Exclusif. Prochainement une importante entrevue entre Tebboune et Benbitour29-07-2020L’ex-chef du gouvernement, Ahmed Benbitour devra rencontrer prochainement le président Abdelmadjid Tebboune pour étudier ensemble des dossiers sensibles et stratégiques engageant des enjeux majeurs pour l’avenir du pays, a appris Algérie Part au cours de ses investigations. Tebboune a pris officiellement contact avec Benbitour pour le convier à une entrevue “officieuse” afin d’aborder ensemble des solutions aux divers problèmes face auxquels fait face en moment l’Algérie. D’après nos sources, Abdelmadjid Tebboune voudrait opérer un nouveau remaniement ministériel d’ici le mois de septembre prochain. Conscient des faiblesses chroniques et du déficit de compétences de l’actuelle composante gouvernementale, Tebboune veut solliciter les services d’Ahmed Benbitour pour lui conseiller des technocrates capables de prendre en main de nouvelles orientations politiques dans des dossiers socio-économiques. Abdelmadjid Tebboune voudrait, assurent nos sources, proposer un poste stratégique à Ahmed Benbitour. Ce poste n’a pas été encore formellement identifié, mais les sources les plus proches de l’entourage de Tebboune tentent de convaincre Benbitour de prendre les règnes d’un nouveau gouvernement à mettre en place à partir de la prochaine rentrée sociale qui sera très difficile pour ne pas dire brûlante pour le régime algérien en raison des multiples problèmes socio-économiques et sanitaires avec la sempiternelle crise du COVID-19.Cependant, selon nos sources, Ahmed Benbitour n’hésitera pas à poser ses conditions, à savoir la libération de tous les détenus d’opinion et un apaisement de la situation politique du pays avec une bonne marge de manoeuvre de travail pour pouvoir sortir le pays de l’une de ses plus graves crises structurelles. Soulignons enfin qu’Ahmed Benbitour est l’une des dernières valeurs sûres de l’élite dirigeant algérienne. Ancien chef du gouvernement entre 1999 et 2000, ancien ministre des Finances entre 1994 et 1996, ancien ministre de l’Energie entre 1993 et 1994, Ahmed Benbitour dispose de toutes les compétences nécessaires et de l’expérience indispensable à la conduite des affaires stratégiques de l’Etat.

الجزائر: اللواء هامل يكشف كيف أقاله سعيد بوتفليقة
مريم مشتاوي
29-07-2020
كشف المدير العام السابق للأمن الوطني (الشرطة) اللواء عبد الغاني هامل لأول مرة أن شقيق الرئيس الجزائري السابق ومستشاره السعيد بوتفليقة أقاله من منصبه وأحاله على التقاعد بمكالمة هاتفية وبطريقة غير دستورية، مؤكدا أنه كان ضحية مؤامرة دبرها الغالي بلقصير القائد السابق للدرك الوطني، المتهم بالفرار إلى الخارج، لأن الشرطة حققت حول نجله بعد طلبه الزواج من ابنة أحد أشقاء الرئيس السابق عبد العزيز بوتفليقة، كما اتهم العصابة (جماعة بوتفليقة) طلبت منه بحكم منصبه تنفيذ أمور خطيرة، لكنه رفض ذلك على حد قوله.
وأضاف اللواء هامل خلال أولى جلسات الاستئناف في قضية الفساد المتابع فيها إلى جانب أفراد من عائلته أن كل التهم المنسوبة إليه لا أساس لها من الصحة، نافيا امتلاكه 168 حسابا بنكيا،و 25 قرار استفادة ما بين شقق وعقارات.
واعتبر الشرطي الأول في البلاد سابقا أن الارقام التي وردت في ملف القضية مضخمة، وأن هناك خلفية سياسية لهذا القرار، مؤكدا أن محيط الرئيس السابق طلب منه القيام بأمور خطيرة، وأنه دفع ثمن رفضه ذلك، مذكرا بأنه عقب تصريحاته بشأن الفساد انطلقت حملة ضده وضد عائلته.
