Source(s): Echorouk
Date de publication: 12/07/2020 | Auteur(s): Administrator | Tags: Divers | Visites: 7

Coronavirus – Le Monde se mobilise au secours de l’Algérie !12-07-2020L’union Européenne (UE) a ajusté son programme d’assistance pour l’Algérie dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, et met en place une enveloppe de 43 Millions de Dollars pour répondre aux besoins sanitaires et socio-économiques identifiés par les autorités algériennes.L’UE entend ainsi soutenir le renforcement des capacités des hôpitaux algériens les plus affectés du Maghreb, débordés par l’ampleur de la crise et le manque chronique d’équipements et dispositifs sanitaires de lutte contre le Covid 19.L’aide européenne, renforcée par d’autres pays comme le Canada, la Suisse, l’Autriche, l’Allemagne, la Chine, la Grande Bretagne et le Danemark, sera mobilisée via l’une des agences du système des Nations Unis (SNU) en Algérie à savoir le PNUD, en coordination avec les autorités algériennes.Alors qu’officiellement le nombre de contaminations flirte avec les 500 cas par jour, contre 250 fin juin, les autorités algériennes affirment que ce rebond des cas de contamination est dû au non-respect par la population des règles de prévention et de protection, rendant ainsi les citoyens coupables de la situation sanitaire de plus en plus inquiétante.Abdelmadjid Tebboune, le Président algérien avait conduit le 9 juillet 2020 une réunion de travail afin d’apporter des solutions à cette crise sanitaire hors de contrôle qui, il faut le rappeler, vient de dépasser la barre des 1000 morts dus au Sars CoV-2.Ainsi, parmi les mesures prises pour enrayer cette flambée de cas de contamination, il y a lieu de noter l’interdiction de la circulation automobile entre 29 wilayas pendant une semaine et des re-confinements partiels dans près de 25 communes du pays.Le 11 juillet 2020 une vidéo filmée à l’hôpital Kouici-Belaïche de Sidi Aïssa, dans la wilaya de M’Sila et publiée sur les réseaux sociaux, montrait d’insoutenables images de l’état catastrophique dans lequel se trouve cette structure sanitaire.Des malades infectés par le coronavirus, livrés à eux-mêmes en l’absence d’équipes médicales spécifiques, un homme décédé du Covid-19 gisant à terre sans aucune prise en charge, des équipes médicales débordées par l’ampleur de l’épidémie, des dispositifs médicaux et des équipements insuffisants, c’est le chaos que partage malheureusement la plupart des établissements de santé à travers le pays…Le jour même, le Ministre de la Santé, le Professeur Abderrahmane Benbouzid, avait déclaré au sujet d’un éventuel re-confinement total : « Si la mesure est à prendre, il faut la prendre », rajoutant : « Il est vrai que nous avons des cas, mais nous ne sommes pas dans une situation d’une gravité extrême… »Le lendemain, soit le 12 Juillet 2020, Le professeur Mohamed Bekkat Berkani, président du Conseil de l’ordre des médecins algériens dresse un bilan de la situation et affirme que ‘’la situation préoccupante mais pas gravissime’’…Un satisfecit des hautes autorités sanitaires du pays qui tranche avec la situation que dénoncent de nombreux médecins sur le terrain.« On est en non-stop. On est épuisés. À plat. Certains sont morts, qu’ils reposent en paix, et plusieurs membres de mon équipe ont été contaminés », avait confié le docteur Mohamed Yousfi, chef du service d’infectiologie de l’hôpital de Boufarik à l’AFP.En mai dernier, Docteur Wafa Boudissa, âgée de 28 ans et enceinte de 7 mois, est décédé après sa contamination par la Covid-19.A Biskra 3 médecins avaient décédé après leur contamination au coronavirus, avait rapporté la presse le 7 juillet 2020…Le 8 juillet 2020 c’est le chef du service radiologie au service des urgences du Centre hospitalo-universitaire (CHU) Mohamed Abdennour Saâdna de Sétif qui décède, après sa contamination par le coronavirus…Ce sont en tout 26 décès et plus de 1500 cas impactés par le Coronavirus qui auront officiellement touché le