des incidences, le responsable estime que c’est “un préalable” qui doit être établit d’une manière “fiable”, ajoutant qu’il est “très difficile” de se prononcer en terme de chiffres d’où la nécessité “du travail de concertation engagé par le Gouvernement avec les partenaires sociaux et économiques” afin de dresser un bilan de la situation.Il a, dans ce sens, rappelé que la situation économique algérienne est similaire à celle du monde entier, à cause de la pandémie du Covid-19, mais particulière, car “nous enchainons une seconde année difficile, après celle de 2019, quasi-blanche en terme de croissance avec le maintien d’un minimum de l’activité économique, en raison de la situation politique du pays à l’époque”.A cet effet, il a tiré la sonnette d’alarme sur certains secteurs, comme le tourisme et le BTPH, affirmant qu’ils ont perdu jusqu’à 80% de leur chiffres d’affaires, une situation due à l’arrêt des projets pour le premier et la fermeture des frontières suite à la crise sanitaire pour le second.Dans ce sillage, il a insisté sur l’accompagnement de ces secteurs et d’autres pour “le maintien de l’activité économique pour un minimum de trésorerie et la préservation des postes d’emplois afin de maintenir le pouvoir d’achat qui est la locomotive de la croissance de l’économie nationale”.La reprise économique dépend de l’espoir de trouver un vaccin au Covid-19S’agissant des perspectives, M. Agli a estimé “qu’il faudra dès maintenant penser à l’après crise, car, d’après les experts, un mois d’arrêt équivaut à six mois de travail après la reprise économique”, ajoutant que celle-ci “dépend aussi de l’espoir de trouver un vaccin au Covid-19”.A propos de la capacité des entreprises algériennes à supporter les conséquences de la crise sanitaire, il a rappelé que “les entreprises tiennent déjà quatre (04) mois avec leur trésorerie, mais cette situation est insoutenable notamment par les PME/TPE”.Evoquant le fond de compensation, annoncé par le ministre des Finances en faveur des PME/TPE, M. Agli a salué cette initiative, précisant que ce fonds concerne une catégorie d’entreprises, tandis que “la situation nécessite un combat collectif où tout le monde doit y contribuer, Gouvernement, partenaires sociaux et acteurs économiques”, car les grands employeurs ont besoin d’une reprise économique.En outre, M. Agli a appelé a profiter de la conjoncture actuelle et l’introduction de reformes économiques pour “sortir d’un modèle économique basé sur la rente pétrolière et les autorisations d’investissements qui génère des monopoles sur certains secteurs et aller vers un modèle économique fondé sur la cooccurrence loyale”.Ces reformes doivent porter, selon lui, sur le rétablissement de la confiance entre l’administration et les opérateurs, la reforme du système bancaire et fiscal, la digitalisation, la pénalisation de la bureaucratie qui nuit à l’économie nationale, l’amélioration du climat des affaires pour attirer les IDE et le drainage de l’argent de l’informel vers les circuits bancaires .Cela, pour permettre au pays “d’être un acteur économique important” qui devient “une obligation” dans le sillage de la concurrence économique entre les pays, souligne M. Agli qui affirme que les opérateurs économiques sont alignés sur “beaucoup” de propositions qu’ils comptent remettre dans un seul document au Gouvernement lors de la prochaine tripartite.
« Le marché algérien a grandement contribué à la faillite d’Aigle Azur »27-07-2020Le marché algérien serait derrière la faillite d’Aigle Azur. C’est ce qu’a affirmé l’ancien directeur de la compagnie française, Frantz Yvelin, qui a indiqué que « les problèmes de trésorerie liés à l’Algérie ont plombé la boîte », qui a définitivement fermé en septembre 2019.Dans un entretien accordé au média L’Écho Touristique, l’ancien PDG d’Aigle Azur a laissé entendre que l’Algérie avait joué un rôle déterminant dans la faillite de la compagnie. « L’Algérie, c’était la plus grande force d’Aigle Azur, c’était aussi paradoxalement une grande faiblesse », a fait savoir Frantz Yvelin. Ce dernier explique, en effet, que « 30%-40% du revenu est en dinar, qui est une monnaie fermée, c’est compliqué de remonter les fonds et retourner un avion à Alger ».L’ancien responsable a également mis en avant la mauvaise gestion de la compagnie. « Aigle Azur était la seule boîte au monde, sur des liaisons comme
Marseille –
Alger -45 minutes de vol-, où on servait des plats chauds. Les hôtesses courraient, déposaient les plats et les passagers n’avaient même pas le temps de les manger. C’était catastrophique ! ».En outre, M. Yvelin a souligné que la révolte populaire en Algérie, en 2019, « a eu un impact sur le transport ». Sans oublier le fait que « l’Etat français a restreint le nombre de visas accordés aux Algériens ».
