Source(s): Liberté
Date de publication: 08/07/2020 | Auteur(s): Administrator | Tags: Divers | Visites: 11

Assassinat d'une avocate à Bouira : Tebboune réagit - Algerie360
08-07-2020
Le chef de l’Etat Abdelmadjid Tebboune a réagi, ce mardi soir, à l’Assassinat de la jeune avocate de Bouira, Tarafi Yasmine.
En effet, M. Tebboune a réagi au meurtre de la jeune avocate sur son compte Tweeter. « Face à l’assassinat lâche dont a été victime aujourd’hui l’avocate Tarafi Yasmine à Bouira, nous ne pouvons que nous incliner devant son esprit pur, priant dieu d’apporter à sa famille la patience et le réconfort. Mes sincères condoléances à sa famille et à tous les avocats, nous appartenons à Dieu et à Lui nous revenons », a écrit le chef de l’Etat.La jeune avocate de 28 ans a été retrouvée morte dans son véhicule sur la route nationale n° 18 entre les communes d’Ain Bassam Bir Ghbalou, dans la wilaya de Bouira.Selon plusieurs sources concordantes, il s’agit d’un crime organisé par des personnes de sa région, qui ont été arrêtés et sont actuellement sous enquête judiciaire.http://french.presstv.com
La Turquie remplace MIM-23 Hawk par S-125: le ciel algérien est-il menacé ?
Tue Jul 7, 2020 8:2AMLa Turquie redéploie des batteries de missiles S-125 à al-Watiya, juste après un raid qui a pulvérisé les batteries américaines Hawk. (Photo via Twitter)Cette tonitruante frappe qui a pulvérisé les batteries de missiles antimissiles MIM-23 Hawk, livrées par les USA à la Turquie à l'effet, on s'en doute, de faire d'al-Watiya, une base aérienne impénétrable aux Scud-B soviétiques déployés à Syrte et autour de ses gisements du pétrole, lors de la grande bataille que la Turquie et donc l'OTAN livrera sous peu à la Russie et à l'Égypte, ne devra guère être prise à la légère ni par l’Algérie ni par la Tunisie. Surtout si on en croit The Arab Weekly qui croit savoir que ce serait les Rafales français qui en seraient à l'origine. Libye: le coup Scud B de Poutine?La Russie va-t-elle permettre à l'OTAN de s'emparer du pétrole de Syrte?Mais que ce soit les Rafales français ou les chasseurs MiG-29 russes ou encore les avions égyptiens, cela revient au même, un dangereux palier vient d'être franchi avec en toile de fond les espaces aériens, algérien et tunisien, qui se trouvent désormais exposés. Signe que la tendance va effectivement vers une détérioration, la Turquie qui a perdu lundi, outre ses batteries Hawk, des drones et des mercenaires syriens voire quelques officiers de son armée présents à al-Watiya lors du raid, vient d'annoncer le déploiement du système de missiles S-125 que lui a fourni son co-allié otanien, l'Ukraine. Un système muni de puissants radars qui surveillera bien plus loin que le ciel libyen.Bref en très peu de temps soit quelques heures après la visite du ministre turc de la Défense et son chef d'état-major en Libye où ces derniers ont officialisé la détention par l'OTAN de la moitié du territoire libyen, la donne a soudainement changé surtout que les sources turques, un peu dépitées par le raid anti al-Watiya, ne cesse de vanter les qualités de S-125, composé de six batteries de missiles, dont l'une, disent ces sources, est destinée à protéger l'espace aérien de la ville de Syrte tandis que cinq autres seront installées dans différents endroits stratégiques de l'ouest de la Libye. Le flanc est algéro-tunisien vient donc être placé sous les radars et la puissance de feu de l'OTAN et si on en croit The Arab Weekly, et sa version Rafale, par un coup français.Libye: la Russie frappe la Turquie!Première frappe d'envergure russe contre la Turquie : des officiers turcs tuésMais que se passe-t-il de l'autre flanc Algérie, dit de l'ouest ? Outre cette base que le Maroc a érigée dans la province de Jérada à un kilomètre de la frontière avec l’Algérie, laquelle base a provoqué la rapide riposte de l'ANP (armée algérienne) qui en a fait autant, El-Espanol vient de révéler que l'US Navy pourrait bien s'installer au Maroc! "Les États-Unis n’ont toujours pas manifesté leur envie de garder la base navale de Rota, en Espagne, pour accueillir leurs navires de guerre stationnés en Méditerranée puisqu'ils pourraient les déménager à Ksar Sghir, au Maroc", dit le journal qui ajoute, " ainsi, le Maroc aurait proposé aux États-Unis d’accueillir une partie de leurs bateaux de guerre stationnés en Méditerranée à la base navale de Ksar Sghir dont la surface a été multipliée par quatre ces derniers temps".L'Algérie va-t-elle s'engager militairement aux côtés duLes unités antiaériennes et la flotte de guerre otaniennes en Libye feront sans doute un très bon ménage avec l'US Navy basée au Maroc. Surtout que plus sud, soit sur les frontières algériennes avec le Mali et le Niger où des bases US et françaises se multiplient, la Force dite Takuba, composée de 11 pays européens ont conjugué leurs forces pour asseoir leur éternelle présence au sol et dans le ciel sahélien, toujours sous faux prétexte de lutte contre le terrorisme.Le président algérien qui affirmait il y a peu sur France 24 être sûr que la Libye serait pire que la Syrie a donc totalement raison. Sauf que ce "pire", l'Algérie devra bien l'éviter en se basant sur du terrain solide : celui que lui offre la France n'en étant pas un, certains analystes prévoient un net rapprochement algérien avec la Russie et l'Égypte dans les semaines à venir. D'autres analystes misent surtout sur les liens que devraient tisser davantage Alger et son armée avec la Syrie.
