Date de publication: 13/07/2020 | Auteur(s): Administrator | Tags: Divers | Visites: 30

L'Algérie appelle le Maroc à arrêter la construction de sa base militaire à la frontière
13-07-2020Dans un entretien accordé à L’Opinion, le Président Abdelmadjid Tebboune a exhorté le Maroc à arrêter la construction de sa base militaire près de la frontière algérienne, soulignant qu’elle relevait d’une «forme d’escalade».Le Président algérien a estimé dans un entretien accordé lundi 13 juillet à la revue française L’Opinion que le projet de construction d’une base militaire marocaine près de la frontière avec l’Algérie «doit s’arrêter», car il constitue «une escalade» d’un niveau jamais atteint auparavant. Selon lui, le conflit au Sahara occidental concerne exclusivement le Maroc et le Front Polisario dont l’Algérie soutiendra n’importe quel accord bilatéral entre les deux parties.«La construction de bases militaires à nos frontières est une forme d’escalade qui doit s’arrêter», a affirmé le chef de l’État algérien.S’exprimant sur l’état des relations bilatérales entre les deux pays, M.Tebboune a souligné qu’«en ce qui nous concerne, nous n’avons aucun problème avec le Maroc et sommes concentrés sur le développement de notre pays». «Nos frères marocains ne semblent pas être dans le même état d’esprit», a-t-il lancé.
Le Sahara occidental, la pomme de discorde
Depuis 1975, le conflit au Sahara occidental constitue le point d’achoppement des relations entre l’Algérie et le Maroc. En effet, le royaume chérifien revendique sa souveraineté sur ce territoire et propose un plan d’autonomie pour juguler le problème. Alors que le Front Polisario se bat pour sa libération de «l’occupation marocaine», exigeant, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité de l’Onu, l’organisation d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui, solution qu’Alger soutient dans le cadre de la légalité et du droit international.Ainsi, s’exprimant sur cette épineuse question, le chef de l’État algérien a regretté que le Maroc considère que «la République arabe sahraouie est de trop sur l’échiquier international», soulignant que «c’est à eux [les Marocains, ndlr] d’engager le dialogue avec le Polisario». «Si les Sahraouis acceptent leurs propositions, nous applaudirons», a-t-il soutenu.Par ailleurs, Abdelmadjid Tebboune a affirmé que le soutien apporté par l’Algérie à la République arabe sahraouie démocratique (RASD) était une question de principe de la diplomatie algérienne qui s‘est toujours rangée du côté des causes justes défendues par les mouvements indépendantistes. «C’est presque dogmatique», a-t-il souligné.Samedi 4 juillet, le Président Tebboune avait déjà affirmé lors d’un entretien accordé à France 24, que toute initiative positive de la part du royaume chérifien serait «la bienvenue» pour résoudre d’une manière définitive ces problèmes. Le 5 juillet, à l’occasion du 58e anniversaire de l’Indépendance algérienne, le roi Mohammed VI a adressé un message de félicitation à Abdelmadjid Tebboune, réaffirmant «la solidité des liens de fraternité liant les peuples algérien et marocain», selon Maghreb Arabe Presse (MAP).Politique intérieure et relations avec la France: L’approche du Président TebbouneMehdi Messaoudi 13-07-2020Dans un entretien accordé au journal français l’Opinion, paru ce lundi 13 juillet 2020, le président de la république Abdelmadjid Tebboune évoquera les chantiers des réformes politiques et économiques, les relations algéro-françaises et les questions régionales comme la crise libyenne et la situation au SahelPour le président Tebboune, il est arrivé au pouvoir grâce à la volonté du peuple qui l’a élu, estimant qu’il n’a nullement l’intention d’emboiter le pas à son prédécesseur le président déchu, pour rester au pouvoir. Abdelmadjid Tebboune estime primordial et urgent d’aller vers des réformes politiques, économiques et sociales profondes, pour édifier la nouvelle Algérie.Il soulignera que son intention est d’aller vers l’édification d’institutions de l’Etat, qui ne sera jamais influencées ou affectées par les décisions politiques comme ce fut avec son prédécesseur.«  Le changement qu’on a l’intention d’opérer est basé sur la volonté du peuple et celle de la jeunesse algérienne, appelée à s’impliquer davantage dans la proche étape cruciale dans tous les domaines