Les problèmes de trésorerie liés à l’Algérie ont achevé Aigle Azur
Selon Frantz Yvelin, en plus de tous ces problèmes, la compagnie a été victime de sa forte dépendance au
marché algérien. « Ce qui a plombé la boîte, ce sont les problèmes de trésorerie liés à l’
Algérie, avec des pertes accumulées depuis 2012, soit 5 ans avant mon arrivée », a-t-il estimé. Et d’ajouter : « Très vite, on se rend compte que la situation avait été sous-estimée par l’équipe précédente notamment en matière de cash de l’ordre de 5 ou 6 millions d’euros, par rapport à la réalité ».Selon le même intervenant,
Aigle Azur avait toujours eu « un problème latent de trésorerie bloquée de l’autre côté de la Méditerranée avec la banque d’Algérie et l’Etat algérien ». Néanmoins, « la
France ne voulait pas trop mettre de l’huile sur le feu ».

بن خالفة: لهذه الأسباب توجد الجزائر في منأى عن أزمة اقتصادية طارئة
الكاتب: غصن البان
27-07-2020
أكد الخبير الاقتصادي ووزير المالية السابق عبد الرحمن بن خالفة أنّ الجزائر توجد في موقف “يمكن تحمله” في الأجل القريب بهامش تحرك “كافٍ” لبعث إصلاحات تسمح بتنويع اقتصادها، وصرح بن خالفة: “في الظروف الحالية، مع الانكماش والمناخ القاتم للأعمال، التي تسيطر على الاقتصاد العالمي، كل بلدان العالم معرّضة للأخطار بدرجات متفاوتة”.وأردف بن خالفة: “ليس هناك صمود بالمعنى المطلق ولا أحد بمنأى، غير أنّ البلدان التي لها مستوى ادخار مقبول بموارد لم يتم استنفاذها كليا، وليس لها حجم مديونية مبالغ فيه ولديها اقتصاد لا زال يشتغل جزئيا توجد في موقف أفضل من أخرى”.
وخلص: “على أساس هذه المقاييس، فإنّ الجزائر توجد في موقف قابل للتحمّل خلال سنتي 2020 و2021، وهناك قدرة لمواجهة الحاجيات المستعجلة وذات الأولوية، ولكن يجب تحضير الاقلاع الاقتصادي قبل 2021”.وأكد بن خالفة على أولوية التعديلات التي يجب أن ترتكز أولاً على الصرامة في نفقات الميزانية وتعبئة موارد السوق (الصيرفة الاسلامية والإصلاحات الجبائية ودمج القطاع الموازي ودمج الموارد الموجودة خارج المسار البنكي وغيرها) وجلب الاقتصاد من خلال لاسيما الاستثمار في الثقة والسمعة.وأضاف الوزير السابق: “تمّت دراسة كل هذه الملفات في أوقات سابقة، لكنه يجب الآن الانتقال إلى الجانب العملياتي الذي يرتكز على السلطات العمومية والإدارة الاقتصادية المركزية والمحلية، وعلى الأطراف الفاعلة للاقتصاد والبنوك والمؤسسات المالية”.
وحول امكانية اللجوء إلى الاستدانة الخارجية، ألح الخبير على ضرورة التفريق بين استدانة الدولة واستدانة المؤسسات، موضّحًا : “استدانة الدولة تعد مسألة سيادة ليست ضرورية حاليا بالنظر إلى هامش التحرك الذي نملكه شريطة إجراء إصلاحات تخص الإدارة وتسيير القطاع العام والتحويلات الاجتماعية لتخفيف عبء تكاليف الدولة التي تقع على ميزانيتها، لكن المؤسسات العمومية والخاصة التي لديها قدرات وصفقات هامة يمكنها اللجوء إلى الخارج لتمويل مشاريعها ونشاطاتها من خلال الالتزام بتحمّل مسؤولياتها”.