Afrique : l’Algérie parmi les économies les plus touchées par la récession selon la BAD - Algerie360
08-07-2020
L’économie algérienne fait partie des quatre plus grandes économies du continent qui devraient être touchées par la récession, selon les prévisions de la Banque africaine de développement (BAD).
En effet, la récession en 2020 devrait toucher quatre des cinq plus grandes économies d’Afrique : l’Afrique du Sud (-6,3 % à -7,5 % suivant le scénario de base ou pessimiste), le Nigeria (-4,4 % à 7,2 %), l’Algérie (-4,4 % à -5,4 %) et le Maroc (-3,3 % à -4,6 %) tandis que l’Égypte, à l’économie plus diversifiée, devrait conserver une croissance positive (+2,2 % à +0,8 %).Avec un atout principal qui est la diversification de leurs économies, quatre pays ne seront pas touchés par la récession. Il s’agit de l’Éthiopie (+3,6 % à +2,6 %), le Kenya (+1,4 % à +0,6 %), la Côte d’Ivoire (+3 % à +1,5 %) et le Sénégal (+2,8 % à +0,1 %).Selon les scénarios « de base » ou « pessimiste » de la BAD, suivant la durée et l’ampleur de la récession économique, « entre 28,2 et 49,2 millions d’Africains pourraient basculer dans l’extrême pauvreté » cette année et l’année prochaine. L’institution africaine de développement, basée à Abidjan, estime que le continent le moins touché par la pandémie de Covid-19, sera est touché de plein fouet par la crise économique mondiale entraînée par l’épidémie.Lutte contre la flambée du Covid-19 : les walis entrent en actionPar Yacine Babouche 08 Juil. 2020 Les walis ont pris une série de mesures récentes afin de tenter de faire face à la flambée de coronavirus, ayant touché près de 17 000 personnes en provoquant officiellement la mort de 968 personnes.Alors que l’Algérie ne cesse d’enregistrer des records quotidiens de contaminations, avec 475 cas nouveaux cas de coronavirus mardi et 463 nouveaux cas lundi, le Premier ministre Abdelaziz Djerad a donné le ton le 30 juin dernier en affirmant que les lois de la République seront appliquées avec « fermeté » contre ceux qui incitent au non-respect des mesures visant à endiguer la pandémie de la Covid.Dans ce contexte, le ministère de l’Intérieur a annoncé ce mardi la mise en place d’un couvre-feu à partir de 13h dans 18 communes de la wilaya de Sétif, ce pour une durée de quinze jours. Prise alors que les communes en question ont été marquées par une forte présence du coronavirus en leur sein, la mesure implique un couvre-feu dès ce mercredi 8 juillet durant chaque jour entre 13h de l’après-midi et 5h du matin le lendemain.Le ministère de l’Intérieur précise que la mesure induit l’arrêt total des activités commerciales, économiques et culturelles ainsi que la suspension de la circulation automobile et l’activité de transport de voyageurs.« Les walis doivent, lorsque la situation sanitaire l’exige et après aval des hautes autorités du pays, procéder au confinement partiel ou total ciblé d’une ou de plusieurs localités, communes ou quartiers connaissant des foyers ou des clusters de contamination », indiquait le gouvernement le 29 juin dernier à l’annonce des nouvelles mesures, précisant la décision de suspendre, « pour une durée de 15 jours dans les wilayas qui connaissent une circulation active du virus, des activités suivantes : les marchés et souks hebdomadaires ; les marchés à bestiaux et les centres commerciaux et les lieux de concentration de commerces ».A Alger, l’une des deux wilayas les plus touchées d’Algérie avec Blida, le wali a décidé le 1er juillet dernier d’interdire les fêtes telles que les mariages, circoncisions et autres ainsi que tous types de rassemblements familiaux. Le port du masque de protection est quant à lui obligatoire dans la rue et dans les voitures pour tous les citoyens, tandis que tout contrevenant sera verbalisé.Une mesure similaire a été décidée dans les jours qui ont suivi dans plusieurs wilayas. C’est le cas notamment des wilayas d’Annaba, de Bejaia, Tizi-Ouzou. Tous ont émis des arrêtés interdisant l’organisation des fêtes de mariages et la suspension temporaire de l’établissement des actes de mariage par les mairies ainsi que l’interdiction des fêtes de circoncision.Outre l’interdiction des mariages et la suspension de la délivrance des actes de