personnel de la santé, et qui vient contredire les autorités algériennes qui affirmaient que la situation était sous contrôle, alors que la réalité ressemble plus à une hécatombe qui emporte de plus en plus de vies humaines, parmi les citoyens ou le corps médical durement touché.C’est dire que la mobilisation des ressources Covid-19 à travers le système des nations-unis en Algérie est le bienvenu, pour faire face à l’incompétence meurtrière et de ceux qui sont en charge de la lutte contre le coronavirus !Malgré tout cela, Mohamed Belkateb, le wali de Sétif, s’était même permis de s’exprimer avec des propos insultants à l’égard des citoyens pour leur faire seuls porter la responsabilité de la propagation de la pandémie, en usant d’un langage inapproprié : « adarbou yaâref madarbou » …Un discours stigmatisant la société, certes pas toujours disciplinée, alors que les infrastructures, les approvisionnements et la gestion sanitaire du Pays leur incombe en premier lieu…Quoiqu’il en soit, le Système des Nations Unies apporte son appui à la population algérienne, selon une approche coordonnée inter-agences, au « Plan de Préparation et de Riposte à la Menace de l’Infection Coronavirus COVID-19 » mis en place par le Gouvernement algérien à travers les 5 axes :
  • Mobilisation des ressources
  • Appui technique sanitaire
  • Logistique et achats
  • Communication
  • Prise en charge des groupes vulnérables
Rappelons que le Système des Nations Unies en Algérie regroupe l’ensemble des organisations du Système des Nations Unies impliquées dans des activités opérationnelles de coopération au développement avec l’Algérie, qu’elles soient formellement ou non représentées dans le pays.Espérons que cette aide sera contrôlée et menée à bien par les services des Nations Unies, car jusque-là, le gouvernement a lamentablement échoué dans sa gestion de la crise sanitaire et sécuritaire !Amir YounessAbdelhak Lamiri: « L’endettement international est à bannir dans le contexte actuel »12-07-2020Dans cet entretien, l’expert économique ; M. Lamiri s’exprime sur plusieurs sujets d’actualité, et donne son avis surtout sur la question du projet du plan de relance socio-économique, sur l’industrie automobile mais aussi sur le sujet de l’endettement extérieur.
Algérie-Eco : Le projet du Plan national de relance socio-économique se dessine. Parmi les actions retenues dans ce plan l’optimisation des dérivées du pétrole et du gaz en vue de revoir le Produit national à la hausse. Quel commentaire faites-vous à ce sujet?
M. Lamiri : Il est nécessaire de riposter à la double crise que vit l’Algérie. Nous avons des problèmes structurels graves qui ne peuvent trouver de solutions qu’à travers une restructuration profonde des mécanismes et des modes d’organisation de l’économie algérienne. Mais cela prendra du temps. Entre temps, nous avions eu deux chocs terribles, le Covid19 et les prix pétroliers, qui eurent des répercussions terribles sur l’économie nationale. Il n’y a pas de remède miracle et celui qui vous dira que c’est facile à redresser connait très peu le mode de fonctionnement de l’économie. Le gouvernement est entrain de bouger dans tous les sens. Tous les secteurs de l’économie seraient appelés à jouer un rôle pour, surtout l’agriculture et l’industrie. La valorisation des ressources énergétiques (gaz, pétrole) par une amélioration de l’output et la récupération des valeurs ajoutées importantes sont également explorées ainsi que l’exploitation de nouveaux minerais. Tout ceci est utile et permettrait de faire face à une situation difficile qui se profile à long terme : 50 millions d’habitants avant 2030 et un effondrement de la rente classique. Mais le plus difficile reste à faire : une ingénierie globale qui fera passer l’économie algérienne d’une instance de distribution de la rente à une économie qui sait produire des richesses avec peu de ressources.
Le nouveau plan mise aussi sur les start-up. Est-ce une bonne idée à votre avis?