أكد أنه كان ضحية مؤامرة دبرها الغالي بلقصير القائد السابق للدرك الوطني، المتهم بالفرار إلى الخارج، لأن الشرطة حققت حول نجله بعد طلبه الزواج من ابنة أحد أشقاء بوتفليقة
وشدد على أن السعيد بوتفليقة أقاله وأحاله على التقاعد بمكالمة هاتفية، وبطريقة غير دستورية، وأنه استغل مرض الرئيس السابق، وأنه لما حاول معرفة أسباب إقالته طلب منه شقيق الرئيس تقديم طعن كتابيا.
وبحسب موقع “الفجر” المحلي فقد أكد الهامل أن بعض الجهات منهم القائد السابق للدرك الوطني غالي بلقصير نفذ مخطط تصفية حسابات ضده وضد أبنائه بملف وصفه بالمفبرك وذلك بسبب قيام الشرطة بالتحقيق حول نجل بلقصير الذي رغب بالزواج مع ابنة أخ الرئيس السابق عبد العزيز بوتفليقة .وفي رده على الأسئلة الخاصة بتبيض الأموال المتابع فيه أيضا نفى هامل هذه التهم وعن الممتلكات العقارية المسجلة باسمه واسم عائلته كشف انه اشترى سكن في بير الجير وسكن في حيدرة حصل بشأنه على موافقة وزير الداخلية أنذاك دحو ولد قابلية كما اعترف بحيازته على قطعة أرض باسطاوالي منذ 20 سنة وأرض عائلية بولاية تلسمان كما صرح انه علاقته بالوزراء السابقين والولاة هي علاقات احترام متبادل ولم يطلب يوما أي امتيازات منهم أما بخصوص تدخل الوزيران الاولان السابقين عبد المالك سلال للحصول على عقار بولاية تيبازة صرح هامل أن قائد الدرك الوطني السابق منح وزير العدل السابق الطيب لوح بمعلومات علی اساس نه هناك تلاعب بالاراضي الفلاحية وقد كتب لوح لمصالح رئاسة الجمهورية التي كتبت بدورها للوزير الأول عبد المالك سلال بشان الغاء منح الاراضي . وتعتبر هذه المرة الأولى التي يذكر فيها اسم شقيق الرئيس السابق بهذه الطريقة، سواء بالنسبة للواء هامل، أو باقي المسؤولين السابقين المحاكمين في عدة قضايا، فالجميع كان يتكلم عن الرئيس ولم يشيروا إلى نفوذ شقيقه، حتى وإن كانت أغلبية الجزائريين مقتنعة أنه كان الحاكم الفعلي في السنوات الأخيرة من حكم شقيقه.

Libye : l’Algérie déplore «l’inertie» du Conseil de sécurité face aux «violations» de ses résolutions29-07-2020L’ambassadeur et représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, Sofiane Mimouni, a appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à s’investir pleinement dans la recherche d’une solution politique inclusive en Libye et à promouvoir une «action multilatérale concrète» face à la crise dans ce pays en proie aux violences depuis 2011.S’exprimant lors d’une réunion virtuelle de consultations informelles avec les pays voisins de la Libye et autres pays concernés, organisée mardi par le Comité des sanctions du Conseil de sécurité des Nations unies sur la Libye, le représentant permanent de l’Algérie a déploré «l’inertie» du Conseil de sécurité face aux «violations récurrentes» de ses résolutions notamment celles relatives à l’embargo sur les armes.Par la même occasion, l’ambassadeur Mimouni a appelé l’organe exécutif de l’ONU à «mettre fin aux interférences étrangères et à redynamiser le processus politique», tout en rappelant les répercussions importantes de la situation en Libye sur la stabilité des pays voisins.A ce titre, le diplomate a estimé que les sanctions «ne devraient pas être une fin en soi, mais devraient plutôt être considérées comme un outil essentiel pour soutenir le processus politique. Elles doivent, par conséquent, être pleinement mises en œuvre au risque de perdre tout sens et toute crédibilité».Dans ce cadre, le représentant permanent de l’Algérie a souligné les axes principaux sur lesquels repose l’approche algérienne concernant la situation en Libye.Le premier point est lié au principe «il ne peut y avoir de solution militaire en Libye et cela ne doit pas rester un simple slogan», a dit