mariages par les mairies, des walis ont décidé aussi de fermer les marchés hebdomadaires à bestiaux, alors que l’Aïd-el-Kebir approche.En plus de la promiscuité, l’autre danger sanitaire que représente ces marchés vient du rituel qui consiste à palper le mouton et à manipuler sa toison, préviennent les vétérinaires. Ces spécialistes considèrent la toison du mouton comme un support de transmission du virus au même titre que tous les supports inertes où le virus peut survivre, comme les pièces de monnaie, les poignées de porte, les rampes d’escalier, les vêtements, etc.Exclusif. Plus de 1,5 milliard de dollars de pertes pour un simple rotor détérioré : les dessous de l’incroyable histoire de l’arrêt du complexe GNL de Skikda08-07-2020Le complexe GLK1 est l’un des importants complexes pétrochimiques et gaziers en Algérie. Il s’agit du complexe de production du Gaz Naturel Liquéfié (GNL). Le GNL est du gaz naturel porté à l’état liquide. Indolore et facilement transportable, il est constitué en grande partie de méthane et est considéré comme une énergie fossile « propre » grâce à sa faible émission de CO2, le rendant moins polluant que le charbon ou le pétrole. Les exportations du GNL constituent d’importantes sources de devises pour l’Algérie. En 2018, l’Algérie s’est classée le deuxième plus gros exportateur de gaz naturel liquéfié vers l’Europe, selon les données du rapport 2018 du groupe international des importateurs de GNL (GIIGNL). L’Algérie a exporté en 2018, 9.29 millions de tonnes vers le marché européen, arrive derrière le Qatar, premier plus gros exportateur, avec 16.42 millions de tonnes. Les revenus en devises que procure le GNL à l’Algérie dépassent les 3 milliards de dollars par an.Or, en 2020, l’Algérie ne pourra plus compter sur son GNL parce que son plus important complexe de production celui de Skikda est à l’arrêt depuis le mois de décembre 2019 comme il avait été révélé par Algérie Part le 1 juin dernier. Nous étions le seul média qui avait parlé de cette information totalement scandaleuse car l’arrêt de production de cet important complexe gazier a coûté en 7 mois la facture salée de 1,5 milliard de dollars. Une véritable catastrophe financière pour l’Algérie en cette période de crise et de disette.Aujourd’hui, mardi 7 juillet, nous avons découvert au cours de nos investigations que les travaux de réparation et de maintenance sont enfin terminés ! 8 mois plus tard, ces travaux ont pris fin. Les essais ont été lancés et, selon nos sources, ils sont concluants. Ceci dit, ni un rapport technique ni le moindre document interne n’a été dressé pour retracer les tenants et aboutissants de cette panne technique ayant duré 8 mois ! Sonatrach a voulu étouffer le scandale. Pourquoi ? Parce qu’il s’agit d’une pure maladresse qui s’explique par l’incompétence maladive qui ronge profondément le management actuel de Sonatrach.Officiellement, les travaux de maintenance du site industriel de Skikda, à savoir le complexe GLK1 ont commencé vers la moitié du mois de décembre de 2019. Ces travaux devaient se terminer à la fin du mois de mars 2020. Ces travaux de maintenance ont été confiés par Sonatrach à ALGESCO. Il s’agit d’une filiale commune créée entre Général Electric, Sonatrach et Sonelgaz il y a de cela 20. Basé à Boufarik, ALGESCO fonctionne avec un personnel 100% algérien, comptant des ingénieurs et des techniciens de haut niveau, aux compétences multiples. Il s’agit d’une société très peu connue en Algérie au regard de ses activités très techniques et sophistiquées.Pour assurer les travaux de maintenance du complexe GLN de Skikda, ALGESCO s’est associée aux américains de Baker Hughes, une filiale de Général Electric, l’un des principaux actionnaires d’ALGESCO.Ce sont ainsi les équipes d’ALGESCO qui devaient assurer la maintenance des turbines à gaz, compresseurs de gaz ou ce qu’on appelle les machines tournantes. A Skikda, les ingénieurs d’ALGESCO ont pris en charge le contrôle des deux machines principales du complexe GLK1. Malheureusement, lors de l’opération de remontage de l’une de ses deux machines, un incident s’est produit et un rotor est tombé malencontreusement provoquant ainsi de considérables dégâts techniques.Il faut savoir que Le