Aucune intention de créer un parti politique
Saisissant cette opportunité, le président Tebboune démentira catégoriquement les rumeurs sur son intention de créer un parti politique, une force politique, ou une couverture politique, notant qu’il poursuivra la stratégie opérée lors de sa candidature à la magistrature suprême, à savoir accorder plus d’intérêt au mouvement associatif le plus dynamique. Il estimera dans ce cadre, qu’il ne veut nullement tomber dans les mêmes erreurs de son prédécesseur déchu, soulignant qu’il veut constituer un staff gouvernemental capable de concrétiser les aspirations du peuple algérien, et qu’il ne veut nullement vivre le scénario de son prédécesseur, qui après 20 ans de règne sera confronté au Hirak du peuple qui l’évincera dans le sillage de son échec politique.Ainsi, le président Tebboune, accordera une grande importance à son premier mandat, et les résultats qui en découlent. » J’ai été élu pour un seul mandat, et je veux le réussir en obtenant des résultats positifs sur le plan socioéconomique, à la hauteur des aspirations du peuple »Concernant les détenus « politiques » et la libération de 2700 détenus, le président Tebboune annonce qu’il continuera dans cette voie, en se référant à sa politique hostile à la répression et l’emprisonnement, basée sur la réconciliation et l’apaisement, estimant qu’il n’est nullement opposé à l’existence de politiques opposés à sa politique, car l’existence d’une opposition forte est une bonne chose pour la marche du pays, et pour la concrétisation de la démocratie et la justice sociale. Pour ce qui est de la révision constitutionnelle, le président Tebboune note que le document est en débat, en attendant la concrétisation d’une constitution consensuelle, susceptible de résister aux pratiques et attitudes de l’avenir
 La mémoire
Interrogé sur son récent entretien téléphonique avec son homologue français Emmanuel Macron, le président Tebboune saluera la nomination du côté français de Benjamin Stora, qui connaît bien le dossier, annonçant que l’Algérie nommera dans les prochaines 72 heures une personnalité algérienne qui suivra le dossier de la mémoire.« Nous souhaitons qu’ils accomplissent leur travail dans la vérité, la sérénité et l’apaisement pour régler ces problèmes qui enveniment nos relations politiques, le climat des affaires et la bonne entente. L’Algérie est incontournable pour la France, et la France l’est pour l’Algérie. Il faut affronter ces évènements douloureux pour repartir sur des relations profitables aux deux pays, notamment au niveau économique » dira le président Tebboune.Il ajoutera en outre «  la mémoire ne peut être estompée et nous ne pouvons pas en faire ce que nous voulons. La remise récente des restes mortuaires des combattants qui se sont opposés, il y a un siècle et demi, à l’installation de l’armée coloniale constitue un grand pas. D’autres crimes méritent d’être racontés, comme la prise de l’oasis de Zaatcha où les troupes françaises du général Emile Herbillon ont massacré les combattants du cheikh Bouziane. Le maréchal de Saint-Arnaud a aussi perpétré de nombreux massacres, qui ont fait plus de victimes qu’à Oradour-sur-Glane. Beaucoup d’historiens français traitent ces évènements historiques en toute honnêteté »Le président