Mimouni, soulignant, à ce propos, «l’urgence d’agir de manière décisive pour garantir un cessez-le-feu durable et relancer le dialogue entre toutes les parties libyennes».Il a rappelé par la même occasion que l’Algérie s’est engagée avec tous les acteurs libyens, les pays voisins, ainsi qu’avec les partenaires concernés à œuvrer pour éviter une escalade militaire en Libye et s’appuyer sur les cadres d’action déjà existants.S’agissant du deuxième, explique-il, il a trait au devoir de «toutes les parties prenantes concernées de réaffirmer de nouveau leur engagement aux conclusions de la Conférence de Berlin et s’abstenir de nourrir la division et l’effusion de sang en Libye».A ce titre, l’ambassadeur Sofiane Mimouni a tenu à réitérer l’attachement «ferme» de l’Algérie à l’égard des conclusions de la Conférence de Berlin et sa détermination à poursuivre son engagement au sein du Comité international de suivi afin d’assurer un environnement favorable au processus politique libyen.En troisième lieu, le diplomate a mis l’accent sur «l’importance primordiale de la centralité d’une démarche inclusive qui permettrait d’aboutir à une solution politique inclusive définie par les Libyens et pour les Libyens».«Il appartient aux Libyens de ramener la paix dans leur pays et de reconstruire des institutions fortes et unifiées sans ingérence étrangère, qu’elles soient de nature politique ou militaire», a-t-il insisté.Mimouni a assuré également que l’Algérie, en tant que pays voisin, «s’efforcera toujours de préserver les droits légitimes des Libyens et la stabilité des pays voisins, et d’agir pour faire partie de la solution et non une partie du problème».Le quatrième et dernier point consiste en la nécessité d’«un engagement international fort pour respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Libye, ainsi que le droit de son peuple de disposer de ses ressources naturelles».Il a estimé qu’il «ne peut y avoir d’Ouest ou d’Est, ni de Nord ou Sud. Il n’y a qu’une Libye et un peuple libyen avec des aspirations légitimes pour un avenir pacifique dans un pays prospère».Dans le prolongement de l’objectif de l’Afrique de faire taire les armes, le diplomate a indiqué que la vision de l’Algérie ainsi que ses efforts «s’inscrivent dans le contexte du plein respect de la dignité de la vie humaine et de sa sacralité qui ne peuvent souffrir davantage de marchandages politiques».A la fin, il a appelé le Conseil de sécurité ainsi que la communauté internationale à «se détacher des agendas nationaux étroits» et à «promouvoir une action multilatérale concrète en soutien d’une solution politique en Libye».R. N.

La France désigne son nouvel ambassadeur en Algérie
29-07-2020
La France a désigné François Gouyette comme nouvel ambassadeur en Algérie en remplacement de Xavier Driencourt parti à la retraite.
Ambassadeur de France à Tripoli (Libye) de 2008 à 2011, juste avant la chute de Khadafi, François Gouyette pourrait servir à son pays dans la gestion du dossier du conflit libyen. Il a été également ambassadeur en Tunisie de 2012 à 2016.Né en 1956 à Paris. François Gouyette est titulaire d’une maîtrise en droit public, d’un diplôme supérieur d’arabe de l’Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO) et d’un diplôme de traducteur (arabe-français).A noter que la France devra faire une demande d’agrément auprès de l’Algérie pour que la nomination deviendra officielle.

