Date de publication: 19/07/2020 | Auteur(s): Administrator | Tags: Divers | Visites: 12

Débat sur la frontière algéro-marocaine : argument massue contre fantaisie19-07-2020Par Kamel M. – Le sujet de la frontière terrestre fermée par l’Algérie en 1994 continue de hanter les Marocains qui tentent vaille que vaille de convaincre, par tous les moyens possibles et imaginaires, les Algériens de la nécessité de la rouvrir «dans l’intérêt des deux pays». Loin de désespérer de pouvoir persuader l’opinion publique algérienne que le problème vient des «généraux d’Alger», les Marocains multiplient les manœuvres pour «prouver» que le litige est le fait de l’Algérie et que le Maroc «n’a rien à se reprocher».C’est pour démonter ce mensonge que le journaliste algérien établi à Londres Saïd Bensedira a accepté de se prêter à une confrontation avec des «confrères» marocains particulièrement remontés contre l’Algérie qui refuse de céder au chant des sirènes malgré les appels du pied récurrents de Mohammed VI. C’est par un discours lénifiant à l’égard du voisin de l’Est, tantôt «frère», tantôt «ennemi», que l’émission diffusée sur les réseaux sociaux a été entamée pour orienter le débat dès l’abord. On y entend le roi du Maroc brosser dans le sens du poil, invitant l’Algérie à tourner la page d’un passé tumultueux et à en ouvrir une nouvelle tournée vers l’avenir.Mais les débatteurs marocains perdent vite leur calme face aux arguments irréfragables d’un Saïd Bensedira et à ses rappels confondants au sujet des entreprises hostiles du Makhzen à l’égard de l’Algérie, notamment durant la décennie noire. Le journaliste algérien a rafraîchi la mémoire de ses contradicteurs en expliquant la raison qui a poussé les autorités algériennes à fermer la frontière, après que le roi Hassan II avait accusé l’Algérie d’être derrière l’attentat terroriste de Marrakech et décidé d’imposer le visa aux ressortissants algériens. Touchés dans leur dignité, ces derniers ont répondu non seulement par l’application de la règle de réciprocité mais en interdisant aux Marocains de fouler le sol algérien par les voies terrestres.Saïd Bensedira a également rappelé la complicité du Makhzen avec le GIA dont le chef a trouvé refuge au Maroc. Les services secrets algériens avaient retrouvé sa trace et le ministre de la Défense nationale avait exigé qu’il fût remis à l’Algérie. Le ministre de l’Intérieur de l’époque, Driss Basri, avait, dans un premier temps, nié la présence du chef terroriste sur le territoire marocain, avant de reconnaître, acculé qu’il fut par son interlocuteur algérien qui l’informait que «l’hôte» avait été repéré par les services des renseignements algériens qui scrutaient ses moindres mouvements. Abdelhak Layada sera, alors, remis aux autorités algériennes sous la contrainte.Les intervenants marocains ont, quant eux, repris la même antienne distillée par le Makhzen, ses services et ses relais médiatiques, répétant à tue-tête, à défaut de raisonnement logique et dépassionné, que le mal, tout le mal, vient de l’Algérie et que le Maroc est l’Olympe que le monde entier jalouse.K. M.Face au Covid-19 : le Dr Aziz Ghedia relance le débat sur l’immunité collective19-07-2020Par Dr Aziz Ghedia – Il y a quatre mois, jour pour jour, j’avais écrit mon tout premier article concernant cette pandémie du Covid-19 et dans lequel, en ma qualité de médecin, je préconisais ni plus ni moins que de laisser la population vaquer le plus normalement du monde à ses tâches quotidiennes. Autrement dit : l’immunité collective. En fait, voilà, repris de cet article, ce que je disais : «Ainsi donc, face à cette épidémie de Covid-19, il vaut mieux, à mon humble avis, opter pour l’immunité collective. Et cela pour deux raisons principales :1- Laisser la nature faire car la nature fait bien les choses ;2- Le pays n’est pas préparé au confinement (après plus d’une année de Hirak et donc de la réappropriation de l’espace public par les Algériennes et les Algériens). Preuve en est qu’actuellement, cette question divise les Algériens : il y a ceux qui veulent, malgré le risque, continuer le Hirak et ceux qui, peut-être beaucoup plus sensibilisés sur les conséquences sanitaires du coronavirus, veulent marquer une pause dans ce processus révolutionnaire ;3- Accessoirement, le système algérien est loin de pouvoir répondre à une forte demande et prendre en charge sérieusement et correctement tous les éventuels cas de cette grippe».A l’époque, beaucoup de commentateurs m’avaient opposé des critiques plus qu’acerbes. On avait même remis en cause ma qualité de médecin. C’était comme si j’avais commis un sacrilège. Ou, pire encore, comme si j’avais appelé à pratiquer à grande échelle l’euthanasie pour éliminer le maximum de nos concitoyens.Face à cette épidémie qui devenait de plus en plus active, de plus en plus envahissante, de plus en plus contagieuse, l’Algérie, à