rotor est un arbre sur lequel sont fixées des aubes ou ailettes dans les turbines gaz. Il tourne à l’intérieur d’un stator constitué d’un carter muni de déflecteurs fixes. Cela signifie qu’il est une pièce maîtresse pour le fonctionnement d’une turbine à gaz, la principale machine pour le fonctionnement du complexe gazier de Skikda.Le rotor est tombé et il s’est totalement détérioré provoquant ainsi l’immobilisation de toute la turbine à gaz du complexe de Skikda. Cet incident a provoqué de vives tensions entre les équipes d’ALGESCO  et celles de Sonatrach. Les premiers accusent les deuxièmes d’être à l’origine de cet incident préjudiciable.Les conséquences de cet incident sont effectivement très onéreuses. Pour ALGESCO, c’est l’absence d’un équipement appelé le palonnier au niveau du complexe de Skikda qui a empêché de transporter en toute sécurité le rotor. C’est ce qui explique pourquoi il s’est violemment cassé lors d’une opération de remontage de la turbine à gaz.Pour Sonatrach, c’est l’incompétence des équipes d’ALGESCO qui est la cause de l’incident. Les pertes sont estimées entre 40 à 60 millions de dollars au regard de la cherté des composants d’une turbine à gaz. Il aura donc fallu plusieurs mois de tergiversations et de tensions entre ALGESCO et Sonatrach pour trouver une solution consistant à permettre aux experts de Baker Hughes de superviser tous les travaux de réparation de la turbine à gaz prolongeant ainsi l’arrêt de la production du complexe de GNL de Skikda de plusieurs mois.Au final, les opérations de réparation vont durer 8 mois dans un climat très tendu entre ALGESCO et Sonatrach. La première compagnie est gérée dans une totale opacité et facture des prestations très onéreuses, voire douteuses, à une Sonatrach qui a exigé, de surcroît, d’associer des experts et partenaires étrangers parce qu’elle ne fait plus confiance au savoir-faire d’ALGESCO. Bref, pour une histoire d’incompétence et de manque de rigueur, l’Algérie a perdu l’équivalent de 1,5 milliards de dollars de recettes. Et aujourd’hui encore, la production du complexe GLK1 de Skikda n’a pas encore repris officiellement.Ces ténors autoproclamés du Hirak inventeurs de la dictature démocratiquePar Boualem Snaoui – C’est la période des soldes avant l’heure, les commerçants des «Révolutions des Arabes» ont sorti leurs invendus dans le Hirak par la buse de la presse populiste de caniveau, pour tenter de se refaire une santé idéologique sur le dos du peuple algérien. Le climat est pestiférant, je ne peux plus respirer, comme disait Georges Floyd, surtout après que des agents de l’administration judiciaire m’ont expliqué, en ce 3 décembre 2019, que j’étais sous le coup de la «justice du téléphone», avec le rejet de régularisation de la situation de mon fils adoptif, qui vient d’en haut. J’ai compris que le ciel colonial a encore frappé un petit garçon, mon petit garçon : la double peine. Suis-je l’Arche de Zoé, à moi tout seul ?Ne pouvant supporter le confinement politique, imposé par les forces de neutralisation du débat contradictoire, positionnées, y compris à gauche, j’ai décidé de braver «l’interdit démocratique» qui frappe ma famille et moi-même. L’appel profond des braves à «la résistance» a été lancé, par-delà la Méditerranée, et se soustraire constitue une complicité avérée avec des crimes annoncés avant l’heure.Le parti politique Rachad, dirigé par notre prix Nobel Mourad Dhina, carburant d’Eric Zemmour, vient de lancer, le 20 juin 2020, une «fatwa nucléaire» contre Madame Aklouch Samia, une femme, magistrate au tribunal de Chéraga. Ce parti vient donc d’inaugurer la seconde vague démocratique et pacifique, après celle des années de plomb (1990), de l’extermination des cadres et des intellectuels algériens. Ils lancent une recherche de la photo de Madame Aklouch Samia, peut-être pour l’inscrire d’office dans leur agence matrimoniale.Les géniteurs de la théorie du «qui tue qui ?» viennent de subir un démenti franc, clair et limpide de la part de leurs protégés. Les défenseurs des «droits de l’Homme» et de l’égalité «Homme- Femme», qui leur prêtaient main forte dans le passé, y compris récent, notre savant déclaré «grand» à Lyon, autour de la fumeuse théorie de «la