Qui est le nouvel ambassadeur de France en Algérie ?Par: Riyad Hamadi 29 Juil. 2020 à 21:22François Gouyette est
le nouvel ambassadeur de France en Algérie. Il a été nommé ce mercredi 29 juillet par le conseil des ministres français, en attendant que ce choix soit entériné par Alger.Pour remplacer Xavier Driencourt,
admis à la retraite, les autorités françaises ont opté pour « un grand ami de l’Algérie » et « un fin connaisseur du Maghreb et du Monde arabe », explique un proche du nouvel ambassadeur. « Cela montre la volonté du président Emmanuel Macron d’écrire une nouvelle page de la relation franco-algérienne », estime-t-il.Sur les questions régionales, notamment le dossier libyen, M. Gouyette « va être très utile ». « Alger va trouver un très bon interlocuteur en la personne du nouvel ambassadeur sur les questions régionales. Il a été ambassadeur à Tunis et Tripoli, il connait aussi les pays du Golfe où il a la confiance des dirigeants. Il fait partie des rares diplomates français qui ont connaissance profonde du Maghreb et c’est un homme qui a de solides réseaux dans l’establishment français », ajoute-t-il.Ses connaissances le décrivent comme « le plus maghrébin des ambassadeurs français ».Cela tient d’abord de sa filiation. Son père, Maurice Gouyette, a vécu en Algérie, à Bejaia précisément, et parlait même le kabyle. François est passionné de musique chaâbi qu’il lui arrive même de jouer.Son parcours académique et professionnel l’a aussi aidé à acquérir une expertise et une connaissance de l’histoire et de la culture maghrébine reconnues et respectées.Né en 1956, il est titulaire d’une maîtrise en droit public, d’un diplôme supérieur de l’Institut national des langues et civilisations orientales (arabe) et d’un diplôme de traducteur arabe – français. Outre le français et l’arabe, il parle trois autres langues : l’anglais le grec et le turc.En France, il est connu pour être un proche de Jean-Pierre Chevènement, lui-même un grand ami de l’Algérie ayant été, entre autres, président de l’association France-Algérie.Gouyette a notamment été conseiller diplomatique de Chevènement au ministère de l’Intérieur entre 1997 et 2001.Après avoir accumulé, à partir de 1981, les postes dans des représentations françaises dans le pourtour méditerranéen et dans l’administration centrale de la diplomatie française, il occupe son premier poste d’ambassadeur, à Abu Dhabi, en 2001. Il sera ensuite ambassadeur chargé du processus euro-méditerranéen (2005-2008), puis successivement ambassadeur à Tripoli (2008-2011), à Tunis (2012-2016) et enfin à RIyad depuis 2016.

Algérie : Zhor Bouteflika, un cordon-bleu au service exclusif de son frère (2/4) – Jeune Afrique
29 juillet 2020 à 15h40 | Par
Farid Alilat « Ces cuisiniers qui régalent les puissants » (2/4) – L’ancien président algérien Abdelaziz Bouteflika ne mange que ce que lui prépare sa sœur Zhor. Simple précaution ou vraie superstition ?Dans la famille Bouteflika, on demande la sœur, Zhor. Au sein de cette grande fratrie de cinq garçons (Abdelaziz, Nacer, Mustapha, Abdelghani et Saïd) et deux filles (Latifa et Zhor), cette dernière est la seule à cultiver un mystère absolu. Au point qu’il n’existe aucune photo d’elle. Jamais d’apparition publique, pas le début d’un commencement de déclaration.
Sage-femme
Zhor Bouteflika a vécu dans l’ombre de son frère aîné sans jamais le quitter d’une semelle
au cours des vingt années qu’il a passées à la présidence. Depuis
sa démission forcée le 2 avril 2019, elle l’accompagne jour et nuit dans cette nouvelle vie qui ressemble à une réclusion à perpétuité derrière les murs d’une résidence ultra-protégée. Inconnue du grand public, Zhor aura servi Bouteflika avec le dévouement d’une religieuse de couvent.L’ancien président cultivait un attrait certain pour la sorcellerie, la superstition et les sortilèges
Un groupe français menace de quitter l’Algérie à cause du blocage de son usine29-07-2020Le groupe français Lactalis menace de quitter l’Algérie. Il interpelle les pouvoirs publics pour mettre fin au blocage de son usine de Beni Tamou, dans la wilaya de
Blida. Le groupe affirme dans un communiqué rendu public mardi 28 juillet qu’il sera obligée de reconsidérer sa présence sur le marché algérien dans le cas où le blocage persiste.Le groupe explique dans son communiqué que « depuis le samedi 20 juin, soit plus d’un mois, un groupe minoritaire d’employés a décrété, de façon illégale, la fermeture du site, y empêchant l’accès à leurs collègues qui ne peuvent pas reprendre leur travail et mettant ainsi en danger les emplois et la pérennité de l’entreprise». Il indique que «Celia Algérie avait obtenu une ordonnance favorable de la justice dès le 22 juin, constatant l’entrave au travail et exigeant la fin de ces pratiques illégales».Le groupe français affirme que “cette
décision de justice favorable et l’intervention de la force publique le 8 juillet n’ont toutefois pas suffi à faire appliquer la loi”. Il signale que ” l’entreprise n’a pas pu reprendre possession de ses locaux et de ce fait recommencer ses opérations de production”. Le groupe souligne que «tous les efforts de la direction de Celia Algérie pour reprendre les activités ainsi que les propositions de la direction sur l’amélioration des conditions salariales (versement des œuvres sociales, primes d’ancienneté, négociations salariales, définition d’une feuille de route sociale sur les 3 prochaines années) n’ont pas été considérés».
