Date de publication: 02/08/2020 | Auteur(s): Administrator | Tags: Divers | Visites: 45

RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE Services du Premier MinistreCellule de communicationRevue de la presse électroniquematinée du dimanche 02 août 2020Exclusif. Les autorités algériennes ferment le port-sec du fils du défunt Gaid Salah à Annaba02-08-2020A Annaba, le port-sec de l’un des fils du défunt chef d’Etat-Major de l’ANP, Ahmed Gaid Salah, en l’occurence Adel Gaid Salah, a été fermé temporairement par les autorités algériennes, a appris Algérie Part au cours de ses investigations. C’est le deuxième plus important port-sec de la ville d’Annaba. Adel Gaid Salah a fait l’objet d’une suspension d’une durée de 60 jours pendant lesquels son port-sec ne doit en aucun cas poursuivre ses activités commerciales. Le port sec appartenant à Adel Gaid Salah à Annaba est géré officiellement par la SARL PSDA dans laquelle un autre fils de Gaid Salah, à savoir Boumediène Ahmed Gaïd, est actionnaire.Cette suspension s’explique, selon nos sources, par l’absence de scanners mobiles au niveau ce port-sec. Ce qui constitue un manquement à la réglementation nationale et la levée de cette suspension temporaire est conditionnée par la régularisation de ce manquement. A ce titre, Adel Gaid Salah dispose d’un délai de deux mois afin de se conformer à cette exigence en dotant son port-sec d’un scanner de conteneurs équipé d’un système de radiographie performant. Le coût de ce scanner peut avoisiner les 15 milliards de centimes, estiment nos sources.Signalons enfin que 10 autres ports-secs ont été fermés à travers le pays. A Annaba, le deuxième port-sec appartenant à la Sarl Avicomar a été fermé. Derrière ce port-sec, nous retrouvons, selon nos sources, le fils de Mohamed-Abdou Bouderbala, directeur général des douanes algériennes. Les autres ports-secs concernés par cette suspension se situent à Alger, Blida, Constantine et Sétif et Oran.A Blida, trois ports secs sont visés par la suspension décidé par les Douanes. Ils s’agit de : Sarl Terport, Sarl Sud entrepôt et auxiliaire II, Sarl Yanis port sec. Trois autres ports secs sont concernés par la mesure de suspension des transferts des marchandises. Il s’agit de : du port sec de Constantine relevant de l’Entreprise portuaire de Skikda (EPS), celui de Sétif qui dépend de l’Entreprise portuaire de Béjaïa (Tixter)  et enfin, Sarl Catram Logistic à Oran. A Alger,  il s’agit de trois ports secs : Sarl Mageco, Sarl Atlantic entrepôts et magasins généraux (Sarl AEMG), Eurl Oum Derman entrepôt public. Signalons en dernier lieu que cette suspension a été décidée le 21 juillet sur ordre du directeur général des Douanes algériennes, Noureddine Khaldi.L’Algérie fait partie des 5 pays africains dont le taux de mortalité est supérieur à la moyenne mondiale02-08-2020Un autre indicateur témoigne de l’ampleur inquiétante de la pandémie du COVID-19 en Algérie. En effet, l’Algérie fait partie des cinq pays africains dont les taux de mortalité sont comparables ou supérieurs à la moyenne mondiale la plus récente de 5 % de décès dus à des cas confirmés. Ces cinq pays sont :
  • Tchad (8,5 %)
  • Algérie (6,6 %)
  • Niger (6,2 %)
  • Burkina Faso (5,5 %)
  • Mali (5,3 %)
Dans une déclaration à BBC Afrique,  Githinji Gitahi, le directeur d’Amref Health Africa, une ONG spécialisée dans les questions de santé, a affirmé que les taux plus élevés pourraient indiquer des niveaux d’infection beaucoup plus élevés que ceux qui sont enregistrés, mais que cela pourrait également être le résultat de niveaux de dépistage relativement faibles. Moins on effectue de tests, moins on trouve de cas confirmés, et donc le nombre de décès semble relativement élevé.Il n’en demeure pas moins que ce taux de mortalité élevé en Algérie explique la fragilité de la situation sanitaire de notre