Des centaines d’Algérien(ne)s bloqués à l’étranger interpellent Tebboune09-07-2020Ils sont des centaines d’Algériens, bloqués à l’étranger, qui interpellent le président de la République Abdelmadjid Tebboune afin de les rapatrier en Algérie.Une lettre ouverte a été envoyée au Président Tebboune, signée par plus de 600 personnes.« Au lendemain de la célébration de la fête de l’indépendance nationale qui a coïncidé cette année avec le rapatriement des ossements de nos valeureux martyrs, morts au champ d’honneur pour que vive l’Algérien(ne) libre et digne, nous, Algérien(ne)s bloqués à l’étranger, interpellons votre excellence, sur la situation dégradante, indigne et inhumaine que nous subissons à l’étranger, depuis la fermeture des frontières, loin de nos familles et de notre pays », lit-on dans la lettre dont nous détenons une copie.Elle poursuit « Monsieur le Président, Cela fait maintenant quatre mois que nous sommes abandonnés à l’étranger, épuisés moralement et démunis financièrement, nous (sur)vivons dans des conditions de vie misérables, certains d’entre nous sont tombés en dépression, en apprenant la perte d’un proche en Algérie. En dépit de notre inscription à la compagne de rapatriement lancée par le Ministère de l’intérieur au début du mois d’avril, aucune information n’a filtré sur notre programme de rapatriement. Les services consulaires sont dans la plus part des temps injoignables, ou au mieux, nous demandent de « patienter encore et encore … » ! Monsieur le Président, Au mois de mars, nous nous sommes retrouvés bloqués à l’étranger pour diverses raisons, professionnelles ou personnelles. Malgré la possession de titres de voyage valables, la pandémie de la COVID-19 nous a contraints à prolonger notre absence pour préserver la santé de nos concitoyens. Aujourd’hui, après quatre mois d’attente interminable, notre patience a atteint ses limites ».Ils sont des mères et pères loin de leurs enfants, des filles et fils loin de leurs parents, des frères et sœurs loin de leurs familles. A préciser qu’ils ne sont ni résidents, ni détenteurs de la double citoyenneté.
Pr Soukehal : « La majorité des cas de Coronavirus confirmés à la PCR ont moins de 50 ans »09-07-2020Les moins de 50 ans sont les personnes les plus touchées par la pandémie du coronavirus en Algérie. C’est ce qui ressort du bilan arrêté entre le 1er mars et le 5 juillet 2020, présenté mercredi à Alger par le Pr Abdelkrim Soukehal, lors d’une rencontre scientifique organisée par l’entreprise « Vital Care » et portant sur le Coronavirus.En effet, selon ce spécialiste en épidémiologie et membre du Comité scientifique en charge du suivi de l’évolution de la Covid-19, cité par l’agence officielle, la majorité des cas de Coronavirus, confirmés à la PCR, ont moins de 50 ans.Il a précisé que sur les 15.941 cas de contaminations au Coronavirus déclarés en Algérie aux tests de la PCR, 6.443 représentent la tranche d’âge comprise entre 15 et 49 ans, soit la plus impactée par le virus.Tout en expliquant que cette tranche d’âge est « la plus active », il a fait savoir que celle-ci est suivie de celle des plus de 60 ans, avec 4.749 cas, puis de celle comprise entre 50 et 59 ans, avec 2.689 cas, alors que l’âge de 934 autres cas « n’est pas précisé », a détaillé le Pr Soukehal.Il a, en outre,précisé que 714 cas sont âgés entre 15 et 24 ans, tandis que 412 autres ont moins de 15 ans, selon le même bilan, cette plus faible proportion pouvant s’expliquer par « le très bon calendrier de vaccins ayant permis d’immuniser nos enfants » contre les différentes épidémies, commente le spécialiste.Blida en « pôle position » des contaminations confirmées à la PCRPar ailleurs, les données présentées font ressortir que la wilaya de Blida figure en « pôle position » des contaminations confirmées à la PCR, suivie de celles de Sétif puis de Tipaza, alors que celle d’Alger se situe à la 9ème place, avant d’insister sur les mesures-barrières à respecter en vue de prévenir une plus grande propagation du virus.En un seul mois, une personne contaminée peut en infecter 406 autres, alors qu’elle n’en impacte que 2,5 durant la même période, si les précautions nécessaires sont scrupuleusement suivies, a-t-il insisté, avant de noter que le test rapide peut être préconisé « en appoint » au test à la PCR.Relevant que le monde fait actuellement face à une maladie pas assez explorée, il a tenu à souligner qu’ »il n’existe aucun traitement » pour cette pathologie virale et que le protocole thérapeutique dispensé pour l’endiguer « permet juste de diminuer la charge virale » des malades.Les Algériens « consultent tardivement »Développant « la place des différents tests de diagnostic de la Covid-19 », le Pr en Immunologie, Kamel Djenouhat, a estimé, pour sa part, que ce virus « est en train de réserver des surprises et varie d’un sujet à un autre en fonction du fonds génétique de chacun », déplorant que les Algériens « consultent tardivement ».Tout en plaidant pour que l’Algérie « revoit, une fois cette épidémie passée, sa stratégie de recherche », le Chef de service Biologie médicale à l’hôpital de Rouiba, a, entre autres, mis l’accent sur « l’importance des prélèvements en profondeur ».