Perte de 200 millions de dinars depuis le début du blocage
Le groupe regrette la persistance du blocage de son usine. Cela malgré «la présence quotidienne de plus de 120 salariés souhaitant reprendre le travail et devant faire face à des insultes et des menaces constantes».Celia Algérie indique qu’il “accumule des pertes de plus de 200 millions de dinars depuis le début de ce blocage”. Il menace de quitter l’
Algérie si la situation ne se débloque pas. ” Si le blocage illégal de son site devrait se prolonger, la société sera obligée de reconsidérer sa présence sur le marché algérien puisqu’elle ne peut plus y opérer” conclut le communiqué.La persistance des conflits de travail complique de plus en plus
la situation économique en Algérie. Le pays censé attirer des investisseurs étrangers dans cette conjoncture difficile n’arrive pas à instaurer des conditions attrayantes pour les entreprises étrangères.
Les Algériens interdits d’accès en Europe ?29-07-2020L’Union européenne s’apprête à exclure l’
Algérie de sa liste de pays sûrs en provenance desquels sont autorisés les voyages non essentiels. La décision aurait été prise ce mercredi 29 juillet, à l’issue d’une réunion entre ambassadeurs de l’UE. Elle devrait être officiellement annoncée jeudi 30 juillet, selon Euronews qui cite des sources diplomatiques de l’UE. Selon la même source, le Maroc devrait également être rayé de la liste UE. Les pays membres de l’Union Européenne auraient cédé à la pression de la
France qui avait plaidé lors de la précédente réunion à exclure les deux pays.En effet, l’Union européenne aurait pris la décision d’interdire son territoire aux ressortissants algériens et marocains après un pic de cas du coronavirus dans les deux pays. Si cette décision est confirmée par écrit, cette liste de pays où l’épidémie liée au nouveau coronavirus est jugée maîtrisée va être ramenée à dix. Elle comprendra l’Australie, le
Canada, la Géorgie, le
Japon, la Nouvelle-Zélande, le Rwanda, la Corée du Sud, la
Tunisie, l’Uruguay et la
Chine.Il faut noter que cette liste est donnée uniquement par l’UE à titre indicatif, sans caractère contraignant, pour les 27 pays de l’Union. Certains pays membres, comme l’
Italie ou la
Belgique, ont par exemple choisi de n’ouvrir leurs frontières à aucun voyageur en provenance d’un pays extérieur à l’UE.A rappeler qu’au début du mois de juillet, l’Union européenne avait décidé de lever les restrictions de voyage pour les résidents de 14 pays tiers dont l’Algérie et le
Maroc. La liste de ces pays a été élaborée sur la base de critères liés notamment à l’évolution de la pandémie, à la gestion globale de la crise sanitaire et pour des considérations économiques.

Plus de 450 harragas algériens arrivent à Murcie : les informations en détail
Mercredi 29 juillet 2020 - 20:48

Avec le bon climat qui règne, l’émigration clandestine en Algérie recommence avec une vague sans précédent. Les harragas n’ont jamais renoncé ; ils attendaient le calme de la mer qui était perturbée depuis des semaines par un vent permanent.