régression féconde», en ont eu pour leur compte. Ces activistes qui se présentaient sous une burka «pacifiste» viennent de se dévoiler et d’étaler leur vrai visage. Il faut dire qu’ils ont été un peu obligés de se présenter en arborant un sourire démocratique : c’était juste pour la photo de famille. Le Syndicat des magistrats s’est-il lui aussi déclaré aux abonnés absents ?Chassez le naturel, il revient au galop. Ils ont fait des progrès ces soldats de l’organe colonial, ils ne font plus circuler les noms des victimes sous le manteau, comme à l’époque, ils les exposent publiquement et en toute impunité, sur les réseaux sociaux qui leurs sont ouverts sans censure. L’appel au lynchage et à la lapidation publique serait démocratique, et la recherche de la photo de cette honorable dame est certainement destinée à l’inscrire d’office dans une agence matrimoniale.Voilà un peu à quoi ils veulent faire ressembler «leur nouvelle Algérie».Qui peut imaginer, un seul instant, que l’on lance ce type de «fatwa» contre des femmes en France ou en Belgique, en Europe ? Les multinationales des «droits de l’Homme», les partis et les associations politiques n’ont rien vu. Ils ont baissé le rideau, ils détournent le regard, ces organismes reviendront pour les séances de distribution de bananes dans les rues d’Alger et signeront les appels à rassemblement sur les places parisiennes avec toute la galaxie d’extrême droite algérienne. Cela ne grandit pas ces organisations politiques et associatives qui se précipitent à chaque fois pour signer des textes politisés, dès l’annonce de l’abattage de l’«Algérie». Ils veulent à tout prix atteler cette terre libérée du joug du colon par des révolutionnaires, des vrais, à la charrue du «Printemps des Arabes» qui fait «jubiler» les civilisateurs. Ils vont certainement venir à l’aide de ces groupesUne autre victime de «la régression féconde», Karim Chikh, l’éditeur du livre du docteur Ahmed Bensaada Qui sont les ténors autoproclamés du Hirak algérien ? vient d’être victime d’une lâche agression à son domicile. Il ne doit la vie sauve qu’à l’intervention de ses voisins. Je n’ai pas vu passer de réactions des soldats de la société dite «civile». Ils sont peut-être occupés à préparer les tracts, fabriqués par les laboratoires démocratiques, pour les prochaines déambulations. Ils viennent de signer leur «indignation sélective» dans le système, le vrai, qu’ils veulent injecter au peuple algérien, sans témoins.La chasse est ouverte, ces battues organisées contre la matière grise et contre la femme algériennes font bien partie du projet du «système» de ces apprentis sorciers, commercialisés au nom des «droits de l’Homme».Il faut dire que le docteur Ahmed Bensaada, d’une précision chirurgicale, a opéré un vrai nettoyage au «karcher de Sarkozy» du «Printemps des Arabes» en Algérie. Un travail d’assainissement qui a fait sortir de leurs trous, y compris les arthropodes qui se meuvent, à visage caché dans les interstices de la colère populaire. Les dictateurs, déguisés en démocrates, dont le plan est de nous greffer définitivement des muselières décorées de slogans creux, ont été aussi dégommés par ce tir de laser, à ne pas confondre avec le coup du laser. Elle est belle leur démocratie, celle qui laboure le terrain aux guerres, où les marchands de morts se font de l’or.Les commanditaires et leurs agents, logés dans les palaces de décideurs, à l’abri des tempêtes, déclarent qu’ils n’ont pas accédé aux preuves irréfutables, exposées par l’expert de notre monde des «manipulations géostratégiques», fabriquées par les organismes spécialisés dans l’exportation de la démocratie mais ils ont quand même un avis (de type indigène ?) à faire entendre. Comprendre «ils n’ont pas lu l’ouvrage, mais ils s’invitent pour assurer le service après-vente avant l’heure de la stratégie du «qui tue qui ?».En plus des vendeurs à la sauvette de slogans élaborés dans les laboratoires des multinationales des «droits de l’Homme», on vient de croiser les grossistes de produits de manipulations périmés. J’ai rencontré un neurone sorti de son hibernation pour venir distribuer des cartes professionnelles de «documentaliste du Net», «inquisiteur», «inconsistance des analyses», «crédibilité