Documents – L’Incroyable Note de Directeur du Trésor Algérien, Qui Ignore les Citoyens Contribuables !27-07-2020Mr Fayçal Tadinit, Directeur Général du Trésor, prend enfin le relais, après sa longue absence, aidé par les résolutions prises lors du dernier conseil des Ministres du 26 Juillet 2020, sous la présidence du Président Abdelmadjid Tebboune.Tadinit a, en effet, été sommé par sa hiérarchie d’adresser une missive à l’Association des Banques et des Etablissements Financiers (ABEF), afin de leur faire part des mesures prises pour la sauvegarde de l’économie contre les effets du Covid-19.En effet, 4 mois après le confinement imposé à l’Algérie et qui a drastiquement réduit l’activité économique de tout le Pays, l’Etat vient à nouveau, tardivement peut-être, renforcer les premières décisions de sauvegarde des entreprises et de l’outil de production, décidées pour 6 mois en Mars 2020.Dans ce document daté du 27 Juillet 2020, que nous avons pu nous procurer, Fayçal Tadinit expose le maintien des avantages de bonification des taux d’intérêts aux crédits d’investissement, alors qu’aucun décret exécutif n’a encore été signé en ce sens.Il faut noter que ces dispositifs exceptionnels, relatifs aux règles prudentielles applicables aux banques et établissements financiers en matière de liquidités de fonds propres et de classement des créances, ont été décidés afin de faire face à la situation économique du Pays, et d’alléger la pression fiscale sur les opérateurs économiques.Si aucune mesure pénalisante ne devrait être imposée, en principe, à toutes les entreprises algériennes, il est regrettable que ces mesures ne soient pas suivies d’effet pour les personnes physiques et autres contribuables qui ne sont pas touchés par ces décisions.Les pouvoirs publics ont en effet demandé aux banques et autres établissements publics de procéder à une évaluation objective des préjudices subis et du manque à gagner de toutes les entreprises et petits métiers mais jamais aux individus…Si Tadinit à son tour demande aux banques et autres établissements financiers d’accorder une oreille constante et attentive aux clients afin de les conseiller et leur apporter le soutien nécessaire durant la situation exceptionnelle que traverse le pays, rien n’a été annoncé en ce sens quant à un allègement de la pression fiscale subie par les citoyens.Il faut savoir que les algériens qui paient leurs impôts à titre individuel ne sont pas les mieux lotis des contribuables, tant les mesures sont injustes et l’écoute inexistante.« J’ai loué mon bien à titre d’habitation à une personne qui travaille pour une entreprise. Cette dernière prend en charge le loyer pour loger ce cadre et sa famille. Eh ben je dois débourser 15% du prix du loyer à l’Etat comme si mon bien était utilisé à titre commercial, au lieu de ne m’acquitter que des 7 % prévus dans le cadre d’une location classique. C’est injuste et personne ne veut nous écouter. Du coup on ne déclare plus rien ! » Nous affirme une source locale.« Et dans ce cas se serait donc l’entreprise qui louerait ce bien qui serait celle à privilégier si on se réfère aux décisions rapportées par Tadinit ». Ajoute notre source.Si tout le monde comprend qu’à l’heure actuelle, le plus important est de parer à l’urgence, il semblerait que la solidarité et la discipline doivent être de mise, afin d’éviter à ceux qui ne bénéficient d’aucune autre ressource de l’Etat que le recours à la location de leurs biens, de pouvoir vivre de ces revenus sains et déclarés, dont l’origine est légale et traçable et ne correspond à « aucun acte incriminé par le code pénal et la législation régissant la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme sans en être arbitrairement amputés »Alors que plus de 10 Milliards d’euros circulent sur le marché parallèle, alors qu’aucune autorité ne demande à quiconque de justifier les dépôts sur ses comptes bancaires en devises, alors qu’aucune institution n’a pu contenir la fraude et l’évasion fiscale, l’Etat, confronté à une chute brutale de ses revenus, maintient une pression fiscale injustifiée sur toute une frange de la population, pour maintenir son train de vie et celui des entreprises dont 60% ne créent aucune réelle richesse !Affligeant…Est-ce à nous journalistes, Monsieur le Directeur du Trésor algérien, Monsieur le Ministre des Finances de l’Algérie, de vous suggérer par exemple une réactualisation de l’impôt sur le Revenu Global relatif à l’exemple précédent ?Ou d’appliquer un dispositif prévoyant par exemple l’annulation totale des pénalités, majorations et frais de recouvrement des impôts et taxes des contribuables individuels?Et éventuellement plancher sur une réduction de 50% des amendes, pénalités, majorations et frais de recouvrements demeurés impayés depuis 2016, moyennant un versement, réévalué à la baisse au vu de la situation exceptionnelle, à pourvoir avant le 31 décembre 2020.Voyons Messieurs Tadinit et consorts, relevez un peu le niveau !Y.F.Cheikh