Le développement des Start-up et la création des entreprises en général est une piste sérieuse à creuser. L’idée est bonne mais il faut l’élargir à la micro entreprise et aux PME/PMI. Mais il faut parallèlement à cela révolutionner le micro environnement de ces entités. Et c’est là ou tout se complique. Comment bouleverser le mode de fonctionnement des banques, des administrations, créer les industries du savoir et mettre à niveau nos institutions. Ceci demeure le talon d’Achille de notre mode de fonctionnement. Aucun gouvernement n’a su le faire depuis notre indépendance. Pour le moment, c’est cette réingénierie globale de l’économie qu’il nous faut. Beaucoup de décisions prises étaient prévisibles et sont nécessaires, indispensables mais pas suffisantes. Il faut encourager les bonnes décisions et pousser vers les autres qui restent.
Le développement de l’industrie automobile fait toujours débat. Quelle stratégie faut-il adopter pour ne pas tomber dans les mêmes erreurs du passé?
On a sur estimé les capacités de certaines de nos entreprises à enraciner une industrie de l’automobile dans notre pays. Nous avons payé très cher le fait de sous estimer la complexité de développer une industrie automobile dans un pays. Les réformes doivent se faire dans trois directions principales : choisir les entreprises publiques ou privées qui disposent de savoir faire managérial et qui possèdent de moyens financiers conséquents : nous en avons un certain nombre. Par ailleurs, il faut les inciter à se mettre en partenariat solide (participation au capital, transfert de technologie) avec quelques meilleurs constructeurs mondiaux. Et en troisième lieu, la création d’un tissu de PME/PMI afin d’améliorer le taux d’intégration à un niveau qui permette l’économie de devises. Il faudrait aussi inciter les partenaires à prendre une proportion de véhicules et les distribuer à l’international grâce à leurs réseaux ; ainsi nous aurions sur le long terme une industrie qui ne saigne pas l’économie nationale.
Pas d’endettement extérieur et pas de planche à billets, tel est la décision du Pouvoir. Qu’en pensez-vous?
L’endettement international est à bannir dans le contexte actuel. Pour de nombreuses raisons : voir mon dernier ouvrage : « La décennie de la dernière chance ». La planche à billets doit fonctionner modérément, faire croître la base monétaire de 2 à 5% maximum. Dans cette phase difficile de recul de l’activité économique on peut aller jusqu’à 10 % mais en orientant nos ressources vers les activités productives du court terme : agriculture, maintient en vie des entreprises fiables mais touchées par la situation et aide aux personnes les plus vulnérables. Mais ou est la solution ? C’est de rendre l’appareil économique productif de richesses : développement humain, industries du savoir, management de classe mondiale dans les entreprises et les institutions à but non lucratif, recherche et développement etc. Mais ceci nécessite d’autres politiques structurelles et d’autres réformes.Aide aux réfugiés sahraouis : Belani dénonce une campagne de désinformation marocaine12-07-2020L’ambassadeur d’Algérie à Bruxelles, Amar Belani, a dénoncé, samedi, la «campagne de désinformation» menée par les médias marocains sur un prétendu «détournement de l’aide humanitaire européenne accordée aux réfugiés sahraouis», notant que ces allégations «infondées» ont été clairement démenties par de hauts responsables de l’UE en charge du dossier.«Les médias marocains mènent, depuis quelques semaines, une campagne de désinformation enragée visant à faire croire à l’opinion publique que l’aide humanitaire qu’accorde l’UE aux réfugiés sahraouis est détournée par le Front Polisario et notre pays», a déploré Belani en réponse à une question de l’APS sur la campagne menée par les organes de presse marocains.