Tebboune demeure convaincu que le dénouement du dossier de la mémoire et du passif historique et colonial ouvrira la voie à une coopération plus dense entre les deux pays«  Il existe une coopération humaine, scientifique et économique entre les deux pays. La France vient de perdre sa première place de pays fournisseur de l’Algérie mais ce n’est pas irréversible. Nous avons aussi une très forte communauté en France que nous voulons également servir et préserver » note-t-il.Explicite et clair sur ce sujet, le président Tebboune estimera que l’histoire algérienne ne peut être jugée par mimétisme par rapport à ce qui s’est fait ailleurs, notamment quand la Libye a demandé des excuses à l’Italie qui a ensuite payé une dette coloniale. Les Algériens tiennent beaucoup plus à la reconnaissance de l’Etat français de ses actes qu’à une compensation matérielle. La seule compensation envisageable est celle des essais nucléaires. Les séquelles sont encore vives pour certaines populations, notamment atteintes de malformations. Et certains sites n’ont toujours pas encore été traités.Pour le président Tebboune , le président français doit lutter contre le parasitage de lobbies minoritaires mais très dangereux qui essaient de saper son travail, notamment des personnes revanchardes connues pour leur anti-algérianité. Ils pensent toujours que l’Algérie a été bradée et n’a pas été libérée, que le général de Gaulle est un traître.Tebboune pense enfin à l’économie : mise en place d’une commission de sauvegarde pour évaluer les conséquences économiques de la pandémie du COVID-19 sur l’Algérie13-07-2020Les autorités algériennes se réveillent enfin et pensent à la dimension économique, la principale composante qui peut garantir à un Etat sa stabilité et sa sécurité. A ce titre, lors d’un Conseil des Ministres présidé hier dimanche par Abdelmadjid Tebboune jusqu’à une heure tardive de la nuit, il a été annoncé la mise en place d’une commission de sauvegarde qui aura pour objectif d’évaluer les incidences causées par la pandémie du Coronavirus sur l’économie nationale. “Elle fera un rapport comme premier point à l’ordre du jour de la prochaine réunion du Conseil des Ministres”, explique-t-on dans le communiqué final rendu public ce matin lundi.C”est la première fois qu’un Conseil des Ministres s’intéresse concrètement à la situation économique et propose des mesures dans ce sens après de longs mois de tergiversations et de spéculations théoriques.Par ailleurs, Abdemadjid Tebboune a donné des instructions précises à chacun des ministres du gouvernement à l’effet “d’établir, sous l’égide du Premier Ministre, une évaluation rigoureuse de l’impact financier de chacune des mesures proposées et d’élaborer un calendrier précis pour la mise en œuvre des différentes actions dont ils seront comptables aux échéances fixées”. Il s’agit, enfin, d’une décision concrète qui permettra à la présidence de mesurer l’ampleur des conséquences économiques désastreuses que provoquent la pandémie du COVID-19 sur le pays. Des conséquences aggravées naturellement par la mauvaise gestion et les lenteurs bureaucratiques du pouvoir algérien.A travers ces rapports et ces notes de conjoncture, les ministres du gouvernement vont rendre des comptes et leurs bilans seront analysés et évalués en fonction de leurs capacités à répondre aux besoins urgents de l’économie nationale.
La "nouvelle Algérie" et la presse à deux vitesses
Dimanche 12 juillet 2020
Après le communiqué du ministère de la Communication qui menace la presse de sanctions sévères pour divulgation d'informations qui remettent en cause le discours officiel sur le traitement de l'épidémie de la Covid-19, voilà qu'on apprend que la presse publique peut circuler à sa guise sur le territoire nationale, excluant de fait, la presse dite indépendante.