La Covid-19 et le confinement n’ont jamais posé un problème pour eux. Mais cette nouvelle vague de juillet 2020 est stupéfiante.Selon les journaux régionaux d’Espagne dont La Opinion De Murcia et Laverdad, ces derniers jours plus de 450 immigrants ont gagné les côtes de Murcie, région qui fait face à l’ouest algérien (le grand point de départ). Il y a moins de 300 km entre ladite région espagnole et l’ouest d’Algérie. Parmi ces arrivants, il y a des mineurs et des femmes. Selon les mêmes journaux, Murcie s’attend à des nombres encore affolants d’immigrants algériens. Les grands points de départ signalés sont Mostaganem et Oran.Le deuxième journal intitule son article ainsi : « La plus grosse vague de bateaux en trois ans amène 454 Algériens en moins de 24 heures ».Ces centaines de harragas dont parlent les journaux sont tous des Algériens. S’il y a quelques Marocains parmi eux, il faut savoir que ces derniers sont passés par l’Algérie en partant des régions de l’Ouest, notamment Aïn Temouchent.Selon les mêmes sources, cette vague immense a commencé le vendredi 24 juillet 2020 et continué les jours suivants. Voir des photos ici :
https://www.laopiniondemurcia.es/multimedia/fotos/comunidad/2020-07-25-188449-llegada-inmigrantes-playas-region-murcia.htmlLes centres de rétention des migrants dont celui de Sangonera (Murcie) sont fermés en raison du Covid-19 ; des dizaines de réfugiés ont été libérés au début de la pandémie. Selon la loi espagnole, le délai maximal de la rétention est de 60 jours ; si le migrant n’est pas renvoyé vers son pays natal, la police le libère. Ajouter à cela, la fermeture des frontières algériennes qui suspend le renvoi des migrants au pays natal.Ainsi, ces deux points (fermeture des centres et fermeture des frontières) encouragent davantage les départs d’ici : les harragas estiment avoir mille chances d’être libérés et de n’être pas renvoyés en Algérie comme avant.Les arrivants sont aujourd’hui isolés dans un point du port de Carthagène dans des tentes pour effectuer des tests relatifs au Covid-19 avant d’être pris en charge ailleurs. Les services sanitaires ont diagnostiqué plus 30 migrants positifs. Regarder les photos :
https://www.laverdad.es/murcia/campamento-inmigrantes-puerto-cartagena-20200727214032-ga.htmlDe nouveaux articles des deux journaux signalent que la police est en train de rechercher plusieurs arrivants qui se sont évadés des tentes pour être libres et notamment pour gagner la France, la destination rêvée des harragas.Par conséquent, les émigrants et les policiers sont dans la même situation de désarroi. Les premiers se trouvent dans des espaces et des conditions inadéquats (tentes) ; les deuxièmes se disent dépassés par le nombre énorme de migrants.Les immigrants sont pris en charge par la Croix Rouge et les ONG. Leur arrivée divise l’Espagne entre les solidaires qui soutiennent l’hospitalité et les opposants qui ne veulent plus d’étrangers.Selon Laverdad, le chef du Parti Populaire, Pablo Casado fustige le Ministère de l’intérieur et l’accuse d’ignorer les immigrants.Selon La Opinion De Murcia, le député de droite Santiago Abascal qualifie l’arrivée des immigrants comme « une invasion silencieuse », une source d’infections, et un danger pour la région Murcie.Si ailleurs des Espagnols et des étrangers se battent pour sauver et prendre en charge les harragas algériens, l’Algérie ne dit rien sur ses propres enfants qui l’ont quittée. Même les médias se contentent d’annoncer le chiffre 400 en peu de lignes pour remplir la page des faits divers. L’Algérie perd tranquillement sa jeunesse, celle qui constitue la majorité absolue de la population ! C’est triste et révoltant !AuteurTawfiq Belfadel, écrivain-chroniqueur