«A ces allégations infondées, réitérées de manière récurrente depuis 2015 par des diplomates de ce pays et leurs relais au niveau du Parlement européen (eurodéputés d’extrême droite, notamment), et qui ne sauraient rester sans réponse, il convient de rappeler les faits suivants, tels qu’ils ressortent des déclarations officielles des hauts responsables de l’UE en charge du dossier, notamment les réponses officielles formulées par les différents commissaires interpellés sur cette question», a indiqué Belani.Il s’agit entre autres du commissaire européen à la gestion des crises, Januz Lenarcic, qui a souligné par écrit, en date du 2 juillet 2020, en réponse à l’eurodéputée Dominque Bilde (Rassemblement national «ex-Front national») que «pour le détournement de l’aide humanitaire, je veux vous assurer que nous avons de fortes garanties sur place».«Je peux vous assurer que nos garanties sont suffisamment robustes pour éviter tout détournement de l’aide de l’UE», a-t-il ajouté.Pour sa part, l’ancienne commissaire européenne chargée du Budget, Kristalina Georgieva, avait souligné, lors d’un débat devant la Commission du contrôle budgétaire du Parlement européen, tenu le 24 mars 2015, que «les accusations de détournement de l’aide humanitaire de l’UE destinée aux camps des réfugiés sahraouis à Tindouf sont injustes, notamment suite aux mesures robustes prises par la Commission européenne».Cette même responsable, a rappelé Belani, avait fait circuler, le 25 janvier 2016, un document aux membres de la Commission du contrôle budgétaire du Parlement européen dans lequel elle affirme que la Commission européenne «a effectué 24 missions de suivi et de contrôle durant l’année 2015 dans les camps des réfugiés sahraouis à Tindouf et que ses représentants sont présents sur les lieux deux semaines par mois afin d’assurer l’utilisation la plus efficace des financements de l’UE».De son côté, le commissaire européen chargé de l’aide humanitaire et de la gestion des crises de l’époque, Christos Stylianides, avait indiqué, dans sa réponse datée du 27 avril 2016 à une question écrite qui lui avait été adressée par l’eurodéputé Hugues Bayet (Rassemblement national, ex-Front national), qu’«il n’appartient pas à l’UE d’effectuer un recensement des réfugiés» et d’ajouter que «cette question doit être examinée dans le cadre du processus conduit par les Nations unies».«La mise en œuvre de ce volet relatif au recensement n’a de sens que dans le cadre de la convocation effective d’un référendum à choix multiple et sans contraintes administratives et/ou militaires afin de permettre au peuple du Sahara Occidental d’exercer son droit à l’autodétermination et de choisir librement son destin, conformément à la légalité internationale», a-t-il indiqué.Evoquant la gestion et la fourniture de l’aide humanitaire, le commissaire Stylianides avait apporté un démenti cinglant à ces allégations de détournement, soulignant que «l’aide humanitaire de la Commission n’est ni fournie ni contrôlée par une quelconque autorité politique».R. N.
Réouverture des mosquées, rituel du sacrifice : le conseil des imams se prononce - Algerie360
12-07-2020
Le conseil national autonome des imams s’est prononcé, ce dimanche dans un communiqué, à propos de la réouverture des mosquées ainsi que la célébration du rituel du sacrifice de l’Aid El Adha.
Dans un communiqué sanctionnant une réunion tenue hier samedi, le Conseil national autonome des imams, a appelé à une réouverture progressive, accompagnée de mesures de prévention des mosquées.Comme mesures préventives pour la réouverture des mosquées, le Conseil a préconisé le maintien de la fermeture des salles d’ablution et des salles de prière des femmes ; l’observation des prières dans les espaces ouverts des mosquées si possibles ; le respect de la distanciation ; ainsi que le retrait de tout ce qui circule entre les mains tels que les livres…Concernant la célébration du rituel du sacrifice de l’Aid El Adha, le Conseil a, d’abord, tenu à dénoncer les « voix qui appellent à l’annulation du rituel ». Le communiqué ajoute, de surcroit « qu’il n’y a aucune preuve scientifique sur le risque de propagation du virus à cause du rituel, notamment si les mesures de prévention seront respectées ».
Visa France : TLS Contact publie une note importante - Algerie360
12-07-2020
Les rendez-vous des postulants de visa pour la France ont été maintenus pour la semaine du 19 juillet 2020.