Comment Khelil et Ould-Kaddour ont transformé Sonatrach en coquille vide09-07-2020Par Dr Lagha Chegrouche(*) – De point de vue de la science économique et de la pratique managériale, la gouvernance suggère la présence d’une stratégie de réformes conçue et conduite avec rigueur et transparence, en vue de rendre l’économie du pays une économie productive, efficace et compétitive. Ce qui suppose que la gouvernance managériale a la primauté sur la régulation libérale – spontanée, par le marché –, parce que le «marché» doit être au service des intérêts stratégiques d’un pays.L’illusion libéraleIl est donc illusoire de penser le contraire. Le faire relève pour le moins d’une méconnaissance des réalités industrielles et économiques dans le monde. La gouvernance économique, libéralisation et régulation, telle que pratiquée en Algérie à l’époque de Chakib Khelil et Abdelmoumen Ould-Kaddour, procède d’un mode abrutissant, fidèle au «paradigme carthaginois» – Carthage abrutit, Rome divise ! – et ce, malgré la prolifération des lois et règlements en la matière. Une «vision sans stratégie de gouvernance» et sans que les préférences et les enjeux économiques et sociaux ne soient évalués au préalable.Le processus de gouvernance a été confié à des apparatchiks dont l’incompétence le dispute à l’approximation, convertis à un «libéralisme» via un détour outre-marin pour cette «élite», mais par intérêt rentier, opportunisme politique ou incitation partisane pour la «multitude». En effet, les partisans de ce «libéralisme», de plus «assumé» sans continence, ont pris le contrôle et l’autorité du processus de gouvernance managériale, parce que le pays était «contraint» et les honnêtes compétences «écartées».Dans le secteur de l’énergie plus spécifiquement, une technostructure managériale sous l’autorité de Chakib Khelil et Abdelmoumen Ould-Kaddour a transformé Sonatrach en une «coquille financièrement énergétivore» sans enjeu pour le devenir économique et stratégique du pays (cf. Sonatrach : jeu et enjeu, avril 2020). Sonatrach consommait en «frais de fonctionnement et d’investissement» entre 10 et 15 milliards de dollars par an, selon de nombreuses estimations rigoureuses internes ou internationales. C’est-à-dire, entre 20 et 30% de son chiffre d’affaires pour un prix de pétrole de 65 dollars le baril ! Sonatrach, par cette illusion libérale, s’est transformée en «rentivore» au mépris des lois et de l’intérêt du pays.La rentabilité d’une entreprise est d’abord dictée par ses profils industriels et managériaux sur tous les segments d’activités ou les portefeuilles d’affaires et non évaluée exclusivement en fonction de sa rente générée par une position dominante sur un gisement ou un segment d’activités d’hydrocarbures ou, encore, par une hausse des prix du pétrole. Pour les compagnies internationales (IOCs) en particulier, la variation des prix n’impactent la rentabilité de l’entreprise que marginalement et par ricochet. Est-ce le cas de la compagnie algérienne pendant ces deux dernières décennies ? Non ! Mais une certaine presse spécialisée persiste à faire l’éloge de cette technostructure supplétive outre-marine ou issue de MIT. C’est donc la rente pétrolière qui maintient cette compagnie stratégique d’Algérie en survie, une perfusion financière partagée. Elle est devenue syndromique pour l’élite et la multitude (cf. Géopolitique d’Algérie : syndrome de la régence).Le référentiel d’appréciation des effets induits de ce processus de gouvernance managériale reste ceux de la baisse dramatique du niveau des réserves pétrolières et gazières, de la dégradation des performances économiques à l’exportation ou la condition sociale dans le pays. Nous pouvons, en guise de contribution, caractériser cette problématique de la gouvernance managériale et les tentatives de régulation libérale. Les exigences pour l’ouverture du secteur le plus pertinent du pays au capital privé international et local, sont obstinément invariables.Nouvelle gouvernanceLa promulgation de la loi sur le gaz et l’électricité en 2002 annonce une nouvelle période de gouvernance économique, fondée sur un libéralisme «par le marché». Les dispositions de cette loi sont d’inspiration néolibérale, en rupture avec la vision de contractualisation de la période précédente. Ce n’est plus le «contrat» qui induit «l’efficacité économique», mais le «marché» et rien que le marché, avec – ou sans – la «main invisible» d’Adam Smith. Un libéralisme forcené mais formellement «assumé». C’est une vision qui s’insère dans une logique d’extraversion économique. De nombreux secteurs économiques ont fait l’objet d’expérimentation. L’énergie, les mines et les télécommunications ont connu des «percées» tant sur le plan des «lois et règlements» instituant le nouveau mode de gouvernance, que sur celui de la mise en place des nouvelles «autorités de régulation». Nous limitons l’analyse au secteur de l’énergie.