Le paiement mobile, la solution qui aurait pu permettre à l’Algérie de ne pas subir la crise des liquidités29-07-2020Une énorme crise de liquidité est en train de paralyser l’ensemble de l’Algérie depuis plusieurs semaines, voire depuis le début de la crise sanitaire du COVID-19. Cette pénurie des liquidités a pris une dimension alarmante depuis le début de ce mois de juillet où les bureaux de Poste en Algérie abritent chaque jour des longues filles d’attente, voire des scènes de bousculades qui soulèvent l’indignation générale des Algériens. Face à ce problème, les autorités algériennes ont annoncé qu’elles ont déployé tout un dispositif pour soulager les souffrances des Algériens. Ce mercredi matin, le directeur général d’Algérie Poste, Abdelkrim Dahmani a fait savoir sur les ondes de la Radio Chaîne III qu’un travail colossal a été fait « pour mobiliser le maximum de liquidité afin de répondre aux besoins de notre clientèle ».Pour parvenir à régler, au plus vite ce problème, le DG d’Algérie Poste fait savoir qu’une cellule a été installée, sous la supervision du ministère de la tutelle, entre la banque d’Algérie et Algérie poste pour pouvoir alimenter les bureaux de postes en liquidités suffisantes, et ce, au niveau national. « Nous avons installé aussi des cellules au niveau de chaque unité postale de wilaya », a-t-il ajouté. Il y a, donc, un travail de coordination entre la banque d’Algérie et Algérie poste, qui est entrain de se faire pour mettre fin à cette crise. Ce dispositif a déjà permis de mobiliser pour le mois de juin 285 milliards de dinars des retraits au niveau de la banque d’Algérie, dit-il et aussi « a su mobiliser, au niveau d’encaissement et des virements au niveau des bureaux de postes, à hauteur 91 milliards de dinars ».S’agissant des raisons principales de ce problème de manque de liquidité, le même haut responsable a avancé la baisse des retraits au niveau de la banque d’Algérie du principalement à la situation économique qu’a connu le pays. « Cette baisse est à hauteur de 5 % pour le premier semestre 2020, mais elle a été de plus de 29 % durant le mois de mai dernier » explique-t-il. Abdelkrim Dahmani a évoqué également la baisse de l’alimentation des bureaux de poste à travers les encaissements. « Quand on analyse les chiffres par rapport au premier semestre 2019 on constate qu’il y a aussi une baisse de 15 % d’alimentation des bureaux de poste en liquidité », a-t-il conclut.Mais en 2020, est-il normal qu’un pays subisse encore une pénurie des liquidités alors que le monde entier utilise le numérique comme principal mode de paiement ? En vérité, la pénurie des liquidités trouve son origine dans le sous-développement criant de l’Algérie en matière d’économie numérique notamment en matière de paiement en ligne ou de paiement par mobile. Oui, ce dernier mode de paiement est, pourtant, très utile et avantageux et aurait pu permettre à l’Algérie de ne pas subir de plein fouet l’actuelle crise des liquidités.Preuve en est, dans plusieurs autres pays africains ayant longtemps souffert le martyr de la crise des liquidités, le paiement a pu réduire la pression sur les liquidités. En effet, de nombreux pays africains on autorisé depuis des années les transactions (transferts d’argent ou paiement) entre particuliers et/ou entreprises à travers des applications sur smartphone, montres connectées ou tout autre support équivalent, soit entre elles, soit via un terminal de paiement adapté, le tout uniquement sur les territoires de leurs pays. Les personnes qui effectuent des transactions à travers ce vecteur ne sont pas nécessairement clients d’un même établissement bancaire.Les pays de l’Afrique de l’Ouest ont tenté cette solution qui était finalement totalement adaptée à leurs besoins. Avec près de 80% de personnes non bancarisées et un faible taux d’équipement en Terminaux de paiement électronique (TPE) des commerçants, les transactions en “cash” ont pendant longtemps eu une place importante en Afrique de l’Ouest, que ce soit pour le paiement des factures d’électricité, le règlement des loyers ou l’achat d’un véhicule. Cependant, avec des billets aux valeurs faciales allant de 500 à 10.000 FCFA (de 0,75€ à 15€) et une rareté des petites coupures et pièces de monnaie, le rendu monnaie pose souvent problème. Que l’on soit résident ou touriste, en Côte d’Ivoire, Sénégal, Mali ou le Bénin, tout le monde connaît cette expression « Y’a pas monnaie ».Le manque de liquidité en fin de mois dans les distributeurs automatiques de billets (DAB) ou dans les banques était le problème numéro 1 de ces pays de l’Afrique de l’ouest. Les pays de l’Afrique de l’ouest ont voulu ainsi profiter d’un avantage de poids, celui du taux de pénétration des connexions (cartes SIM) qui s’élevait à 86% en 2018 avec une projection à 96% d’ici 2025. Le Burkina Faso, la Côte-d’Ivoire, le Sénégal ou le Bénin ont appris également de l’expérience du Kenya où en 2007, le succès de Safaricom (filiale kenyane du groupe Vodafone) à travers sa solution de Mobile Money M-Pesa a fait des émules.Concrètement, avec les services basiques de Mobile Money, l’utilisateur peut créditer son téléphone, payer des factures, effectuer des paiements/virements entre particuliers ou commerçants/grandes enseignes. L’enrôlement est facilité : une pièce d’identité et un numéro de téléphone suffisent pour souscrire à la solution.Facile et à la portée du grand nombre, le paiement mobile a rapidement explosé en quelques années dans plusieurs pays africains. Preuve en est, les transactions monétaires effectuées par mobile pèsent près de 10 milliards d’euros pour l’année 2018 en Côte d’Ivoire. Fin 2018, 54% de la population adulte du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Bénin et du Ghana utilisaient les services de monnaie électronique de façon active. On le voit bien le paiement mobile s’impose réellement comme une alternative durable aux méthodes traditionnelles de paiement – espèces, chèques et cartes bancaires. Et cette alternative est en train de conquérir des pays développés, selon un sondage publié en 2019 et mené par le cabinet de conseil PWC, le paiement mobile commence à être utilisé largement dans les pays développés et dépasse même les autres modes de paiements dans certains pays comme la Turquie (65 %) et aux Pays-Bas (51 %).Revenons en Afrique. Au Zimbabwe, en 2018, où l’économie faisait face à une crise de liquidité, le règlement des transactions via le mobile avait permis de maintenir les marchés actifs. Le gouvernement y prévoit aujourd’hui de pousser rapidement la régulation, afin de parvenir à l’interopérabilité des transactions de Mobile Money. Ainsi, il sera désormais facile de transférer de l’argent détenu chez l’opérateur X à une personne utilisant l’opérateur Y.L’Algérie est en train de rater une véritable révolution qui permettrait enfin d’en finir avec cette dépendance accrue vis-à-vis du cash. Il est temps d’agir pour rattraper ces retards successifs et de soulager définitivement les infortunés algériens contraints de patienter des heures devant un bureau de Poste pour retirer un peu cash !

Coronavirus : La Russie dévoile la date de la production du Vaccin - Algerie360
29-07-2020
La vice-Première ministre russe, Tatiana Golikova, a annoncé, ce mercredi 29 juillet, que la Russie se prépare à entamer la production industrielle de deux vaccins contre le coronavirus (Covid-19) respectivement en septembre et en octobre.
Lors d’une réunion par visioconférence avec le président russe Vladimir Poutine, Mme Golikova a précisé que les deux vaccins conçus par les chercheurs russes sont « aujourd’hui les plus prometteurs ».«Le lancement de la production du premier vaccin est envisagé pour septembre 2020, après une certification et des essais cliniques supplémentaires sur 1.600 personnes », a ajouté précisé la vice-Première ministre russe.Selon Mme Golikova, le premier vaccin a été mis au point par le ministère russe de la Défense et le Centre de recherches en épidémiologie et microbiologie Nikolaï Gamaleïa. « Il a déjà été testé sur des humains », a-t-elle souligné.En Russie, plus de 828.000 contaminations au coronavirus ont été enregistrées avec 13.673 morts.

بالبيان..وفاق سطيف يستهجن قرار الفاف ويعلن عن استقالة جماعية
الكاتب: غصن البان
29-07-2020
فجرت ادارة وفاق سطيف رفقة مسيري الشركة “بلاك ايغلز” لاقنبلة من العيار الثقيل عندما اعلنت منذ قليل استقالتها من الفريق بسبب ما وصفته بالحقرة ومنح امتيازات غير مشروعة لمولودية الجزائرية خاصة فيما يتعلق بمنح الفريق العاصمي حق المشاركة في رابطة الابطال الافريقية رغم ان المشاركة من حق وفاق سطيف الذي يحتل المركز الثاني بعد الرائد شباب بلوزداد، واكد البيان للوفاق تحصل موقع الجزائر الآن” نسخة منه، أن قرار الفاف غير مسؤول وغير شرعي في ظل القانون المعمول به في مثل هذه المواقف
واكد البيان ان قرار مشاركة المولودية في رابطة الابطال بدلا من وفاق سطيف هو قرار تعسفي مستهجنة من يقف وراء تحطيم الوفاق الذي شرف الجزائر في المحافل الدولية خاصة وانه فريق عالمي وفريق الالقاب الافريقية والعربية.