Etrangement ce sont les services de la wilaya d’Alger qui ont donné instruction aux autorités compétentes pour laisser libre champ aux journalistes et travailleurs de la presse publique. Par cette sortie, la wilaya d'Alger se mue en un ministère de la Com, voire de l'Intérieur bis !En effet, selon une dépêche APS, lesdits services ont adressé samedi deux correspondances aux services de la Sûreté nationale et de la Gendarmerie nationale de la wilaya indiquant que les journalistes, techniciens et travailleurs de la presse publique sont autorisés à se déplacer entre les wilayas sur simple présentation d’un ordre de mission signé par leurs employeurs.Dans deux correspondances adressées au chef de la sûreté de wilaya d’Alger et au commandant du Groupement territorial de la Gendarmerie nationale d’Alger, les services de la wilaya ont précisé que "les journalistes, techniciens et travailleurs de la presse publique, relevant de l’Etablissement public de télévision (EPTV), de la Télédiffusion d'Algérie (TDA), de la Radio nationale, toutes chaînes confondues, et d’Algérie Presse Service (APS) sont autorisés à se déplacer entre les wilayas sur simple présentation d’un ordre de mission signé par leurs employeurs". Le fait du prince est acté.Attention aux récalcitrants ! Dans ses correspondances, la wilaya d’Alger a prié les services concernés d’instruire leurs services à l’effet de faciliter la mission des agents concernés par ces autorisations.Ces correspondances actent une presse à "deux collèges". Mais cache une autre réalité, tout un chacun sait que la presse publique a renoncé depuis belle lurette à son rôle d'information destinée au public, mais s'est muée en un service de communication entièrement vouée au pouvoir en place.La liberté de la presse est plus que jamais mise entre parenthèses. Depuis décembre, les coups de boutoir se multiplient pour faire taire les derniers îlots de liberté.Loin de se suffire de menaces claires destinées aux rares médias toujours "impertinents", le pouvoir en place empêche les journalistes de circuler pour rechercher les informations.En quoi et pourquoi la presse publique doit-elle avoir plus de liberté de circuler que la presse dite indépendante ? Y a-t-il donc un lien entre les prérogatives de la wilaya d'Alger avec l'exercice du métier de journaliste ?AuteurYacine K.
Exploitation du gisement de Ghara Djebilet : enjeux et perspective
Dimanche 12 juillet 2020 - 09:19
Le gisement de Ghara Djebilet n'est pas une découverte nouvelle, ce gisement date des années 60 au moins.
Des études importantes ont été entamées depuis plusieurs années et même avant l'indépendance, notamment par la Sonarem dans les années 60 et 70 et posent deux problèmes majeurs.Le premier est celui chimique puisque le fer est associé au phosphore (1) ce qui implique pour son exploitation un traitement chimique de réduction du phosphore (une usine chimique) pour en extraire le fer exploitable.Le second est d'ordre géographique puisque le gisement est situé au Sud de la ville de Tindouf (une centaine de km). Se pose en conséquence le problème de son évacuation par train soit en direction de l'Atlantique à travers le Sahara occidental (RASD) ou en direction du port d'Oran (sur 2.000 km Ces deux problèmes remettent en cause sa rentabilité au regard des prix mondiaux de fer sur le marché international.En effet, l'usine de traitement n'est pas un inconvénient technique mais nécessite une étude sérieuse sur ce qu'elle implique en terme de localisation, d'énergie, d'eau, de base vie...Sur le volet évacuation le passage vers l'Atlantique pose un problème géopolitique par rapport au conflit entre le Maroc et la république arabe sahraoui, qui est loin de trouver une solution négociée entre les deux parties du conflit, dure depuis 1975, après l'annexion manu militari de ce territoire par le Maroc (marche verte). Il est donc nécessaire d'introduire toutes ces données pour avoir une vision stratégique sur ce gisement.L'exploitation de ce