– La loi sur le gaz et l’électricité de 2002 a introduit des principes qui ont prévalu lors de la déréglementation de l’industrie de réseau aux Etats-Unis et en Europe, notamment pour l’électricité, le gaz, la télécommunication, le transport. Une transposition intégrale, copie conforme, de ces principes de «dérégulation» aux industries fondées sur le «monopole naturel». Cependant, l’industrie électrique – ou gazière – en Algérie n’a rien à voir avec celle des pays de l’Union européenne ou des Etats-Unis. Le sens de la mesure devrait, en théorie comme en pratique, l’emporter sur l’imitation ou l’idiologie.– La loi sur les hydrocarbures de 2006, suivie d’autres versions, a prolongé, puis affiné cette vision libérale, pourtant spécifique à l’industrie de réseau, en postulant pour un cadre réglementaire, un mode de régulation pour le moins atypique dans l’industrie pétrolière internationale, une industrie concurrentielle, exception faite de la partie génératrice de la rente pétrolière, le gisement proprement dit. Le gisement étant à l’origine de la rente de monopole.– La création d’une autorité de régulation, ALNAFT, une «agence pour la valorisation des ressources en hydrocarbures», un rôle de «gestionnaire» du domaine minier qui était, par délégation, du ressort de Sonatrach. Une seconde autorité appelée «Agence nationale de régulation des hydrocarbures» (ARH), qui a pour mission de garantir le «libre accès et l’égalité de traitement pour les tiers».Le processus de libéralisation dans sa phase ultime devrait conduire, par ricochet, à l’alignement des prix du marché intérieur sur les prix internationaux, en raison de la «liberté des flux d’importations». Les entités importatrices et les représentations des compagnies internationales n’hésiteraient pas à répercuter ces prix internationaux sur les consommateurs autochtones, y compris sur ceux dont le revenu est uniquement le salaire minimum. Le revenu annuel per capita étant de 4 710 dollars – 1 990 dollars en 2019, selon la Banque mondiale. Il traduit une forte disparité salariale et patrimoniale dans le pays. Les salaires en Algérie restent dix fois plus bas que dans les pays où ces produits importés sont fabriqués. Une situation porteuse de nombreuses et graves précarités pour le pays et dont la gouvernance économique ne mesure pas les effets sur le bien-être collectif et, surtout, pour la paix sociale, notamment dans l’optique d’une libéralisation totale.Dans une précédente contribution, nous avons tenté de clarifier le nouveau jeu auquel Sonatrach est confronté. Les enjeux portés par sa nouvelle direction semblent pertinents et exigent un consensus large au sein et autour de Sonatrach, pour un sursaut managérial et stratégique dans l’intérêt du pays.Le contexte international exige, en effet, de cette compagnie, pour préserver son rang et ses parts de marché, de refonder sa comptabilité managériale, revitaliser ses pôles de production, accroître l’effort de recherche et d’expertise et peaufiner les trajectoires de croissance et d’excellence.Au lieu de ce consensus politique et managérial, de nombreux «critiques» se sont lancés dans le dénigrement, l’injure, voire une forme de «racialisme» abject qui dépasse des considérations régionalistes et claniques, selon l’adage du pays «bghelhoum wala âwd e’nass» (leur mulet vaut mieux qu’un Barbe). Un courant haineux indigne de l’Algérie combattante, une technostructure responsable de tout point de vue de la déconfiture de Sonatrach, le bras économique du pays. Une technostructure qui a légué au pays une coquille managériale sclérosée à revitaliser, des réserves stagnantes voire en baisse à reconstituer, des infrastructures vieillissantes à rénover et une culture rentière et claniste à bannir.C’est l’œuvre de la technostructure sous l’autorité de l’expert de la Banque mondiale et son génie, l’auditeur de MIT.L’ancienne technostructure managériale a abusé manifestement et massivement d’un bien public confié à son management. Au lieu de servir le pays, elle s’est servie. Elle s’est attribuée des gros salaires et diverses rétributions pécuniaires ou en nature – primes, logements, voitures, cartes bancaires, missions à l’international, suites de luxe, frais de bouche et de séjour, vacances et festivités, crédits à taux zéro. Le management des IOCs pourtant privés, éprouve l’envie et même l’agacement face à autant d’avantages financiers et économiques. Les comptes salariaux de ces IOCs n’ont rien à avoir avec ceux de Sonatrach. Une préférence supposée contributive à la «lutte contre la corruption» est inexplicable, de ce point de vue.Juste un abus de biens sociaux, un abus de position préjudiciable.L. C.