pays qui ne cesse de se détériorer. L’Algérie figure d’ailleurs parmi les 10 pays qui représentent plus de 80 % de tous les cas signalés sur le continent africain. En revanche, l’Algérie ne fait pas du tout partie des pays africains ayant pu développer une politique de dépistage sérieuse et efficace. Preuve en est, dix pays représentent environ 80 % du total des tests effectués sur le continent africain : l’Afrique du Sud, le Maroc, le Ghana, l’Égypte, l’Éthiopie, l’Ouganda, l’île Maurice, le Kenya, le Nigeria et le Rwanda. L’Algérie n’a pas sa place dans ce classement. Ce qui est dramatique et très alarmant. Pourquoi ?Parce que sans des tests de dépistage PCR en nombre important, il est impossible de savoir exactement ce qui se passe sur le plan sanitaire notamment en raison d’un manque de données ou de données incomplètes. “Nous devons prendre les chiffres avec une pincée de sel”, a résumé à ce sujet dans une une déclaration à BBC Afrique, Chiedo Nwankwor, professeur d’affaires africaines à l’université Johns Hopkins aux États-Unis. L’éminent professeur se prononçait sur la situation des pays africains qui affrontent la pandémie du COVID-19 sans aucune capacité de dépistage digne de ce nom. Ce qui est, malheureusement, le cas de l’Algérie !Le Monde : «Le contentieux mémoriel avec l’Algérie est un champ de mines»02-08-2020Par Mohamed K. – Le Journal français Le Monde est revenu sur la décision de Tebboune et Macron d’ouvrir le dossier sensible de la mémoire qui «empoisonne la relation franco-algérienne depuis l’indépendance». Dans un long article consacré à ce sujet polémique, intitulé «France-Algérie : l’espoir prudent d’un apaisement des mémoires», le quotidien de gauche estime que «l’affaire est un champ de mines» et que Macron «avance par petits pas et menus gestes» car «il le sait pertinemment». Le Monde rappelle que le successeur de François Hollande «confère au défi mémoriel de la Guerre d’Algérie […] à peu près le même statut que la Shoah pour Chirac en 1995, selon ses propres mots, prononcés en janvier au retour d’un voyage à Jérusalem».«Terrain complexe», selon Le Monde, le travail mémoriel confié à l’historien Benjamin Stora, côté français, sera encadré par le Président lui-même qui «devra lui remettre des recommandations sur les gestes à effectuer et les actions à engager dans les mois et années à venir, dans notre pays comme dans ses liens avec l’Algérie, afin d’avancer dans ce travail de mémoire si difficile et pourtant si nécessaire à notre avenir, selon les termes de la lettre de mission reçue par Benjamin Stora». Le but recherché par le Président français, rappelle Le Monde, «est d’aboutir à l’apaisement et à la sérénité de ceux que [la Guerre d’Algérie] a meurtris, (…) tant en France qu’en Algérie».Pour le journal, il est cependant «encore bien trop tôt pour assurer que les vicissitudes d’une relation bilatérale tourmentée ne viendront pas empoisonner le processus», en s’appuyant sur l’argument du «passé récent» qui «incite à la prudence». Le Monde explique ses réserves : «Le projet d’un traité d’amitié échafaudé dans la foulée d’un voyage réussi de Jacques Chirac à Alger, en 2003, avait été torpillé deux ans plus tard par l’adoption de la fameuse loi du 23 février 2005, dont l’un des articles enjoignait aux manuels scolaires de reconnaître le rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord.» «Jacques Chirac a eu beau obtenir début 2006 l’abrogation par décret du sulfureux article, le mal était fait. A Alger, la colère soulevée par ce qui a été perçu comme une tentative de réhabilitation de la colonisation a remisé pour longtemps les efforts d’une réconciliation des mémoires», note le journal.Et de s’interroger : «Cette fois-ci sera-t-elle la bonne ?» «Le chef de l’Etat algérien parviendra-t-il à faire prévaloir une approche a priori plus ouverte ?» «Le fait est que le dialogue s’amorce», assure Le Monde qui croit savoir que les responsables algériens ont décelé «des signes de bonne volonté du Président français» qui a qualifié, «avant même son élection, en février 2017» la colonisation de «crime contre l’humanité», avait «reconnu que Maurice Audin avait été torturé puis exécuté ou torturé à mort par des militaires français» et «honoré sa promesse de restituer à l’Algérie les crânes de vingt-quatre résistants algériens décapités en 1849 dans le Sud-Constantinois par les troupes françaises, qui avaient été conservés depuis au Musée de l’Homme, à Paris».«Jusqu’où les deux capitales pourront-elles aller ?» «Une entente est-elle possible sur toutes [les] plaies mal cicatrisées, source de crispations mémorielles récurrentes ?» s’interroge encore Le Monde qui admet qu’«il reste à l’Etat français à faire la vérité sur des centaines d’autres disparitions non encore élucidées».M. K.Coronavirus Algérie : 4 victimes parmi le personnel de santéSAMEDI 1 AOÛT 2020 À 15:22L’épidémie du Coronavirus continue de faire des victimes auprès du personnel de la santé. Aujourd’hui, et en ce deuxième jour de l’Aid El Adha, l’Algérie a encaissé la perte de 4 membres du corps médical.L’établissement hospitalier Hmida Ben Adjila de Laghouat a communiqué aujourd’hui, samedi 1er août, le décès de 4 membres du personnel de la santé, emportés suite à leur contamination par le Coronavirus.Selon la même source, les victimes sont :
  • Le Docteur Tarek Bennadji, médecin généraliste à Batna.
  • Le Docteur Amira Siyah, médecin généraliste de 29 ans, travaillant à l’hôpital Saadane Mohamed Abdenour à Sétif.
  • L’infirmier El-Bachir Ali Chikouche, âgé de 58 ans et travaillant à l’EPSP de M’Sila.
  • Le Docteur Tamim Rabeh, chirurgien et chef de service des urgences de l’hôpital de Meftah à Blida.
Le bilan Covid-19 du personnel de la santé ne fait que s’alourdir, ces 4 victimes du personnel de la santé ont été recensées en l’espace d’une journée seulement, laissant derrière eux des familles attristées et tout un secteur endeuillé par cette tragique perte.L’Europe retire l’Algérie de la liste des pays sûrs (officiel)02-08-2020L’Union européenne (UE) a annoncé officiellement, ce jeudi 30 juillet, le retrait de l’Algérie de sa liste de pays dont les ressortissants sont autorisés à séjourner sur son territoire. Cette décision est prise en raison de la propagation de la pandémie de coronavirus en Algérie, indique le Conseil de l’UE dans un communiqué.Comme annoncé par ObservAlgerie, l’instance européenne qui regroupe les 27, envisageait de retirer l’Algérie de la liste en raison d’une recrudescence des contaminations de Covid-19. Et c’est désormais officiel, les Algériens sont interdits d’accès au territoire européen. L’Union européenne a retiré l’Algérie de sa liste des pays exemptés de restrictions de voyage.Cette décision est basée « en particulier » sur des critères épidémiologiques et soumise à une révision tous les quinze jours, il s’agit de la deuxième fois que la liste est actualisée depuis sa création il y a un mois. Elle précise les pays pour lesquels les restrictions aux frontières extérieures de l’UE «devraient graduellement être levées». Le retrait de l’Algérie suit ceux de la Serbie et du Montenegro.Selon une source diplomatique, le Maroc a été maintenu dans la liste, mais le pays reste sous surveillance en cas d’aggravation de la situation sanitaire. Les pays restants sur la liste sont : l’Australie, le Canada, la Géorgie, le Japon,le  Maroc, la Nouvelle-Zélande, le Rwanda, la Corée du sud, la Thaïlande, la Tunisie, l’Uruguay, et la Chine avec une condition de réciprocité.Cette liste des pays sûrs est donnée uniquement par l’UE à titre indicatif, sans caractère contraignant, pour les 27 pays de l’Union. Certains pays membres, comme l’Italie ou la