l’instar d’autres pays, a opté pour le confinement. Sauf que, dès le départ, ce confinement, force est de le reconnaître, a été mené de façon anarchique. Une démarche qui laisse jusqu’à maintenant, d’ailleurs, beaucoup de gens perplexes, particulièrement ces dernières semaines où l’on voit, à l’approche de l’Aïd du sacrifice, les marchés à bestiaux pleins à craquer sans respect d’aucune mesure de sécurité par les vendeurs et les acheteurs. Un confinement qui n’en est pas vraiment un est plutôt source de problèmes et de complications.Il se trouve qu’aujourd’hui, on commence à revenir à la raison. Il y a de plus en plus de médecins qui, sachant que la lutte contre ce virus est une lutte de longue haleine et qu’il va falloir peut-être s’habituer à cohabiter avec lui, évoquent la fameuse immunité collective. C’est le cas, par exemple, du professeur Idir Bitam qui, dans une contribution parue dans El-Watan du 9 juillet, s’exprime en ces termes : «Pour moi, on doit affronter le Covid-19 par un déconfinement réfléchi, c’est-à-dire laisser faire l’immunité collective en protégeant les personnes âgées, les malades chroniques et les obèses». Sauf qu’à ce stade de la pandémie, il nous semble que ce soit déjà trop tard pour faire machine arrière. Ou, dans tous les cas, cela ne servira pas à grand-chose. Nous payerons finalement un lourd tribut à cette pandémie particulièrement parmi les professionnels de la santé qui ont été soumis, depuis cinq mois maintenant, à de grosses charges virales et au burn out.Alors que, normalement, on devrait s’attendre à une disparition progressive de l’épidémie du Covid-19, c’est l’inverse qui se produit. C’est plutôt à une recrudescence des cas que l’on assiste aujourd’hui, en Algérie.Comment peut-on expliquer cela ? Est-ce parce qu’on diagnostique plus facilement cette pathologie virale ? Est-ce parce que les mesures de distanciation sociale ne sont pas respectées par nos concitoyens ? Ou y aurait-il d’autres raisons physiopathologiques liées à la nature même du virus (mutations) qui échapperaient pour l’instant aux médecins et aux scientifiques ?Nous pensons qu’il s’agit de tout cela à la fois.En conclusion, restons quand même positifs et pleins d’espoir car chaque jour qui passe et que nous sommes encore vivants est une victoire contre le virus.Le Covid-19 n’est pas une malédiction divine. C’est un virus qui peut frapper indistinctement personnes âgées ou jeunes. Il frappe les personnes qui sont au mauvais endroit au mauvais moment ; autrement dit, nul n’est à l’abri de cette infection virale.Mais faisons en sorte d’éviter les mauvais endroits – espaces fermés, rassemblements humains. Restons toujours vigilants et respectons les mesures de distanciation sociale !A. G.
ETUSA : Perturbations du transport en raison d'une grève - Algerie360
19-07-2020
Le réseau de l’Etablissement de transport urbain et suburbain d’Alger (ETUSA) risque de connaitre dimanche des perturbations suite à une grève décidée par le bureau syndical de l’entreprise.
« L’Etablissement de transport urbain et suburbain d’Alger informe ses usagers que son réseau risque de connaitre des perturbations dès le premier départ du matin de dimanche et ce en raison d’une grève décidée par le partenaire social UGTA pour demain 19 juillet », a affirmé la même source.« Les négociations engagées par la direction générale de l’ETUSA dès le 14 juillet afin de trouver une issue au différend n’ont pas abouti », a fait savoir le responsable. « A cet effet l’ETUSA tient à s’excuser auprès de sa clientèle pour tout désagrément qui peut survenir », a-t-il ajouté.Toutefois, selon la même source, le transport du personnel médical sera assuré de façon normale.
Les employés de Tahkout protestent contre le résultat du verdict
DIA-19 juillet 2020: Dans un communiqué rendu public, les employés des entreprises du groupe Tahkout ont tenu un rassemblement le jeudi 16 juillet 2020 à Reghaia, soit le lendemain du verdict du tribunal de première instance dans l’affaire des membres de la famille Tahkout.Les employés considèrent que ce verdict est très lourd notamment, en rapport à la démonstration de la défense qui a prouvée leurs innocences tout au long du procès.Ce verdict est tout simplement « une décapitation » de toute une famille par une décision de justice. Mais, pas seulement, c’est plus de 15.000 familles qui se retrouvent dans le désarroi et l’inquiétude face à un scénario qui risque de mener carrément à la perte de l’outil de travail et un avenir incertain pour les emplois.Face à ce chaos, les employés des entreprises du groupe Tahkout expriment leur indignation et leur colère face à cette injustice et réclament la libération de la famille Tahkout et par la même occasion le maintien de leurs activités et la sauvegarde de leurs outils de travail.Partager la publication "Les employés de Tahkout protestent contre le résultat du verdict"