gisement (à ciel ouvert durant plusieurs années) fera de notre pays un des grands exportateurs (Suède, Brésil, Maurétanie...) de fer pour de longues années sans compter la satisfaction des besoins nationaux qui pour l'instant est  réalisée par le marché mondial pour l'essentiel de ses besoins.Ce gisement va non seulement minimiser la facture des importations mais également permettre d'augmenter nos réserves de changes en exportant ce minerai brut ou transformé (en produits métallurgiques).Le premier acte fondamental est certainement le renforcement de la recherche minière qui devra couvrir l'ensemble du territoire national. Ensuite, il faut évaluer les mines exploitables, en terme de rentabilité financière et en termes écologiques (pollution directe et indirecte).En outre, l'investissement dans l'exploitation minière est très coûteuse, ce qui doit nous orienter vers des partenariats "gagnant gagnant " avec des pays (Chine) ou des entreprises internationales fiables et professionnelles (know how).L'industrie minière fait partie des industries structurantes, ce qui signifie qu'elle appelle à d'autres investissements en amont et en aval, ce qui nécessite une stratégie à moyen et long termes, dans le domaine et surtout de ne pas se tromper sur les décisions à prendre et à entreprendre.Cette industrie est pourvoyeuse d'emplois dans les trois compartiments des cadres de la maîtrise et de la main-d'oeuvre qualifiée et non qualifiée.“L’exploitation du gisement de Gara Djebilet doit servir à combler les besoins du marché intérieur” (Contrubution)13-07-2020La décision du gouvernement algérien de relancer le développement du gisement minier de Gara Djebilet est une excellente opportunité de contribution au développement économique et social de notre pays ; cependant il faut sortir des options néo-coloniales, qui consistent à financer de gigantesques investissements pour une exportation à l’état brut de cette matière première stratégique qu’est le minerai de fer.En 2030 et en examinant les programmes de développement de Tosyali à Oran (7 millions de tonnes d’acier par an à travers le processus de réduction directe par le gaz naturel) ,de la sidérurgie de Bellara (4 millions de tonnes d’acier par an et un process identique à celui de Tocialy) et un module de 2 millions de tonnes d’acier par réduction directe complémentaire à El Hadjar pour le développement de l’aciérie électrique, la modernisation de la tuberie sans soudure ainsi que le développement d’une autre et probablement un laminoir à rails et de poutrelles à larges ailes ; soit une production de 13 millions de tonnes d’acier utilisant la technologie de la réduction directe par le gaz naturel et l’acierie électrique entrainant des besoins annuels de 17 à 18 millions de tonnes de minerais de fer à haute teneur(de l’ordre de 68% de points de fer) sous forme de boulettes (pellets en anglais).La problématique de Gara Djebilet est complexe mais réalisable par les compétences algériennes pour autant qu’on les mobilise sérieusement et qu’on leur fasse confiance ; le montant des investissements, la durée des réalisations ainsi que le long avenir de Gara Djebilet, nécessitent dès le départ une option de réalisation et de gestion algérienne faisant appel sporadiquement et pour quelques cas spécifiques à l’expertise étrangère.Le minerai de Gara Djebilet est bon, riche en fer et sa teneur en phosphore (0,8%) n’est pas un handicap puisque éliminé en métallurgie. Le développement minier doit donc viser 20 millions de tonnes de minerais qui seront broyés ,enrichis pour réduire le stérile et pelletisé (fabrication de boulettes de fer).Ce sera donc une mine géante à ciel ouvert qui nécessitera des pelleteuse géantes de l’ordre de 40 à 50 m3 par godet ,d’immenses transporteurs par bandes, des installations de broyages géantes, ainsi que trois installations de pelletisation de 6-7 millions de tonnes chacune (théoriquement, car ce sont des technologies très proches d’une capacité de production de 