Dans une note importante, TLS Contact Algérie a annoncé, ce vendredi, la possibilité de se présenter le jour même du rendez-vous initial afin de déposer leur demander de visa. Cette décision concerne les demandeurs qui ne peuvent pas se déplacer suite à la décision du gouvernement contre la propagation du virus.« Suite aux décisions du gouvernement annoncées hier contre la propagation du virus, TLScontact informe les demandeurs, rencontrant des difficultés à se déplacer cette semaine, qu’ils ont la possibilité de se présenter pour le dépôt de la demande la semaine du 19 le même jour et à la même heure que le rendez-vous initial », a précisé la note.Depuis vendredi 10 juillet, la circulation automobile est interdite, pendant toute la semaine, entre les 29 wilayas les plus touchées par la hausse des contaminations au coronavirus, parmi ces wilayas figure Alger.
Les images chocs de l'hôpital de Sidi Aissa de Msila
DIA-11 juillet 2020: Une vidéo postée par un citoyen sur les réseaux sociaux et diffusée par la chaîne El Hayat TV fait état d’une situation calamiteuse à l’hôpital de Sidi Aissa, qui relève de la wilaya de M’sila. Dans cette vidéo, postée par un citoyen dont le père est décédé du coronavirus, l’état dans lequel se trouve l’hôpital fait craindre le pire. Les images montrant un cadavre gisant à même le sol, sont terrifiantes.  *il faut reconnaitre que ces images contrastent avec les déclarations des responsables et des walis, selon lesquels « tous les moyens humains et matériels sont mobilisés pour la prise en charge des malades atteints du coronavirus ».Amel BouchaibAlgérie : l’Aïd El Adha sera-t-il annulé cette année ?12-07-2020Le rite du sacrifice de l’Aïd El Adha peut être annulé cette année. L’Association des Oulémas musulmans va émettre une fatwa ce dimanche 12 juillet sur la nécessité de renoncer au sacrifice. Son président, Abderrezzak Guessoum, l’a annoncé sur les colonnes du site arabophone Echorouk.En effet, le président de l’Association des Oulémas a décidé de s’impliquer dans le débat qui fait rage en Algérie sur la nécessité de maintenir ou non le rite du sacrifice du mouton, à l’occasion de l’Aïd El Adha 2020. Notamment en raison de la dégradation de la situation sanitaire, comme le montre la hausse des cas de contamination au coronavirus constatée ces deux dernières semaines.“Les érudits de l’Association sont en réunion pour débattre de la question, et nous allons émettre dimanche une fatwa détaillée en prenant en compte la pandémie de coronavirus, et ce, après avoir reçu de nombreuses interrogations sur le sujet”, a fait savoir samedi Abderrezzak Guessoum. Ce dernier ajoutera que la fatwa que l’Association publiera ce dimanche sera d’un point de vue religieux.
Le sacrifice de l’Aïd El Adha divise les Algériens
Pour le président de la Association des Oulémas musulmans, “le sacrifice est un rite religieux qui date de notre prophète Ibrahim et notre nation y tient”. Il suggère cependant que les membres de son Association rencontrent ceux du Comité scientifique “dans le but de recueillir l’avis scientifique et médical, et avec des preuves, pour pouvoir émettre des fatwas qui, j’espère, seront compatibles avec celles de la Commission des fatwas du ministère des Affaires religieuses“.Cette question du sacrifice de l’Aïd divise les Algériennes et les Algériens. Au moment où les scientifiques et les médecins suggèrent timidement son annulation en Algérie pour endiguer la propagation de la Covid-19, certaines composantes de la société veulent le maintenir. Il faut signaler que les autorités ne se sont pas encore prononcées sur la question.En effet, les premiers à s’insurger contre cette idée d’annulation, voire d’interdiction, ce sont bien les éleveurs qui risquent de vivre une grave crise économique si la décision de fermer les marches aux bestiaux est prise. Leur argument : La vente des moutons se fait à l’air libre et les clients ne restent pas des heures à l’intérieur du marché. Il y a également la raison religieuse avancée par certains. Pour eux, le sacrifice est un rite auquel on ne renonce pas, quoi qu’il arrive.