Procès Tahkout : TMC a transféré plus d'un milliard de dollars à l'étranger - Algerie360
09-07-2020
Le procès de l’homme d’affaire Mahieddine Tahkout, se poursuit ce jeudi au tribunal Sidi M’hamed, avec les plaidoyers de la défense. Lors de l’audience d’hier, le représentant du trésor public a révélé l’énorme préjudice financier causé par les mis en cause.
Le représentant du Trésor public a réclamé une réparation pour les pertes occasionnées, estimées à 309 milliards, 285 millions et 670.000 DA devant être payée par les prévenus : Mahieddine Tahkout, Rachid Tahkout, Hamid Tahkout et Bilal Tahkout ainsi que l’ensemble de leurs associés.En outre, le patron du groupe TMC a transféré à l’étranger, entre 2017 et 2019, la somme de 1 milliard et 198 millions (1 198 000 000) de dollars.Le représentant a en outre réclamé des autres prévenus, dont le nombre dépasse cinquante (50), d’indemniser le Trésor public à hauteur d’un million de DA, avec la confiscation de leurs biens se trouvant à l’intérieur du pays et à l’étranger.Pour rappel,
le procureur a requis 16 ans de prison ferme et 2 millions de dinars d’amende avec saisie de tous les biens, à l’encontre du principal mis en cause Mahieddine Tahkout.

هذا موعد نزول الدستور إلى قبة البرلمان — النهار أونلاين
بقلم نسرين محفوف
09-07-2020
كشف رئيس مجلس الأمة بالنيابة، صالح قوجيل، اليوم الخميس، أن الدستور سينزل إلى قبة البرلمان، شهري سبتمبر أو أكتوبر.
وأضاف قوجيل خلال انطلاق أشغال ختام الدورة البرلمانية لسنة 2019/2020، أن الدستور الذي تناقش، بعد الاستفتاء سيكون أول دستور سيبقى مع الأجيال لا يتغير، فيما يبقى الحكم حسب رغبات الشعب من مرحلة إلى مرحلة.
ودعا قوجيل الى المحافظة على استقلالية القرار السياسي، مشيرا أن رئيس الجمهورية، عبد المجيد تبون، رفض المديونية الخارجية وهو مشكور ونبقى دائما نرفضها.

8 يوليو، 2020 - 15:53
كشفت العديد من مديريات التربية أنها بدأت في عملية إستقبال ملفات خريجي المدارس العليا 2020، قصد توظيفهم في المؤسسات التربوية في مختلف الأطوار التعليمية(إبتدائي-متوسط-ثانوي).
وقد وضعت مديريات التربية مجموعة من الوثائق ضمن ملف التقدم من أجل التوظيف يتضمن طلب خطي، وشهاة التخرج المؤهل العلمي شهادة وكشف النقاط لجميع الفصول، شهادة ميلاد وشهادة الحالة العائلية، بالإضافة إلى نسخة من بطاقة التعريف الوطنية صورة شمسية، أظرفة بريدية معنونة، الوضعية إتجاه الخدمة الوطنية.
إضافة إلى صحيفة السوابق العدلية، شهادة الجنسية، وبطاقة الاقامة نسخة من بطاقة الشفاء صك بريدي مشطوب رقم الضمان الإجتماعي.