éthique et intellectuelle». Pour son deuxième bavardage de l’année 2020, ce héros du Hirak des «bananistes» avoue, lui aussi, qu’il n’a pas lu l’œuvre d’assainissement de la vie publique en Algérie mais a un avis (une idée, ce n’est pas le mot…) qu’il nous déroule au moyen d’une encre empruntée à l’école des reptiles. Dès les premières lignes de son bavardage, il plante le décor : «Ahmed Bensaada ne donne pas les meilleures garanties de crédibilité éthique et intellectuelle…» Il oublie, juste, de nous exposer ses propres garanties. Il aurait mieux fait de poursuivre son hibernation littéraire, cela aurait été meilleur pour tout le monde. C’est sans doute un neurone atteint d’une crampe qui, pour sa santé mentale, devrait, de toute urgence consulter un sorcier. C’est dans l’intérêt public.Un autre neurone «constructeur» s’est pointé pour élever le débat au rang de «la misère intellectuelle». A croire que cet architecte idéologique veut nous fourguer ses maisons préfabriquées pour des demeures construites hors normes «antisismiques». Il veut nous convaincre que l’Algérie est une planète à part et que l’encerclement militaire du Nord au Sud, d’Est en Ouest n’est qu’une vue de l’esprit. Les exercices militaires de haute intensité qui se déroulent autour de l’Algérie, en Méditerranée et au Sahel, sont juste des campagnes de jardinage pour planter des roses de la paix. La récupération insidieuse de l’histoire des héros de la Guerre d’Algérie et de la libération nationale, dans ce qu’on peut appeler sans hésitation «des déambulations», n’est qu’une mauvaise interprétation des slogans préparés dans «les laboratoires du chaos».Rassemblés, ces deux neurones semblent conseiller au Professeur Ahmed Bensaada de participer au commerce idéologique de «la stratégie du choc» brillamment décrite par Noami Klein. Il sait ce qu’il lui reste, le professeur Bensaada s’il veut échapper à leurs plumes bourrées d’encre de la haine et être du bon côté du manche : diffuser leurs tracts subversifs dans ses prochains ouvrages.Un expert, encore un, un vrai spéléologue consacré aux énergies fossiles, est apparu lors de l’inauguration estivale (20 juin est la journée de l’été) des bavardages de comptoirs pour nourrir un journal algérien. Il aurait bien fait d’attendre une semaine, pas plus, pour découvrir que la véritable guerre mondiale se passe en Algérie. En attendant, il aurait pu se rendre utile, en fouillant les archives de ce même canard en date du 23 octobre 2013 et trouver peut-être la liste de ces démocrates algériens recrutés et formés à New York et Washington dans le cadre du programme Leaders for Democracy Fellowship. C’est un journal d’informations ou de formations ?Un des gros poissons péché par le docteur Ahmed Bensaada est un animateur des banquets de la NED et d’organismes exportateurs de la démocratie. Houari Addi, pris la main dans le sac, comme un vendeur à la sauvette de slogans «prêt-à-porter», s’est fait introniser comme entomologiste qualifiant Ahmed Bensaada de «dhoubab» (mouche). Je tairai le reste de son «vocabulaire d’académicien» qui nous donne une idée sur les échanges pédagogiques qu’il doit avoir avec ses étudiants à l’IEP de Lyon. Il menace de déposer plainte contre l’auteur du livre et son éditeur, sans nous préciser l’objet de sa plainte. Peut-être pour un «délit d’opinion démocratique» non conforme aux prescriptions des employeurs.Cet expert des plateaux de télévision et du «Printemps des Arabes» des exportateurs de la démocratie déploie une énergie folle pour tenter d’échapper au piège de la vérité et des preuves écrites noir sur blanc par l’auteur de Qui sont ces ténors autoproclamés du Hirak ? Il pratique à la perfection la politique du «courage fuyons».Le peuple algérien ne lui a jamais demandé de traverser l’océan atlantique pour participer à des banquets d’exportation de la démocratie mais juste de traverser la rue, à Lyon (que notre commandeur Macron me pardonne pour l’emprunt de son expression), pour écrire l’histoire de ces Algériens condamnés à mort et guillotinés à la prison de Montluc.Il a de la chance Lahouari Addi, ce connaisseur du «b.a.