Belgique, ont par exemple choisi de n’ouvrir leurs frontières à aucun voyageur en provenance d’un pays extérieur à l’UE.A rappeler qu’au début du mois de juillet, l’Union européenne avait décidé de lever les restrictions de voyage pour les résidents de 14 pays tiers dont l’Algérie et le Maroc. La liste de ces pays a été élaborée sur la base de critères liés notamment à l’évolution de la pandémie, à la gestion globale de la crise sanitaire et pour des considérations économiques.L’ex-secrétaire particulier de Gaïd-Salah en fuite en Turquie récupéré par la DGSI02-08-2020Par Nabil D. – Nous avons appris de sources concordantes que l’ancien secrétaire particulier de Gaïd-Salah, qui était en fuite en Turquie, a été récupéré et rapatrié par des officiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Repéré par les services secrets algériens, Gharmit Benouira se trouvait à Istanbul où il bénéficiait de la protection des autorités turques. Selon nos sources, le rapatriement de ce sous-officier, qui a pu quitter le pays grâce à la complicité de l’ancien patron de la DGSI, Wassini Bouazza, actuellement en prison, et de l’ancien directeur des transmissions, Abdelkader Lachkhem, limogé et faisant l’objet d’une interdiction de sortie du territoire national, s’est fait sur ordre du président de la République.Gharmit Benouira négociait sa naturalisation contre des documents qu’il aurait subtilisés du coffre-fort de l’ancien vice-ministre de la Défense nationale, mais le Président turc semble avoir saisi le message d’Alger qui a considéré cette affaire comme un casus belli et un acte hostile contre les intérêts fondamentaux de l’Algérie.Ce sous-officier véreux, qui a fait fortune par le biais de sa proximité avec l’ancien homme fort de l’armée et des magouilles auxquelles il s’adonnait impunément jusqu’à sa retraite anticipée, alimentait les réseaux de Rachad, notamment Larbi Zitout, en «informations confidentielles», sans que ce dernier sache que derrière son informateur «anonyme» se cache le même Benouira.La volonté de nuire à l’Algérie est confirmée, les autorités turques se rendant ainsi coupables d’un chantage qui ne dit pas son nom. On ne sait pas, pour le moment, dans quelles conditions Gharmit Benouira a atterri sur les rives du Bosphore. A-t-il demandé lui-même à s’y rendre pour obtenir la protection des services secrets turcs ou sont-ce ces derniers qui sont entrés en contact avec lui pour lui offrir l’asile contre des renseignements sur l’armée algérienne ? Aussi bien ce sous-officier ripoux que les hauts gradés qui l’ont aidé à fuir le pays sont coupables de haute trahison.Cette affaire fait, d’ailleurs, partie de celles nombreuses pour lesquelles le général Wassini Bouazza sera jugé par le tribunal militaire de Blida, expurgé de ses magistrats taillables et corvéables à merci, remplacés par des officiers intègres, dans le cadre de la réhabilitation de la justice militaire dont le premier prodrome fut le limogeage congru du général Amar Boussis, lui aussi dans le viseur de la Direction centrale de la sécurité de l’armée.Gharmit Benouira a quitté le territoire national le 5 mars dernier, avec sa femme et ses deux enfants, via l’aéroport international Houari-Boumediene d’Alger. Cet adjudant-chef originaire de Tissemsilt, dans l’ouest du pays, faisait parler de lui en raison de l’influence anormale qu’il exerçait sur d’anciens hauts gradés de l’armée – aujourd’hui emprisonnés ou limogés – qui, pourtant, occupaient des fonctions autrement plus importantes que la sienne. Il a amassé une fortune colossale et acquis des biens qui se chiffrent en milliards de centimes grâce à son rôle d’interface avec l’ancien vice-ministre de la Défense, qu’il manipulait au gré de ses intérêts et de ceux de son clan mafieux, dont une bonne partie est mise hors d’état de nuire.Il en fait désormais partie.N. D.