18 millions de tonnes de ciment à Gara Djebilet).Il faudra aussi des installations de maintenance préventive et curative à l’image de la BCL de Béni Mered ainsi que des centrales électriques probablement au solaire photovoltaïque et solaire thermique ainsi que du gaz naturel et de l’eau à ramener peut être de l’albien.Il s’agira aussi de ramener ce minerai pelletisé vers le Nord soit une voie ferrée de 700 KM pour rejoindre Bechar d’où ces convois de 300 wagons de 100 tonnes chacun et trois locomotives pourront prendre la voie ferrée vers Mohamedia et vers Tiaret à partir de la nouvelle voie Saida Tiaret ce qui permettrait d’alimenter les deux sites de l’Est du Pays par la rocade ferroviaire des hauts plateaux ; il est absurde économiquement de demander à rejoindre sur 500 km la côte atlantique pour transborder ce minerais et le débarquer par la suite sur les ports d’Arzew, de Djendjen et de Annaba.Les études d’avant projet définitif de la ligne ferroviaire Gara Djebilet Bechar ont été faites à la fin des années 70 avec la firme américaine Ford Bacon et ces études financées alors par Sonatrach sont disponibles auprès de la SNTF, de Sonatrach (DOP) et du Ministère de l’Industrie. L’exemple de la réalisation par les moyens algériens de la rocade ferroviaire des hauts plateaux Ain Touta Ain Oussera Tiaret devrait servir d’exemple pour la réalisation de la voie ferrée Béchar Gara Djebilet et cela ouvrirait les futures perspectives de rallier par voie ferrée Abidjan et Accra ainsi que la transversale Lagos Dakar. C’est dire que le développement ferroviaire de la dorsale occidentale de notre pays ouvrirait d’immenses perspectives locales et africaines.Il s’agit donc de développer Gara Djebilet pour satisfaire réellement les propres besoins incompressibles de l’Algérie et non pour une exportation somme toute absurde en termes de revenus (au mieux la tonne de minerai de fer atteindrait 100 dollars US) et surtout de dépenses d’investissements.Rédha Amrani, consultant en Economie IndustrielleQui sont ces ténors autoproclamés du Hirak Algérien ? Zoubida Assoul, testée positive13-07-2020Par Boualem SnaouiAlors que je m’apprêtais à disserter, sans « tabou », sur les relations du client de la défenderesse  Zoubida Assoul, nommé Karim,  avec des sujets israéliens (comme le rapporte le canard en ligne « Algérie-Confidentiel » du 22/04/2020, journal qui a disparu des radars aujourd’hui mais dont je garde précieusement une copie), l’une des cibles, testée positive en ces temps de pandémie au « Covid 19 »,  par l’auteur du livre « Qui sont ces ténors autoproclamés du Hirak ?», a fait tomber son masque et  s’obstine à ne pas respecter les gestes barrières. Il faut dire aussi que Zoubida Assoul  m’a obligé à faire demi-tour, et pas marche- arrière, après ma dernière contribution sur les reptiles et les dictateurs  du clan auto-désignés  « démocrates ». On a connu tous les monopoles : le monopole des importateurs des œufs, des importateurs de voitures, des importateurs des céréales, de l’importation de la poudre de lait, ….etc.  Et voilà maintenant qu’on nous impose  le monopole  des  « importateurs de la démocratie ». C’est un business florissant, où les employés sont rémunérés en rouleaux de billet de banques.On l’attendait par la porte, la grande, cette défenderesse, ancienne cheftaine du « Réseau des femmes juristes arabes », pour affirmer sans concessions  sa solidarité sans équivoque avec Madame Aklouch Samia, jetée en pâture par le parti politique des marchands de Dieu « Rachad », sur la scène des réseaux sociaux.  