-ba de la science politique», il détient certainement la formule magique du «Printemps des Arabes» qui ne franchit jamais les monarchies et qui est cantonné aux Républiques. Cela me rappelle la campagne d’information menée par les médias proclamés «grands» sur le nuage nucléaire de Tchernobyl qui s’arrêta soudainement aux frontières françaises. C’est peut-être notre «nucléaire en chef» Mourad Dhina qui l’a inspiré.«Des chercheurs qui cherchent, on en trouve ; des chercheurs qui trouvent, on en cherche.» (Youcef Sebti)Les «reptiles» de la politique qui proclament haut et fort sur les ondes maléfiques du colon que les destructions des peuples sont des actes de libération, de démocratie et de liberté vont perdre leur business et n’avoueront jamais que sous d’autres cieux le professeur Ahmed Bensaada aurait été élevé et décoré avec les honneurs.Notre commandeur, Emanuel Macron, avec qui je ne partage aucune des orientations politiques, économiques et sociales, a eu le courage de dire, mais pas encore de tout faire sur les «crimes coloniaux». Il pourra peut-être inscrire son nom dans l’histoire de la réconciliation des peuples de France et d’Algérie, en répondant favorablement à «l’opinion de la majorité des ‘’Français’’». Cela nous grandira, cela le grandira, et permettra sans aucun doute de dépoussiérer la place «des imposteurs de Roland Gori».Solidarité avec Mme Samia Aklouch et Karim Chikh, éditeur du livre du docteur Ahmed Bensaada.B. S.
Karim Tabbou : « La prison est une usine à transformer la colère en énergie politique » - Algerie360
08-07-2020
La figure du mouvement populaire (Hirak) Karim Tabbou est sorti, jeudi dernier, de la prison de Kolea (Tipaza).
Karim Tabbou a été libéré provisoirement par la chambre d’accusation de la Cour d’Alger, qui a examiné le recours introduit par sa défense autour de l’exécution de la décision du 24 mars dernier ou il avait été condamné à 1 an de prison ferme.Dans une interview accordée à la chaîne de télévision Berbere TV, l’opposant politique est revenu sur les 9 mois passés à la prison de Koléa.« La prison est une usine à transformer la colère en énergie politique », a témoigné M. Tabbou, ajoutant : « Quand tu te sens humilié, enfermé dans une cage de deux mètres carrés, tu as le temps de réfléchir.« C’est une nécessité historique que (…) d’aller vers un vrai processus politique qui permette d’aller de l’avant», a souligné la figure du Hirak.Pour Karim Tabbou, « La meilleure façon de faire le printemps, c’est de sortir tous les oiseaux des cages », faisant allusion aux détenus du Hirak qui croupissent dans les prisons.L’opposant politique a appelé les Algériens à rester « unis, pacifiques, déterminés, civilisés et organisés », soulignant que « rien ne fera renoncer aux principes du Hirak ».Pour rappel, Karim Tabbou a été condamné le 11 mars dernier à 1 an de prison dont 6 avec sursis, par le tribunal de Sidi M’hamed (Alger). Suite à l’appel introduit par le parquet, la Cour d’Alger l’avait condamné, le 24 mars, à une année de prison ferme.Bejaia: Les militants; Adjlia, Touati et Beri quittent la prison08-07-2020Les trois militants actifs à Béjaia, Adjlia Yanis, Merzoug Touati et Beri Amar relaxés par le tribunal de la même wilaya ce mercredi 8 juillet 2020, après une condamnation à une amende 100 mille dinars pour atteinte à la personne du Président de la République, a rapporté le CNLD. Les ex-détenus quitteront la prison ce mercredi après avoir été mis sous mandat de dépôt le 13 Juin dernier.Le procureur de la République avait requis 3 ans de prison ferme et une amende de 100 000 Da à leurs encontre, lors du procès tenu le  1 Juillet.Adjlia Yanis et Merzoug Touati étaient poursuivis pour « incitation à attroupement non armé, publication pouvant porter atteinte à l’intérêt national, mettre la vie d’autrui en danger durant la période du confinement ».Enfin Beri Amar a été accusé «  d’atteinte à la personne du président de la République, outrage à corps constitué, incitation à attroupement non armé, mettre la vie d’autrui en danger durant la période du confinement.»Covid19-Biskra : le sociologue Chokri rattrapé par la justice pour avoir lancé une alerte08-07-2020L’écrivain sociologue Farès Cherfeddine Choukri sera présenté ce mercredi 8 Juillet devant le procureur du tribunal de la wilaya de