المنظمة الدولية لحقوق الإنسان والدفاع عن الحريات العامة تعيّن ممثّلين لها في الجزائر — النهار أونلاين
بقلم معين تيت12-07-2020
عيّنت المنظمة الدولية لحقوق الإنسان والدفاع عن الحريات العامة ممثلين لها في الجزائر مكلفين بالاتصال والسمعي البصري والعلاقات مع وزارة الإتصال.
وحسب بيان المنظمة الدولية المنشور على صفحتها الرسمية في “الفايسبوك”، ليلة أمس السبت، فقد تمّ تعيين أحمد خير الدين من ولاية بومرداس كعضو مكتب الصحافة ونائب مكلف بالاتصال والسمعي البصري.كما عيّنت الأستاذة سعود صبيحة من بومرداس أيضا، كنائب مكلفة بالعلاقات مع وزارة الاتصال، واللذين سيمثّلان المنظمة في الجزائر أمام جميع الجهات الرسمية والمسؤولة.وقد جاء تعيين الجزائريين تبعا للنظام الداخلي للمنظمة لتشكيل الهيئات الإدارية والمكاتب في مختلف مناطق ومدن الجزائر وبعدما توفرت فيهما شروط العضوية من القانون الأساسي والنظام الداخلي للمنظمة.
Un journaliste français l'a affirmé sur France 5: "le Maréchal Bugeaud "a inventé les chambres à gaz"
DIA-09 juillet 2020: Le maréchal Thomas Robert Bugeaud, responsable de la mort de milliers d’Algériens lors de la colonisation française de l’Algérie, est surtout réputé pour avoir « inventé les chambres à gaz », a affirmé Jean Michel Aphatie, journaliste politique français. Intervenant lors d’une émission diffusée récemment par la chaîne France 5 , Jean Michel Aphatie a soutenu que ce personnage dont le nom est le plus souvent inscrit au détour d’une rue en France, a « inventé les chambres à gaz », utilisées plus tard particulièrement par l’Allemagne hitlérienne dans le cadre du programme génocidaire des nazis. S’insurgeant contre la baptisation d’une avenue de Paris du nom du maréchal Bugeaud, il a rappelé que ce personnage avait mis en place en Algérie des stratégies militaires qui ont « scandalisé tout le monde ».« On a brûlé des villages, on a tué des gens », a-t-il souligné, déplorant le recours par ce maréchal à « l’enfummade »: une technique qui consiste à asphyxier des personnes réfugiées à l’intérieur d’une grotte en allumant devant l’entrée des feux. « Bugeaud a fait enfermer des femmes et des enfants, combattants ou pas, dans des grottes, allumer le feu devant la grotte et tout le monde meurt par asphyxie », a-t-il soutenu. Selon ce journaliste, la colonisation de l’Algérie « a été terriblement sanglante » et « épouvante » à tel point que « même le ministre français de la Défense, à l’époque, s’est désolidarisé de Bugeaud ». « Il y avait même des articles dans la presse française et européenne, tout le monde était scandalisé », a-t-il ajouté.Jean Michel Aphatie regrette, aujourd’hui, que ce maréchal qui a recouru à la technique de « la terre brûlée » lors de la colonisation de l’Algérie ait plusieurs statues ou noms de rue à sa mémoire, notamment à Paris. « Bien sûr que cela suscite de la colère chez les descendants de toute cette histoire douloureuse », a-t-il affirmé, déplorant qu' »aujourd’hui, le visage que nous montrons est le visage de l’égoïsme total ». Il a mis l’accent, en outre, sur l’importance d’assumer la responsabilité devant l’Histoire.Depuis mardi, deux jeunes artistes sont à l’origine d’une action de déboulonnage de la statue du maréchal à Périgueux. Ils invitent à la réflexion autour de ce monument glorifiant cette figure militaire périgourdine controversée. C’est sous la question « la statue du Maréchal Bugeaud à Périgueux doit-elle tomber ? » qu’un débat est relancé dans cette ville française après qu’un collectif d’artistes ait installé une corde autour du cou du Maréchal. Une flèche au bout invite les passants à tirer dessus pour faire tomber le monument, reprochant au personnage ses « exactions nombreuses » en Algérie.