Dans un silence assourdissant,  elle a fait son apparition par la petite fenêtre, tournant le dos au « sexe fort », communément appelé « sexe faible ». Nous ne laisserons pas le combat de Hassiba Ben Bouali, d’Evelyne Éveline Safir Lavalette, de Zoulikha Bekaddour, d’Alice Cherki, de Danièle-Djamila Amrane-Minne, et de toutes les femmes révolutionnaires, s’éteindre avec le business des laboratoires des « révolutions colorées » et des « printemps des arabes ». Cet événement, passé sous silence par les « pouvoirs » et l’armée de la société dite « civile », me rappelle une note anonyme rédigée en 1956, et rapportée par Olivier Le Cour Grandmaison, dans son excellent ouvrage « Coloniser-Exterminer » : « Bugeaud, le grand vainqueur de l’Algérie, l’a dit avant nous : « Le seul moyen pour faire céder (les rebelles) est de s’attaquer à leurs intérêts : leurs femmes au premier plan ».Je n’userai peut-être pas de ma plume « féconde », car profondément attaché à la juste « lutte des femmes », dont deux d’entre-elles (ma mère et ma grand-mère), sans le sou,  se sont sacrifiées pour me donner le meilleur d’elles mêmes.  Je voudrais, au passage, leur rendre un vibrant hommage.Mais comme j’e n’ai pas fait ce demi-tour pour rien,  et que notre « Bianca Castafiore  nationale » d’Hergé, nous a tendu la perche, notamment à travers  les propos rapportés par son interprète du canard en ligne « quotidiens Reporters » du 8 juillet 2020, je voudrais l’informer qu’il ne me semble pas que le professeur Ahmed Ben Saada ait ouvert des inscriptions à « La Zoubida » pour l’émission télévisuelle de la Gaf. Si c’était le cas, on aurait bien volontiers proposé la candidature du « danseur du régime de Tel Aviv », vous savez, le caricaturiste, qui est une caricature à lui tout seul. A deux, la « Zoubida » de la Gaf, et le danseur du « régime de Tel Aviv », feront la paire qu’on présentera démocratiquement à  « Alhanes wa chabaab », notre « Euro-vision » à nous.
Nous avons  besoin de « penseurs » et pas de « danseurs »
Dans ce « monologue politique », où elle excelle,  elle montre de la peine à lire « qui sont ces ténors autoproclamés du Hirak ? ». Elle n’a pas dû hisser ses lunettes qu’elle arbore en mode Pare-brise (et,  pour son confort et pour soulager sa peine : on peut même lui proposer des essuie- glaces). L’avantage avec «La Zoubida  » c’est qu’on n’a pas beaucoup d’efforts « intellectuels » à faire, pour deviner les objectifs poursuivis par « la constituante-nucléaire » qu’elle plaide. Son compagnonnage de rassemblement avec les « islamistes » qui veulent islamiser des musulmans, et les « berbéristes »  qui veulent « berbériser » des berbères,   vient balayer les doutes sur l’objectif assigné de « dynamiter l’Algérie et son peuple ».  Dommage pour ces « tribalistes », l’œuvre de Patricia M.E Lorcin, « Kabyles, Arabes, Français :Identités Coloniales », qui devrait être enseignée dans toutes les écoles algériennes, nous a été livrée avant les déambulations d’Alger, pour nous prémunir de la distribution de bananes.Rien que le titre de son « bavardage », où elle affiche que « nul n’a le droit de mesurer le patriotisme des Algériens », est fort parlant, pour celle qui veut nous greffer le drapeau de Jacques Bénet. Nous ne sommes effectivement pas un baromètre, ni un thermomètre du patriotisme algérien, mais au risque de me répéter, les berbères, peuple millénaire, ont attendu patiemment 1970 pour se voir tricoter un drapeau colonial par Jacques Bénet. Les Pokémons de la politique ne cessent de multiplier des vidéos sur le web, pour tenter de convaincre, sans succès,  « le peuple d’en bas » de la légitimité de cet emblème «colonial », symbole de la mythologie de l’Histoire, concoctée dans les laboratoires des « multinationales des Droits de l’Homme ».Drôle de conception de la démocratie, pour celle qui fuit le « débat contradictoire »  à la vitesse de la lumière. Débat, auquel elle n’a apparemment pas été préparée, pour « se réserver  le droit » de convoquer des contradicteurs politiques, pour leurs opinions, à la barre des tribunaux de ce qu’elle appelle « système ». Cela, au moment même où elle claironne partout sur les « chaînes Low Cost » et leurs ondes 5G, ses prétentions de   défendre des détenus « d’opinions » ! Voilà précisément l’une des différences fondamentales entre son « hirak », qui veut nous transformer en « sujets », et le nôtre qui prône « la citoyenneté ».