Biskra. Selon le Comité national pour la libération des détenus (CNLD), le sociologue a été arrêté lundi 6 Juillet « à cause de ses publications et vidéos sur Facebook qui traitent la situation sanitaire (Covid-19) » à Biskra.Biskra:Arrestation de l'écrivain sociologue Farès Cherfeddine Choukri à cause de ses publications vidéos qui traitent…Gepostet von Comité National pour la Libération des Détenus – CNLD am Montag, 6. Juli 2020Depuis son arrestation, Farès Cherfeddine Choukri, a fait l’objet d’une large campagne de solidarité. Une pétition a été lancée pour exiger sa libération, elle a été signée par des avocats, des journalistes, universitaires, militants et citoyens qui pensent que le sociologue était dans son rôle.« Nous demandons la libération de l’écrivain Farès Cherfeddine Choukri qui avait fait un appel avec sincérité, pour faire face à la propagation du coronavirus à Biskra » qui est devenue un foyer du virus.Algérie: des étudiants de l’ENSB de Constantine décrochent la mention honorable du programme “Developer Student Club”08-07-2020Des étudiants du club scientifique de l’Ecole nationale supérieure de biotechnologie (ENSB) de Constantine ont décroché “la mention honorable” du programme international Developer Student Club de Google, a annoncé mardi le directeur de l’Ecole, Douadi Khelifi.“Cette mention a été obtenue pour le projet de recherche baptisé Drug OC qui permet, à travers une application, de créer un système de pharmacovigilance pouvantse substituer en partie aux prérogatives des instances compétentes dans la gestion de cette discipline scientifique”, a précisé à l’APS M. Khelifi.Relevant que c’est “une prouesse de dimension internationale” qui met en avant des compétences nationales en matière d’intelligence artificielle (IA), le directeur de l’ENCB a précisé que le projet Drug OC du Club scientifique de l’Ecole était parmi les 20 meilleurs projets ayant participé au programme Developper Student Club, lancé chaque année par Google developers pour les outils et plates-formes de développement logiciel, les interfaces de programmation d’applications (API) et les ressources techniques.Douadi Khelifi a indiqué qu’un millier de clubs scientifiques de plus de 800 universités à travers le monde ont pris part à ce programme, soulignant que ce projet est parmi “le top 5” des meilleurs projets dans la région du Moyen Orient et de l’Afrique du nord (MENA), région qui prend part pour la première fois à ce programme.L’idée du projet de recherche est celle d’un étudiant du club scientifique de l’ENSB qui avait effectué son stage de 4ème année de la saison universitaire 2018-2019 au Centre national de pharmacovigilance et matériovigilance d’Alger et s’était familiarisé avec les différents procédés utilisés dans ces deux domaines de la santé, a-t-on noté.L’objectif du programme Developer Student Club de Google est de trouver une solution à un programme local en utilisant des outils technologiques ce qui permettra aux étudiants d’acquérir de nouvelles compétences, de développer les domaines technologiques et de se distinguer dans beaucoup de leurs segments, a-t-on indiqué.Dans le cadre de ce programme international, les étudiants sont appelés à utiliser les ressources (données) de Google pour apprendre de nouvelles technologies telle que l’intelligence artificielle, la computation haute performance et le développement d’application Android entre autres, a-t-on indiqué.Selon M. Khelifi, ce type de programme permet de rapprocher les étudiants des technologies modernes, notamment celle de Google, de combler le vide entre la théorie et la pratique et de faciliter l’intégration des étudiants dans le monde professionnel à travers le développement de nombreuses compétences, le travail en équipe, la communication et la gestion des projets entre autres.Les étudiants du club scientifique de l’ENSB de Constantine s’attèlent actuellement à créer “une intelligence artificielle capable de déterminer le lien de causalité entre le médicament et l’effet indésirable et créer notre propre base de données des médicaments, effets indésirables et rapports d’imputabilité”, a fait savoir M. Khelifi, précisant que l’objectif est de pouvoir obtenir le brevetage de ce projet.